(Qu'est-ce qu'ils ont les très riches à vouloir se construire leur ville, on ne leur plaît pas ? note de rené)
Deux articles.
Bill Gates va construire sa propre ville
Le milliardaire et philanthrope américain Bill Gates a acheté, dans l’Etat d’Arizona, un terrain de 10.000 hectares pour y installer ce qu’il nomme une ville « intelligente ».
Bill Gates est l’un des hommes les plus riches au monde et un des fondateurs de Microsoft. Via son fonds d’investissement Belmont Partners, Gates a dépensé plus de 80 millions de dollars pour un terrain au sud-ouest de l’Etat, à 70 kilomètres de Phoenix.
Cette ville baptisée « Belmont » se situera à côté d’une autoroute devant encore être construite, qui reliera Reno, au nord du Nevada, à Mexico.
80.000 maisons côtoieront des écoles, des magasins et des bureaux. Belmont comprendra également 1.537 hectares d’espaces industriels et commerciaux ainsi que 1.375 hectares d’espaces verts.
On s’attend à ce qu’au total, environ 180.000 personnes y vivent.
Ville intelligente et durable
Gates n’a pas dévoilé davantage de détails sur le projet. Toutefois, il s’agit d’un investissement à très long terme qui a attiré un investisseur immobilier et technologique de la côte ouest des Etats-Unis. Le nom de cet investisseur n’a pas été révélé.
Belmont sera une ville intelligente et durable équipée de technologies de pointe : réseaux internet à haut débit, centres de données, véhicules autonomes et des hubs.
Enfin, toutes les infrastructures seront construites en matériaux durables.
Le créateur de Paypal construit une île où les riches seraient débarrassés des politiciens
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18/11/2017 à 15h12 source : BFMTV
Peter Thiel, le co-fondateur de Paypal, veut créer d'ici 2020 une nouvelle nation implantée sur une île artificielle au milieu du Pacifique. Et, à terme, cet ardent défenseur de Trump rêve de multiplier ce type d'îles réservées à des gens aisés qui ne veulent rien devoir aux politiques.
Le monde comptera-t-il une 198ème nation en 2020? C'est en tout cas ce qu'espère l'institut Seasteading, une organisation à but non lucratif qui travaille à la création d'une fédération d'îles artificielles qui serait reconnue comme un État à part entière. Financé notamment par Peter Thiel, le milliardaire cofondateur de Paypal et soutien affiché de Donald Trump, l'institut compte inaugurer une première île d'ici trois ans dans l'océan Pacifique.
Et le projet qui peut paraître farfelu ne l'est pas tant que ça. C'est en tout cas ce qu'explique Joe Quirk, président de l'Institut Seasteading dans le New York Times. "Si nous pouvons développer notre ville flottante, il s'agira d'un 'pays start-up', assure-t-il. Nous pouvons à terme créer une grande diversité de gouvernements pour une grande diversité de personnes."
Une première île à côté de Tahiti
Car la motivation des concepteurs de Seasteading est de libérer l'humanité- du moins les citoyens qui le souhaitent- des politiciens en réécrivant les règles de gouvernance du pays que l'on aura choisi. "Les gouvernements vont de plus en plus mal, assure Joe Quirk. Ils sont bloqués dans les siècles précédents. Parce que leur présence terrestre les incite à vouloir en contrôler toujours plus". Un monde sur l'eau serait ainsi moins conflictuel selon lui.
Le projet dans lequel Peter Thiel a déjà investi 1,7 million de dollars de ses deniers personnels avance en tout cas à grands pas. Plus tôt dans l'année, le gouvernement de la Polynésie française a accepté de laisser l'Institut Seasteading commencer ses essais dans ses eaux. Une quarantaine d'hectares leur a été concédée au large de Tahiti. La Polynésie s'intéresse au projet car elle y voit là une expérience intéressante alors que l'archipel est menacé par la montée des eaux.
La construction pourrait bientôt commencer, et les premiers bâtiments flottants pourraient être habitables d'ici quelques années. Le but est de construire une douzaine de structures d'ici 2020 comprenant des maisons, des hôtels, des bureaux, des lieux de loisirs et des restaurants pour un coût estimé à 60 millions de dollars. Chaque bloc serait ensuite vendu 15 millions de dollars aux acheteurs intéressés. Un archipel qui se veut écolo puisque les concepteurs souhaitent que les bâtiments possèdent des toits végétalisés et soient construits à partir de bois local, de fibre de bambou, de noix de coco et de métal et plastique recyclés.
Une île pas trop loin de la terre ferme quand même
Blue Frontiers qui pilote, pour le compte de l'Institut Seasteading, le projet polynésien souhaite lever 60 millions de dollars d'ici 2020 pour financer le chantier, notamment au moyen de bitcoins.
La société tente également de convaincre de nouveaux États de concéder une partie de leurs eaux territoriales pour de futurs projets de villes flottantes. Car si le projet initial consistait à créer de nouvelles nations dans les eaux internationales, les concepteurs du projet jugent préférable de les développer plus près des terres, directement dans des eaux territoriales de pays où les citoyens de l'île pourraient faire leurs courses et se réfugier en cas de tempête. Preuve -quoi qu'en pensaient initialement les promoteurs de ces îles nations- que la terre peut avoir son intérêt.
Frédéric BIANCHI
Journaliste
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