samedi 27 juin 2020

En 2003, The Lancet publiait une étude élogieuse sur les effets positifs et le peu de dangerosité de la chloroquine

Quand ‘la revue médicale de référence’ publiait une étude élogieuse sur les effets positifs et le peu de dangerosité de la chloroquine. C’était en 2003 !
 » La chloroquine est une aminoquinoléine connue depuis 1934. Outre ses effets antipaludiques bien connus, le médicament possède des propriétés biochimiques intéressantes qui pourraient être appliquées contre certaines infections virales.
La chloroquine exerce des effets antiviraux directs, en inhibant les étapes de la réplication de plusieurs virus dépendant du pH, y compris les membres des flavivirus, des rétrovirus et des coronavirus (https://mdanderson.elsevierpure.com/…/canadian-consensus-co…).
Ses effets les mieux étudiés sont ceux contre la réplication du VIH, qui sont actuellement testés dans des essais cliniques (https://www.sciencedirect.com/…/artic…/pii/S1386653200001396).
En outre, la chloroquine a des effets immunomodulateurs, supprimant la production/libération du facteur de nécrose tumorale α et de l’interleukine, qui servent de médiateurs pour les complications inflammatoires de plusieurs maladies virales (https://jvi.asm.org/content/72/1/783.short).
Nous passons en revue les informations disponibles sur les effets de la chloroquine sur les infections virales, ce qui soulève la question de savoir si ce vieux médicament pourrait connaître un regain d’intérêt dans la gestion clinique des maladies virales telles que le sida et le syndrome respiratoire aigu sévère, qui affligent l’humanité à l’ère de la mondialisation.
[…]
Une étude récente (https://www.sciencedirect.com/…/artic…/pii/S0140673601060044) a fourni des résultats encourageants sur la sécurité d’un dosage élevé du médicament (jusqu’à 500 mg de chloroquine base par jour) même pendant la grossesse.
Nous concluons que l’administration de chloroquine/hydroxychloroquine présente une toxicité limitée et bien évitable et peut donc entraîner un faible rapport risques/bénéfices, du moins lorsqu’elle est utilisée dans des conditions mettant la vie en danger.
Dorénavant, nous discuterons de l’utilité potentielle de ce vieux médicament dans le traitement de deux maladies infectieuses qui représentent une menace sérieuse pour la santé publique à l’ère de la mondialisation, le SIDA et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS).
Ces maladies sont toutes deux causées par des virus à ARN enveloppés et partagent certaines manifestations cliniques qui sont susceptibles d’être médiées par des réactions immunitaires de l’hôte. »
Source : mediapart

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