dimanche 30 septembre 2018

Crise turque : effondrement monétaire de la livre turque

"Ne croyez pas que le dollar est mort !" Olivier Delamarche

LA CASTE, MAIN BASSE SUR L'ÉTAT AVEC LAURENT MAUDUIT (France)

La société américaine SpaceX n’exclut pas de mettre des armes spatiales sur orbite


L’on sait que l’entrepreneur américain, Elon Musk, fondateur de Tesla [voitures électriques] et de SpaceX [activités spatiales], ne cesse de mettre en garde contre les dangers potentiels de l’intelligence artificielle, en particulier dans le domaine de la robotique militaire. « Je n’arrête pas de sonner l’alarme, mais jusqu’à ce que les gens voient vraiment des robots tuer des personnes, ils ne sauront pas comment réagir, tellement ça leur paraît irréel », avait-il prévenu, en juillet 2017.
En revanche, Elon Musk aurait apparemment moins de scrupules à mettre sur orbite des armes spatiales. Du moins, c’est ce qu’a laissé entendre Gwynne Shotwell, la Pdg déléguée de SpaceX, lors du symposium annuel de l’Air Force Association, organisé cette semaine à National Harbor [Maryland].
Alors qu’il a été demandé au Pentagone par l’exécutif américain de créer une sixième branche des forces armées des États-Unis qui serait uniquement dédiée aux opérations spatiales, Mme Shotwell a dû répondre à une question à laquelle elle ne s’attendait pas, comme elle l’a admis.
Ainsi, il lui a en effet été demandé si SpaceX pourrait mettre sur orbite des « armes spatiales », Gwynne Shotwell a répondu : « Si c’est pour la défense de ce pays, oui, je pense que nous le ferons. »
Cette force spatiale, que le président Trump appelle de ses voeux, n’aura pas à assurer uniquement la protection des satellites américains. Un memo du Pentagone, récemment évoqué, ne laisse guère de place au doute puisqu’il y est question d’une « organisation axée sur létalité qui mettra en oeuvre des capacités de supériorité spatiale. » Ce qui suppose qu’elle aura des moyens offensifs.
« Nos adversaires ont choisi d’armer l’espace. C’est un défi auquel nous répondrons », a par ailleurs prévenu, en juillet dernier, Michael Griffin, le secrétaire adjoint à la Défense pour la recherche, en évoquant la Chine et la Russie. Mais il est aussi question de se servir de l’espace pour contrer les armes hypersoniques et les missiles balistiques.
« Honnêtement, un intercepteur basé dans l’espace pour détruire des missiles balistiques en phase de lancement est un défi relativement facile à gérer », a estimé M. Griffin.
Ayant mis au point des fusées réutilisables (Falcon 9) et développant plusieurs projets ambitieux (tourisme spatial, voyage vers Mars, lanceur BFR, pour Big Falcon Rocket), SpaceX avait contesté, devant les tribunaux, en 2014, un marché attribué par le Pentagone et donnant l’exclusivité des lancements de charges utiles militaires au consortium United Launch Alliance (ULA), formé par Boeing et Lockheed Martin.
Ayant eu gain de cause, SpaceX a procédé depuis à plusieurs lancements pour le compte des forces américaines, dont, en janvier, le mystérieux satellite Zuma.

La Russie va muscler la défense aérienne syrienne et brouiller les communications de tout avion frappant en Syrie


Près d’une semaine après la perte d’un avion de renseignement Illouchine Il-20 « Coot » en Méditerranée orientale, due à un missile tiré par un système S-200 de la défense aérienne syrienne lors d’un raid israélien à Lattaquié, la Russie a pris des mesures susceptibles de compliquer les opérations d’Israël en Syrie, ainsi que celles de la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis.
Pour Moscou, la responsabilité de la perte de l’Il-20 « Coot », avec 15 militaires à bord, revient à l’aviation israélienne, laquelle est accusée d’avoir utilisé l’avion russe comme « couverture radar », induisant ainsi en erreur la défense aérienne syrienne.
L’état-major israélien a contesté cette version en affirmant que ses chasseurs-bombardiers F-16 impliqués dans le raid n’était « plus dans la zone » quand le missile tiré par le système S-200 syrien a touché l’avion de renseignement russe. Une délégation israélienne a même fait le déplacement en Russie pour présenter à la partie russe les documents relatifs à l’opération menée à Lattaquié.
Visiblement, cela n’a guère convaincu à Moscou. Alors que le gouvernement israélien avait assuré, le 20 septembre, que le mécanisme de coordination établi avec les forces russes présentes en Syrie allait être « renforcé », le Kremlin a maintenu que la perte de l’Il-20 « Coot » était indirectement due à l’action des F-16 israéliens.
« La destruction de notre avion éclaireur a causé la mort de 15 de nos soldats. Selon les informations de nos experts militaires, les actes prémédités des pilotes israéliens sont en cause, ce qui ne peut que porter préjudice à nos relations » avec Israël, a ainsi déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe, ce 24 septembre.
« L’avion n’a pas été abattu par un missile israélien, Dieu merci. Néanmoins, la création de cette chaîne de coïncidences a été permise par les actes des pilotes israéliens », a insisté M. Peskov. « Les informations récupérées par nos experts militaires témoignent de cela avec éloquence », a-t-il ajouté.
Au même moment, le ministre russe de la Défense, Sergeï Choïgou, a annoncé des « mesures » visant à renforcer la sécurité de ses troupes en Syrie.
En premier lieu, le gouvernement russe a décidé de livrer des systèmes de défense aérienne S-300 à l’armée syrienne d’ici « deux semaines. » Ces derniers sont « capables d’intercepter des appareils sur une distance de plus de 250 kilomètres et peuvent frapper en même temps plusieurs cibles dans les airs », a souligné M. Choïgou.
La Syrie avait commandé de tels systèmes à la Russie en 2010. Mais ils ne furent jusqu’à présent pas livrés étant donné qu’Israël s’y opposait. Cependant, après l’opération Hamilton, menée en avril dernier par la France, les États-Unis et le Royaume-Uni, après l’attaque chimique de Douma, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait évoqué la livraison de ces batteries de défense aérienne S-300. Finalement, après une rencontre entre le président russe, Vladimir Poutine, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, il n’en fut plus question.
Mais, la « situation a changé », a fait valoir le ministre russe de al Défense. D’où l’annonce de la livraison de ces systèmes aux forces syriennes.
Reste que, quand M. Lavrov avait parlé de livrer les systèmes S-300 aux forces syriennes, en avril dernier, le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman, avait vivement réagi. « Si des systèmes d’armes russes sont utilisés contre nous en Syrie, nous agirons contre eux » et « si quelqu’un tire sur nos avions, nous allons les détruire », avait-il averti. Sans doute qu’il en fera de même après l’annonce de Moscou.
Mais la Russie veut aller au-delà de la seule livraison des systèmes S-300. « La navigation par satellite, les radars de bord et les systèmes de communication de l’aviation militaire attaquant des cibles sur le territoire syrien seront supprimées dans les zones adjacentes à la Syrie en mer Méditerranée », a également annoncé M. Choïgou.
Ces mesures vont compliquer les opérations israéliennes, lesquelles visent à empêcher les transferts d’armes vers le Hezbollah, la milice chiite libanaise, à perturber l’implantation militaire iranienne en Syrie et à riposter en cas d’attaque sur son territoire. Et cela vaudra également pour les forces françaises, américaines et britanniques si elles doivent de nouveau intervenir, le cas échéant, contre le programme chimique syrien.

Les pertes subies par les forces afghanes ont atteint un niveau difficilement soutenable


Certes, l’élimination de Saad Arhabin, le nouveau chef de la branche afghano-pakistanaise de l’État islamique (EI-K), le 26 août dernier, lors d’une opération menée conjointement par les forces américaines et afghanes, est un succès. Pour autant, elle n’a pas empêché l’organisation jihadiste de commettre de nouveaux attentats, en particulier contre la communauté chiite. Et elle est loin de compenser les difficultés de Kaboul face au mouvement taleb afghan, en dépit de discours officiels qui se veulent rassurants, alors que, dans 10 jours, cela fera 17 ans que les États-Unis ont engagé leurs troupes en Aghanistan.
Ces dernières semaines, le mouvement taleb a lancé des offensives dans le nord du pays et s’en est pris à la ville de Ghazni, la capitale de la province du même nom, située à seulement deux heures de route de Kaboul. Et les assauts de ses « unités rouges » contre des bases et des postes avancés tenus par l’armée nationale afghane ont été particulièrement meutriers. « Nous devons défendre partout et ils peuvent attaquer n’importe où », a résumé un responsable afghan dans les colonnes du New York Times.
Ainsi, les combats qui ont eu lieu dans les provinces de Sar-e-Pul, Kunduz, Samangan et Jowzjan, durant la semaine du 10 septembre, auraient fait plus de 400 tués dans les rangs des militaires et des policiers afghans. Ce chiffre a été officieusement avancé par le général Austin Scott Miller, le nouveau chef de la mission Resolute Support [conduite par l’Otan, ndlr] et des forces américaines en Afghanistan, lors d’une réunion avec des diplomates à Kaboul.
Les autorités afghanes ne souhaitent plus communiquer au sujet des pertes subies par leurs forces de sécurité, quand elles ne cherchent pas à les minimiser.
Toutefois, le ministre afghan de la Défense, le général Tariq Shah Bahrami, a admis lors d’une séance au Parlement que le mois d’août avait été l’un des pires en terme de pertes parmi les forces de sécurité, avec 513 soldats de l’armée nationale afghane tués, 718 blessés et 43 capturés. Soit 1.274 combattants mis hors de combat. Mais « l’ennemi a souffert trois à quatre fois plus que nous », a-t-il assuré. Seulement, il est impossible de le vérifier de manière indépendante.
D’après l’International Crisis Group (ICG), le conflit afghan est en passe de devenir le plus meurtrier du monde en 2018, avec plus de 20.000 morts, civils compris. Outre les attaques des taliban, il faut aussi considéré les attentats de la branche afghano-pakistanaise, laquelle, a expliqué Gilles Boquérat, de la Fondation pour la recherche stratégique, à l’AFP, bénéficie de « l’apport de certaines troupes étrangères comme les Tchétchènes et les Ouzbeks mais aussi les Ouïgours. » Et d’ajouter : « Il y a aussi des composants étrangers qui étaient avant dans les rangs des talibans et qui sont passés dans ceux de l’EI. »
Quoi qu’il en soit, le niveau des pertes subies par les forces afghanes est difficilement soutenable. Un point que le ministre afghan de la Défense a bien été obligé de reconnaître.
En mai, l’Inspection générale pour la reconstruction de l’Afghanistan [SIGAR], une structure américaine dont la mission est d’évaluer la situation afghane, a indiqué que les effectifs des forces de sécurité du pays avaient perdu environ 18.000 hommes entre janvier 2017 et janvier 2018. Et cela, en raison des pertes subies au combat et les désertions.
Qui plus est, il ne s’agit-là que d’un ordre de grandeur, en raison de déclarations frauduleuses sur l’état des effectifs. Comme l’avait souligné le SIGAR dans un précédent rapport, des chefs militaires ont pris le pli d’empocher les soldes de « dizaine de milliers de soldats fantômes qui n’existent que sur le papier. » Et cela s’était aussi vu en Irak, avec les conséquences que l’on sait…
Quoi qu’il en soit, le défi pour l’armée afghane sera de recruter massivement pour compenser l’attrition. Or, comme l’a dit un officier recruteur au New York Times, « les gens ne veulent plus rejoindre l’armée parce que les pertes sont trop élevées. »
« En raison de l’insécurité croissante et des pertes élevées de victimes, les gens ne rejoignent pas autant l’armée » que par le passé, a confirmé un autre officier afghan. « La plupart des jeunes vont en Turquie pour trouver un emploi à la place », a-t-il ajouté.
Dans le même temps, bénéficiant d’appuis extérieurs et de refuges au Pakistan voisin, les taliban semblent n’avoir pas trop de difficulté pour reconstituer leurs forces. Leurs effectifs seraient de l’ordre de 60.000 à 77.000 combattants. Mais il ne s’agit là que d’estimations… Cela étant, l’on peut toujours avancer que, jusqu’à présent, il n’ont pas réussi à s’emparer d’une grande ville. Mais tel n’est sans doute pas leur objectif : occuper une capitale provinciale pendant quelques jours use une armée afghane au four et au moulin et sert leur propagande.
Cela étant, le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a admis que les forces afghanes ont « subi de lourdes pertes » au cours de cette année. « Mais elles continué à se battre et nous ajustons les tactiques. Nous apportons plus de soutien dans certains domaines », a-t-il ajouté, sans vouloir donner plus de détails.
(Toujours plus prêt de négociation avec les talibans selon le pentagone. note de rené)

L'Échelle de Jacob: Le trou noir des porte-avions US

L'Échelle de Jacob: Le trou noir des porte-avions US: Le US Naval Institute (USNI) a publié ce 27 septembre 2018 un très long article d’un de ses experts, Sam LaGrone, sur la situation act...



(Alors, tout l'argent donné à l'armée est parti où, si ils n'entretiennent même pas le matériel ? note de rené)
(La France a bien tiré des missiles le jour où l'avion russe a été abattu en Syrie tuant 15 militaires russes. Macron est un grand malade, veut-il faire mieux que sarko avec la Libye ? note de rené)
Londres, Paris et Tel-Aviv seront-ils sanctionnés par Moscou et Washington ?
par Thierry Meyssan source : Voltairenet.org

L’affrontement qui vient d’avoir lieu à Lattaquié peut déboucher sur une redistribution complète des cartes dans le monde. Pour deux raisons, dont la seconde est cachée au public occidental. Premièrement, elle a coûté la vie à 15 soldats russes ; deuxièmement, elle implique non seulement Israël, mais aussi le Royaume-Uni et la France. Il s’agit de la crise potentiellement la plus dangereuse depuis plus de 60 ans. La question qui se pose maintenant est de savoir si le président Trump, en pleine campagne électorale législative, est en mesure de soutenir son homologue russe, de sorte que les États-Unis et la Russie sanctionnent les puissances coloniales comme ils le firent ensemble en 1956, lors de la crise de Suez.


Le 17 septembre 2018, la France, Israël et le Royaume-Uni ont mené une opération commune sur des cibles syriennes. Au cours des brefs combats, un avion de reconnaissance russe a été abattu par un tir ami syrien. L’étude des enregistrements atteste qu’un F-16 israélien s’était caché derrière l’Iliouchine Il-20 pour induire en erreur la défense syrienne.
La destruction d’un avion militaire russe par la faute d’Israël lors d’une opération commune britannico-franco-israélienne a provoqué la stupeur dans toutes les chancelleries. S’il y avait une ligne rouge depuis le début du conflit autour de la Syrie, il y a sept ans, c’est que jamais les différents protagonistes ne mettaient en danger les forces russes, états-uniennes ou israéliennes.
On sait très peu de choses avec certitude sur ce qui s’est passé, sinon que :
 un Tornado britannique a décollé de Chypre pour se rendre en Iraq. Lors de son voyage, il a violé l’espace aérien syrien afin de scanner les défenses syriennes et de rendre l’attaque alliée possible.
 moins d’une heure après, quatre F-16 israéliens et une frégate française, L’Auvergne, ont tiré sur des cibles en Syrie dans le gouvernorat de Lattaquié. La défense anti-aérienne syrienne a protégé son pays en tirant des contre-missiles S-200 sur les missiles français et israéliens.
 au cours de la bataille, un F-16 a utilisé comme bouclier un Iliouchine Il-20 russe qui menait une mission de surveillance de la zone et de localisation des lieux de lancement des drones jihadistes. La défense syrienne a tiré un missile en visant la signature thermique de l’avion israélien. Elle aurait donc pu théoriquement détruire l’avion russe par erreur.
C’est cependant rocambolesque car les missiles S-200 sont munis d’un système de reconnaissance des cibles amies ou ennemies, ce que le ministère russe de la Défense a successivement confirmé, puis démenti. Quoi qu’il en soit, l’Iliouchine a pourtant été détruit sans que l’on sache avec certitude par qui et comment.
La lâcheté des dirigeants britanniques et français les a conduits à censurer toute information sur leur responsabilité dans cette opération. Londres n’a livré aucun commentaire et Paris a nié les faits. Ni la BBC, ni France-Télévision n’ont osé évoquer le sujet. Pour ces deux pays, plus que jamais, la réalité de la politique extérieure est exclue du débat démocratique.

Interprétation immédiate des évènements
Nous ne savons pas si la destruction de l’avion russe, impliquant la mort des 15 hommes à son bord, est imputable au pilote israélien —ce qui parait très improbable—, à l’armée israélienne ou à l’alliance qui a mené cette attaque.
De la réponse à cette question dépend un possible conflit entre quatre puissances nucléaires. Cette situation est donc d’une extrême gravité. Elle n’a pas de précédent depuis la création de la Fédération de Russie, fin 1991.
L’agression britannico-franco-israélienne est la réponse de ces trois pays à l’accord russo-turc signé à Sotchi quelques heures plus tôt. Elle intervient après le refus états-unien début septembre de bombarder la Syrie sous un faux prétexte et l’envoi d’une délégation US dans le monde arabe pour se désolidariser des initiatives britannico-françaises [1].
Les accords de Sotchi ont été signés par la Turquie sous une forte pression de la Russie. Le président Recep Tayyip Erdoğan avait refusé de signer à Téhéran le Memorandum sur le repli des forces jihadistes et turques d’Idleb, le président Vladimir Poutine lui avait sèchement répondu. D’une part en réaffirmant la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie [2] et, d’autre part, en soulignant pour la première fois l’illégitimité en droit international de la présence militaire turque dans ce pays. Très inquiet, Erdoğan avait accepté une invitation en Russie dix jours plus tard.
L’accord de Sotchi, tout en éloignant un peu plus la Turquie de l’Otan avec des contrats énergétiques russes, contraignait de facto Ankara à se retirer d’une partie du territoire qu’il occupe, prétendument pour mieux protéger les pseudo-« rebelles » rassemblés dans le gouvernorat d’idleb [3]. En outre, la Turquie ne dispose que d’un mois pour confisquer l’armement lourd de ses amis d’Al-Qaïda et de Daesh dans la zone démilitarisée [4].
Cet accord était évidemment inacceptable pour Londres, Paris et Tel-Aviv :
 à terme, il prévoit la fin des jihadistes en tant qu’armée, alors que Londres les encadre, les structure et les manipule depuis des décennies [5] ;
 la fin du rêve d’un mandat français sur la Syrie et de la création d’une nouvelle colonie française au Nord de ce pays, sous le nom mensonger de « Kurdistan » (le Kurdistan n’est légitime que dans les frontières qui lui ont été reconnues par la Conférence de Sèvres, en 1920. C’est-à-dire non pas en Iran, ni Iraq ou en Syrie, mais uniquement dans l’actuelle Turquie [6]).
 la fin de la domination régionale d’Israël face à une Syrie stable sous protection russe.
Interprétation à moyen terme des évènements
L’alliance militaire britannico-franco-israélienne n’était pas entrée en action depuis la crise du Canal de Suez, en 1956. À cette époque, Anthony Eden, Guy Mollet et David Ben Gourion avaient engagé conjointement leurs forces pour humilier les nationalistes arabes, particulièrement l’Égyptien Gamal Abdel Nasser, et rétablir les empires coloniaux anglais et français (« Opération Mousquetaire »).
C’est très exactement ce qui s’est passé avec cette nouvelle attaque : comme l’a confirmé le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, aucune des cibles visées n’était liée de près ou de loin à l’Iran ou au Hezbollah. Cette action britannico-franco-israélienne n’avait aucun rapport avec la lutte internationale contre les jihadistes en général et Daesh en particulier. Elle n’avait pas plus de rapport avec le renversement de la République arabe syrienne ou de son président, Bachar el-Assad. Son objectif principal était de tuer des scientifiques militaires, notamment les spécialistes des roquettes de l’Institut des industries techniques de Lattaquié.
Il s’agit donc de la reprise et de la continuation de la politique d’assassinats ciblés conduite par Israël depuis une vingtaine d’années, successivement contre les scientifiques iraquiens, iraniens et désormais syriens. C’est un des piliers de la politique coloniale : empêcher les peuples soumis d’atteindre le même niveau d’éducation que leurs maîtres. Jadis, les Occidentaux interdisaient à leurs esclaves d’apprendre à lire sous peine de mort. Aujourd’hui, ils éliminent leurs scientifiques. Cette politique avait été relancée avec le bombardement britannico-franco-US (14 avril 2018) dont la seule cible détruite fut le centre de recherche scientifique de Barzeh [7], puis avec la rupture de l’accord 5+1 avec l’Iran (JCPoA) qui a contraint ce pays à fermer ses facultés de physique nucléaire (8 mai 2018).
C’est une répartition des tâches : les jihadistes détruisent le passé, les Occidentaux l’avenir.

Interprétation des évènements sur la longue durée
Depuis le déploiement des troupes russes en Syrie, le 13 septembre 2015, pour aider ce pays à lutter contre les terroristes, les alliés des États-Unis ont compris l’impossibilité de mener à bien le plan US sans risquer de guerre mondiale. Avec l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, ils ont progressivement remis en question leurs objectifs de guerre, ont abandonné ceux des « Amis de la Syrie » et se sont repliés sur leurs stratégies historiques respectives [8].
C’est cette logique qui les a conduits à reformer l’alliance qui provoqua la crise de Suez. Et c’est également cette logique qui a poussé l’Allemagne à prendre ses distances avec eux.
Au début de la Première Guerre mondiale, les empires anglais, français et russe avaient décidé du partage du monde qu’ils réaliseraient le jour de leur victoire. Il fut négocié par Mark Sykes, Georges Picot et Sergueï Sazonov. Durant la Guerre mondiale, le Tsar fut renversé par les Bolcheviks, de sorte que les parties du monde réservées par l’empire russe furent remises en jeu. En définitive, à la fin de la Guerre mondiale, seule la partie du plan relative au Moyen-Orient fut appliquée sous le nom d’accords « Sykes-Picot ».
Le retour de la Russie dans le jeu international remet donc en cause le partage colonial britannico-français du Moyen-Orient. Le clash prévisible vient de surgir, accidentellement ou volontairement, avec la destruction de l’Iliouchine Il-20 lors de l’opération militaire conjointe britannico-franco-israélienne.

Comment réagir
La stupeur de la communauté internationale devant le surgissement brutal d’un conflit vieux d’un siècle se mesure au silence du twitter de la Maison-Blanche.
Durant la crise de Suez, les troupes israéliennes engagées étaient deux fois plus nombreuses que l’ensemble des troupes britanniques et françaises. Le total des forces coalisées atteignait 250 000 hommes. Il s’agissait donc d’une opération de très grande ampleur par rapport à celle de Lattaquié. Il n’en reste pas moins que les deux séquences répondent à la même logique diplomatique et sont susceptibles de donner lieu aux mêmes développements.
Lors de la crise de Suez, en pleine Guerre froide, l’Union soviétique avait menacé le Royaume-Uni, la France et Israël de riposte nucléaire s’ils ne se retiraient pas d’Égypte. L’Otan avait dans un premier temps soutenu les Européens menaçant Moscou de Guerre mondiale, avant de se raviser. En pleine Guerre froide, les États-Unis soutinrent provisoirement l’URSS pour stopper la folie européenne.
Pour Washington, laisser faire les Européens aurait signifié jeter l’ensemble des pays arabes dans les bras des Soviétiques. En outre, il n’était pas tenable d’accepter l’intervention franco-britannique au moment où ils dénonçaient la répression de la révolution hongroise par le Pacte de Varsovie.
Le président Dwight D. Eisenhower et le vice-président Richard Nixon lancèrent une attaque monétaire contre la livre sterling, envoyèrent leurs forces navales et aériennes interférer dans le dispositif britannico-franco-israélien et interdirent l’usage des matériels militaires français financés par des fonds US.
La paix internationale fut préservée grâce à quelques personnalités tierces comme le secrétaire général de l’Onu, Dag Hammarskjöld (qui fut assassiné trois ans plus tard et obtint le prix Nobel de la Paix à titre posthume), le ministre canadien des Affaires étrangères Lester B. Pearson (qui obtint lui aussi le Prix Nobel de la paix) et le leader des non-alignés et Premier ministre indien, Jawaharlal Nehru.
La crise de Suez a profondément réorganisé non seulement la vie politique internationale mais aussi nationale pour le Royaume-Uni, la France et Israël. 

 Contournant les vétos des Ouest-Européens au Conseil de sécurité, l’Assemblée générale de l’Onu enjoignit le retrait des envahisseurs et créa la première force d’interposition des Nations Unies. 
 Au Royaume-Uni, la Chambre des Communes exigea la fin de la politique coloniale au profit de la promotion des intérêts économiques de Londres via le Commonwealth. 
 En France, les communistes, les gaullistes et les poujadistes (dont Jean-Marie Le Pen) s’unirent contre les centristes et les socialistes ; une configuration que l’on n’a jamais retrouvée depuis. Six ans plus tard, le président De Gaulle considéra qu’en reconnaissant l’indépendance de l’Algérie, il mettait un terme à la collaboration militaire avec l’État colonial d’Israël et reprenait la politique d’amitié et de collaboration avec les peuples arabes qui avait toujours caractérisé la France, hormis la parenthèse coloniale [9].

La position des Occidentaux sur l’agression de Lattaquié est d’autant plus difficile que, violant leur accord de 2015 avec la Russie, les Israéliens n’ont informé Moscou de leur opération que longtemps après qu’elle a débuté, une minute seulement avant de procéder à leurs tirs. Ils n’ont donné de détails qu’au cours de la bataille. En outre, ils ont menti sur leurs cibles, indiquant volontairement des lieux très éloignés de la vérité. Le Pentagone de son côté, affirme ne pas en avoir été informé du tout. Or, rappelons que l’accord de non-agression mutuelle israélo-russe en Syrie n’existe que parce qu’Israël est l’arsenal US au Moyen-Orient, abritant (avec l’Italie) les principaux stocks de munition états-uniens pour l’ensemble de la région. Si Israël n’a pas prévenu à l’avance le Pentagone de son action, il ne peut bénéficier de la protection US et par conséquent le pacte de non-agression mutuelle peut être remis en question par la Russie.
La réponse russe dépend de la position de la Maison-Blanche que nous ignorons pour le moment. Elle doit être guidée à la fois par la volonté de faire baisser la tension, si c’est possible, et de maintenir sa dissuasion en punissant le ou les coupables que le Kremlin aura désignés. Il n’est pas nécessaire que la Russie rende cette sanction publique pourvu que les chancelleries concernées en soient informées.

La réponse russe
La Russie avait le choix de ne voir dans la destruction de son avion qu’une faute d’un pilote israélien, ou de l’armée israélienne, ou encore des trois États impliqués (Royaume-Uni, France et Israël). Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a téléphoné à son homologue israélien, Avigdor Lieberman. Il l’a informé qu’il tient Israël pour responsable de l’accident et se réserve le droit de riposter. Un peu plus tard, le président Poutine a déclaré : « Il s’agit d’une série d’événements tragiques, car notre avion n’a pas été abattu par un appareil israélien ». Il a tenu à distinguer cette situation de celle de la destruction du Sukhoï 24-M abattu volontairement par la chasse turque, en novembre 2015.
Le chargé d’affaire israélien à Moscou, Keren Cohen Gat, a été convoqué au ministère des Affaires étrangères. Tandis que, de manière réflexe, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, tentait de rejeter la responsabilité de l’accident sur l’Iran. Une délégation israélienne, conduite par le chef d’état major de son armée de l’Air, le général Amikam Norkin, s’est alors précipitée à Moscou avec une célérité sans précédent. Il a contesté les affirmations du ministère russe de la Défense, affirmé qu’Israël est innocent et que toute la faute revient à l’incurie des Syriens.
Le président Donald Trump, grand admirateur de la politique étrangère de Richard Nixon, tient là l’occasion d’en finir avec le soutien britannico-franco-israélien à l’État profond US. Cependant, il ne peut donner l’impression, en pleine campagne électorale législative, de soutenir le rival russe et de taper sur les alliés. Il cherche donc un moyen de présenter à son opinion publique intérieure ce grand revirement. Dans cette perspective, il a condamné lors d’une interview à Hill TV, l’engagement US au Moyen-Orient élargi décidé par son prédécesseur George Bush Jr après les attentats du 11 septembre 2001.
Le 23 septembre, le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konashenkov, a présenté la synthèse des renseignements russes et des informations transmises par la Syrie et Israël.
 Il a accusé l’État hébreu d’avoir délibérément violé l’accord de non-agression mutuelle de 2015 en ne prévenant pas à l’avance la Russie de son attaque et en mentant sur ses cibles.
 Il l’a accusé d’avoir mis en danger les vols civils présents dans cette zone de Méditerranée, et d’être responsable de la destruction de l’Iliouchine Il-20.
 Il a dénoncé sa non-assistance aux soldats russes lorsque leur avion décrochait.
 Il a également accusé le général Amikam Norkin d’avoir menti en prétendant que les jets israéliens étaient déjà rentrés en Israël lorsque l’avion russe est tombé.
 Il a enfin écarté les accusations d’amateurisme portées à l’encontre de la défense syrienne.
Il s’est par contre abstenu de mettre en cause publiquement le Royaume-Uni et la France pourtant eux aussi concernés par ses remarques contre Israël.
Dans le cas où la Maison-Blanche trouverait une narration acceptable des faits pour ses électeurs, la Russie pourrait interdire au Royaume-Uni, à la France et à Israël toute intrusion dans l’espace maritime, terrestre et aérien de la Syrie sans autorisation de Damas. Londres et Paris devraient cesser leurs menaces de bombardement sous quelque prétexte que ce soit (les fausses armes chimiques) et retirer leurs forces spéciales. Cette mesure serait édictée pour tout protagoniste, en général, sauf pour les États-Unis et à Idleb pour la Turquie.

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(Ils sont autant malades que nous parce qu'ils mangent la même merde chimique. note de rené)

Accord russo-turc: début du retrait d'un premier groupe rebelle dans le nord syrien

source : Romandie.news

Beyrouth - Un premier groupe rebelle pro-Ankara a amorcé dimanche son retrait de la future "zone démilitarisée" dans le nord-ouest de la Syrie, en vertu de l'accord russo-turc du 17 septembre qui a permis de repousser l'imminence d'une offensive du régime sur la province d'Idleb.

"Des unités de Faylaq al-Cham al-Islami se retirent depuis dimanche matin avec leurs armes lourdes, dont des chars et des canons, dans le sud de la province d'Alep et dans la banlieue ouest de la ville" du même nom, qui sont situées "dans la zone démilitarisée" prévue par l'accord russo-turc, a indiqué à l'AFP le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.

Le groupe, fort de "8.500 à 10.000 combattants", selon M. Abdel Rahmane, fait partie du Front national de libération (FNL), une coalition de groupes rebelles formée début août à l'instigation de la Turquie dans la province d'Idleb et des parties des provinces voisines d'Alep, de Hama et de Lattaquié toujours sous contrôle des insurgés. 

"Il s'agit du deuxième groupe le plus puissant dans le nord syrien en termes d'équipements militaires et le troisième au niveau du nombre de combattants", selon le directeur de l'OSDH.

Ce début de retrait intervient au lendemain du rejet de l'accord russo-turc par Jaich al-Ezza, un groupe rebelle extérieur au FNL actif dans le nord de la province de Hama.

Conclu à Sotchi (Russie) le 17 septembre, l'accord entre Ankara et Moscou a permis d'éloigner la perspective d'une offensive militaire du régime syrien, au moins à court terme. 

Il prévoit la création d'ici au 15 octobre d'une "zone démilitarisée" de 15 à 20 km de large, sous contrôle de la Russie et de la Turquie, à Idleb et ces zones environnantes, qui constituent le dernier bastion insurgé dans la Syrie en guerre.

Déclenché en 2011 par la répression de manifestations pro-démocratie par le régime de Bachar al-Assad, le conflit syrien s'est complexifié au fur et à mesure des années. Il a fait plus de 360.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.

(©AFP / 30 septembre 2018 08h04) 

Washington multiplie les menaces de guerre contre l’Iran

Washington multiplie les menaces de guerre contre l’Iran



(Je croyais qu'il avait déclaré que la guerre d'Irak était la plus grosse erreur des States et il veut recommencer en Iran. L'Iran n'est pas la Corée du Nord, ils ont déjà vécu avec les sanctions et cette fois-ci beaucoup d'états ne les acceptent pas. Encore un état qui va basculer dans les bras ouverts de la Chine, Et, si, il déclare cette guerre pour Israël, il perdra sa prochaine élection. note de rené)

Le gouvernement allemand accepte de livrer des armes à l’Arabie saoudite en guerre au Yémen

Le gouvernement allemand accepte de livrer des armes à l’Arabie saoudite en guerre au Yémen

Dans ce village de l’Ain, plusieurs enfants nés avec des malformations sévères, sans main ou sans bras (France)
source : RUe69Lyon
Plusieurs enfants, nés à quelques années d’intervalle, présentent des cas de malformations : ils sont venus au monde sans bras ou sans main. Pour le moment, aucune certitude quant à l’origine de ces malformations, mais les parents et des chercheurs s’interrogent car toutes les mères habitent un même petit village de l’Ain.
Par Rue89Lyon publié le 28/09/2018 à 17h00
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L’information a quelque de glaçant et pourrait être le pitch d’une dystopie.
Sept bébés sont nés sans un bras ou sans une main, entre 2009 et 2014, dans un rayon de 17 km autour du village de Druillat (Ain) peut-on lire dans le Progrès.
C’est Emmanuelle Amar, une épistémologiste au Remera (Registre des malformations en Rhône-Alpes qui a révélé le problème. Dans cette zone, le taux de malformations est 58 fois plus élevé que la normale. Les médecins n’ont pas d’explication et l’anomalie ne serait pas génétique, ni liée à des prises de médicaments, ou de drogue.
En 2014, Emmanuelle Amar a transmis son rapport aux autorités de santé. Deux ans plus tard, Santé Publique France a répondu qu’« une vigilance renforcée semble nécessaire ».
Mais l’étude conçue par le Remera (registre des malformations en Rhône-Alpes), qui doit répondre à ces questions, est menacée. En effet, la région Auvergne-Rhône-Alpes ne soutient plus financièrement la structure, privée de subventions publiques nécessaires.
Pour Emmanuelle Amar, interrogé par France 2 dans L’œil du 20H (voir la vidéo ci-après) :
« C’est la fin de la surveillance des malformations, c’est-à-dire clairement la fin de l’alerte aussi » 
Alerte des chefs de service de diagnostic anténatal, obstétrique, génétique, foeto-path : on perd le registre des #malformations!
Le compte à rebours a débuté. Madame @agnesbuzyn, le temps nous est compté.
Dans le Progrès, Mélanie Vitry, la mère de Rayan, né sans main droite, déplore cette situation :
« Peut-être que les recherches n’aboutiront pas et c’est terrible, car il y aura d’autres mères qui porteront des enfants malformés. C’est grave. »
Dans son article, le Progrès rapporte la vie du jeune Rayan, qui se porte bien, qui a de bonnes notes à l’école et qui, après avoir considéré l’option, a refusé de porter une prothèse. Le journaliste est aussi allé voir un agriculteur du coin, qui estime que certains usent peut-être trop de chimie ou de pesticides dans leur façon de travailler.
(Cela veut dire que les fermiers autour ont chargé la mule pesticides (glyphosate) largement au delà desl normes de mosanto et ça, plusieurs fois dans l'année. Qu'il y ait du vent ou pas et en épandant à une hauteur excessive inondant de pesticides les maisons environnantes. Si, cela s'avère vrai, ils sont les seuls coupables et doivent être condamnés. note de rené)

samedi 29 septembre 2018

Budapest Has No Idea What Kiev Plans to Do With Troops on Hungary's Border - FM
source : Sputnik
EUROPE
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Budapest and Kiev have been locked in a year-long dispute over Ukraine's 2017 education law, which deprived the Hungarian minority in western Ukraine of access to secondary and post-secondary education in their native language.
Commenting on media reports about the transfer of Ukrainian military equipment to the Zakarpattia region, which borders Hungary, Hungarian Foreign Minister Peter Szijjarto said Budapest doesn't know quite what to make of the possible deployment.
"It's quite unusual that they are transferring their troops to the border of a NATO member country. What the point of all this is is something you need to ask them. I don't know the answer," the diplomat said.
Earlier this week, footage appeared on YouTube showing Ukrainian military equipment moving toward Zakarpattia. Eyewitnesses reported the movement of military equipment from the Lviv region, also in the western part of Ukraine. Earlier this year, the Ukrainian Defense Ministry indicated that they planned to restore a battalion-sized military unit in the city of Berehove, Zakarpattia. The Hungarian Foreign Ministry denounced the plans, suggesting it was an indication that Kiev considers the Hungarian minority in the region a threat.
Last week, Ukraine's Foreign Ministry accused Budapest of stepping close to a "red line"by issuing Hungarian passports to Hungarians in Berehove. On Wednesday, Foreign Minister Szijjarto warned that if the Ukrainian government expelled the Hungarian Consul in Berehove, Hungary would "immediately expel a Ukrainian consul working in Hungary." Szijjarto also accused Kiev of inciting "hatred" and "oppression" against the Hungarian minority in an effort to prop up political support for the president.
On Wednesday, Ukraine's NATO Mission complained that Hungary again moved to block meetings of the NATO-Ukraine Commission.
In September 2017, Ukraine passed a new law on education stipulating that secondary and post-secondary education in the country would be taught only in the Ukrainian language, with minorities able to study in their native tongue only at the primary school level. The law, which entered into force this year, prompted concerns from Hungary, Russia, Moldova and Romania, with the countries arguing that the law violates the rights of ethnic minorities.