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par Dominique Delawarde
Alors que son pays est membre de l’OTAN, le président turc a exprimé le souhait de la Turquie de devenir membre à part entière de l’OCS (Organisation de coopération de Shangaï) lors d’une conférence de presse, en marge du sommet de l’OTAN, diffusée par le média turc TRT Haber.1
Si ce souhait se concrétisait, la Turquie qui a déjà le statut d’observateur à l’OCS deviendrait le seul pays au monde à avoir un pied dans les deux camps (OTAN et OCS). Rappelons que les USA et le Japon qui avait demandé le statut de simples observateurs à l’OCS, s’en étaient vus refuser l’accès en 2005.
Lors de sa visite en Chine le 4 juin dernier, le ministre des Affaires étrangères turc Hakan Fidan a déclaré l’intérêt de la Turquie pour les BRICS, puis il a participé à une réunion des ministres des Affaires étrangères des BRICS à Nijni Novgorod, en Russie.
Tous cela pourrait bien être les signes avant coureur d’une bascule complète de la Turquie dans le camp de la multipolarité et des BRICS, surtout si les économies occidentales US-UE-OTAN venaient à connaître des difficultés majeures dans les prochains mois.2
Mais il semble bien que, malgré les bonnes relations de la Turquie avec la Russie et la Chine, l’adhésion à part entière de la Turquie à l’OCS nécessitera qu’elle choisisse clairement son camp en quittant l’OTAN. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a déclaré le 12 juillet 2024 : «La demande de la Turquie de devenir membre à part entière de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) n’est pas compatible avec son adhésion à l’OTAN». Il a ajouté : «Il existe certaines contradictions entre les engagements turcs et sa position sur les questions fondamentales en tant que membre de l’OTAN et la vision du monde formulée dans les documents fondateurs de l’OCS».3
Par ailleurs, alors que les BRICS 10 et l’OCS font aujourd’hui l’effort de dédollariser leur économie pour échapper à la tyrannie des sanctions économiques, l’Arabie saoudite intervient en prenant le parti de la multipolarité et en créant les conditions d’un affaiblissement du dollar. En effet, elle ne renouvelle pas le pacte du pétro-dollar qui venait à expiration le 9 juin dernier et donnait sa crédibilité au dollar US.4
Le dollar en sortira affaibli.5
Par ailleurs, l’Arabie saoudite se prononce également contre le vol des avoirs russes. Grande créancière de la dette des USA, de L’UE et de la France, elle utilise le levier de la dette en déclarant, en privé, qu’elle remettra ses créances sur le marché si les avoirs russes venaient à être saisis.6
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