(Tiens donc, ils se réveillent pour ne rien faire. Au fond, cette pandémie se montre très utile pour faire accepter l'inacceptable sans provoquer de manifestations. Il faudrait faire la balance entre ceux que les peuples perdent et ce que gagne les hyper-riches, entendu comme actionnaires principaux. Et, cela pour une pandémie annoncée comme meurtrière, pratiquement qu'en occident où les droits sociaux sont les plus forts. note de rené)
Coronavirus : "il y a tout lieu de craindre" des baisses des salaires, s'inquiète le secrétaire général de Force ouvrière (France)
Franceinfo Il y a 13 heures source : MSN
Yves Veyrier craint que les entreprises bénéficient d'"effets d'aubaine" avec la crise économique.
© Fournis par Franceinfo
Le secrétaire général de Force ouvrière, Yves Veyrier, a estimé lundi 1er juin sur RTL qu'"il y a[vait] tout lieu de craindre" des baisses des salaires dans les entreprises. La crise sanitaire liée au coronavirus risque selon lui de servir de "prétexte" à des employeurs. Des baisses du nombre de jours de RTT, la suppression du 13e mois ou des indemnités de transports, sont également à craindre, pour le syndicaliste.
"Les situations sont souvent des prétextes, des effets d'aubaine. Donc celle que nous connaissons aujourd'hui, la crise sanitaire" du coronavirus, "avec ses conséquences économiques évidemment, risque de conduire beaucoup d'entreprises à utiliser cette situation pour faire valoir la nécessité de réduire encore le coût du travail", s'est-il inquiété.
"Chantage à l'emploi"
"Il y aura besoin d'aider dans tel ou tel secteur", mais "il faut absolument qu'on conditionne les aides publiques, qu'on les évalue, qu'on les contrôle et qu'on les soumette à sanction lorsque les conditions ne sont pas respectées", a-t-il insisté.
Yves Veyrier a rappelé "des exemples passés, où on a contraint les salariés par le biais d'une forme de chantage à l'emploi à accepter des baisses de salaires, d'augmentation du temps de travail sans augmentation de salaire, pour que des emplois soient malgré tout supprimés". Ces postes ont finalement été supprimés "dans des conditions plus favorables pour l'entreprise" que pour les salariés "puisque, dans ces cas-là, les plans sociaux sont évalués sur les salaires qui ont été baissés depuis plusieurs mois ou plusieurs années", a-t-il regretté.
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