Europe: une partie de l’épargne bientôt saisie en banque…
Via les Moutons Enragés
C’est effectif, les lois sont votées. C’est une aberration totale et pourtant… Alors la reprise, la baisse du chômage, le « tout va bien », Ok! mais il faudra mettre la main à la poche, une énième fois, pour de nouveau sauver les banques et les compagnies d’assurances. On ne demandera pas votre avis, on va se servir sur les comptes et, vu les dettes colossales, il y a à craindre que tous les comptes soient impactés. Les bénéfices c’est pour eux (parachutes dorés, bonus départ en sus) et les pertes c’est pour nous, c’est ce à quoi nous sommes condamnés.
De nombreux États sont aujourd’hui tellement endettés qu’ils ne sont même plus en mesure d’assurer le remboursement des intérêts de leurs dettes. La conséquence ubuesque de cette situation en est l’apparition de taux d’intérêt négatifs, qui impliquent qu’en leur prêtant de l’argent, les banques centrales leur versent des intérêts dans le même temps! Une nouveauté historique en somme!Imaginez! Votre banque vous prête 100 000 francs à –0,5%. Cela signifie que vous toucherez 500 francs d’intérêts par an pour avoir eu la gentillesse de contracter ce prêt. Ne riez pas! C’est exactement ce qui arrive à de nombreux États surendettés dans le monde, car leur banquier, les banques centrales, leur octroie des taux d’intérêt négatifs afin qu’ils ne fassent pas faillite.Un crise financière graveNaturellement, en cas de crise financière grave, un tel État n’est absolument pas en mesure de renflouer des banques ou des compagnies d’assurances en difficulté étant donné qu’il a déjà du mal à rembourser ses dettes lui-même. Or, de nombreux États européens sont dans cette situation, ce qui a amené les politiciens à voter des lois stipulant que l’épargnant sera désormais saisi d’une partie de son épargne en banque afin de renflouer les institutions financières.Après tout, il faut bien prendre l’argent où il est. Deux réglementations ont d’ores et déjà été votées. La BRRD, tout d’abord, est la directive relative au redressement des banques et à la résolution de leurs défaillances, adoptée en décembre 2013 par le Parlement européen, transposée désormais dans le droit de tous les pays membres de l’Union européenne. Elle privilégie la procédure de bail-in (renflouement interne) au bail-out (renflouement externe par l’Etat), ce qui signifie que l’épargnant est désormais garant de sa banque et qu’une partie de ses avoirs pourra être saisie pour la renflouer, avec un mécanisme de solidarité envers toutes les banques. De l’explosif en quelque sorte!Blocage des contrats d’assurance vie en France…/…La menace «Donald Trump»…/…La protection apportée par l’or et l’immobilier international…/…Source Le-Temps.ch/économieVoir aussi:
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