Le jeu de massacre social de Macron s’amplifie (France)
Selon Julien Lauprêtre, président du Secours Populaire, « un raz de marée de la misère se prépare ».
De récentes études montrent que l’argument selon lequel l’espérance de vie augmente et justifierait le report (après celui de 2010) de l’âge de départ à la retraite est faux (1) (2). Les attaques répétées contres les plus fragiles n’ont plus rien à envier à la hargne anti-sociale de Sarkozy, pendant son piteux règne.
C’est le propre des faibles de s’en prendre aux plus faibles qu'eux. Le vrai visage de Macron est celui d’un psychopathe, comme Sarkozy, qui ne supporte pas les gens qui ne lui ressemblent pas ou ne lui obéissent pas. Farouche défenseur de sa caste de riches privilégiés, il s’est mis en tête, comme son lamentable prédécesseur, d’éradiquer, non la pauvreté, mais les gueux (les pauvres), les « fainéants » (les chômeurs) et les « improductifs » (les retraités et les impotents).
Nous sommes à des années lumière du programme du Conseil National de la Résistance qui, dans une France d’après-guerre exsangue, a été l’inspirateur de mesures, qui ont structuré durablement le pays, tout en assurant sa cohésion sociale. Un socle pour la société française, reposant lui-même sur une vision profondément humaniste, qui a assuré la prospérité de la France, pendant 30 ans, avant que le néolibéralisme des années 1970/80 ne vienne gangrener l’édifice.
Le CNR et De Gaulle, bâtisseurs d’une France sociale et économique forte
Voilà, résumé (source Wikipédia), le programme du CNR, adopté le 15 mars 1944 :
- des mesures politiques, comme le rétablissement de la démocratie, du suffrage universel et de la liberté de la presse ;
- des mesures économiques, caractérisées par « l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie », ce qu'on appellera généralement les nationalisations, et qui est exprimé dans le texte comme « le retour à la nation des grands moyens de production monopolisée, fruits du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques » ;
- des mesures sociales, dont un rajustement important des salaires, le rétablissement d'un syndicalisme indépendant et des délégués d'atelier et « un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’État »
De son côté, dans un discours, prononcé le 12 septembre 1944, De Gaulle -président du gouvernement provisoire de juin 1944 à janvier 1946, énonçait les « principes » qui guiderait son action (source Wikipédia) :
« ...tout en assurant à tous le maximum de liberté, et tout en favorisant en toute matière l'esprit d'entreprise, elle (la France) veut faire en sorte que l'intérêt particulier soit toujours contraint de céder à l'intérêt général, que les grandes sources de la richesse commune soient exploitées et dirigées ... pour l'avantage de tous, que les coalitions d'intérêt ... soient abolies une fois pour tous, et qu'enfin chacun de ses fils, chacune de ses filles puisse vivre, travailler, élever ses enfants dans la sécurité et la dignité... »
500 € par mois pour vivre, quand Macron dépense 500 000 € dans la vaisselle
En Afrique, qui s’en prend aux anciens est banni de la tribu. Une sagesse ancestrale dont ferait bien de s’inspirer l’éphèbe Macron, semble-t-il plus occupé à défendre les exigences contre-nature de la communauté homosexuelle, que de mettre en place des mesures radicales pour éviter à la France de devenir un pays sous-développé, comparable à certains pays du tiers-monde.
C’est un véritable jeu de massacre, auquel vont assister les gens. Les chômeurs n’auraient, selon Macron, qu’à traverser la rue pour trouver du boulot et donc, comme, soi-disant, ils ne le font pas, ils seront punis et privés d’allocations. Les retraités n’ont pas à se plaindre, même lorsque qu’ils perçoivent moins de 850 € par mois -seuil de pauverté-. Comme cette dame de Colombey-les Deux Eglises qui, au passage de Macron, ose à peine, du bout des lèvres, par pudeur, avouer qu’elle ne dispose que de 500 euros par mois pour vivre. Quelle indécence de la part de ce président de la République, lequel ne recule devant aucune dépense somptuaire, pour donner une magnificence royale à son règne de monarque absolu. Ainsi, ne vient-il pas de commander 500 000 € de vaisselle pour l’Elysée, pour ne citer que cette dépense injustifiée.
Pendant ce temps, les affaires continuent d’entacher la Macronie, en déconfiture
Alors que Macron s’affaire à taper tous azimuts contre les gens, on apprend que sa ministre des transports, Elisabeth Borne, serait, à son tour, visée par une enquête pour conflit d’intérêt, après Agnès Buzyn (Santé), Muriel Pénicaud (Travail), Françoise Nyssen (Culture), toutes rattrapées par les affaires, comme pourrait l’être le Premier ministre, Edouard Philippe, lui-même, à propos d’Areva. Après l'affaire Benalla, çà fait désordre au sommet de l'Etat.
Quant au merveilleux « nouveau monde » macronien, il s’illustre par son état de déconfiture. La fuite de Gérard Collomb (ministre d’État), après celle de Nicolas Hulot (ministre d’État) a visiblement semé une belle pagaille. Les couteaux, bien planqués jusque-là, des deux principaux dirigeants, mauvaise popularité oblige pour Macron, et ambition présidentielle naissante pour Philippe, sont apparemment sortis. Pour preuve, l’impossibilité depuis plus d’une d’une semaine, d’un accord entre les deux, pour nommer un nouveau gouvernement.
Pendant ce temps, dans de nombreuses villes, les gens constatent que leur taxe d’habitation a fait un bond pouvant atteindre 30 %. En contradiction totale avec les annonces macroniennes. En compensation de la perte subie par les communes, nombre de municipalités, le dos au mur, n’ont eu d’autre solution, pour boucler leur budget, que d’augmenter la fiscalité locale. L’arnaque de l’ex-banquier d’affaires Rothschild a joué à fond !
Mais, contrairement aux gloses des mauvaises langues, « tout va très bien, madame la marquise », selon les caciques macroniens, qui ne connaissent manifestement pas les paroles de cette chanson de Ray Ventura !
Verdi
Vendredi 12 octobre 2018
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