La Russie a ouvertement traité les États-Unis de complices des terroristes, l'UE pénalise massivement les entreprises américaines, le président d'Israël accuse les nazis ukrainiens d'un Holocauste ... ceci n'est que le début.
Les derniers jours ont été extrêmement mouvementés, sans même parler des discours au Conseil de Sécurité de l'ONU, où la Russie a pratiquement ouvertement accusé les États-Unis de protéger les groupes terroristes, et a également déclaré que « de nouvelles tentatives pour construire un monde unipolaire seront insensées et inefficaces ».
Les actions de la Deutsche Bank plongent de nouveau, allant au delà des plus bas de ces dernières années, dans un contexte de spéculation sur le fait que le gouvernement de Merkel ne va soi-disant pas aider la banque. Mais ceci est une question d'interprétation. L'original pourrait être quelque chose comme « nous ne paierons pas aux Américains », et les journalistes « honnêtes » pourrait présenter cela comme « on ne va pas sauver la banque ». Les subtilités de la traduction, et les subtilités de la perception - tout le monde entend ce qu'il veut entendre, et écrit ce que les propriétaires des publications veulent.
En fait, comme je l'ai maintes fois prédit, la campagne sur le dépérissement de la Deutsche Bank se poursuit activement. Les Américains veulent que l'économie européenne s'effondre avant que les bulles de dérivés des banques américaines n'éclatent (qui prises individuellement sont à peine inférieures à celles de l'Allemagne, et sont collectivement plusieurs fois plus grandes).
Les européens résistent. Et après les pénalités fiscales d'Apple, c'est McDonald qui a reçu une amende (commentée par cette phrase « ceci n'est que le début ») et les européens ont déclaré avoir trouvé des violations pour plus de dix milliards d'euros dans des banques internationales (surtout américaines, ce qui, bien sûr, est une « pure coïncidence »).
L'autre fait significatif : les représentants de l'UE en Ukraine, à la veille de la visite à Kiev de Cecilia Malmström, Commissaire européen au commerce, ont déclaré que l'UE n'a pas l'intention de fournir à Kiev le prêt précédemment promis de 600 millions d'euros.
Cela signifie qu'ici aussi les européens montrent à Washington « vous avez peut-être fait plier le FMI, mais cela ne marchera pas avec nous ».
Et d'autres petites choses - le président du Comité International Olympique s'est soudainement réveillé et a dit qu'il ne comprenait pas les raisons de la suspension des athlètes russes concernant leur participation aux Jeux Olympiques. Il aurait mieux valu pour lui garder le silence, c'est juste une honte. Mais, il semble qu'il sent aussi que le vent est en train de tourner.
Un autre invité à Kiev, le président israélien, parlant à la Rada qui était remplie de néo-nazis, a condamné les crimes des « combattants » de l'OUN-UPA impliqués dans les pogroms contre les juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale, et particulièrement le massacre de Babi Yar. Si j'ai parfaitement compris la traduction ukrainienne inepte de son discours, sa propre tante Cecilia et ses neveux ont été tués par les bandéristes.
Et tous les nazis idéologiques sont restés assis en silence et ont laissé l'offense glisser sur eux. Parasyouk ne l'a pas frappé à la tête (ni même fait une égratignure sur sa voiture), Bereza ne lui a pas jeté de bouteille d'eau, personne ne s'est mis à chanter en ukrainien face à lui. Bien sûr, ils sont indignés sur leurs petits blogs nazis, mais c'était seulement après, pendant le discours des « étrangers », ils ont tous laissé l'offense glisser sur eu en silence.
Et comme l'a sournoisement remarqué Vladimir Bogoun, le président israélien n'a même pas été poursuivi pour avoir violé la loi « Sur le statut légal honorant les combattants pour l'indépendance de l'Ukraine au 20e siècle ». Paragraphe 1 de l'article 6 du document épique qui précise :
« Les citoyens ukrainiens, les étrangers et les apatrides qui expriment publiquement du mépris envers les personnes mentionnées dans l'article 1 de cette loi, empêchant ainsi la réalisation des droits des combattants pour l'indépendance de l'Ukraine au 20e siècle, sont responsables en vertu de la loi. » Mais rien de tel n'est arrivé.
Souvenez-vous, Ukrainiens ruinés, ici les propriétaires ont bien sûr des liens avec Jérusalem.
Mais parlons sérieusement, « notre peuple » a toujours clairement compris quand jeter le matériel usagé.
Et les nouvelles internes de la Ruine [l'Ukraine] sont aussi révélatrices.
1. À Poltava, une foule en colère, mécontente des tarifs, a fait irruption dans la mairie et a presque lynché le maire. Et des rumeurs disent qu'un incident similaire a eu lieu dans un autre centre ville, mais je suis encore en train de vérifier cette information.
2. À Zaporojié, des employés de la plus grande holding agricole ont publiquement exigé de Porochenko qu'il rétablisse des liens commerciaux et économiques avec la Russie. Et avant cela, une déclaration similaire avait été faite par un député.
Il est possible que ce soit une chaîne coordonnée d'événements, et que de cette manière une partie de l'élite ukrainienne envoie un signal à la Russie indiquant qu'ils sont prêts à négocier. On peut supposer, avec une grande probabilité, qu'ils sont prêts à devenir plus actifs contre le régime des « Euro-intégrateurs ». Si ils reçoivent des garanties de soutien. Dans tous les cas - c'est déjà une négation ouverte de l'absurdité concernant « l'agression russe » et annonce en fait une révolte.
3. À Kiev, la plate-forme de la station de métro « Héros du Dniepr » s'est brisée en deux. La fissure fait plus de dix mètres de long. Et durant la semaine écoulée, le plafond de la station s'est partiellement effondré à deux reprises. La plupart des passagers préfèrent marcher jusqu'à une station proche et prendre le métro là-bas, pour ne pas risquer d'utiliser le poste de secours. Les habitants relient l'incident avec la construction d'un autre centre commercial en surface, mais c'est également un indicateur de la détérioration générale des infrastructures. Ainsi que de l'incompétence des autorités de Kiev, qui sont incapables de prendre la moindre mesure - soit d'arrêter la construction, soit de renforcer et réparer la plate-forme.
En résumé : la résistance de l'Europe aux États-Unis s'intensifie, prenant des formes de plus en plus radicales. Les européens (et pas seulement eux) envoient déjà ouvertement bouler Washington, sans parler du régime du Porky alcoolique.
En Ukraine, le chaos et la ruine grandissent (ce qui, nous le savons, commence par le haut). Le mécontentement des habitants atteint aussi un point culminant, et plus l'effondrement va s'intensifier, plus la révolte sera radicale (particulièrement à cause du fait qu'aujourd'hui nous voyons qu'une partie de la révolte n'est pas de type nazie, mais Porky est mis sur le côté par l'exigence de réconciliation et de réintégration avec la Russie). Une partie des élites est prête à mener et à organiser ces manifestations publiques. Le « gouvernement » est incapable de faire face au moindre problème, comme du plâtre qui s'effrite ou des tuyaux cassés.
Et bien d'autres vont arriver.
Alexander Rogers
Traduction depuis l'anglais par Christelle Néant
Source : http://stalkerzone.org/worlds-storm-just-begun/ via Donipress
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