(Le TAFTA ou TTIP va liquider le tissu économique des PME (Petite et moyenne entreprise) dans les pays européens et aux States. Chômage garanti, délocalisation assurée, pouvoir d'achat inexistant pour plus de population et répressions des citoyens, voilà ce qui nous attend entre autre. Si, vous doutez, renseignez-vous. Demandez-vous pourquoi, par exemple, on vous dit qu'il faut des millions de migrants pour assurer le travail et faire marcher l'économie, mais, quel travail, le travail, il est parti et pour celui qui reste, il va être robotisé. Si, l'on vous ment sur ça, on vous ment pour le reste. Renseignez-vous. note de rené)
Pendant que des centaines de milliers d’allemands manifestent contre le TAFTA, des entreprises françaises appellent Paris à poursuivre les négociations sur le TTIP
source : Les Moutons Enragés
En Allemagne le sujet n’est pas tabou, les gens sont semble-t-il bien plus informés qu’en France, et les journalistes ont la possibilité de faire le travail pour lequel ils sont payés! Le TAFTA, personne n’en veut, du moins, pour ceux qui connaissent son existence et qui savent réellement ce que cela implique (petit rappel au passage). Les récentes manifestations ne laissent que peu de doutes, les allemands rejettent cet accord commercial destructeur.
C’est par centaines de milliers que les travailleurs allemands manifestent contre le TAFTA ce samedi 17 septembre. La Commission Européenne poursuit – à marche forcée et contre les peuples d’Europe – les négociations pour instituer un grand marché transatlantique – et ce avec le soutien de la droite (SPD et CDU/CSU) allemande au pouvoir. Et ce n’est pas les timides protestations d’un François Hollande entrant en campagne qui vont stopper le processus de ratification de ce traité. Et pour cause, il faudrait l’unanimité des 28 pour arrêter la négociation.Rappelons que dans le même temps, les chef d’état des 27 sont réunis à Bratislava en Slovaquie. Non pas pour pousser une impossible Europe sociale dont l’Union Européenne est l’ennemie jurée, mais bien pour multiplier encore l’offensive des multinationales pour liquider les conquêtes sociales, privatiser et libéraliser et réduire les salaires. Renforçant à coup de délocalisations et de travailleurs détachés, de dumping social et fiscal, la mise en concurrence des travailleurs pour diviser les nations et dresser les peuples européens les uns contre les autres.Ces manifestations massives en Allemagne démontrent – s’il le fallait encore – à la fois la nature de l’Union Européenne (une dictature du Kapital écrasant et divisant les peuples) mais également la nécessité pour les peuples d’Europe d’en sortir pour s’en sortir. Oui de Berlin à Paris, de Rome à Lisbonne, de Madrid à Athènes, STOP TAFTA cela ne peut que signifier STOP UE (cliquez ici pour écouter les explications de Georges Gastaud secrétaire national du PRCF).
Oui la solidarité entre les peuples, l’internationalisme ce n’est pas de « défendre l’Union Européenne » arme de d’exploitation massive des travailleurs, d’oppression des peuples, mais c’est bien tous ensemble de briser les chaines de l’Union Européenne. D’en sortir pour s’en sortir comme le dit le très clair slogan du PRCF.
Avec le vote populaire massif pour le BREXIT, cette prison des peuples qu’est l’Union Européenne est sérieusement ébranlée.Source+vidéos sur Agoravox.tv via Sott.net
Pendant ce temps, en France, des entreprises ainsi que le Medef appellent le gouvernement à reprendre les négociations, faisant fi des nombreux risques que cela implique que cela soit sur la sécurité alimentaire comme sur la santé des français! Vous souhaitiez savoir qui sont les traitres? En voici quelques uns…
Douze organisations et fédérations professionnelles ont appelé le 22 septembre à ce que les négociations entre l’Union européenne et les Etats-Unis sur le TTIP soient poursuivies, alors que Paris doit demander leur arrêt le 23.«Les entreprises françaises demandent que les négociations entre l’Union européenne et les Etats-Unis soient poursuivies, sans naïveté, jusqu’à ce qu’elles atteignent des résultats ambitieux et équilibrés», écrivent ces organisations dans une déclaration commune.Le document a été signé par le Medef, le Groupement des fédérations industrielles (GFI), l’Union de l’Industrie textile (UIT) ou encore la Fédération française des Assurances.«L’abandon pur et simple de ce projet transatlantique, de portée historique, après seulement trois ans de discussions, nous paraît être un acte d’extrême gravité, lourd de conséquences, et à ne pas commettre de façon précipitée», mettent en garde les signataires.«Se mettre hors-jeu des alliances qui se créent affaiblirait la capacité de nos entreprises à exporter et être compétitives dans la mondialisation», font-elles valoir, se disant conscientes «qu’en l’état actuel des négociations, les propositions des Etats-Unis ne sont pas acceptables».«Nous devons continuer les négociations, nous donnant cette fois-ci tous les moyens pour arriver à des résultats ambitieux et qui correspondent au mandat qui a été donné à la Commission européenne en 2013», insistent-ils.Les signataires appellent le gouvernement français à «maintenir le dialogue avec les négociateurs européens» et à «veiller à ce qu’ils se montrent fermes vis-à-vis des Américains», et à «la Commission européenne de mieux écouter les Etats membres et leurs entreprises».Le secrétaire d’Etat français au Commerce extérieur, Matthias Fekl, doit demander le 23 septembre à Bratislava lors de la réunion des ministres du Commerce extérieur européens à Bratislava, l’arrêt des négociations sur le TTIP.Bruxelles a d’ores et déjà annoncé que la Commission poursuivrait ses discussions avec Washington.Négocié depuis la mi-2013 par Washington et la Commission européenne, l’accord TTIP (Transatlantic Trade Investment Partnership), vise à supprimer les barrières commerciales et réglementaires de part et d’autre de l’Atlantique.L’objectif est de créer la plus grande zone de libre-échange du monde, censée doper l’activité économique.Mais il suscite de nombreuses inquiétudes au sein des opinions publiques, en raison de l’impact qu’il pourrait avoir sur l’agriculture ou l’environnement, et du manque de transparence qui entoure le processus de négociation.Source: Russia Today
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