lundi 25 avril 2011

Salut aux combattants de Misrata. Vous êtes l'honneur de la rébellion !

Bon, mise à part ça, notre président national dans sa tour d'Ivoire avec sa femme gosse de riche continue à tenter de faire croire de la main gauche aux français les moins aisés qu'il s'occupe d'eux en allant visiter des usines, alors que de la main droite, il continue à privilégier les plus riches.
Certainement, cela doit s'inscrire dans une stratégie qui personnellement doit l'avantager aussi, puisqu'il paie lui aussi son écot à l'impôt sur la fortune.
Donc, en les avantageant, il s'avantage aussi.
Après, tout, il applique la devise, "On n'est mieux servi que par soi même".
Alors, à mon avis, ils va tous les emmener dans une défaite cinglante pour les élections législatives, et il le sait.
Mais, ce qu'il sait aussi, c'est que le temps que les socialos remettent ces lois en cause, de l'eau coulera sous les ponts, assez en tout cas pour lui permettre de faire des économies.
Et, là, on ne peut pas dire qu'il se montre à la hauteur de la solidarité qu'il réclame aux moins aisés des français.
Parce que, si, il pense, comme les socialos qui ont sorti un programme bidon en pariant, comme lui, sur une croissance à 2%, ils se mettent pour se tirer d'affaire, ils se mettent tous le doigt dans l'oeil.
Ce qui signifie qu'eux aussi nous prennent pour des imbéciles, juste pour nous faire croire qu'eux réussiront.
Sauf, que dans leur projection, ni originalité, ni génie !

(source : NouvelObs.com)

Nouvel ISF : plus t'es riche, plus t'y gagnes !
Outre les 300000 contribuables exonérés d'ISF, les plus grands bénéficiaires de la réforme sont... les très gros patrimoines.

La suppression de l'impôt sur la fortune ? Enterrée. La disparition du bouclier fiscal ? Entérinée. Le gouvernement a décidé de ne pas jouer au grand chamboule-tout avec la fiscalité du patrimoine, mais de proposer un toilettage de l'ISF, qui devrait être voté en juin. Nicolas Sarkozy a dû renoncer à abroger cet impôt : "Il n'y aurait pas eu de majorité au sein de la majorité pour le voter", assure le député du Nouveau Centre Charles de Courson. Cette réforme a minima n'est pourtant pas une mauvaise nouvelle pour les détenteurs de grandes fortunes, comme le montrent les calculs du cabinet Landwell.

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Michel Sapin : "On va rembourser encore plus d'argent à Mme Bettencourt !"
L'ISF sera supprimé pour les patrimoines inférieurs à 1,3 million d'euros
Le projet consiste à relever de 800 000 à 1,3 million d'euros la première tranche de l'ISF, avec un taux de 0,25% : cela permet d'exonérer 300 000 contribuables sur 560 000. Puis, le schéma retenu crée une seconde tranche à partir de 3 millions d'euros avec un taux de 0,5% seulement : cela permet de réduire fortement l'ISF, puisque le taux maximum précédent s'élevait à 1,8%. La baisse d'impôt est d'autant plus forte que l'on dispose d'un patrimoine important : elle atteint 38% pour une fortune de 2 millions et 69% pour une de 50 millions ! "Les plus riches vont bénéficier de cette diminution pour un montant supérieur à ce qu'ils touchaient au titre du bouclier fiscal. On va rembourser encore plus d'argent à Madame Bettencourt !", proteste le député PS Michel Sapin. D'ailleurs, cette diminution du barème amputera les recettes de l'Etat de 1,6 milliard d'euros.

Cette perte est compensée de deux façons : la disparition du bouclier fiscal, qui fait rentrer dans les caisses 700 millions d'euros, et un relèvement de la fiscalité sur les successions pour 900 millions d'euros. "On allège l'impôt sur la détention du patrimoine et on alourdit celle sur sa transmission", explique un conseiller de François Baroin, le ministre du Budget. Trois mesures au menu : les deux tranches supérieures du barème sont relevées à 40% et 45%, le délai entre deux donations en franchise d'impôt - dans la limite de 159000 euros par enfant remonte de six à dix ans, et les abattements pour donations sont supprimés."
Mort de rire !

Bon, et pour finir un décret sur le flicage du net par notre président national.

VERIFICATION FAITE SUR LE SITE DE LA CNIL & SUR LEGIFRANCE

Une info passée en douce, par le biais d'un simple décret :

"Sur le Web : la police a désormais accès à toutes vos données
personnelles

Un décret oblige désormais les fournisseurs de services sur Internet à
conserver pendant un an mots de passe, traces d'achats ou commentaires
laissés sur le web par les internautes. La police pourra y avoir accès
lors d'enquêtes, ainsi que le fisc ou l'URSSAF. Tollé général sur la
Toile."

Il aura suffi d'un simple décret, décidé en catimini, dans les cabinets
feutrés d'un pouvoir de plus en plus aux abois, pour démontrer que,
décidément, ce qui s'est passé en Tunisie, puis en Egypte, à savoir le
rassemblement populaire permis par le net, fout une sacrée trouille aux
gouvernants, immédiatement en oeuvre de "neutraliser" un éventuel effet
boule de neige, dans un pays comme la France, ex-championne des libertés,
et, notamment, de la liberté d'expression...

Le décret n° 2011-219 du 25 février 2011 relatif à la conservation et à
la communication des données permettant d’identifier toute personne ayant
contribué à la création d’un contenu mis en ligne a été publié hier au
Journal Officiel sans l'avis de la CNIL rendu le 20 décembre 2007. Cet
avis a été rendu sur le fondement de l’article 11-4°a) de la loi
informatique et libertés. Dans ce cas, l’avis de la CNIL n’est pas
systématiquement publié. Notre Commission a décidé de publier cet avis
sur son site.

Ben oui, le seul espace d'une véritable information indépendante, finit
par nuire à la "COMMUNICATION" diffusée par les médias aux ordres...

La propagande officielle ne saurait souffrir d'une atteinte si grave à
sa diffusion tous azimuts ; aussi, tous les internautes se retrouvent
désormais totalement fliqués, jusque dans leur intimité la plus
inviolable, par la grâce d'un décret digne des pires dictatures...

On savait déjà être écouté, localisé, filmé, épié, dans l'espace public
par tous les moyens mis à disposition d'un état policier (système
"échelon" à la mesure planétaire, écoutes illégales, puces des téléphones
portables, caméras de surveillance, etc...) ; c'est maintenant à l'espace
privé que s'attaquent, en douce et en toute pseudo "légalité", les
petites mains de big brother....

Formidable tartufferie, ce décret intervient sous la présidence
française du G8, censé (sic) "s'occuper de la protection de la vie
privée" ; comme annoncé par Sarkozy, en Décembre 2010 (je cite) :

Le 17 décembre 2010, le Président de la R��publique a annoncé son
intention de réunir les principaux acteurs mondiaux de l'Internet en
marge du sommet du G8 de Deauville, en mai prochain. L'inscription du
sujet de la protection de la vie privée à l'ordre du jour du G8, qui se
tiendra sous la présidence française, permettrait de franchir une étape
décisive dans la protection de la vie privée face au développement des
technologies du numérique et éclairerait le rôle déterminant que la
France joue en la matière.
Etonnant, non ? :-)
On lira ici la réaction et le communiqué de la CNIL (Commission
Nationale de l'Informatique et des Libertés), dont voici la conclusion :

La Commission souhaite que le projet de décret précise que les données
seront transmises par des employés individuellement désignés et
appartenant aux services en charge des demandes de communication de
données des prestataires concernés.

Enfin, l’article 7 dispose que les données transmises seront
enregistrées et conservées pendant une durée de trois ans dans des
traitements automatisés mis en ¦uvre par le ministère de l’intérieur et
le ministère de la défense.

La Commission rappelle qu’un dossier de formalités préalables, relatif
à la mise en ¦uvre de ces traitements, devra lui être adressé et demande
que le projet de décret précise que :

* le ministère de l’intérieur et le ministère de la défense ne
seront destinataires et ne conserveront dans les traitements précités que
des données correspondant aux demandes qu’ils auront respectivement
introduites ;

* le traitement des données communiquées par les FAI et hébergeurs
aura pour unique objet la conservation et la consultation et ne sera pas
interconnecté ou rapproché avec d’autres traitements y compris ceux
résultant du décret n° 2006-1651 du 22 décembre.

Conclusion qui ressemble plus à un voeu pieux, qu'à une légitime remise
en cause légale de cette atteinte indubitable à la vie privée des
internautes.

On attend donc la réaction des diverses associations de citoyens ;
consommateurs, internautes, pour les recours devant :

- le conseil constitutionnel,
- les instances juridiques européennes,
pour exiger et obtenir l'annulation de ce decret de la honte, pris en
totale infraction avec les DROITS énoncés dans la loi "Informatique et
libertés ; droits que vous pouvez défendre de diverses façons par le
biais d'actions en justice, de pétitions, de recours légaux, etc...

Il est d'une extrême urgence, pour tous les internautes, de faire
défendre ces droits, sous peine de se voir bientôt entièrement à la merci
de l'arbitraire d'un pouvoir en train de détruire les derniers champs de
liberté, pour asseoir une domination sans contrôle sur la liberté
d'expression.

A vos claviers ; diffusez l'information, sensibilisez le maximum de
personnes autour de vous, contactez la CNIL, les associations de
citoyens, pour donner du poids aux actions et recours en justice, qui
essaieront de préserver un des derniers espaces de liberté à la
disposition du plus grand nombre..

Philippe Levaillant

A mon avis, les députés UMP devraient se tirer avant tous se retrouver sur le marché de l'emploi.
A bientôt.
René.

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