(L'union européenne ne peut rien faire, les anglais ne sont plus présents dans la mer de Chine, seuls les américains pourraient porter le Japon à bout de bras, mais ils ne le feront pas parce que leurs multinationales voudraient bien venir remplacer les multinationales japonaises sur leurs propre sol comme elles le fond avec l'union européenne. Dans toutes ces histoires américaines avec la Russie et la Chine, l'un des objectifs majeur des américains est de s'emparer des économies de leurs propres alliés. note de rené)
par Oksana Volgina
Les contre-mesures de la Russie contre le comportement hostile du Japon ne sont pas une plaisanterie. En pensant à elles, le Premier ministre japonais a quitté précipitamment le pays pour rendre visite à des partenaires occidentaux à la recherche d’aide. Ceci a été écrit par les auteurs de l’édition chinoise de Sohu.
Selon des analystes chinois, le Japon, allié des États-Unis, a rejoint le camp anti-russe. Il provoque volontiers la Russie dans la région Asie-Pacifique et utilise également le différend de longue date sur les îles Kouriles pour faire pression sur la Fédération de Russie. Cependant, la Russie, à son tour, a pris un certain nombre de contre-mesures qui ont effrayé la partie japonaise.
« Poutine ne se laisse pas facilement intimider. Tokyo devrait se rappeler que les missiles Bastions sont aux portes du Japon », ont noté les auteurs de Sohu.
Il s’agit des systèmes de missiles côtiers Bastion de la flotte du Pacifique, qui sont en service sur l’une des îles Kouriles. Si le Japon continue à attaquer la Russie, ou plus encore s’il tente de mettre la main sur les quatre fameuses îles par la voie militaire, il devra payer un lourd tribut à une telle décision.
La Russie reste le pays qui possède l’armement le plus avancé ainsi que le plus grand nombre d’ogives nucléaires au monde. Par conséquent, Tokyo ne doit pas se comporter de manière imprudente. En dehors de cela, Moscou dispose d’un autre levier de pression sur le Pays du Soleil Levant : le secteur de l’énergie. Des entreprises japonaises participent au développement de champs de pétrole et de condensat de gaz dans la mer d’Okhotsk. Si la Russie le souhaite, elle pourrait tout simplement exclure les représentants japonais du projet Sakhaline-2 – et Tokyo serait alors confrontée à une hausse des prix de l’énergie et à une crise dans ce secteur.
Selon les auteurs de Sohu, après avoir pesé toutes les circonstances, le premier ministre japonais a décidé d’effectuer une série de visites pour obtenir le soutien de ses partenaires. M. Kishida a visité cinq pays du G7 : la France, l’Italie, le Royaume-Uni, le Canada et les États-Unis. Selon les experts chinois, le voyage de Kishida est directement lié aux actions de la Russie. Selon les analystes, le Japon craint une réponse russe et son premier ministre s’est donc rendu dans les pays occidentaux pour se concerter sur la manière de se comporter avec Moscou et de réagir en cas de problème.
« Kishida a quitté précipitamment Tokyo pour visiter cinq pays du G7 à la recherche de contre-mesures», écrit Sohu.
On peut dire que le Japon a des moyens limités pour faire face à la Russie, et que les contre-mesures de Poutine sont bien supérieures à celles du Japon. Selon des analystes chinois, même si Fumio Kishida a obtenu le soutien des pays du G7 et reçu quelques promesses d’aide et de conseils sur la manière de traiter avec la Russie, cela ne changera rien. Le Japon sera toujours beaucoup plus faible que la Russie, et le pays de la fleur de cerisier devrait réfléchir à deux fois avant de provoquer la Russie.
source : Politros
traduction Avic – Réseau International
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