OURAGAN AU SIEGE DU CREDIT SUISSE OBLIGE DE REMBOURSER LES INVESTISSEURS FURIEUX
du 29 au 31 mars 2021 : La Revue de Presse de Pierre JovanovicLes ultra-riches ont commencé à se facher et c'est un signe radical d'une situation qui est en train de se tendre comme en 2008. Fous de rage d'avoir été bernés par les analystes et les vendeurs du Crédit Suisse, la banque a commencé à rembourser les clients pour éviter les procès, parce que là les arnaques commencent à s'accumuler et à être trop voyantes...
Pire: le Conseil d'Administration (dans lequel se trouve... Blythe Masters) a sorti la guillotine et il y a eu du sang sur les murs aussi bien à Londres qu'en Suisse: "Credit Suisse Group is examining the role of executive board members including Chief Executive Officer Thomas Gottstein as part of its probe into dealings with failed startup lender Greensill Capital, according to people with knowledge of the matter (...)
As the fallout deepens, the bank is grappling with litigation threats from investors, potential financial losses and regulatory scrutiny. Earlier this month, the bank replaced asset management head Eric Varvel with ex-UBS Group AG executive Ulrich Koerner."
Traduction: au Crédit Suisse, c'est la panique, au point que, après les têtes, même les bonus ont sauté, punition ultime.
La banque suisse a décidé donc de rembourser (en partie, LoL) ses invertisseurs qui ont été fourvoyés chez GreenSill et qui y ont perdu environ 3 milliards sur leurs fonds investis, soit 30%.
Via Reuters "Switzerland's second-largest bank this month closed around $10 billion of supply-chain finance funds that bought notes from Greensill. Of this, $3.1 billion has so far been repaid and more than $1.2 billion in cash remains in the funds, leaving more than $5 billion outstanding.
While Credit Suisse hopes more can be salvaged, the fact it is considering making investors in the funds good underscores concern that the debacle could see ultra-rich customers turn their back on it, three of the people said. "Money is going to flow," one person with direct knowledge of the discussions within the bank told Reuters. "Investors will get compensation. That's unavoidable. It's going to hurt (...) there is a proposal on the table to take over about 50% of the losses."
(...) But after spending the last 3 weeks trying to unwind a complex series of contracts underpinning the fund's assets, the bank has determined that many of the firms financed by Greensill are unable, or unwilling, to make good on their debts." C'est clair, la réputation d'une banque a ses limites..., lire ici Reuters.
Sauf que là, le CS vient de se prendre un nouveau scandale avec ArchEgos, lire aussi Bloomberg.
PS: je ne serai pas surpris de voir Blythe Masters être nommée à la tête du Crédit Suisse à un moment donné ou un autre. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.quotidien.com 2008-2021
Pire: le Conseil d'Administration (dans lequel se trouve... Blythe Masters) a sorti la guillotine et il y a eu du sang sur les murs aussi bien à Londres qu'en Suisse: "Credit Suisse Group is examining the role of executive board members including Chief Executive Officer Thomas Gottstein as part of its probe into dealings with failed startup lender Greensill Capital, according to people with knowledge of the matter (...)
As the fallout deepens, the bank is grappling with litigation threats from investors, potential financial losses and regulatory scrutiny. Earlier this month, the bank replaced asset management head Eric Varvel with ex-UBS Group AG executive Ulrich Koerner."
Traduction: au Crédit Suisse, c'est la panique, au point que, après les têtes, même les bonus ont sauté, punition ultime.
La banque suisse a décidé donc de rembourser (en partie, LoL) ses invertisseurs qui ont été fourvoyés chez GreenSill et qui y ont perdu environ 3 milliards sur leurs fonds investis, soit 30%.
Via Reuters "Switzerland's second-largest bank this month closed around $10 billion of supply-chain finance funds that bought notes from Greensill. Of this, $3.1 billion has so far been repaid and more than $1.2 billion in cash remains in the funds, leaving more than $5 billion outstanding.
While Credit Suisse hopes more can be salvaged, the fact it is considering making investors in the funds good underscores concern that the debacle could see ultra-rich customers turn their back on it, three of the people said. "Money is going to flow," one person with direct knowledge of the discussions within the bank told Reuters. "Investors will get compensation. That's unavoidable. It's going to hurt (...) there is a proposal on the table to take over about 50% of the losses."
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