Salut à leur Europe dont j'espère bientôt la fin. Celle, souvenez-vous, construite avec les socialistes français !
Alors, la grande Amérique s'occupe de ses banquiers et les condamne pour pratiques abusives. Même, ils doivent payer des amendes.
Nous ne verrions pas ça en France, malgré le grand amour de sarko pour la grande Amérique.
C'est bien, dirons-nous.
Pourtant, le montant des amendes, comme souvent, ne sont pas à la hauteur des bénéfices frauduleux réalisés.
Et, comme toujours, il y a délit, mais, il n'y a pas de peines de prison pour les banquiers.
Le résultat de leurs saloperies, entre autre a été de jeté plus d'un million de personnes à la rue.
Et, pshiit, que quelques millions de dollars d'amende, si, un juge ne s'était pas pris la tête pour en remonter le montant.
Après, c'est l'impunité, on se permet n'importe quoi, surtout de marcher sur la tête des citoyens en les utilisant comme de la vulgaire marchandise.
Impunité qui gagnait tous les échelons de la société, voir l'affaire DSK. Et, ce n'est pas la seule d'ailleurs, elles pullulent, si, je peux me permettre.
En tout cas, pour des banques de cette stature, payer 100, 500 ou 1 milliard, ce n'est pas cela qui leur faire changer leur pratique.
En fait, il faudrait que la première amende les obligent à rogner sur leur fond propre et le faire savoir à leur amis boursiers. La deuxième, à vendre une partie de leur patrimoine et la troisième à émettre des actions sur le marché au point de changer le conseil d'administration.
Enfin, vous voyez, un truc de ce genre, avec plus d'amendes certainement, mais, des amendes beaucoup, beaucoup plus conséquentes. Qui obligent les banques à changer leurs pratiques.
La bête peur du gendarme financier, en somme.
(source : le Monde.fr)
1-" L’absence de transparence dans les conditions de crédit : il s’agit d’une série d’offres qui ont appâté les emprunteurs hypothécaires en leur proposant deux années de taux d’intérêt alléchants, qui allaient, à partir de 2007, hausser en fonction de conditions de marché sur lesquelles l’emprunteur n’avait aucun éclairage ou visibilité. Ce sont ces prêts subprime qui font l’objet de poursuites judiciaires soit par les autorités de contrôle, soit par les emprunteurs eux-mêmes.
2-Une fois le drame exposé, la manière dont les banques sont entrées en possession des actifs immobiliers était irrégulière : elles ont engagé des signataires d’ordres de repossession qui ne lisaient pas les documents, obtenaient le soutien d’avocats véreux payés à la repossession, qui obtenaient de juges négligents des arrêtés de foreclosure , le tout au mépris du droit des débiteurs et d’une manière irrégulière. La semaine passée, c’est le Procureur de l’Etat du Massachussetts qui a entamé une série de poursuites auprès des grandes banques américaines pour avoir adopté des comportements « trompeurs et illégaux ».
3-Les crédits subprime ont ensuite été rassemblés dans des obligations auxquelles les agences de notation octroyaient négligemment une note AAA qu’elles ont diminuée d’une dizaine de crans après l’explosion de la crise subprime. Diverses actions ont été entreprises par les détenteurs de ces obligations et plusieurs de ces groupes ont obtenu des dédommagements atteignant des centaines de millions de dollars. La semaine dernière, le juge Jed Raskoff, qui s’était fait connaître pour avoir déjà forcé la SEC à augmenter une amende contre Bank of America Merrill Lynch de 30 a 100 millions de dollars, s’en est pris à la Citibank. Cette dernière avait obtenu un settlement (accord à l’amiable sans reconnaissance de responsabilité) de 285 millions de dollars : le juge a accusé la SEC d’avoir accordé une amende trop favorable a la Citi, qualifiée de « récidiviste » par le juge.
4-Enfin, l’affaire Citi s’ajoute à celle du fonds de Goldman Sachs Abacus qui lui a couté 550 millions de dollars:il s'agit de cas où la banque vend des produits structurés à ses clients en se positionnant à la baisse de ces instruments.La banque transfère à une structure de trust des crédits foireux, les vend à ses clients, et puis vend elle-même ces titres à découvert. Ce faisant, elle parie contre ses clients sur base de sa connaissance de la qualité pourrie des actifs concernés."
Donc, si, j'ai bien compris, les agences de notation "octroyaient négligemment une note AAA. J'aime bien le terme "négligemment".
Pourtant, pas de poursuite, pas d'amendes, pas un seul responsable de ces agences en prison. Tout le monde est au courant que dans ce cas-là, l'honnêteté et la rigueur, dont elles se vantent, ont passé l'arme à gauche et rien, pas, la moindre sanction.
Alors que, ces mêmes agences de notation faisant preuve d'une rigueur à toute épreuve mettent l'Europe à genoux.
Sauf que la question est : "En étant au courant, pourquoi, les dirigeants européens laissent faire sans entamer de poursuite judiciaire aux Etats-Unis contre elles ?"
A mon avis, ils trouveraient relativement facilement un biais pour se faire.
Aussi, malgré leurs cris d'orfraie, on dirait que cela les arrange.
Autre question : Et, en quoi, cela les arrangeraient-ils ?
Simple, car, la situation leur permet de liquider les dernières traces des états providences sans que cela ne crée des émeutes puisque le discours ambiant est " la nation esten danger".
Entre-nous, ils doivent bien rigoler à nous voir béats regarder être liquidés nos derniers acquis sociaux.
Et, en cela, ils sont d'accord avec les marchés, dont, ils disent tant de mal !
Sans compter qu'ils fabriquent l'Europe à deux, sans rien demander à personne. A croire que les autres n'ont qu'à fermer leur "gueule". Du genre, "Circulez, y'a rien à voir !"
Pourtant, j'avais cru que l'Europe avait un fonctionnement démocratique, euh, ou, alors, ils me l'ont fait croire.
Mais, alors, c'est quoi cette Europe qu'ils nous ont tant vanté. Un truc commandé par l'Allemagne et la France ou une Europe où tout le monde décide ?
En attendant, qu'ils nous expliquent, par contre les directives européennes continuent à s'appliquer contre l'intérêt des peuples.
Qu'est-ce que cela peut signifier ?
Que les commissions n'ont pas besoin de demander l'avis des élus, vu le foutoir existant.
A moins, à moins, qu'ils nous aient menti depuis le début !
A bientôt.
René.
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