vendredi 4 septembre 2020

(Si vous pensez que ce n'est pas un délire, mais, un plan planifié et étudiez les mesures prises pour nous isoler les uns des autres, vous comprendrez que quelque chose se prépare, l'effondrement économique, qui n'empêche pas les plus riches des plus riches de continuer à s'enrichir, ne sera que le coup de bambou qui empêchera toute résistance collective. Vu sous cet angle, essayez de voir vers quel abattoir ils nous conduisent avec nos politiques complices. Donc, certains savent. note de rené)


Coronavirus: un délire collectif ?

via les Moutons Enragés
Faisant suite à son précédent article, Jean Yves Jézéquel nous livre son analyse. Merci à KromoZomY. Partagez ! Volti
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Par Jean Yves Jézéquel pour Mondialisation.ca
Img/Pixabay
Dans mon dernier article publié sur www.mondialisation.ca du 30 août 2020 sous le titre : « Coronavirus : une organisation minutieuse du massacre ?», je tentais de trouver une réponse rationnelle à une question que l’on tourne dans tous les sens : si tout le monde est perdant dans cette histoire délirante de l’hystérie collective coronavirus, comme cela est le cas, qui donc peut-être le gagnant ? Qu’est-ce qui peut expliquer une persistance des autorités dans des comportements et des mesures aberrantes et suicidaires, sans penser à un « gagnant » potentiel se tapissant derrière ce comportement incompréhensible des gouvernants ?
Je donnais comme réponse, l’organisation minutieuse d’un massacre pour réduire la population mondiale et en finir avec les révoltes sociales : je ne voyais pas d’autre explication possible à cette folie délirante des sociétés et des politiques qui conduisent le monde à sa fin. 
Suite à cette publication, un médecin pédopsychiatre, le Dr Thierry Gourvénec, prenait contact avec la rédaction pour attirer mon attention sur la question du « délire collectif ». Il m’invitait indirectement à me pencher sur la question de savoir ce qu’est ce phénomène, et comment il peut expliquer un grand nombre d’incohérences, de contradictions, de confusions, d’aberrations, d’ordres et de contre-ordres, des comportements inconséquents, irrationnels, voire désastreux, carrément mensongers, chez des individus même nantis d’un bagage intellectuel et d’une culture conséquente… 
Ce nouvel angle de réflexion m’a semblé pertinent et je me suis laissé convaincre que ce docteur pouvait avoir vraiment raison. Du coup, ma consternation, à la vue de ce qui se produit sous nos yeux depuis mars 2020, est encore plus grande ! Dans ma tentative de réponse à la question de la totale incohérence qui se pose, il y avait encore une motivation « rationnelle », même si elle était criminelle. Là, dans cette perspective il n’y a plus rien de rationnel : on est passé dans l’irrationnel absolu !
Le Dr Thierry Gourvénec avait présenté sa thèse en psychiatrie sur la question des « bouffées délirantes » et à cette occasion, il avait réalisé une étude sur la « rumeur d’Orléans » analysée par Edgar Morin, à la fin des années 60. 
La question qui se pose est celle de savoir comment une société entière peut basculer dans une « croyance », ou comment peut-elle adhérer, prêter « foi » à des informations incohérentes, insensées, contradictoires, désastreuses, puisque tout le monde sans distinction se retrouve perdant ; comment des sociétés entières peuvent-elles basculer dans un délire collectif qui va les saborder !?
Ce qui est sans doute à l’origine de ce « délire collectif » que j’ai déjà appelé « hystérie collective » dans l’article précédent, provient tout d’abord d’un jugement erroné. Pour apprécier vraiment les informations réelles, il est indispensable de s’éloigner d’un émotionnel anxiogène perturbant. L’épidémie qui s’est répandue comme une trainée de poudre était en premier lieu une épidémie de « peur », voire même de « terreur » et tout avait été fait pour entretenir la peur, pour l’alimenter au jour le jour, pour l’exagérer à souhait, pour l’amplifier par des réactions contradictoires et même mensongères, renforçant d’autant plus le niveau d’angoisse des individus qui se retrouvaient brusquement aux prises avec cette menace de « pandémie » soudainement descendue sur la Terre entière et qualifiée de « mortelle » ! La mise en scène spectaculaire organisée par les gouvernants allait confirmer l’angoisse et la graver dans la réaction collective échappant à la vie psychique des individus. Un comportement dicté par la terreur « engrammée » jour après jour, par des communiqués alarmants, dans le mental d’une population ainsi intellectuellement désarmée, puis jetée brutalement dans le versant émotionnel de la vie psychique, allait prendre forme sur le plan collectif…
 L’engrammage a modifié subtilement la perception collective du problème et le « délire collectif » explique le Dr Thierry Gourvénec dans un article que nous retrouverons plus tard, est devenu « la représentation qui l’a emporté diachroniquement sur le réel ».
Alors que cette « épidémie » est largement terminée et qu’il n’y a plus rien à signaler à l’horizon, on continue cependant à délirer par les mesures de « distanciation sociale », par le « port du masque obligatoire », par les rumeurs de « reconfinement » qu’il faudrait réactiver ici et là, par la course anxiogène aux vaccins alors que ce virus a fait moins de morts que la plupart des grippes saisonnières comme celle de 2017/2018 ! Dans ces décisions délirantes des autorités, il n’y a rien de scientifique et encore moins rien qui soit relié au réel. On est vraiment en plein délire : on a beau donner les chiffres, montrer les courbes, étaler les rapports, commenter les observations, parler du réel, ce délire sidérant continue sa route imperturbable.
Même si la réalité est tout autre, les informations divulguées par des médias traditionnellement abrutis continuent d’entretenir la terreur de la « pandémie » ; on a beau expliquer que cette « pandémie » est une « fausse alerte », rien n’y change, c’est trop tard, la peur a été « engrammée » dans le psychisme des gens et elle continue sa route en roue libre ; le délire collectif continue et il faudrait un nouveau choc émotionnel pour rompre ce « charme » étrange qui retient captives des sociétés entières. Les esprits même éclairés, cultivés, formés sont devenus anesthésiés, coupés de la réalité, déconnectés du réel, hypnotisés, envoutés par le charme étrange du « délire collectif » ayant une emprise incroyable sur l’intelligence et la raison qui a cessé de raisonner. L’anxiogène a pris toute la place et le rationnel ne peut plus jouer son rôle. On peut dire tout ce qu’on veut, les intelligences sont devenues inaccessibles à la clairvoyance. Voilà comment se manifeste le délire collectif coronavirus.
Ce qui caractérise le « délire collectif » ce sont les nombreux éléments d’incohérence qu’il implique et révèle en permanence. Or, là, nous n’avons que l’embarras du choix tellement les incohérences sont pléthores ! Une personne qui a gardé son bon sens, sa raison, son sens critique, peut parfaitement voir que la société est dans un comportement anormal et il y a de quoi être perplexe sur la compétence des politiques qui prétendent nous gouverner.
Lorsque les Chinois décidaient à Wuhan un confinement généralisé avec la construction spectaculaire de deux hôpitaux de mille lits en dix jours, un signal fortement anxiogène était envoyé au monde entier. 
Le Dr Thierry Gourvénec explique dans une interview donnée sur Le Média, le 1er juillet 2020 que :
« … cette angoisse doit détenir des caractéristiques particulières pour acquérir la capacité de faire délirer un nombre important de membres d’une collectivité. Être associée à un très intense sentiment partagé de culpabilité par exemple (tel qu’on a pu l’observer dans la rumeur délirante, dite d’Orléans, de 1969), ou encore renvoyer à des peurs archaïques (du genre de celles ayant tétanisé une population entière. A l’occasion d’une épidémie particulièrement meurtrière par exemple : la peste noire qui décima de 1346 à 1353 quasiment la moitié de la population de l’Europe), ou à des paniques très récentes concernant précisément des épidémies à coronavirus. Mais aussi des épidémies de grippe, aviaire ou non, ou d’Escherichia Coli Entéro-Hémorragique comme en 2011. Il est plus que probable que la mémoire consciente et inconsciente de ces diverses épidémies a joué un rôle dans l’appréhension et la gestion de la covid-19, en particulier chez les épidémiologistes et les infectiologues. » 
Lorsque le délire a été amorcé et qu’il s’est implanté chez les politiques, dans les médias, puis dans la tête des journalistes, devenus généralement et habituellement très peu critiques, il a pu germer, grandir, croître en intensité, se développer sans obstacle. C’est donc le délire qui a contaminé et qui a fait une « pandémie » anxiogène injustifiée. Les vraies causes scientifiquement établies d’une pandémie par le covid-19, seront réellement absentes de cette histoire…
Les symptômes du délire pouvaient être identifiés : troubles de la logique, contradictions permanentes, hésitations, incohérences, absurdités inexplicables, perturbations importantes des capacités cognitives, des comportements imprévisibles, décisions désastreuses, les paradoxes se bousculaient au portillon de l’intelligence, les gens étaient persuadés d’être rationnels alors qu’ils étaient dans l’irrationalité totale, le bon sens était devenu inexistant, l’intelligence était priée de se mettre en retrait. On a même été, en France, jusqu’à interdire l’hydroxychloroquine en décrétant que c’était un poison !!! Son utilisation tellement importante depuis si longtemps n’y changerait rien ! La folie délirante était extrême chez nos politiques aux commandes… Même une revue scientifique (The Lancet) serait embarquée dans le délire collectif !
« La peur affecte la qualité des capacités de réflexion et de raisonnement dans le groupe, dont la taille s’accroit si la thématique du délire ne concerne pas que le groupe d’origine mais une population plus large, ce qui est le cas dans une épidémie infectieuse. 
Les modalités du délire sont telles qu’individuellement les gens happés par celui-ci ne présentent pas de troubles psychologiques particuliers dans leurs relations sociales tant que ne sont pas évoqués de manière précise le ou les thèmes délirants. Mais ceux-ci sont tellement prégnants dans le nouveau quotidien qu’ils en deviennent obsédants. Aussi dès qu’ils sont abordés, des perturbations du langage, du raisonnement et du comportement peuvent apparaitre. En fait la pensée de groupe n’étant plus rationnelle, la communication collective devient délirante, et les individus non maîtres de celle-ci, vouée à une logique propre teintée par l’inconscient collectif, désormais prisonniers du délire, n’ont plus d’autre alternative que de s’en faire l’écho par adhésion inébranlable, et de la propager. » (Cf., Dr Thierry Gourvénec, article publié dans Les Blogs, Anthropo-Logiques, « Le délire collectif de la covid-19 », du 07 août 2020)
La particularité du délire, c’est qu’une fois installé, il devient impossible à critiquer : la raison n’a plus d’emprise sur lui, c’est lui qui domine les individus pris dans son étau. Tout appel à la raison critique est vain. Ceux qui ne sont pas contaminés par le délire sont rejetés comme « incroyants », comme « irresponsables » ; ils sont considérés comme complices du mal, comme ces personnes qui jadis protégeaient les femmes accusées de sorcellerie. Ces personnes étaient exécutées elles aussi avec les nombreuses « sorcières » européennes (des milliers), accusées de sorcellerie à partir d’un délire collectif, une croyance en un démon hypostasié, des rumeurs qui faisaient croire à la collectivité que les « sorcières » avaient signé un pacte avec ce démon et qu’elles menaçaient donc la paix sociale et toutes les valeurs ayant pour vocation le contrôle de l’angoisse.
« Les appels à la Raison de tiers extérieurs au groupe délirant sont inopérants. Et cela d’autant plus que les interlocuteurs délirants ont un bagage intellectuel  conséquent. Non seulement parce qu’il est toujours malaisé de reconnaitre des erreurs de jugement, mais aussi, et surtout, parce qu’à ces personnes ayant une haute opinion d’elles-mêmes, il leur est absolument impossible d’admettre l’existence d’un processus pathologique qu’ils subiraient, et pour la bonne raison que leur niveau d’intelligence est jugé par eux incompatible avec des absurdités qu’ils ne reconnaissent de toute façon pas. Seule la part de la population moins investie dans la compétition intellectuelle ou à l’esprit critique affûté, se trouve avoir un accès plus aisé au bon sens tellement heurté par les incohérences et autres absurdités. Celle-ci se trouvera donc plus facilement réceptive aux appels à la raison. Tandis que l’élite ne sera sensible qu’aux rapports de force politiques ou scientifiques. » (Idem. Dr Thierry Gourvénec)
Dans cette histoire aberrante du coronavirus, le délire collectif repose sur « l’extrême dangerosité du virus », comme l’était la menace du Mal incarné dans Satan lorsque l’Europe délirait sur les sorcières. Des spécialistes de l’épidémiologie, comme le Pr Raoult, ont en effet évoqué « le retour au Moyen-Age », dans les méthodes appliquées par le pouvoir et donc dans les « croyances » qui ont permis cette régression spectaculaire de l’intelligence. 
C’est la réaction des autorités Chinoises qui a envoyé ce signal d’extrême dangerosité du virus. Cette dangerosité a fixé dans les personnes la conviction du péril qui nous guettait collectivement. Malgré les très nombreux démentis apportés sur cette dangerosité du virus, la conviction est devenue inébranlable. Ce délire allait ensuite contaminer des cercles de plus en plus grands de population. 
« Le coronavirus, comme l’adénovirus et le rhinovirus, est un virus de rhume. Mais le SARS-Cov2 semble faire naitre un paradoxe entre sa très grande innocuité pour l’immense majorité des gens et sa dangerosité extrême dans certains cas. En fait il est dangereux essentiellement pour les personnes âgées en fin de vie. Et donc en réalité il est un paradoxe seulement en apparence, rendant néanmoins l’épidémie difficile à penser. Un paradoxe relatif si l’on songe que ce processus pathogène est celui de toutes les infections respiratoires, le nez n’étant pas un organe vital, tandis que le poumon l’est. Et dont l’atteinte infectieuse quelle qu’elle soit est potentiellement mortelle. Et avec une symptomatologie parfois bien plus impressionnante que dans la covid-19 comme lors de l’épidémie de grippe de Hong-Kong de 1968-69 au cours de laquelle les infectés développant en grand nombre une pneumopathie, présentait une hémorragie pulmonaire noyant les malades dans leur sang. Et pourtant cette grave épidémie à la complication effrayante n’a pas généré de panique. Et, en son absence, encore moins de délire collectif. 
Au lieu du million de morts mondial dans son cas, 31 000 en France, quel en aurait été son dramatique bilan si à l’époque on avait confiné les porteurs sains ? » (Idem., Dr Thierry Gourvénec)
CONCLUSION
Ce qui se passe autour de l’histoire coronavirus relèverait donc de la pathologie et de la psychiatrie. Tous les acteurs « responsables » qui ont animé et entretenu cette hystérie collective ont été victimes du pathos, ils se sont laissés prendre au piège spécifique de ce genre de pathologie aux conséquences dramatiques pour des millions de personnes jetées dans le malheur social à cette occasion.
On pensait notre monde moderne immunisé contre les « croyances » de l’obscurantisme moyenâgeux et l’on découvre que ce n’est pas le cas ! La régression spectaculaire à laquelle nous assistons devrait rencontrer un nouveau choc émotionnel pour sortir de sa « logique » absurde ! Que pourrait bien être ce nouveau choc émotionnel qui mettrait fin au délire collectif actuel ?
Jean-Yves Jézéquel
La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Jean-Yves Jézéquel, Mondialisation.ca, 2020
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