Salut aux indignés américains, il est encore temps de changer les choses ! Courage, il faudra aller jusqu'à verser son sang, pour nos enfants !
Et, allons donc, mes quatre chers lecteurs, sarko se vante de cette nouvelle Europe.
Se vante même du fameux MES, idée française, précise-t-il, même.
Donc, la sienne, en bon français.
Son explication vaut d'ailleurs de l'or, tellement, il est clair que les marchés financiers et les banques l'ont sous contrôle.
Les états peuvent continuer joyeusement à emprunter sur les marchés et si, il y a un problème, c'est le mécanisme européen de stabilité qui financera leur service de la dette.
C'est ça ou je suis la moitié d'un abruti ?
Naturellement, à des conditions complètement défavorables aux-dits pays.
Un peu, comme l'a dit un commentateur, un FMI à l'européenne.
Ce qui me faisait dire qu'un schéma à la Milton Friedman avait été concocté pour liquider le mauvais exemple d'une Europe plus sociale que ce qui est pratiqué aux Etats-Unis.
Maintenant, nous allons tous nous ressembler, merci, sarko !
(source : le Monde en ligne)
"Nicolas Sarkozy : "C'est une autre Europe qui est en train de naître".
Le deuxième élément, c'est le renforcement de la solidarité européenne, avec la création d'un véritable fonds monétaire européen, le Mécanisme européen de solidarité [MES]. C'est un fonds destiné à venir en aide aux pays membres de la zone euro qui n'auraient pas un accès suffisant au marché pour financer leurs dettes. Ce fonds sera mis en place dès juillet 2012 et non en juillet 2013. Il décidera non plus à l'unanimité, mais à la majorité qualifiée de 85 %. Cela évitera qu'une petite minorité puisse bloquer les autres s'ils souhaitaient aller de l'avant."
Mais, pour revenir à Friedman, ses adeptes après les désastreuses expériences sud-américaines ont compris, que les dictatures militaires sanglantes ne sont pas la bonne porte d'entrée pour la mise en place d'une société dérégulée et privatisée à mort.
Depuis, les dictatures chiliennes et d'Argentine, ils ne se sont pas remis en question, mais, ont simplement reconsidéré la méthode pour y parvenir.
Sans doute, en analysant le cas soviétique, ils ont posé pour axiome que les peuples ne se révoltent pas, si, eux même, ont l'impression qu'il n'y a pas d'autres solutions.
Une adhésion forcée en quelque sorte, mais, une adhésion quand même.
La nébuleuse qui tourne autour de l'école de Chicago comprend les plus grands groupes financiers américains qui ont des intérêts croisés avec la majorité des entreprises et des groupes financiers internationaux.
Créer des crises monétaires, financières, économiques à répétition afin de reproduire la situation qu'ont connu les peuples soviétiques, c'est-à-dire, "Tout, plutôt qu'un présent sans avenir" leur a semblé la bonne posture.
Beaucoup ont perdu et perdront dans ces crises, sauf eux qui les ont nourri et s'en sont engraissé.
Comme, ils ont fait dans leur propre pays, les Etats-Unis.
C'est ce modèle là à la Milton Friedman qu'ils veulent nous imposer et qu'ils sont sur le point de réussir, si, les peuples européens ne se révoltent pas dans un sursaut citoyen.
Ils ont capté la démocratie américaine, ils veulent capter les nôtres.
Ceux qui sont à la source, sont tous dans des conseils d'administration de grandes sociétés multinationales ou groupes financiers dont ils utilisent les ressources pour mettre en place leur scénario. Ils sont américains, français ou européens.
Leurs disicples avancent masquer comme sarko et ses sarko'boys. Ils nous font des discours à connotation sociale ou économique pour nous éloigner d'un possible rapprochement et les émules de l'école de Chicago.
Et, c'est pour cela que nous ne comprenons pas où ils veulent nous entraîner.
En cela, le MES de sarko en est une éclatante victoire.
Pas pour les peuples européens, mais, pour les marchés, les banques et la finance internationale en général.
Pourtant, à leur décompte, il faut avouer que tout ce mic-mac remonte à loin. En France, de Pompidou exactement, ancien directeur de la banque Rotchild.
(source : le NouvelObs en ligne)
Dette publique et "loi Rothschild" : le silence des médias.
Le journaliste Olivier Bonnet reproche aux médias de relayer la théorie libérale, sans s'interroger sur des étapes fondamentales comme celle de la loi Pompidou-Giscard en 1973.
> Par Olivier Bonnet Journaliste engagé
Edité par Hélène Decommer
C'est le point aveugle du débat : la dette publique est une escroquerie ! En cause, la loi Pompidou-Giscard de 1973 sur la Banque de France, dite "loi Rothschild", du nom de la banque dont était issu le président français, étendue et confortée ensuite au niveau de l'Union européenne par les traités de Maastricht (article 104) et Lisbonne (article 123).
D'une seule phrase découle l'absolue spoliation dont est victime 99% de la population : "Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France".
Contraint d'emprunter aux banques privées
En clair et pour faire simple, la Banque de France a désormais interdiction de faire crédit à l’État, le condamnant à se financer en empruntant, contre intérêts, aux banques privées, au lieu de continuer à emprunter sans intérêt auprès de la banque de France qui lui appartient. Depuis l'application de ce principe, la finance et son infime oligarchie donnent la pleine mesure de leur asservissement des peuples, en une spirale exponentielle d'accroissement des inégalités.
Le pouvoir est désormais aux mains des créanciers privés, qui l'exercent au bénéfice exclusif d'intérêts particuliers, quand la puissance publique a renoncé à son devoir de protéger l'intérêt général. La démocratie, étymologiquement pouvoir du peuple, est morte. On le voit en Grèce, en Irlande, au Portugal, en Espagne, en Italie, en France...
Qui gouverne ? "La troïka" - Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne - resserrant toujours davantage son emprise jusqu'à l'étranglement des peuples. Et l'on pérore sans fin sur les plateaux de télévisions, sur les ondes et dans les colonnes de la presse sur "l'insupportable fardeau de la dette", "la France en faillite", "les nécessaires sacrifices", que "nous ne pouvons pas continuer à vivre au-dessus de nos moyens" et que, d'ailleurs, "les Français l'ont compris".
Trop fatigué pour continuer. Et, si, le peuple américain veut continuer à être une victime, ça le regarde.
René.
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