(blog à finir)
Décidément, mes quatre chers lecteurs, l'année se termine mal pour moi. Après, m^être retrouvé à l'hôpital pour cause de vertèbre cervical endommagé, le panneaux électrique de la maison a fondu.
Donc, deux jours sans électricité et sans chauffage, à part deux à gaz.
Je ne vous dis pas le froid dans les os.
Madre de mia, cela n'a pas été pour arranger mon état de santé.
Faut dire que c'est mon papa qui a fait l'électricité et justement l'électricien qui est venu, par chance, a levé les yeux aux cieux pour me dire que l'installation était très dangereuse, que l'on a évité le feux, encore par chance, et qu'il fallait tout refaire.
Il nous a donc fait une réparation pour que l'on puisse avoir de la lumière, de l'eau chaude, mais, pas de chauffage d'appoint électrique.
Je ne vous dis pas le froid humide, c'est pas bon pour les os.
Voilà, voilà et je me dis que l'année n'est pas encore terminée.
L'angoisse !
Mais, passons, parce la planète tourne pendant ce temps. D'ailleurs, j'ai vaguement remarqué pour le deuil du dictateur nord coréen des milliers de personnes pleurant de joie à la vue de sa dépouille mortelle promenée à travers Pyongyang dans une limousine.
Finalement, il était pas trop aimé ce rustre sans éducation.
La question demeure sur la longévité de cette dynastie.
A mon avis, son fils ne mourra pas dans son lit.
Mais, il faut dire, que la question de la Corée du Nord est plutôt exotique pour le français lambda.
Sa préoccupation majeur restant son pouvoir d'achat que les plans de rigueur du gouvernement français continue à rogner.
Pourtant, il est des gens qui pensent que l'austérité n'est pas la bonne solution. Et, là, je suis d'accord, la relance économique est la seule voie.
L'un de ces gens est Joseph Stiglitz, voyons ce qu'il en pense?
(source : le Monde, Mis à jour le 26.05.10)
"Joseph Stiglitz : "L'austérité mène au désastre"
Le professeur Joseph E. Stiglitz, chercheur associé à l'OFCE, Prix Nobel d'économie.AFP/PIERRE VERDY
LONDRES CORRESPONDANTE - Joseph Stiglitz, 67 ans, Prix Nobel d'économie en 2001, ex-conseiller économique du président Bill Clinton (1995-1997) et ex-chef économiste de la Banque mondiale (1997-2000), est connu pour ses positions critiques sur les grandes institutions financières internationales, la pensée unique sur la mondialisation et le monétarisme. Il livre au Monde son analyse de la crise de l'euro.
Vous avez récemment dit que l'euro n'avait pas d'avenir sans réforme majeure. Qu'entendez-vous par là ?
L'Europe va dans la mauvaise direction. En adoptant la monnaie unique, les pays membres de la zone euro ont renoncé à deux instruments de politique économique : le taux de change et les taux d'intérêt. Il fallait donc trouver autre chose qui leur permette de s'adapter à la conjoncture si nécessaire. D'autant que Bruxelles n'a pas été assez loin en matière de régulation des marchés, jugeant que ces derniers étaient omnipotents. Mais l'Union européenne (UE) n'a rien prévu dans ce sens.
Et aujourd'hui, elle veut un plan coordonné d'austérité. Si elle continue dans cette voie-là, elle court au désastre. Nous savons, depuis la Grande Dépression des années 1930, que ce n'est pas ce qu'il faut faire.
Que devrait faire l'Europe ?
Il y a plusieurs possibilités. Elle pourrait par exemple créer un fonds de solidarité pour la stabilité, comme elle a créé un fonds de solidarité pour les nouveaux entrants. Ce fonds, qui serait alimenté dans des temps économiques plus cléments, permettrait d'aider les pays qui ont des problèmes quand ceux-ci surgissent.
L'Europe a besoin de solidarité, d'empathie. Pas d'une austérité qui va faire bondir le chômage et amener la dépression. Aux Etats-Unis, quand un Etat est en difficulté, tous les autres se sentent concernés. Nous sommes tous dans le même bateau. C'est d'abord et avant tout le manque de solidarité qui menace la viabilité du projet européen.
Vous prônez une sorte de fédéralisme ?
Oui. De cohésion. Le problème, c'est que les Etats membres de l'UE n'ont pas tous les mêmes croyances en termes de théorie économique. Nicolas Sarkozy a eu raison de faire pression sur (la chancelière allemande) Angela Merkel pour la forcer à payer pour la Grèce. Nombreux sont ceux qui, en Allemagne, s'en remettent totalement aux marchés. Dans leur logique, les pays qui vont mal sont responsables et doivent donc se débrouiller.
Ce n'est pas le cas ?
Non. Le déficit structurel grec est inférieur à 4 %. Bien sûr, le gouvernement précédent, aidé par Goldman Sachs, a sa part de responsabilité. Mais c'est d'abord et avant tout la crise mondiale, la conjoncture, qui a provoqué cette situation.
Quant à l'Espagne, elle était excédentaire avant la crise et ne peut être accusée d'avoir manqué de discipline. Bien sûr, l'Espagne aurait dû être plus prudente et empêcher la formation de la bulle immobilière. Mais, en quelque sorte, c'est l'euro qui a permis ça, en lui procurant des taux d'intérêt plus bas que ceux auxquels Madrid aurait eu accès sans la monnaie unique. Aujourd'hui, ces pays ne s'en sortiront que si la croissance européenne revient. C'est pour cela qu'il faut soutenir l'économie en investissant et non en la bridant par des plans de rigueur.
La baisse de l'euro serait donc une bonne chose ?
C'est la meilleure chose qui puisse arriver à l'Europe. C'est à la France, et plus encore à l'Allemagne qu'elle profitera le plus. Mais la Grèce et l'Espagne, pour qui le tourisme est une source de revenus importante, en seront également bénéficiaires.
Mme Merkel, pourtant, sait que la solidarité peut être importante. Sans cela, il n'y aurait pas eu de réunification allemande.
Oui. Mais, justement, il a fallu plus de dix ans à l'Allemagne pour absorber la réunification. Et d'une certaine manière, je pense que les ex-Allemands de l'Ouest estiment qu'ils ont déjà payé un prix élevé pour la solidarité européenne.
Pensez-vous que la viabilité de l'euro soit menacée ?
J'espère que non. Il est tout à fait possible d'éviter que la monnaie unique ne périclite. Mais si on continue comme ça, rien n'est exclu. Même si je pense que le scénario le plus probable est celui du défaut de paiement. Le taux de chômage des jeunes en Grèce s'approche de 30 %. En Espagne, il dépasse 44 %. Imaginez les émeutes s'il monte à 50 % ou 60 %. Il y a un moment où Athènes, Madrid ou Lisbonne se posera sérieusement la question de savoir s'il a intérêt à poursuivre le plan que lui ont imposé le Fonds monétaire international (FMI) et Bruxelles. Et s'il n'a pas intérêt à redevenir maître de sa politique monétaire.
Rappelez-vous ce qui s'est passé en Argentine. Le peso était attaché au dollar par un taux de change fixe. On pensait que Buenos Aires ne romprait pas le lien, que le coût en serait trop important. Les Argentins l'ont fait, ils ont dévalué, ça a été le chaos comme prévu. Mais, en fin de compte, ils en ont largement profité. Depuis six ans, l'Argentine croît à un rythme de 8,5 % par an. Et aujourd'hui, nombreux sont ceux qui pensent qu'elle a eu raison.
Propos recueillis par Virginie Malingre."
Et, voilà, plan de rigueur anti-social et anti-relance, défaut de paiement, nous sommes d'accord. Sarko nous enfonce dans la récession au lieu de dire aux pays qui n'en peuvent plus d'assurer un service de la dette draconien d'arrêter de payer.
Oui, arrêter de payer pour assurer la relance par l'investissement.
Mais, allez donc expliquer cela à sarko qui continue à privilégier ses amis banquiers en faisant racheter leurs créances par la BCE.
Question, "Est-ce que les banques continuent à soutenir l'économie ?"
Pas sûr, vu le nombre de petites entreprises à qui elles refusent des crédits.
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