La CIA organise des sabotages en Russie même
Les services de renseignement occidentaux ont organisé des missions clandestines de sabotage en Russie
C’est une information d’une grande banalité mais que l’on ne peut pas aujourd’hui diffuser sans se faire traiter de complotiste ! C’est ce qui est pourtant fait de manière tout à fait officielle par la journaliste. Croire l’inverse serait d’une grande naïveté et d’une bêtise crasse qui démontre à quel point la caste journalistique occidentale est d’une profonde stupidité.
C’est une enquête exclusive, de plusieurs mois, annonce en préambule son auteur, Jack Murphy.
Une enquête qu’il publie sur son propre site web : jackmurphywrites.com et non sur les sites spécialisés comme le SOFREP (Special Operation Forces Report) le site des vétérans des forces spéciales, le Stars and Stripes ou le Business Insider où Murphy officie d’ordinaire. De quoi s’agit-il ? De la révélation comme quoi la CIA, en tandem avec un autre service secret d’un pays de l’OTAN organise, coordonne et sans doute finance depuis le début de la guerre en Ukraine des opérations de sabotage en Russie même. Autant d’actions clandestines visant à compromettre les opérations militaires russe : explosions de ponts ferroviaires, de dépôts de carburant ou de munitions.
Il est vrai que les « accidents » de grande ampleur se sont multiplié en Russie depuis le début de la guerre… il est vrai qu’ils ne sont pas rares dans le pays en temps normal. Mais depuis dix mois ce sont un peu trop souvent des installations logistiques ou militaires qui partent en fumée ; à chaque occasion les médias russes présentent la chose comme un accident, au point que la blogosphère et les Ukrainiens en ont fait un running gag, avertissant que les mégots de cigarette mal éteints font effectivement des ravages dans le complexe militaro-industriel russe.
Citant des sources évidemment anonymisées, Jack Murphy – lui-même un ancien des forces spéciales ayant participé à plusieurs opérations clandestines en Irak ou en Afghanistan – explique qu’un réseau de cellules clandestines a été implanté en Russie même à partir de 2015 par les services de renseignement d’un pays européen de l’OTAN, suite à l’invasion et à l’annexion de la Crimée par la Russie. Quel pays ? Murphy ne le dit pas mais on pense naturellement aux quelques nations affiliées à l’OTAN qui ont naturellement bon nombre de russophones capables de se fondre dans la masse des citoyens de la Fédération de Russie. Ce sont en tout cas les agents de ce pays qui officient en Russie même, aucun officier de la centrale du renseignement américain n’étant lui-même à pied d’œuvre sur le territoire de la Fédération de Russie. C’était même là la condition sine qua non permettant l’autorisation de cette opération par les plus hautes instances de l’exécutif américain, explique encore Jack Murphy.
Bien sûr, toute l’histoire est invérifiable en source ouvertes, mais ce qui lui donne le plus de crédit c’est sans doute la révélation comme quoi tout ne s’est pas passé sans anicroches. Certaines cellules clandestines ayant par exemple, visé les mêmes objectifs sans se coordonner entre elles, avec pour résultat de solides cafouillages et même la mort d’un de ces agents, intercepté par les forces de sécurité russes….
Photo d’illustration : Les incendies à répétition – ici celui d’un entrepôt à Moscou en novembre – ont été pour certains le résultat d’actes de sabotages organisés par la CIA ©AFP – Andrey Borodulin
26 décembre 2022
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