Décryptage : la méthode de Cambridge Analytica pour manipuler nos cerveaux….
source : Les Moutons Enragés
Voilà un décryptage qui est loin d’être rassurant, même si ce n’est pas fiable à 100%, à l’heure actuelle. Avec la technologie et les connaissances disponibles, ça aura un impact certain au fil du temps. Partagez !
Comment fait-on de la propagande à grande échelle sans éveiller les soupçons ? Cambridge Analytica semble avoir trouvé quelques réponses en scrutant de très près nos comportements.Vous n’avez pas suivi l’affaire Facebook/Cambridge Analytica ? Un petit rattrapage en deux phrases s’impose : Facebook est dans la tourmente pour avoir laissé « fuiter » les données de 50 millions d’utilisateurs, qui ont été récupérées par Cambridge Analytica.Grâce à cette manne, l’entreprise anglaise a dressé et classé des profils psychologiques de personnes pour ensuite leur balancer des messages hyperciblés et adaptés en période de campagnes électorales – celle de Donald Trump en premier lieu.Sur quelles théories psychologiques prétend s’appuyer Cambridge Analytica pour parvenir à ses fins ? C’est la question qui nous occupe aujourd’hui. Car ce « micro-targeting » ne pourrait pas fonctionner sans une méthode de classification pointue, presque obsessionnelle, des êtres humains. Pour établir ce grand catalogage, Cambridge Analytica déclare s’être appuyée sur des travaux scientifiques plus ou moins reconnus.À la recherche des peurs enfouiesAvant d’observer de plus près ces travaux scientifiques, retenons que Cambridge Analytica ne poursuit qu’une seule chimère, dévoilée à la fois par Christopher Willie, le lanceur d’alerte interviewé par le Guardian, et également par des cadres de chez Cambridge Analytica, filmés à leur insu dans le documentaire choc de Channel 4 : il faut repérer les failles, les peurs, les fragilités des gens.Pour revenir sur leur vocabulaire, les (ex-)employés évoquent nos démons intérieurs (« inner daemons »),nos vulnérabilités mentales(« mental vulnerabilities ») et nos biais cognitifs (« cognitifs biaises »). Et ça va même un peu plus loin que ça : ces peurs peuvent même être inconscientes et profondément enracinées (« unconscious » et « deep-seated »).S’il est assez facile d’identifier ces peurs quand on dispose de millions et millions de données Facebook – en examinant, par exemple, ce que les gens ont liké et disliké – encore faut-il trouver la manière adaptée de titiller ces peurs sans se faire remarquer.Le directeur de Cambridge Analytica, dans le reportage, affirme : « Il ne faut pas que ça ait l’air de propagande sinon le message ne sera jamais accepté. ». Comment faire, donc, pour qu’un message de propagande passe comme une lettre à La Poste ? En le taillant sur-mesure.…/…Source Aphadolie via source principale Konbini:
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