1. Campagne de dons : Afin d'améliorer la qualité de nos services, de nous permettre de nous affranchir de la publicité et de procéder à une refonte graphique de votre site, nous avons besoin de vous. Votre participation favorisera un meilleur confort de lecture pour vous et une plus grande réactivité de la part de notre équipe à votre service. Tels sont nos objectifs pour qu'avec vous, nous continuions à vous offrir une information aussi indépendante qu'étoffée.
     
     
Par Tyler Durden 
Par une décision rendue à la suite d’un témoignage des directeurs de plusieurs agences de renseignement américaines devant le Sénat au sujet de divers risques liés au terrorisme (et à la Russie) auxquels sont confrontés les États-Unis, Reuters rapporte que l’administration Trump s’apprête à placer le Pakistan sur la liste de surveillance mondiale du financement du terrorisme.
Le Pakistan aurait dit qu’il avait bon espoir de pouvoir éviter son inscription sur la liste lors d’une réunion la semaine prochaine. La déclaration était pratiquement en préparation depuis le début de l’administration Trump, puisque Trump a accusé le Pakistan de ne pas faire assez pour arrêter les talibans afghans et le réseau affilié Haqqani – accusant même les responsables d’Islamabad d’accorder asile aux terroristes.
Bien sûr, une telle décision ne fera que pousser le Pakistan, puissance nucléaire et sixième pays le plus peuplé du monde, dans les bras de son voisin, la Chine, qui partage une frontière commune avec les régions contestées du Jammu-et-Cachemire et qui s’efforce de renforcer ses liens diplomatiques avec le Pakistan dans le cadre de son jeu d’échecs géopolitique contre les États-Unis, c’est ce qui est exploré dans cet article de Global Research (GR) :
Comme l’explique le GR, un des efforts déployés par les États-Unis pour contenir les activités régionales de la Chine a été la formation d’une « alliance quadrilatérale » régionale – ou quadripartite – comprenant les États-Unis, l’Australie, le Japon et l’Inde.
Pour créer un tampon, la Chine a cherché à renforcer ses liens avec Islamabad.
La Chine s’apprête également à lancer son premier contrat à terme sur le pétrole brut libellé en yuan au cours de la troisième semaine de mars, ce qui portera un coup majeur au statut hégémonique du dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale de facto.
Séparément, la décision a également été prise dans un contexte d’escalade des tensions entre le Pakistan et son éternel rival, l’Inde. Le différend sur les terres le long de la ligne de contrôle (LoC), une zone fortement militarisée du Jammu-et-Cachemire, a donné lieu à des menaces de guerre nucléaire et à des bluffs sous forme de menace de guerre nucléaire.
Les États-Unis ont officiellement ajouté la Corée du Nord à la liste l’année dernière (pour la deuxième fois).
Traduction : Avic– Réseau International