Mardi 17 Janvier 2023 Perspective Communiste
Des dizaines de milliers de personnes continuent de se mobiliser depuis différentes régions du Pérou contre le coup d'État institutionnel visant Pedro Castillo, destitué en décembre 2022 par le Congrès.
Article et traduction Nico Maury
Des membres des communautés aymara et quechua, ainsi que des organisations sociales et syndicales péruviennes, marchent vers la capitale (Marcha de los Cuatro Suyos), dans le cadre des manifestations contre le gouvernement Boluarte. Le 19 janvier, une grande manifestation se déroulera à Lima pour exiger la démission de Dina Boluarte, pour la convocation de nouvelles élections générales et pour la convocation d'une assemblée constituante.
Depuis Cusco, des milliers de paysans sont partis en direction de Lima pour rejoindre la grande marche pour réclamer des élections et l'appel à une Assemblée constituante. Des organisations paysannes et des milliers de personnes de différentes régions du Pérou.
Dans la région d'Apurimac, la grève illimitée entre dans son 14e jour avec une mobilisation sociale constante en défense de l'ancien président Pedro Castillo, renversé par le Congrès début décembre.
À Humay, ville située au pied des Andes, à environ 240 km au sud-est de Lima, quelque 200 habitants d'Andahuaylas qui circulaient ce lundi dans une caravane de véhicules, ont été bloqués par la police.
Des milliers de personnes de Yunguyo, de Puno marchent vers Lima.
Pour arrêter les mobilisations et les protestations, le gouvernement de Dina Boluarte a prolongé l'état d'urgence de 30 jours samedi à Lima, Cusco, Callao et Puno, autorisant l'armée à intervenir avec la police pour contenir les protestations. La répression a fait au moins 50 morts, plus de 500 blessés.
Depuis Cusco, des milliers de paysans sont partis en direction de Lima pour rejoindre la grande marche pour réclamer des élections et l'appel à une Assemblée constituante. Des organisations paysannes et des milliers de personnes de différentes régions du Pérou.
Dans la région d'Apurimac, la grève illimitée entre dans son 14e jour avec une mobilisation sociale constante en défense de l'ancien président Pedro Castillo, renversé par le Congrès début décembre.
À Humay, ville située au pied des Andes, à environ 240 km au sud-est de Lima, quelque 200 habitants d'Andahuaylas qui circulaient ce lundi dans une caravane de véhicules, ont été bloqués par la police.
Des milliers de personnes de Yunguyo, de Puno marchent vers Lima.
Pour arrêter les mobilisations et les protestations, le gouvernement de Dina Boluarte a prolongé l'état d'urgence de 30 jours samedi à Lima, Cusco, Callao et Puno, autorisant l'armée à intervenir avec la police pour contenir les protestations. La répression a fait au moins 50 morts, plus de 500 blessés.
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