(Il y a quand même lieu de s'inquiéter de cette histoire, biden ne voulait pas abandonner, on l'a séquestré à la maison blanche sous prétexte du covid et on l'a fait à sa place. Il a été tout simplement séquestré lui et sa femme par les services secrets américains jusque ce qu'il admette son abandon. A mon avis, ils étaient prêts à le tuer et à utiliser sa mort en faveur de la propagande de l'opération covid. Il est clair que les services américains ne sont plus au service du peuple américain, alors qui commande réellement aux States. Parce que là, ça devient très dangereux de ne pas savoir qui pilote l'avion. note de rené)
Lorsque Biden a annoncé sa démission [comme candidat à la présidence] cette semaine via X/twitter, cela a été une surprise pour de nombreux lecteurs de journaux allemands et d'autres organes de presse. La principale raison étant que sa maladie et sa détérioration de ses capacités mentales ont pour la plupart été gardées secrètes du public au cours de ces derniers mois.
Lorsque Biden a parlé à la télévision allemande, il a été doublé en allemand, ce qui lui a donné l'air logique, concis et en pleine possession de ses moyens. Ceux qui ne sont pas en mesure de regarder le président parler dans sa langue maternelle ont été tenus dans l'ignorance, du fait que les problèmes cognitifs croissants constituaient une menace de plus en plus grande pour les projets politiques futurs et peut-être même pour les intérêts de sécurité nationale des États-Unis.
Lorsque l'on parle régulièrement des problèmes de santé supposés d'autres dirigeants, notamment du président russe Vladimir Poutine, on ne mentionne pratiquement pas les nombreuses fois où le président Biden s'est ridiculisé. Seules quelques publications Internet ont fait état de ses difficultés à terminer ses phrases, à se souvenir correctement des noms ou même à trouver le chemin du podium où il vient de s'exprimer.
Ce n'est qu'après le premier débat entre Trump et Biden, au cours duquel les lacunes cognitives de Biden ne pouvaient plus être ignorées, que les médias allemands ont commencé à rompre le silence sur la possibilité d'une démission de Biden. Les tabloïds, tels que le journal autrichien OE24 ou le journal allemand BILD, ont commencé à spéculer un peu plus tôt sur la fin imminente de l'ère Biden.
Lorsque cela s'est finalement produit, les médias allemands ont fait des reportages respectueux et précis sur leur dirigeant malade, citant des problèmes de santé comme raison de son départ. N24 a affirmé que le départ tardif de M. Biden et son refus de démissionner plus tôt constituaient un dangereux préjudice pour l'avenir du bloc américain.
Le journal suisse « Neue Zürcher Zeitung » a qualifié M. Biden de président « tragique », le faisant passer pour un saint souffrant dans sa lutte pour l'influence américaine dans le monde. Le média ecclésiastique « Domradio », à l'instar de petites publications américaines, a même comparé la démission de M. Biden aux problèmes d'âge des papes et à la démission de Benoît XVI. Ce genre de sanctification d'un personnage politique plus que problématique comme Joe Biden n'est pas nouveau pour les médias allemands ces dernières années.
On sait très peu de choses sur les démêlés judiciaires de la famille du président, qui associent Hunter Biden à toutes sortes d'affaires, des problèmes de drogue à la corruption en passant par la vente d'influence politique en Ukraine.
La successeure de Biden, Kamala Harris, est également inondée de louanges en ignorant son passé en tant que procureure et experte politique, se concentrant principalement sur son rôle de femme noire et progressiste, luttant pour les droits dits de la reproduction (avortement) et gardant l'Amérique ouverte à l'immigration de masse et à un État-providence de plus en plus important.
Certaines des données économiques concernant la présidence de Biden sont en fait plutôt bonnes, le chômage étant faible et le revenu médian restant élevé, mais souvent les grandes villes contrôlées par les démocrates souffrent de taux de criminalité élevés, d'un problème croissant de sans-abri et de drogue ainsi qu'un marché immobilier inabordable pour les familles ordinaires.
En particulier, l'inflation, motivée par des prix de l'énergie très élevés (augmentations de prix entraînées par la guerre en Ukraine plus les taxes sur le carbone ou le climat) et une hausse sans précédent des taux d'intérêt qui conduit de nombreux Américains à faire défaut sur leurs prêts hypothécaires, pourrait constituer un obstacle insurmontable aux aspirations de Kamala Harris à devenir présidente des États-Unis.
Si ces questions sont soulevées par les médias allemands, elles sont principalement présentées comme des phénomènes mondiaux, sans trop blâmer Biden et son équipe. Le chef du parti CDU, Johann Wadephul, a fait l'éloge de Biden rétrospectivement, affirmant que la présidente Harris ne serait pas aussi intéressé par l'Europe et la géopolitique que Biden. Plus centrée sur les États-Unis, elle défendrait encore plus fortement les intérêts économiques américains et serait plus susceptible à ignorer les besoins de l'Europe. Elle est loyale envers l'OTAN et l'UE et serait donc préférée à Trump.
Le conseiller en politique étrangère du SPD, Metin Hakverdi, a laissé entendre que Mme Harris pourrait exiger une plus grande implication monétaire et active de l'UE dans les politiques de défense, notamment en ce qui concerne la guerre en Ukraine, prédisant ainsi un changement par rapport à la volonté de M. Biden de faire le gros du travail pour le bloc de l'UE. Cependant, dans l'ensemble, les médias allemands restent très positifs à l'égard de l'ère Biden et de sa possible continuation avec Kamala Harris.
Un commentateur de la télévision allemande a même consacré un temps d'antenne précieux à parler du rire « contagieux " et " guttural » de Kamala, se montrant flatteur à l'égard de la candidate pressentie, une scène tout à fait impensable, même dans les médias américains.
La publication allemande de gauche TAZ a félicité Biden d'avoir donné 175 milliards de dollars à l'effort de guerre de l'Ukraine, mais a été légèrement critique de ses politiques concernant la situation à Gaza, affirmant qu'il était trop lent à se distancer de la réponse militaire d'Israël, qui a été critiquée par de nombreux défenseurs des droits de l'homme.
TAZ a également réprimandé Biden pour s'être retiré trop rapidement de l'Afghanistan et donc pour avoir facilité la prise de contrôle du pays par les talibans. En ce qui se passe de l'économie, TAZ a salué les efforts de M. Biden pour lutter contre le changement climatique, mais a également déploré que le programme de Biden visant à promouvoir l'e-mobilité ne s'applique qu'aux voitures produites aux États-Unis, laissant l'UE dans la poussière.
En général, on peut dire que les médias allemands et européens continueront à soutenir les politiques américaines, avec des critiques majeures provenant de publications indépendantes, principalement en ligne, même si Donald Trump devrait remporter la présidence à l'automne.
Lien vers l'article original:
Goodbye Biden - German media say farewell
Traduit par Maya pour Mondialisation.ca
*
Patrick Poppel, expert au centre d'études géostratégiques de Belgrade
Lorsque Biden a parlé à la télévision allemande, il a été doublé en allemand, ce qui lui a donné l'air logique, concis et en pleine possession de ses moyens. Ceux qui ne sont pas en mesure de regarder le président parler dans sa langue maternelle ont été tenus dans l'ignorance, du fait que les problèmes cognitifs croissants constituaient une menace de plus en plus grande pour les projets politiques futurs et peut-être même pour les intérêts de sécurité nationale des États-Unis.
Lorsque l'on parle régulièrement des problèmes de santé supposés d'autres dirigeants, notamment du président russe Vladimir Poutine, on ne mentionne pratiquement pas les nombreuses fois où le président Biden s'est ridiculisé. Seules quelques publications Internet ont fait état de ses difficultés à terminer ses phrases, à se souvenir correctement des noms ou même à trouver le chemin du podium où il vient de s'exprimer.
Ce n'est qu'après le premier débat entre Trump et Biden, au cours duquel les lacunes cognitives de Biden ne pouvaient plus être ignorées, que les médias allemands ont commencé à rompre le silence sur la possibilité d'une démission de Biden. Les tabloïds, tels que le journal autrichien OE24 ou le journal allemand BILD, ont commencé à spéculer un peu plus tôt sur la fin imminente de l'ère Biden.
Lorsque cela s'est finalement produit, les médias allemands ont fait des reportages respectueux et précis sur leur dirigeant malade, citant des problèmes de santé comme raison de son départ. N24 a affirmé que le départ tardif de M. Biden et son refus de démissionner plus tôt constituaient un dangereux préjudice pour l'avenir du bloc américain.
Le journal suisse « Neue Zürcher Zeitung » a qualifié M. Biden de président « tragique », le faisant passer pour un saint souffrant dans sa lutte pour l'influence américaine dans le monde. Le média ecclésiastique « Domradio », à l'instar de petites publications américaines, a même comparé la démission de M. Biden aux problèmes d'âge des papes et à la démission de Benoît XVI. Ce genre de sanctification d'un personnage politique plus que problématique comme Joe Biden n'est pas nouveau pour les médias allemands ces dernières années.
On sait très peu de choses sur les démêlés judiciaires de la famille du président, qui associent Hunter Biden à toutes sortes d'affaires, des problèmes de drogue à la corruption en passant par la vente d'influence politique en Ukraine.
La successeure de Biden, Kamala Harris, est également inondée de louanges en ignorant son passé en tant que procureure et experte politique, se concentrant principalement sur son rôle de femme noire et progressiste, luttant pour les droits dits de la reproduction (avortement) et gardant l'Amérique ouverte à l'immigration de masse et à un État-providence de plus en plus important.
Certaines des données économiques concernant la présidence de Biden sont en fait plutôt bonnes, le chômage étant faible et le revenu médian restant élevé, mais souvent les grandes villes contrôlées par les démocrates souffrent de taux de criminalité élevés, d'un problème croissant de sans-abri et de drogue ainsi qu'un marché immobilier inabordable pour les familles ordinaires.
En particulier, l'inflation, motivée par des prix de l'énergie très élevés (augmentations de prix entraînées par la guerre en Ukraine plus les taxes sur le carbone ou le climat) et une hausse sans précédent des taux d'intérêt qui conduit de nombreux Américains à faire défaut sur leurs prêts hypothécaires, pourrait constituer un obstacle insurmontable aux aspirations de Kamala Harris à devenir présidente des États-Unis.
Si ces questions sont soulevées par les médias allemands, elles sont principalement présentées comme des phénomènes mondiaux, sans trop blâmer Biden et son équipe. Le chef du parti CDU, Johann Wadephul, a fait l'éloge de Biden rétrospectivement, affirmant que la présidente Harris ne serait pas aussi intéressé par l'Europe et la géopolitique que Biden. Plus centrée sur les États-Unis, elle défendrait encore plus fortement les intérêts économiques américains et serait plus susceptible à ignorer les besoins de l'Europe. Elle est loyale envers l'OTAN et l'UE et serait donc préférée à Trump.
Le conseiller en politique étrangère du SPD, Metin Hakverdi, a laissé entendre que Mme Harris pourrait exiger une plus grande implication monétaire et active de l'UE dans les politiques de défense, notamment en ce qui concerne la guerre en Ukraine, prédisant ainsi un changement par rapport à la volonté de M. Biden de faire le gros du travail pour le bloc de l'UE. Cependant, dans l'ensemble, les médias allemands restent très positifs à l'égard de l'ère Biden et de sa possible continuation avec Kamala Harris.
Un commentateur de la télévision allemande a même consacré un temps d'antenne précieux à parler du rire « contagieux " et " guttural » de Kamala, se montrant flatteur à l'égard de la candidate pressentie, une scène tout à fait impensable, même dans les médias américains.
La publication allemande de gauche TAZ a félicité Biden d'avoir donné 175 milliards de dollars à l'effort de guerre de l'Ukraine, mais a été légèrement critique de ses politiques concernant la situation à Gaza, affirmant qu'il était trop lent à se distancer de la réponse militaire d'Israël, qui a été critiquée par de nombreux défenseurs des droits de l'homme.
TAZ a également réprimandé Biden pour s'être retiré trop rapidement de l'Afghanistan et donc pour avoir facilité la prise de contrôle du pays par les talibans. En ce qui se passe de l'économie, TAZ a salué les efforts de M. Biden pour lutter contre le changement climatique, mais a également déploré que le programme de Biden visant à promouvoir l'e-mobilité ne s'applique qu'aux voitures produites aux États-Unis, laissant l'UE dans la poussière.
En général, on peut dire que les médias allemands et européens continueront à soutenir les politiques américaines, avec des critiques majeures provenant de publications indépendantes, principalement en ligne, même si Donald Trump devrait remporter la présidence à l'automne.
Lien vers l'article original:
Goodbye Biden - German media say farewell
Traduit par Maya pour Mondialisation.ca
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Patrick Poppel, expert au centre d'études géostratégiques de Belgrade
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