(Un article sur la banque central du Japon pour illustrer les dires de jacob rothschild sur l'accaparement des économies par les banques centrales. Par contre, ce que je ne comprends pas dans son "avertissement', c'est que la banque du Canada, la banque d'Angleterre, de Russie, la FED en partie et bien d'autres qui jouent le rôle de banque central dans les pays respectifs, appartiennent à sa famille. note de rené)
Philippe Herlin: Les banques centrales commencent-elles à nationaliser l’économie ?
Rothschild : l’humanité est en proie à un essai financier mondial
Rothschild : l’humanité est en proie à un essai financier mondial
Message à tous les abonnés STRATÉGIES, n’oubliez pas que désormais tous vos accès ont été repris directement sur l’espace abonnés du site insolentiae ici : Mon compte abonné. Si vous rencontrez un problème de connexion, vous écrivez à charles@insolentiae.com ou à helene@insolentiae.com
Comme vous pouvez le voir, Jacob Rothschild lui-même émet les plus sérieux doute dans sa dernière lettre à ses clients concernant l’avenir de l’économie mondiale.
Vous pouvez ne pas me croire, ou avoir des doutes sur les analyses. Ce qui est sûr c’est que si un Rothschild fait ce type de commentaire, c’est qu’il y a du soucis à se faire, du gros soucis, car nous parlons ici de l’une des plus vieilles et des plus grandes familles de financiers au monde.
Voilà ce qu’il a écrit :
« Ces six derniers mois, les dirigeants des banques centrales effectuent un essai sans précédent en matière de politique monétaire, prévient le dirigeant de la Fondation RIT Capital Partners et économiste britannique Jacob Rothschild.
« On navigue en eaux troubles sans pouvoir prévoir les conséquences suite aux taux d’intérêt minimes quand 30 % de titres publiques de créances négociables se vendent à rendement négatif », a signalé l’homme d’affaires dans une lettre adressée à ses clients. Le Brexit, la présidentielle américaine, le ralentissement de la croissance du PIB et la non-transparence de l’économie chinoise sont parmi les premières alarmes, tout comme les conflits au Proche-Orient dont la résolution nécessite plusieurs années et qui ont déjà entraîné des attaques en France, en Allemagne et aux États-Unis. »
Selon M. Rothschild, en juin, RIT Capital Partners a diminué de 55 à 44 % les volumes d’investissements dans les valeurs et les obligations en faveur des métaux précieux en tenant compte des avantages de l’or contre le dollar. Les actifs de la Fondation en livres sterling ont également été soumis à une baisse de 25 %.
Cependant, le taux de l’or et des métaux précieux a connu une hausse de 8 %. En conclusion, Jacob Rothschild a conseillé de se focaliser sur la conservation des capitaux, dont l’or constitue l’un des moyens majeurs…
Vous allez sans doute trouver cela clair n’est-ce pas !!
Alors certains rétorqueront que c’est encore une grande manipulation et qu’il ne faut pas croire ce qu’il dit, sauf, que, cette analyse et cette allocation d’actif, je la partage évidemment et si vous me lisez régulièrement vous comprenez les constats et donc les conséquences !!
Dans un monde de taux négatifs et sans rendement où la faillite des États menace et où les banques peuvent s’effondrer à tout moment, il faut posséder le maximum d’actifs tangibles, et le moins possible de « monnaie ».
Charles SANNAT
La question pourrait paraître saugrenue, mais pourtant ce mouvement est très concrètement à l’œuvre et il gagne en ampleur : les banques centrales mettent progressivement la main sur des actifs privés, avec une puissance de feu qu’elles seules détiennent. Les grands médias ne l’évoquent pas, la presse économique à peine; il s’agit pourtant d’une évolution majeure. Les politiques monétaires « classiques » (Quantitative easing, taux zéro) ne donnant pas les résultats attendus, loin de se remettre en cause, les banques centrales persistent et étendent leur emprise sur l’économie.
La Banque du Japon (BoJ) deviendra, d’ici à la fin 2017, le premier actionnaire des principales sociétés nippones cotées en Bourse, selon Bloomberg. Comment faut-il appeler cela sinon une nationalisation rampante ? La BoJ achète massivement des actions, à travers des ETF, et elle va doubler ce montant en passant de 28 à 56 milliards de dollars par an. Son gouverneur, Haruhiko Kuroda, a fait valoir que ces achats d’actions contribueront à stimuler l’activité économique et l’inflation. On ne note pourtant aucun progrès sur ces deux indicateurs depuis que l’institution intervient sur la Bourse de Tokyo, et ils constituaient déjà les objectifs annoncés pour les politiques de taux zéro et de rachat d’obligations de l’État… Bref, ça ne marche pas, continuons ! Les effets pervers se révèlent pourtant inquiétants : gonflement artificiel du cours des actions, diminution du « flottant » (les actions qui s’échangent en permanence par opposition à celles détenues par des investisseurs sur le long terme) et, donc, hausse de la volatilité.
L’économie devient ainsi de plus en plus contrôlée par des institutions publiques : « La Banque du Japon va devenir le premier acheteur et le premier détenteur d’actions au Japon. Le marché devient, et c’est regrettable, administré », soulignait le 18 août Romain Boscher, directeur des gestions chez Amundi sur BFM Business.
La Banque centrale européenne (BCE) s’inscrit dans la même logique, avec une nuance, elle n’acquiert pas les actions des grandes entreprises mais leurs obligations. En plus de ses achats de dettes publiques des pays de la zone euro (75 milliards d’euros par mois), la BCE rafle pour 5 milliards d’euros par mois de dettes privées de grands groupes européens. L’objectif consiste à abaisser le coût de financement des entreprises (pour qu’elles investissent plus et relancent la croissance). Cependant, les grandes entreprises n’ont déjà aucun mal à se financer; le problème concerne plutôt les PME. L’action de la BCE sera donc inefficace mais, comme à la BoJ, si ça ne marche pas, continuons !
Olivier Delamarche: 70 % du marché japonais est acheté par la banque du japon
La BCE rachète les dettes des groupes du CAC 40
La BCE rachète les dettes des groupes du CAC 40
La planche à billets et la manipulation du taux d’intérêt déstructurent les marchés, l’ensemble des prix sont plus ou moins faussés, de multiples bulles apparaissent, mais les banques centrales veulent aller plus loin et influer directement sur les grandes entreprises. Avec les mêmes conséquences ? En achetant leurs actions et leurs obligations, les banques centrales les déconnectent du marché, et celles qui sont mal dirigées verront de toute façon le cours de leur action progresser et leurs obligations souscrites. Le rôle discriminant du marché s’estompe, c’est toute l’efficacité de l’économie qui en pâtit, et au final la croissance. Derrière des intentions vertueuses, les politiques intrusives des banques centrales détruisent l’économie en profondeur.
Source: goldbroker – GoldBroker.fr tous droits réservés via Business bourse
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire