mercredi 24 octobre 2018

« Une augmentation galopante. L’endettement privé « continue d’augmenter rapidement, de plus de 5 % l’an, soit nettement plus vite que notre économie », souligne François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque centrale. Le patron de la Banque de France met en garde contre la hausse de l’endettement des ménages et des entreprises dans un entretien publié dimanche 14 octobre sur le site du Figaro.
« Ceci contribue à soutenir l’investissement productif et les prêts immobiliers, et c’est également le signe que notre secteur bancaire est en bonne santé. Mais il faut s’assurer que ce cycle du crédit est et restera équilibré à l’avenir », insiste gouverneur de la Banque de France.
L’endettement privé en général a fortement progressé, et atteint désormais 130,2 % du produit intérieur brut (PIB), soit un niveau supérieur à la moyenne des autres pays de la zone euro.
Alors, mettons les chiffres en perspective pour que vous puissiez bien comprendre et visualiser la gravité de la situation économique de notre pays qui est en urgence économique absolue.
Soit notre taux de croissance de 2,6 % du PIB.
Soit notre déficit public de plus de 3 % du PIB…
Ce qui veut dire que pour faire 2,6 % de croissance, nous avons dû emprunter plus, enfin pas nous, l’État… Mais ce n’est là que la dette de la sphère publique.
Rajoutez celle de la sphère privée, et l’augmentation de 5 % de la dette privée dont parle la Banque de France, et en gros, collectivement (tous les acteurs économiques compris), nous avons emprunté une montagne de dettes de plus de 10 % de notre PIB pour accoucher d’une petite souris de croissance de 2,6 % sans cesse revue en baisse.
Comprenez-vous la gravité ?
Notre pays n’a plus aucun dynamisme.
Nos fonctions vitales s’éteignent peu à peu.
Notre économie est en train de s’asphyxier et les politiques menées ne répondent tout simplement pas à la gravité de la situation. Ce que fait Macron, et pas parce que c’est Macron, mais parce que c’est ainsi, sera considéré par les historiens comme bien trop peu et bien trop tard.
L’économie française est en « urgence absolue », c’est une expression de novlangue actuelle pour adoucir la brutalité des réalités douloureuses.
L’économie française va mourir. Je ne sais pas qui prononcera le décès ni quand ni comment, mais les constantes vitales ne sont même plus perceptibles.
Préparez-vous.
Charles SANNAT

(Un déficit public de 3%, ce que l'UE accepte de la France, elle ne l'accepte pas de l'Italie. note de rené)

Aucun commentaire: