(Intéressant, on suspend les droits constitutionnels ce qui évite à certains de se retrouver devant le tribunal pour corruption et on déclare la mobilisation générale pour envoye nos citoyens sur le front ukrainien bouter hors de l'Ukraine nazie, les méchants russes. note de rené)
Pedro Morago, Senior Lecturer à Teeside University en Angleterre, est une figure clef des chaînes de réinformation en Italie et en Espagne, et l’un des principaux animateurs de la chaîne 100 Giorni da Leoni. Ancien avocat constitutionnaliste, aujourd’hui expert dans l’évaluation des méthodes scientifiques, il exprime ici des opinions, pondérées mais peu orthodoxes, sur la dissidence en Italie, la Papauté de Francesco Bergoglio, ou feu le règne de Mario Draghi.
1. Vous exercez comme « Senior Lecturer » dans la discipline « Research Methods and Evidence-based Practice (domaine clinique) à Teeside University (Middlesbrough, au Nord de l’Angleterre). Votre spécialité a dû vous permettre de rapidement percer le secret de la Plandémie ! Dîtes-nous comment cela vous est venu en 2020.
Pedo Morago : Effectivement !
Début 2020, j’étais encore un peu dans le brouillard, mais dès que le président US annonçait en novembre 2020 que les « vaccins » COVID-19 allaient être disponibles, je me précipitai pour consulter les données des études cliniques des fabricants, ainsi que le processus d’autorisation de la FDA et de la MHRA en Angleterre. Sur la base de ces données ainsi que d’articles parus dans le British Medical Journal et rédigés par des spécialistes tels Peter Doshi ou le Dr Diana Zuckerman, dès février/mars 2021 j’avais formé une idée assez précise des graves carences méthodologiques dans les études présentées par les fabricants ainsi que des irrégularités notoires du processus d’autorisation de la part des autorités réglementaires, sous prétexte d’urgence.
2. Comment avez-vous rencontré Riccardo Rocchesso et 100 Giorni da Leoni ?
PM : Fin 2020 et début 2021, l’Italie a connu un véritable floraison de chaînes de ré-information, qui furent appelées à jouer un rôle capital tant par rapport à l’information – permettant à des millions de résistants d’apprendre ce qui se tramait véritablement – qu’au social. En effet, les résistants auraient autrement pu se retrouver seuls dans leur coin, ce qui était manifestement l’un des objectifs que recherchaient les fauteurs du projet.
Pendant tous ces mois où j’écoutais les chaînes de réinformation, je me suis cependant rendu compte d’une lacune majeure qui entrait dans mon domaine de compétence, c’est à dire l’évaluation des preuves alléguées suite aux études issues de la recherche scientifique.
Résultat : j’ai envoyé des courriels à une vingtaine de chaînes de réinformation et à leurs contributeurs réguliers, en proposant une aide bénévole depuis mon domaine d’expertise.
J’ai été agréablement surpris de recevoir une réponse sous 48 heures de la part de Riccardo Rocchesso fondateur de 100 Giorni da Leoni, du Dr Loretta Bolgan, de Carlo Dalmasso de la Federazione del Popolo Sovrano, de Fabio Frabetti de Rinascimento Italia, de l’écrivain et politologue Cosimo Massaro, et j’ai tout de suite pu me mettre à collaborer. Puis, grâce à eux, j’ai été présenté au Dr Barbara Balanzoni, à Andrea Colombini, à l’admirable Ornella Mariani, au Professeur Alessandro Meluzzi et à d’autres grands noms de la Résistance italienne avec lesquels désormais j’ai l’honneur de collaborer.
Une chose menant à l’autre, alors que cela fait deux ans pratiquement que je participe aux émissions de 100 Giorni da Leoni, qui attire en moyenne 130 000 spectateurs par émission, et parfois même 200 000 entre sa châine YouTube et ses deux groupes Facebook, j’ai pu à partir de la Pâques 2022, entrer en contact avec des groupes citoyens surtout en Italie centrale. Ensuite cette visibilité a fait que des chaînes espagnoles qui suivent 100 Giorni depuis leur pays – Baleares Acción, Scabelum.com ou Hyper Halcón qui a une très forte audience, se sont mis à m’inviter à participer aux émissions.
3. Vous avez exercé comme avocat constitutionnaliste en Espagne. Qu’est-ce qui vous a mené en Angleterre où vous avez entamé pratiquement une deuxième vie intellectuelle ?
PM : Processus assez graduel en fait. Alors que j’exerçais encore comme avocat, je faisais du volontariat dans le domaine de la Santé mentale, au point où j’ai finalement décidé de changer de voie, et partir en Angleterre où j’ai eu la chance d’étudier à l’Université d’Oxford pendant trois ans. La discipline : évaluation critique des études de recherche scientifique. Fraîchement diplômé, je fus nommé à la Robert Gordon University de Aberdeen en Écosse. Là, entre 2000 et 2004 j’ai surtout travaillé sur l’évaluation de l’efficacité des politiques sociales. Depuis 2008 j’enseigne à Teesside University, où je me concentre sur les études de recherche dans le domaine clinique.
4. Permettez-moi de poser quelques questions un peu inhabituelles. Pour la majorité des constitutionnalistes espagnols, la divinité qu’ils vénèrent est cet idéologue de la NSDAP qu’était Carl Schmitt1.
Carl Schmitt propose d’une part que l’état d’urgence est un modus operandi parfaitement normal aux mains de ce qu’il osait encore appeler « l’État », et d’autre part que cet « État » se fonde sur l’opposition Ami-Ennemi. Ses propositions trouvent en des juristes humanistes comme Aldo Moro, l’un des pères de la Constitution italienne de 1946, leurs contradicteurs.
Or, Carl Schmitt est vraisemblablement le maître à penser du nouveau porte-parole en affaires internationales du président Emmanuel Macron – Mlle Anatasia Colosimo, qui enseigne la Théologie politique à l’Institut de Sciences politiques.
Quant à Mario Draghi, pour lui gouverner c’était d’en appeler à l’état d’urgence sous de multiplies prétextes de sophiste.
Peut-on vous demander de commenter ?
PM : Il est indiscutable que nous subissons une tentative de suspendre le système de droits constitutionnels dans tous les pays occidentaux, et de le remplacer par un dispositif où toute décision, qu’elle soit ou non légale, puisse être adoptée sous prétexte d’une supposée urgence sanitaire.
En particulier, la liberté de se déplacer, de s’exprimer, de manifester, a été systématiquement attaquée et subordonnée à un prétendu « droit à la santé » de la collectivité. Mais il me semble que l’élément le plus étonnant par rapport à cette guerre contre les droits du citoyen, a été la docilité avec laquelle le citoyen a accepté que ses droits soient réduits à la portion congrue.
Peut-être est-il que cette attitude, majoritaire pour l’instant, découle de plusieurs décennies où le citoyen jouissait d’un relatif bien-être et aussi, de son désir de s’assurer sa propre zone de confort tant physique que socio-économique. C’est en cela précisément que la société actuelle ressemble notoirement à celle décrite par Carl Schmitt, où la sécurité était érigée en valeur suprême, pour laquelle le citoyen doit déléguer au « souverain » le pouvoir de décider, et surtout, de manœuvrer (sous prétexte d’urgence) dans le cadre d’un état d’exception faisant fi du principe de légalité.
Au contraire, le Premier ministre Aldo Moro était emblématique de la société européenne de la Post-Guerre, pour laquelle la liberté trônait en haut de l’échelle des valeurs, liberté pour laquelle le citoyen était prêt à sacrifier des avantages tels le bien-être voire même la sécurité personnelle.
Ce qui plus est, Aldo Moro était parmi les plus ardents défenseurs des garanties constitutionnelles, qui selon lui devaient être protégées même et surtout lorsque celles-ci entraient en contradiction avec l’intérêt public. Comme je viens de le dire, ce respect pour la liberté qui a prévalu presque partout en Occident pendant des décennies, s’est évanoui face à des critères d’une trompeuse sécurité, au nom de laquelle les dirigeants acquis au globalisme s’efforcent de faire de l’état d’exception la règle permanente de gouvernement, et à un tel extrême que Schmitt lui-même en serait envieux.
5. Autre question improbable. L’Archevêque Carlo Maria Viganó se prononce inlassablement sur les grands sujets stratégiques, et s’est notamment élevé contre la « Grande Réinitialisation ». Cependant personne n’en a entendu parler en France.
PM : Monseñor Viganó est un archevêque catholique qui jusqu’à sa retraite en 2016 avait de lourdes responsabilités, dernièrement en tant que Nonce apostolique aux USA. Sa notoriété est due à la lettre qu’il a envoyé en août 2018 au quotidien La Veritá, où il s’indignait du silence des dignitaires de l’Église, dont le Cardinal Bergoglio, face aux accusations d’abus sexuels dirigées contre le Cardinal US McCarrick.
Puis Monseñor Viganó s’est fait connaître de la dissidence internationale, suite à des interviews par vidéo et parus dans des revues de géopolitique, où il pourfend sans ambages le Great Reset, dont la pandémie n’est que le premier acte. Je propose que le lecteur qui s’y intéresse aille consulter par lui-même les déclarations du prélat, qui d’ailleurs sont répercutés sur diverses chaînes Telegram.
6. N’étant pas chrétien, il ne me sied pas de me prononcer sur des affaires de l’Église. Cependant, les décisions du Pape Bergoglio par rapport aux « vaccins », au « changement climatique » ainsi que l’étrange communiqué2 du Council for Inclusive Capitalism with the Vatican, sont des décisions politiques. Vous êtes catholique. Comment voyez-vous ces agissements ?
PM : Catholique pratiquant, lors des pontificats de Paul VI, Saint Jean Paul Pablo I, Benoît XVI, le bref règne de Jean Paul II, j’y ai toujours reconnu la figure du Vicaire du Christ.
Lorsque Benoît XVI a démissionné, nombre de catholiques se sont retrouvés dans la perplexité, surtout parce que Benoît, à sa façon discrète et humble, était néanmoins devenu une forteresse contre la dictature du relativisme : sa défense ferme et sereine des principes « non-négociables » avaient fait de lui le pôle de référence pour des centaines voire des milliers de millions de gens qui s’opposaient à la tyrannie du nouvel ordre mondial.
Aux yeux de nombre d’observateurs dont moi-même, l’autorité morale et intellectuelle de Benoît avait fait de lui la cible numéro 1 des globalistes, qui ont tout fait pour forcer sa démission et l’élection de quelqu’un, le Cardinal Bergoglio en l’occurrence, qui embrasserait avec ferveur les dogmes de la religion globaliste. Dès son élection, le comportement de Bergoglio a semé le doute parmi certains groupes catholiques.
Afin de ne pas hérisser des personnes qui me sont proches, j’ai toujours évité d’exprimer une opinion sur Bergoglio, tout en notant ses interventions tendant à systématiquement désacraliser la foi et la tradition catholique.
Ce n’est que récemment, étant donné le rôle joué par le Pape Bergoglio et « son » église dans l’affaire COVID-19 et les prétendus « vaccins », que j’ai dû sortir de mon mutisme au sujet de son caractère : il suffit d’user d’un peu de discernement en écoutant les paroles, le ton qu’il emploie contre les croyants qui ont choisi de ne pas se plier à l’obligation vaccinale (particulièrement cruelle en Italie), pour comprendre qui est le véritable Pape de l’Église du Christ.
Sans parler des Fêtes de la Nativité et la Pâque de la Résurrection, où l’action salvatrice du Christ a été éhontément remplacé par l’action salvatrice et libératoire des « vaccins » COVID-19.
7. Quels sont les motifs véritables du départ du président du Conseil Mario Draghi ?
PM : La version des mass-média conformes est que la mission de Mario Draghi, soit de « régénérer » l’Italie, a été sabordée par divers partis irresponsables, surtout la Lega décrite comme « souverainiste » et « d’extrême droite ».
La réalité est tout autre. Mario Draghi, en bon subalterne de ses maîtres à Davos, a été parachuté en Italie avec la mission de finaliser celle du 2ème gouvernement Conte : faire de l’Italie le laboratoire social du Great Reset. Dès son installation à Palazzo Chigi, le gouvernement Draghi, soutenu par tous les partis sauf celui de Giorgia Meloni, Fratelli d’Italia, a validé à partir du 1er avril 2021 l’obligation vaccinale pour les soignants, puis des atteintes aux droits constitutionnels en rafale tel le Green Pass, qui ne connaissent aucun précédent dans les démocraties occidentales.
Le passage de Mario Draghi par la Présidence du Conseil était censé être en éclair, et déboucher sur son installation comme président de la République en janvier 2022 ; « on » en était certain, et l’intéressé Draghi lui-même en était certain. Tout était prévu pour son sacre comme le Carl-Schmittien sur son trône, imposant l’état d’exception en mode immuable de gouvernement.
Toutefois le sentier de Draghi a été semé d’embûches pendant les élections. Les groupes parlementaires – Lega, Fratelli d’Italia, même la faction « Conte » de Movimiento 5 Stelle, n’ont su se mettre d’accord, de sorte que Mario Draghi non seulement ne fut pas élu, mais obtint un nombre risible de soutiens.
Début de la fin pour Mario Draghi qui ne se releva pas de cet affront à son ego.
Pour ma part, je pense pouvoir affirmer qu’en dépit de la violence des atteintes aux libertés, un nombre tout à fait respectable d’Italiens n’en en ont pas voulu de la 3ème dose des « vaccins », déraillant la campagne des injections : celle-ci devait être terminée en janvier 2022, prélude à l’arrivée d’une présidence Draghi. Cet état des faits n’a pas échappé à des partis tels la Lega, Fratelli d’Italia ou Movimento 5 Stelle qui – tout en étant intégrés aux institutions – ne peuvent se permettre le luxe de faire la sourde oreille à la rue, contrairement aux globalistes convaincus comme ceux du Partito democratico. La position de Mario Draghi comme président du conseil a donc été si affaibli qu’en juillet 2022, la Lega, soutenue pour l’occasion par Forza Italia et grâce aux calculs savants de Conte, a donné le coup de grâce au projet Draghi.
Il faut néanmoins nuancer : contrairement à ce que suggèrent les mass-média, et à ce que donc s’imaginent nos concitoyens, Mario Draghi n’a pas perdu la majorité parlementaire. Il n’est pas parti pour avoir perdu sa majorité, mais parce que TOUTES les forces ne l’ont pas soutenu. Le parti de Meloni, quoique le seul à n’avoir pas participé à son gouvernement, n’était qu’une opposition toute symbolique utile au régime. Un projet comme celui que mettait en œuvre Mario Draghi exige de n’avoir aucun passager réticent ; le fait que certains partis aient quitté le navire et formé une opposition, entravait de facto ce projet dont la nature était intrinsèquement totalitaire.
8. Ainsi que l’ex-député Pino Cabras ne se lasse jamais de répéter, aucun changement positif ne verra le jour en Italie sauf à ce qu’elle ne se retire de l’OTAN, de l’UE et de l’Euro. Alors que Giorgia Meloni a été catégorique : elle n’en fera rien. À quoi joue-t-elle ?
PM : Au fil d’une carrière politique déjà longue, Giorgia Meloni m’avait d’abord semblé comme quelqu’un de décent, et parfois de courageux ; je ne fais aucun cas des accusations absurdes formulées par les « progressistes » militants.
Cela dit, Mme Meloni fait montre de carences au niveau formation politique, juridique et culturelle, ce qui a permis à certains de l’orienter depuis quelques années. Depuis qu’elle a rejoint l’Aspen Institute et son arrivée en tant que Première ministre, sa façon d’être et de s’exprimer à notablement changé.
Pour des gens – dont moi-même – qui avions dans le passé quelque sympathie pour elle, il est décevant de la voir si peu sûre d’elle en conférence de presse, ou tenter de se rendre agréable à des journalistes qui peu avant portaient aux nues Mario Draghi en se moquant d’elle, journalistes qui scrutent chacune de ses paroles dans l’espoir qu’elle trébuche sur quelque détail.
À sa décharge, il faut reconnaître que Giorgia Meloni, peut-être aidée par les évènements internationaux, a levé la plupart des atteintes aux libertés de l’époque Draghi. D’où la conviction de certains que Meloni joue double-jeu : favoriser le globalisme aussi longtemps qu’il demeure crédible, sans laisser s’échapper l’atout que constitue le soutien populaire, si par hasard l’édifice Davos s’écroule en tout ou en partie. Si la thèse est plausible, jouer à un tel jeu exige d’avoir un carapace épais et une grande acuité qui font défaut à Giorgia Meloni – contrairement à Pedro Sánchez.
9. Le Pentagone a perdu l’usage de ses bio-labs en Ukraine suite aux découvertes de la Russie, et semble désormais transférer ses laboratoires P3 (de facto, des P4) vers l’Italie – Pesaro, l’Acquila, Livorno, Signoella et il y en a d’autres sans doute. Fait notable, UN seul Conseiller municipal à Pesaro vient de voter contre l’implantation du laboratoire P3 dans sa ville.
Quant à l’ancienne capitale, Turin, elle est en passe de devenir la capitale de l’OTAN, avec l’étrange projet DIANA destiné à avaler les universités, entreprises et laboratoires turinois, à court d’investissements italiens.
Que se passe-t-il ?
PM : Dans ce domaine, je manque de connaissances particulières. Plus généralement, la péninsule italienne est historiquement le champ de bataille d’intérêts étrangers, et spécialement depuis la Deuxième Guerre mondiale, où la position stratégique de l’Italie l’a transformé en scène majeure de la Guerre froide, et de facto, en une colonie des euro-atlantistes.
Ceci dit, l’Italie est également l’un des pays occidentaux où le peuple se sent le plus proche par son histoire et sa culture, à la Russie. Attendons voir ce qui se produira dans les mois à venir en Ukraine et les conséquences du conflit, auxquelles il faut ajouter la déglobalisation actuelle, pour l’Occident atlantiste et l’Italie.
10. 3 ou 4 millions d’électeurs ont voté le 25 septembre 2022 pour des partis anti-OTAN, anti-obligation vaccinale. Les chaînes de réinformation attirent des millions de vues. Est-ce que l’Italie commence à se réveiller ?
PM : En Italie, vraisemblablement en raison de la violence de l’offensive contre son peuple depuis quelques années, l’un des réseaux de résistance et de contre-information parmi les plus élaborés du monde entier s’est formé.
Une quantité de chaînes d’information hostiles au récit officiel a surgi sur les réseaux sociaux, pour jouer un rôle historique face à des pouvoirs qui se croyaient tout permis.
Certaines chaînes ont déjà plus de 200 000 abonnés. À un moment donné, les responsables de ces chaînes et leurs contributeurs ont imaginé qu’une telle force d’information pouvait se traduire en force politique ; ils ce sont donc présentés en septembre 2022 aux législatives.
Tenant en compte que leur base électorale représentait potentiellement entre 6 et 8 millions de voix, les candidats dissidents avaient une réelle chance d’être élus députés. Cependant, ils n’ont pas réussi à se coaliser, et 4 ou 5 partis dissidents se sont présentés aux électeurs en ordre dispersé. D’autres groupements dissidents ont penché pour l’abstention, car ils ont considéré qu’aucun processus constituent n’avait eu lieu, avec une plateforme d’idées et des dirigeants élus par la base de tous les mouvements de résistance. Cela déboucha sur un échec électoral pour les dissidents, dont aucun parti n’entra au Parlement, affaiblissant en conséquence l’action publique de ces mouvements.
Par ailleurs, le retour à une certaine forme de normalité avec l’accession du gouvernement Meloni a sans doute contribué à relâcher la vigilance de certains dissidents telle qu’elle se manifestait aux pires moments de l’ère Draghi.
Bien que l’engouement pour les chaînes de réinformation se maintient, ainsi que l’audience de 100 Giorni da Leoni, Visione TV, La Finanza sul Web, etc., je crois que l’impact de la dissidence sur le plan social et politique a légèrement diminué, et ne s’envolera de nouveau que dans la mesure où les gouvernants subordonnés aux globalistes lanceraient une nouvelle offensive désespérée. Chose que l’on ne peut totalement écarter, en raison avant tout de la position peu reluisante des globalistes actuellement.
Interview et traduction (de l’original en espagnol) par Mendelssohn Moses
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