Salut aux indignés des Etats-Unis et que les victimes des exploitations de gaz de schiste vous rejoignent !
Ah, là, là, cette grande Amérique qui nous a tant fait rêver au point d'accueillir des dizaines de millions d'immigrés qui abordaient ses rives avec dans le coeur, l'espoir d'un avenir meilleur.
Eh, bien, mes chers quatre lecteurs, ce temps est, hélas, loin derrière nous.
Nous revenons dans les pays occidentaux, dits riches, à l'époque pré-industrielle où l'exploitation de la force de travail et la misère ouvrière était la seule norme acceptée d'un consensus social.
Les Etats-Unis, désormais, n'utilise le concept de démocratie que pour obliger les états récalcitrants à subir ou à accepter la pénétration de leurs industries prédatrices.
Mais, heureusement, parmi les pays émergents perdurent des résistances.
Ainsi, la République Indienne a refusé la pénétration de la grande distribution occidentale. Cela a été chaud parce que le gouvernement indien avait donné un accord de principe, sur lequel, sans doute, après des pressions venues de membres du Congrès, il a su revenir.
Eh, oui, mes chers quatre lecteurs, cela fait quelques années que les Etats-Unis n'ont de démocratie que le masque.
Ils ne servent que les intérêts de leurs places financières et de leur industries. Mais, cela n'est pas nouveau. Par contre, ce qui est nouveau, c'est que ces institutions privées se sont retournées contre le peuple américain.
Provoquant sur le terrain une misère qui les aligne sur les pays les plus pauvres.
(sources : Affaires.Stratégiques.Info en ligne)
"Les enfants de la rue aux Etats-Unis.
20 décembre
Ils sont 1,6 million, soit un enfant sur 50. C’est le dernier chiffre du rapport du National Center on Family Homelessness en 2010 qui est sorti ce 20 décembre. C’est une augmentation de 38% par rapport au chiffre de 2006. Presque la moitié de ces enfants ont 6 ans ou moins. Ils vivent en Louisiane, en Géorgie, dans l’Alabama, au Texas et en Californie. Pour 55% d’entre eux, ils sont Afro-américains. La moitié d’entre eux sont issus de familles monoparentales et dépendent de mères souvent souffrantes de maladies chroniques. Avec la crise économique, le chômage et les expulsions immobilières augmentent et fragilisent des foyers qui étaient déjà en situation précaire.
« Sans surprise, le risque pour un enfant d’être sans-abri a augmenté avec la crise économique, même si les capacités de logement ont augmenté de 15 000 unités au cours des quatre dernières années. »
Le rapport soulignent que ces enfants, vivant dans une situation extrêmement précaire, en viennent rapidement à se désocialiser, échouent à l’école quand ils n’en sont pas encore exclus. Un enfant sans-abri sur six souffre de perturbations émotionnelles. Plus que les autres, ils souffrent de la faim et sont plus exposés aux maladies.
Selon Ellen Bassuk, directrice du National Center on Family Homelessness, « Les enfants sans domicile sont des enfants apeurés, affamés, isolés et conduits à échouer à l’école. Sans action décisive, des millions d’enfants vont subir toute leur vie le fardeau d’avoir été sans domicile. Les conséquences pour notre société vont peser pendant des décennies. Alors qu’on est en train de subventionner le reste du pays, il est temps d’aider ces familles. »
Le rapport du National Center on Family Homelessness préconise une vingtaine de mesures dont notamment l’augmentation des crédits alloués aux familles à faibles revenus ou en instance d’expulsion, et l’investissement dans les soins pour les enfants sans abri."
Sources : Synthèse du rapport, France TV Info, Blog “Les mots ont un sens”
Vous me direz, mes chers quatre lecteurs, "Obama peut faire différemment et il le fera !"
N'oublions pas le fameux, "Yes, we can !"
Mais, ce cri d'espérance que vous jetez au ciel, je l'entends, mais, je ne le partage pas.
Pourquoi ?
Parce qu'actuellement et en prévision de la prochaine élection présidentielle, la machine à ramasser du fric démocrate pour sa future campagne marche à fond.
Et, toutes les institutions financières et industrielles du pays versent leur obole à coups de millions de dollars.
Alors, comment pourrait-il aller à l'encontre des intérêts qui le finance ?
Il est déjà pieds et poings liés.
De fait, il ne le peut pas.
Sans compter qu'il nomme auprès de lui des conseillers pour assurer et non pas rassurer ces gens-là.
Et, là, se trouve l'un des noeuds du problème qui a en fait diluer le rêve américain.
La présidence ne peut pas être assujettie aux puissances industrielles et financières, car, cela dénature la démocratie américaine et la pervertie, la transformant en quelque chose d'autre qui ne dit pas son nom.
Pour lui rendre son indépendance, seule garantie pour le citoyen américain, il faudrait, comme en France, même, si des tricheries se font jour, que les candidats ne puissent être financés par des intérêts privés, mais, qu'ils le soient à travers des enveloppes publiques calculées au pro rata de la représentation électives de leur parti.
C'est la condition sine qua non pour que la représentation politique conserve son indépendance vis-à-vis d'intérêts qui peuvent et jouent à l'encontre de celui du citoyen.
Il est urgent et indispensable de rendre leur indépendance aux candidats américains qui sollicitent le suffrage du peuple.
Car, en ce moment, la question est, "Combien coûte un élu ?"
Non, pas au niveau du budget de l'état, mais, plutôt, pour les lobbies divers et variés.
Ce que l'on appelle communément de la "corruption".
Parce que dites-moi, mes quatre chers lecteurs, et cela est valable pour la France, comment un élu peut-il défendre des intérêts privés lorsque ces intérêts menacent la santé et le bien être de ceux qui l'ont élu ?
Oui, dites-moi, parce qu'alors, vous comprendrez pourquoi les oripeaux de démocratie dont nos élus habillent la république correspondent à autre chose que cette fameuse démocratie dont ils se font les chantres pour mieux nous dépouiller.
Oui, les industriels souillent l'Amérique et la détruisent !
Oui, les intérêts de la finance dépouillent les citoyens américains de ses droits les plus élémentaires !
Oui, les Etats-Unis ne sont plus qu'une "Ploutocratie" comme aimait le dénoncer l'Union Soviétique à l'époque. Sauf, que maintenant, il faille inventer un nouveau mot pour désigner ce mode de fonctionnement d'un état assujetti au seul intérêt d'un faisceau d'intérêts industriels et financiers prédateurs de l'état de droit.
Une "entité" qui avance dissimulé sous ce que j'appelle les oripeaux de la démocratie en envoyant des messages subliminaux aux citoyens par les médias qu'ils contrôlent en totalité pour que les citoyens ne s'aperçoivent pas qu'ils ont kidnappés la démocratie à leur seul profit.
D'où un intérêt convergent de toutes ces chaînons d'influences de participer à l'élaboration d'un cahier des charges pour soustraire les états à leur devoir de protection du citoyen.
Donc, pour leur permettre d'accéder quelqu'en soient les conséquences pour le citoyen au meilleur ou au plus gros "PROFIT".
Et, cette course au profit à tout prix au dépend du citoyen se joue à tous les niveaux. C'est bien pour cela que je me posais la question dans l'une des dernière lettres non terminées suite à mon incident de vertèbres cervical, "Mais, quelle est cette mentalité ?"
Mentalité qui fait même que les fabricants de pâte nous sortent au même prix des pâtes de moindre dimension. Qui fait que le contenu des produits alimentaires diminuent dans les sachets, qui fait que les exploitants de gaz de schiste empoisonnent les paysages encore sauvages des Etats-Unis, qui fait que les laboratoires pharmaceutiques commercialisent des médicaments non adaptés, mais, aux effets secondaires redoutables en toute connaissance de cause.
Cette mentalité qui du haut en bas de la pyramide divinise le profit.
Donc, retour à la case départ du culte du veau d'or.
A mon avis, c'est là le fond du débat. Mais, aucun politique n'en parlera parce qu'ils ont tous participé aux jeux des dérégulations chère Milton Friedman et ses adeptes.
Bill Clinton aux Etats-Unis a entrouvert la porte, Pompidou en France pour servir ses maîtres vénérés, la famille Rothschild. Les socialistes en France avec Mitterrand ont continué le grand jeux avec leur Europe.
Les Reagan, les Bush aux Etats-Unis ont parachevé le travail.
Désormais, le marché est roi, les multinationales industrielles dirigent les agences de contrôle sanitaires en occident et l'on s'étonne hypocritement que des gens meurent de leurs abus.
Comme en France Xavier Bertrand, notre ministre de la santé dans le cas du médicament Médiator qui fait semblant d'être offusqué alors qu'il a toujours soutenu les remboursements élevés auprès de la sécurité sociale.
Sauf que, sauf que, le patron dudit laboratoire servier en l'ocurrence finançait largement son parti et faisait même partis du premier cercle des financeurs.
Et, à mon avis, les cris d'orfraie que le gouvernement a poussé ne sont là que pour mieux dissimuler le soutien dont ce laboratoire peut continuer à attendre de sa part pour payer le moins possible et le plus tard possible.
En tout cas, c'est ce que je pense.
Car, c'est comme cela que cela se passe d'un côté et de l'autre de l'Atlantique.
Le citoyen n'est plus considéré, même pas exploité, juste utilisé.
Et, ce qui va être le révélateur de l'abomination que je viens de vous décrire succinctement est le mouvement des Indignés.
Pourquoi ?
Parce que la force de la répression qui les frappera sera à la hauteur de la peur qu'ils auront provoqué chez les tenants de ce nouveau ordre mondial.
D'où mes quatre chers lecteurs, cette idée géniale de mondialisation.
Et, dites-moi, entre nous, puisqu'il n'y pas de micro, qu'à fait l'OMC, le FMI, la Banque Mondiale, à part affamer des peuples ?
Justement cela, "Leur mondialisation !"
Tout cela en nous faisant croire que c'était la panacée.
Maintenant, il nous faut avant soi-disant de moraliser la finance internationale, moraliser nos moeurs politiques. C'est-à-dire, contrôler nos élus pour qu'ils ne puissent plus être corrompus en s'imaginant que cela fasse partie de la société du spectacle qu'ils ont eux-même mis en musique.
Sans cela, le sang des indignés coulera par flot sur la terre.
Réfléchissez-y mes quatre chers lecteurs et je vous dis, à demain.
René.
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