Comment financer la transition écologique ? Par de nouveaux impôts pardi ! (France)
Tout d’abord, vous remarquerez qu’il n’est pas possible de s’interroger ne serait-ce que sur les contours de la transition énergétique. Nous n’en sommes même pas à demander le droit de poser des questions sur le réchauffement climatique, non, même oser affirmer qu’il est possible d’imaginer de très nombreuses alternatives dans la transition écologique n’est même pas possible.
Pour ne donner qu’un exemple, on peut tout à fait dire qu’il faut isoler tous les logements et tout changer de la cave au grenier même si cela coûte 1 000 milliards d’euros rien que pour la France. On peut également résoudre le même problème (ne plus émettre de CO²) en supprimant tous les chauffages au gaz ou au fioul et en mettant des convecteurs électriques de dernière génération partout. Pour cela il faut construire 20 centrales nucléaires à 10 milliards la centrale soit 200 milliards. On fera des radiations, mais pas de CO².
Produire plus d’énergie est 5 fois moins coûteux que de vouloir en consommer moins !
Mais ce genre de débat est interdit.
Par contre vous avez le droit d’imaginer tous les nouveaux impôts possibles et imaginables.
Sur BFM l’économiste Ferghane Azihari évoque le sujet de l’ISF climatique en expliquant qu’au lieu de taxer il faut au contraire favoriser l’accumulation de capital.
Son approche est juste et logique économiquement.
Il y a juste un petit bémol.
Le problème avec la transition écologique et énergétique, c’est qu’en fait elle n’est pas rentable, elle n’est pas rentable car elle n’est pas pragmatique, elle est idéologique.
Jamais le capital n’ira s’investir dans cette transition… sauf si l’investissement y est rendu « obligatoire » par des règles et des normes, et c’est exactement la logique des DPE, des audits énergétiques, de la taxe carbone ou des indulgences appelées certificats d’économies d’énergie.
Charles SANNAT
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