(Ce qui confirmerait que c'est la femme d'ali bongo qui dirige comme l'affirme la rumeur et dont aucun média français ne parle. note de rené)
Zoom Afrique du 30 juillet 2020 (Gabon)
L’actualité en Afrique
- Le Japon accompagne la riposte du Sénégal;
- Produits « Made in Burkina Faso »: Les entreprises invitées à la qualité;
- Tchad : Idriss Deby ordonne la reprise de la production du ciment.
Les analyses de la rédaction
La France à l'assaut du Gabon ?
Après avoir arraché à l’État gabonais la dépénalisation de l’homosexualité et ce dans l’objectif de détruire l’institution familiale dans ce pays stratégique de l’Afrique centrale, voici une seconde concession lâché par le président Ali Bongo aux Occidentaux : nommé le 2 avril dernier par décret du président de la République, en qualité de chef d'État-major général des forces armées gabonaises (CEMGFA), le général de brigade Yves Ditengou a effectué jeudi dernier une visite au Camp-de-Gaulle.
Le CEMGFA marquait ainsi sa première sortie sur cette base française depuis sa prise de fonction.
« Au menu de ce déplacement, un entretien avec le général Jean-Pierre Perrin, commandant les Éléments français au Gabon (EFG), une réunion de travail et la présentation des dernières réalisations intervenues au Camp-de-Gaulle. Ce qui a notamment permis au général de brigade Yves Ditengou de se rendre compte in situ des possibilités offertes par ce pôle opérationnel de coopération et d'évoquer les pistes d'un partenariat militaire opérationnel encore plus renforcé », annoncent les médias gabonais.
Mais cette nouvelle concession intervient à peine trois semaines après que Bruno Fuchs, député français du Mouvement démocrate (MoDem), a fait rejaillir les doutes sur la capacité d’Ali Bongo à diriger le Gabon. Il « n’est plus en mesure de présider son pays depuis 18 mois en raison de son état de santé », a-t-il affirmé le 8 juillet à l’Assemblée nationale de France.
Lors de la rencontre entre le général de brigade Yves Ditengou et le général Jean-Pierre Perrin, commandant des Éléments français au Gabon, les détails de cette « coopération » franco-gabonaise ont également été dévoilés : « Très impliqués dans le développement de la communauté au sein de laquelle ils sont implantés, les EFG ont déjà eu à poser plusieurs actions dans notre pays. Du nettoyage des plages de Libreville aux formations en secourisme de guerre des forces armées gabonaises, en passant par la réhabilitation de la route menant au Cap-des-Pères, la construction d'une passerelle piétonne au quartier Alibandeng, l'assistance aux victimes d'inondations, la rénovation de la maison de la fraternité Saint-Jean de Libreville, la réfection d'écoles, etc. »
L’armée française s’apprête elle à s’emparer du territoire gabonais ? Avec une concentration extrême sur les routes et les voies de transit, et vue la position stratégique du Gabon qui lui donne accès sur la côte atlantique ainsi que ses voisins camerounais et équato-guinéen, une percée militaire de plus en plus grandissante dans ce pays, donnerait accès aux autres pays de la côte et faciliterait donc une intervention de la puissance néo-colonialiste dans cette partie d’Afrique. La vigilance et la clairvoyance du peuple gabonais est donc plus que jamais nécessaire pour éviter un remake du scénario ivoirien ou encore Brukinabé dans ce pays.
RCA/Libye: tensions entre les deux pays ou scénario de déstabilisation ?
Que se passe-t-il dans les relations diplomatiques entre la RCA et la Libye ? Les Occidentaux comptent-ils utiliser la Libye comme une arrière base d’une énième tentative de déstabilisation contre la RCA ? Il semblerait que oui…
Corbeau News, média de la puissance colonialiste, fait état ce 27 juillet 2020 d’une vaste opération de pillage coorganisée par le patron du BARC (bureau d’affrètement routier), Monsieur Sani Yalo, en complicité avec le chargé d’affaires de la Libye et de quelques complices camerounais et centrafricains.
« En effet, depuis plusieurs semaines, Monsieur Yalo, en complicité avec le chargé d’affaires de l’ambassade de la Libye, Monsieur Hissen Badèr, ont organisé, avec l’appui d’un sujet camerounais, une opération visant à casser trois coffres-forts encastrés dans le mur du bâtiment de l’ambassade, dont le diplomate libyen n’avait pas la clé, faute de non passation de service lors de sa prise de fonction il y a six ans. C’est ce qui a été fait, mais Sani Yalo et son complice n’ont trouvé que des armes et des minutions du service de sécurité de l’Ambassade cachées dans l’un des trois coffres-forts. Comme un bon mafieux, Sani Yalo confisque ces armes et minutions prétextant qu’il va les remettre au chef de l’État Faustin Archange Touadera. Et ce n’est pas tout. Les deux complices, qui croyaient qu’ils allaient trouver de l’argent dans les trois coffres-forts, décident maintenant de vider l’ambassade de ses équipements. Ainsi s’organise une vaste opération de pillage. Depuis plusieurs semaines, on assiste aux navettes des camions remplis des équipements qui avaient été entreposés à l’intérieur de l’ambassade dans 2 conteneurs et 4 entrepôts », écrit Corbeaunews à ce sujet.
Mais la question qui se pose, si cette affaire s’avère vraie, est la suivante : l’Ambassade de Libye en RCA était-elle en train de devenir un réseau de trafic d’armée illégal pour déstabiliser la RCA ? Et ce, dans l’objectif de saper les efforts de réconciliation et de pacification de l’État centrafricain ?
Que l’État centrafricain contrôle le mouvement d’arme dans son pays, cible depuis des années des sanctions d’armes d’où d’ailleurs la colère de Paris contre la Russie, ceci ne plaît pas et on accuse donc le gouvernement centrafricain et ses alliés stratégiques.
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