Ce milliardaire se fait construire un bunker géant pour survivre à la fin du monde. (USA)
Ce célèbre milliardaire se fait construire un immense bunker sous sa propriété à Hawaï. Autosuffisant, ultra-sécurisé et, surtout, extrêmement luxueux, le domaine semble conçu comme un refuge en cas d'apocalypse.
Depuis quelques années, un phénomène discret mais croissant intrigue : de plus en plus de milliardaires investissent dans des bunkers privés, des installations luxueuses pensées pour résister aux pires scénarios. Crises climatiques, pandémies, instabilité politique ou effondrement économique, les raisons varient, mais l'objectif reste le même : être prêt à tout. Ces constructions, loin des abris rudimentaires de la Guerre froide, rivalisent de sophistication, mêlant technologie de pointe et confort extravagant.
Par exemple, en Floride, l'île d'Indian Creek est surnommée "le bunker des milliardaires" et a vu passer des habitants tels qu'Ivanka Trump et la méga star de football américain Tom Brady. L'un des fondateurs de PayPal et son ami Sam Altman, le cofondateur d'OpenAI, avaient également acheté une propriété en Nouvelle-Zélande, désignée par les adeptes de la théorie de l'effondrement comme l'endroit le plus sûr en cas de cataclysme.
C'est dans ce contexte que Mark Zuckerberg, cofondateur de Facebook et PDG de Meta, attire régulièrement l'attention sur son immense propriété de Kauai, à Hawaï. D'après un article d'investigation paru dans Wired en 2023, le milliardaire y construirait une structure souterraine d'environ 450 mètres carrés. Situé au cœur du Koolau Ranch, un domaine de 566 hectares qu'il a acquis progressivement depuis 2014, cet abri est entouré de mystère et fait l'objet de nombreuses spéculations.
La seule chose dont on est certain, c'est de la démesure du projet. En effet, d'après des documents juridiques et une source anonyme, le complexe comprendrait deux manoirs de la taille d'un terrain de football comprenant des bureaux, des ascenseurs, des salles de conférence et une cuisine de taille industrielle, mais aussi une douzaine de bâtiments annexes, ainsi que des installations de luxe : piscines, saunas, courts de tennis, salles de sport, et une trentaine de chambres et de salles de bains haut de gamme.
Le bunker, pièce maîtresse de l'ensemble, serait uniquement accessible par les deux manoirs. Bien qu'il soit décrit par Zuckerberg comme un simple "petit abri" en cas d'ouragan, des détails comme la présence d'une porte blindée résistante aux explosions renforcent l'idée d'une préparation à des scénarios catastrophiques.
Encore plus impressionnant : le domaine serait autosuffisant. Un immense réservoir et un système de pompes garantiraient l'approvisionnement en eau, tandis qu'une large part du site serait consacrée à l'agriculture et à l'élevage. Ce bunker d'une valeur de 100 millions de dollars a fait grimper l'estimation du prix total du complexe à 270 millions de dollars, selon Wired.
Face à la couverture médiatique du projet, Mark Zuckerberg a qualifié de "disproportionnées" les rumeurs sur ce sujet et a réfuté le fait que cela soit un bunker construit "en cas d'apocalypse" auprès d'une journaliste de Bloomberg. Il a expliqué que le complexe serait en partie destiné à l'élevage afin de "créer la viande bœuf de la plus haute qualité au monde".
Ce projet, bien qu'il suscite la curiosité, est aussi source de controverse. Les travaux se déroulent sous haute sécurité, les ouvriers étant soumis à des clauses strictes de confidentialité. De hauts murs entourent la propriété, avec des gardes qui effectuent des patrouilles et contrôlent scrupuleusement les entrées. Un niveau de sécurité que l'on ne trouve normalement que sur des sites militaires hautement sensibles… Les résidents locaux critiquent également l'impact environnemental et la privatisation croissante des terres sur cette île déjà marquée par des tensions foncières.
À une époque où les inégalités s'accentuent, ces bunkers symbolisent pour certains la déconnexion des ultra-riches, capables de s'isoler de tout chaos mondial. Car, survivre, oui, mais dans le luxe ! Une chose est sûre : que la fin du monde arrive ou non, certains ne la vivront pas de la même manière que le reste de la population.
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