lundi 30 décembre 2024

 (En sachant que des djihadistes venus de Syrie se battent et se sont battus sur le front ukrainien. justement zelensky cherche de la chair à canon. En tout cas, les drones et les serveurs ukrainiens ont servi efficacement en Syrie. note de rené)

Le nouveau dirigeant syrien s'entretient avec le chef de la diplomatie ukrainienne

Le nouveau dirigeant syrien, Ahmad el-Chareh (droite), recevant le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, le 30 décembre 2024. BAKR ALKASEM/AFP

Le chef de la diplomatie ukrainienne a été reçu lundi à Damas par le nouveau dirigeant syrien qui a évincé Bachar el-Assad, allié de Moscou, a annoncé l'agence de presse officielle Sana. La chute d'Assad le 8 décembre a constitué un sérieux revers pour la Russie, en guerre contre l'Ukraine depuis 2022 et qui maintient des bases militaires en Syrie.

« Le dirigeant de la nouvelle administration Ahmad el-Chareh s'entretient avec une délégation ukrainienne de haut rang dirigée par le ministre des Affaires étrangères Andriï Sybiga », a indiqué Sana.

Vendredi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé que son pays avait envoyé à Damas son premier chargement d'aide alimentaire de 500 tonnes de farine de blé. Même en guerre, l'Ukraine, l'un des plus grands producteurs mondiaux de céréales, conserve d'immenses capacités de production.

A l'issue d'une offensive de onze jours, une coalition rebelle dominée par le groupe islamiste radical Hay'at Tahrir el-Cham (HTC) a renversé le 8 décembre le pouvoir de Bachar el-Assad, qui s'est réfugié en Russie. Cette chute a constitué un coup dur pour Moscou, qui était, avec l'Iran, le principal allié de l'ex-président syrien et intervenait militairement en Syrie depuis 2015.

Dimanche, Ahmad el-Chareh a salué les « intérêts stratégiques profonds » entre la Syrie et la Russie, lors d'une interview avec la chaîne Al-Arabiya durant laquelle il a souligné son souhait de préserver cette relation.

« La Russie est un pays important (...) Il existe des intérêts stratégiques profonds entre la Russie et la Syrie », a-t-il affirmé, précisant que « tout l'armement syrien est d'origine russe et de nombreuses centrales électriques sont gérées par des experts russes ». « Nous ne voulons pas que la Russie quitte la Syrie de la manière dont certains le souhaiteraient », a-t-il ajouté.

Depuis le 8 décembre, de nombreuses délégations de pays arabes et occidentaux continuent de se succéder à Damas.

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