dimanche 14 octobre 2018


25 SEPT 2018 source : Bonnes Nouvelles

Dans les années 1980, le Royaume-Uni de Margaret Thatcher privatisait à tour de bras les chemins de fer, l'exploitation du gaz et de l'électricité... Mais ces dernières années, le royaume a entamé le mouvement inverse, en renationalisant des services qui avaient été laissés au secteur privé.

C'est le cas de la prison de Birmingham, 1 550 détenus, réputée être la plus violente d'Angleterre. Il y a 7 ans, cette prison est aussi devenue la première enceinte pénitentiaire privée du pays, gérée par une entreprise de sécurité. Mais en août 2018, lors d'une visite, un inspecteur du ministère de la Justice n'en croit pas ses yeux : émeutes, gardiens dépassés et terrorisés, hygiène désastreuse. Il demande à l'État de reprendre le contrôle de la prison en urgence et de la nationaliser.

Les trois quarts des Britanniques y sont favorables

Il ne s'agit pas d'un cas isolé. Cette année, le gouvernement britannique a procédé à plusieurs nationalisations, y compris dans les chemins de fer. La ligne qui relie Londres à Édimbourg (Ecosse), considérée comme peu rentable, a vu l'entreprise privée qui la gérait se désengagé. L'État a dû reprendre le flambeau.

Sous la direction de son leader, Jeremy Corbyn, l’opposition travailliste appelle désormais à renationaliser les compagnies d’eau, d’électricité, de gaz et de trains. Une promesse qui trouve un écho dans la population : les trois-quarts des Britanniques y sont favorables.

Par France2 (publié le 10/09/2018)
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(Disons que l'état renationalise ce qui ne rapporte pas assez au secteur privé. L'état se retrouve avec les canards boiteux et le privé avec ce qui gagne du fric. A moins que l'état envisage différemment leur gestion, non plus comme une entreprise, mais, avec un partenariat avec les usagers selon des modalités originales. Non de l'autogestion, mais, de la participation.note de rené)

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