(Oh, là, là, il y en a qui font trop dans l'exagération dans l'humour, 50.000 ans, faut pas déconner, moi, je dis retour au début du 9ème siècle, mais avec des villes intelligentes auxquelles on n'aura pas accès. Dehors, ça sera la jungle dans un monde à la walking dead, non je déconne, on sera sûrement mieux dehors que dedans. note de rené)
par Jacques Henry
Lorsque nos lointains ancêtres chasseurs-cueilleurs découvrirent qu’une longue et fine branche de bois pouvait leur servir d’arme pour tuer du gibier en la propulsant sur un animal sauvage ils créèrent le premier outil. Puis ils confectionnèrent des arcs et des flèches en découpant des fines lanières de peau d’animal pour la corde de l’arc après avoir découvert les propulseurs constitués des même lanières. Les femmes restées auprès de leur progéniture devaient entretenir le feu et préparer un brouet de graines et d’amandes qu’elles cueillaient alentour. Il leur fallait donc des ustensiles de cuisine. Seuls le bois et les os d’animal pouvaient être utilisés à cette fin. Toute cette longue période de découvertes et d’amélioration du quotidien de nos ancêtres s’étale sur une longue période d’au moins cent mille ans avant l’ère commune. Les silex taillés succédèrent aux outils rudimentaires en morceaux d’os et il fallut encore des millénaires pour découvrir le bronze, un processus complexe d’une conjonction de découvertes des minerais comme la pyrite de cuivre, encore fallait-il produire le métal qui allait servir par la suite à confectionner des armes pour la chasse, éventuellement la guerre avec des groupes humains hostiles, et également pour produire des ustensiles de cuisine plus sophistiqués. J’ai vu de nombreux documentaires de paléontologie mais aucun de ces exposés ne fournit d’explication claire de la genèse de la production du bronze.
Bref, durant le haut Moyen-Age les ustensiles en bois étaient toujours présents dans les cuisines et il en est resté quelques traces aujourd’hui comme les couverts à salade en bois et d’autres spatules pour remuer les potages et les viandes dans les marmites de cuivre. L’usage de ces cuillères et spatules a perduré jusqu’à nos jours pour par exemple préparer des poêlées et ragouts dans des gamelles couvertes d’un revêtement synthétique constitué de poly-tetra-fluoréthylène (PFAS ou Teflon), évitant d’endommager celui-ci. Ces ustensiles peuvent être remplacés par des ustensiles dont l’embout est en silicone. Hélas, il faut du pétrole et toute une industrie chimique sophistiquée pour les produire. Ne mentionnons même pas les fourchettes, cuillères et couteaux en métal qui également font appel à un secteur de production et de transformation des métaux très énergivore.
Et là intervient un courant de pensée moderne de restriction de l’énergie et de tous les produits industriels sophistiqués d’usage courant. Ce mouvement idéologique se répandant en Occident doit aboutir à terme sur une évolution vers une régression du confort de vie, une diminution de l’usage des ressources naturelles, plongeant près d’un milliard et demi d’êtres humains dans une sorte d’apathie et de désarroi profonds.
Puisqu’il faudra compter à chaque heure du jour et se priver alors pourquoi continuer à procréer si nos progénitures devront endurer une vie encore plus austère et triste ? J’ai trouvé une démonstration de cette régression dans l’aéronef de Air-New-Zélande. Pour déguster, c’est un grand mot, le repas servi à bord est accompagné d’une fourchette, un couteau qui ne coupe pas, et une cuillère. La raison de ce changement est l’élimination des couverts en matière plastique qui sont des dérivés du pétrole. Il reste néanmoins trois récipients en cette matière et une feuille d’aluminium pour recouvrir le plat chaud. Bientôt il n’y aura plus du tout de dérivé du pétrole, tout sera confectionné en bois et en papier-carton recyclé. Cependant ces opérations de recyclage et de manufacture de couverts en bois nécessitent de l’énergie. Celle-ci proviendra donc des moulins à vent qui, suffisamment hauts, préserveront les forêts servant à confectionner ces nouveaux outils et gobelets « naturels » et bons pour le climat.
Des milliers de siècles ont été nécessaires pour que l’homme évolue, il ne faudra quelques décennies pour retourner à un âge sombre avec une chute des naissances … une régression, ce que désirent au plus haut ces idéologues de salon animés d’une haine du progrès moderne et plus grave encore d’un dégout du processus de perpétuation de l’espèce, car il y a trop d’êtres humains sur notre Terre. L’horreur nous est promise par ce régime totalitaire qui se veut universel et je me réjouis d’être suffisamment âgé pour ne pas être témoin des prémisses de ce retour à la préhistoire. Et tout ça pour préserver le climat dont l’évolution est déjà orientée vers la nouvelle glaciation qui paralysera ces pays occidentaux … mais il est assez vraisemblable que quand les glaciers recouvriront à nouveau l’Europe bien longtemps auparavant l’humanité aura disparu. Conclusion : vivons heureux, consommons sans entrave, ripaillons, faisons l’amour, voyageons et tenons fermement face à ces paranoïaques qui veulent dominer le monde !
source : Jacques Henry
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