Frappes de la Coalition US contre des forces Pro-Damas : Plus de 100 Morts
Damas a vivement dénoncé l’attaque de la coalition dirigée par Washington contre des combattants pro-gouvernementaux, menée en Syrie dans la nuit du 7 au 8 février. Pour le gouvernement syrien, cette opération militaire relève du «crime de guerre».
La coalition arabo-occidentale dirigée par les Etats-Unis a attaqué dans la nuit du 7 au 8 février des forces pro-gouvernementales syriennes, dans la province de Deir ez-Zor, provoquant plus de 100 morts selon Washington. Le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient a justifié l’opération en affirmant que la coalition avait été contrainte de riposter à une attaque de forces pro-Damas visant le quartier général des forces démocratiques syriennes (FDS) – une alliance de rebelles arabo-kurdes soutenue par les Etats-Unis. ( Note ExoPortail : rebelles formés par la CIA )
Aucun militaire américain se trouvant parmi les FDS n’a semble-t-il été tué ou blessé dans cette attaque.
( Note ExoPortail : Ceci peut sembler une mauvaise nouvelle mais le fait qu’il agissent bien plus ouvertement veut tout simplement dire que ne peuvent pratiquement plus agir par procuration avec leurs armées de mercenaires, car ils sont tout simplement morts ou déplacé de Syrie pour la plupart ! Ce petit jeu risque de durer encore un peu avec probablement un false flag d’attaque chimique à venir pour justifier la présence des militaires négatifs américains en Syrie. Mais ils seront obligé de faire le sale boulot eux même et ils seront donc beaucoup plus exposé militairement et médiatiquement ! )
Dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations unies et au président du Conseil de sécurité de l’ONU, le ministère syrien des Affaires étrangères a estimé que «cette nouvelle agression» constituait «un crime de guerre et un crime contre l’humanité». Il a aussi confirmé «les intentions ignobles des Américains à l’égard de la Syrie et de sa souveraineté». Plus tôt dans la journée, la télévision publique syrienne avait déjà qualifié d’«agression» ces frappes de la coalition arabo-occidentale.
«Cette nouvelle agression est un crime de guerre, un crime contre l’humanité et un soutien direct au terrorisme, cette attaque met en évidence le caractère réel des ignobles aspirations des États-Unis qui cherchent à porter atteinte à la souveraineté de la Syrie, à l’intégrité de son territoire et à l’unité de son peuple», indique le communiqué de la diplomatie syrienne.
Et de poursuivre :
«La Syrie exige que la commission de ce carnage soit jugée, que la coalition internationale soit mise en face de ses responsabilités et qu’elle soit contrainte de mettre un terme aux crimes et aux agressions qu’elle perpètre et dans lesquels des milliers de citoyens, dont des enfants, des femmes et des vieillards, ont été tués et blessés, ainsi des infrastructures et des biens détruits», selon le communiqué.
En outre, au sein du ministère syrien des Affaires étrangères, on a indiqué que «le gouvernement syrien exigeait une nouvelle fois la dissolution de cette coalition illégale».
«Les actions de la coalition ne sont pas conformes aux normes légales», selon Moscou
Moscou, par l’intermédiaire du vice-président de la commission de la Défense et de la Sécurité du Conseil de la Fédération de Russie, Frants Klintsevich, a également condamné les frappes de la coalition. «Les actions de la coalition américaine ne sont pas conformes aux normes légales. Au-delà de tout doute, c’est de l’agression», a-t-il déclaré à l’agence de presse russe Interfax. «Les Américains n’ont jamais agi si ouvertement en Syrie, c’est sans précédent», a-t-il en outre ajouté.
La veille, le 6 février, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait estimé que les Etats-Unis avaient probablement pour ambition de diviser la Syrie :
«Ils ont tout simplement renoncé à leurs déclarations selon lesquelles leur présence en Syrie […] était destinée à vaincre l’Etat islamique et les terroristes. Maintenant, ils affirment qu’ils y maintiendront leur présence, jusqu’à ce qu’ils s’assurent qu’un processus stable de règlement politique en Syrie commence, en vue d’un changement de régime politique», avait-il également déclaré. Et d’ajouter : «Il est très probable que les Américains désirent diviser la Syrie»
Ces propos font écho à ceux que le chef de la diplomatie russe avait tenus, le 19 janvier dernier, lors d’un point presse au siège des Nations unies à New York, au sujet de la crise d’Afrin. Sergueï Lavrov avait alors déploré l’implication de Washington «dans la création d’entités gouvernementales alternatives sur de vastes pans du territoire syrien». «A présent [que Daesh est défait, les Etats-Unis] ont d’autres projets à long terme», avait-il déclaré.
Les Etats-Unis comptent près de 2 000 soldats actuellement stationnés en Syrie – une présence militaire qui devrait être prolongée, selon le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson. «Il est crucial, pour notre intérêt national, de maintenir une présence militaire et diplomatique en Syrie», avait-il déclaré mi-janvier. Il est à noter que Damas n’a jamais accordé son autorisation au déploiement de ces militaires américains, sur son propre territoire.
«Allez, partez !» : Erdogan monte encore d’un ton et exige le départ des Etats-Unis du Nord syrien :
Ankara a régulièrement exprimé sa volonté d’étendre son opération militaire dans la région syrienne d’Afrin vers l’Est, appelant les Américains à se retirer pour éviter une confrontation directe entre les deux pays, alliés au sein de l’OTAN.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé, ce 6 février 2018, Washington à retirer ses soldats de la ville syrienne de Minbej, répétant sa détermination à en chasser une milice kurde considérée comme terroriste par la Turquie. S’exprimant lors d’un meeting de son parti, l’AKP, le chef de l’Etat turc a martelé que l’opération militaire commencée dans l’enclave kurde d’Afrin s’étendrait malgré les réserves de Washington.
Les appels à la modération américains, en particulier, ont provoqué l’ire du président turc. «Quand allez-vous cesser de nous poser la question [de la fin de l’opération turque en Syrie]», a-t-il lancé à l’encontre des Etats-Unis, cité par le quotidien turc Hürriyet. Et Recep Tayyp Erdogan de poursuivre, évoquant l’intervention américaine en Afghanistan, toujours en cours : «Quand avez-vous mis fin à vos opérations en Afghanistan ? Ça fait 18 ans [que vous y êtes]».
«NOUS ALLONS VENIR POUR REMETTRE MINBEJ À SES VRAIS PROPRIÉTAIRES»
Recep Tayyip Erdogan a en outre assuré que, selon lui, les Etats-Unis avaient promis de quitter Minbej. «Alors pourquoi vous restez ? Allez, partez !», a-t-il conclu, reprochant à Washington de maintenir des forces armées en Syrie malgré la défaite de Daesh, à des fins «calculatrices». «Nous allons venir pour remettre Minbej à ses vrais propriétaires», a-t-il encore fulminé, accusant les Etats-Unis d’y avoir eux-même placé des Unités de protection du peuple kurde (YPG).
Le 27 janvier dernier, le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Cavusoglu, avait déjà exigé que les Etats-Unis se retirent «immédiatement» de Minbej. Cette ville est située à une centaine de kilomètres à l’est de la région d’Afrin, où Ankara a lancé le 20 janvier l’opération militaire Rameau d’olivier.
Cette offensive vise à déloger les YPG, une milice kurde considérée par Ankara comme une organisation terroriste mais soutenue et armée par les Etats-Unis. Outre Minbej, situé à l’ouest de l’Euphrate, les YPG contrôlent, à l’est du fleuve, une longue bande de territoire le long de la frontière turque jusqu’à l’Irak. Dans tout ce secteur, ils sont assistés par des militaires américains.
L’informateur Cobra prévenait dans sa mise à jour du 7 janvier que la situation allait prendre cette tournure ce qui semble lui donner raison :
«Pendant ce temps, les Jésuites et les Chevaliers de Malte tentent d’organiser une nouvelle guerre.
Ils tentent d’exploiter la signature énergétique des guerres romaines et perses :
Lien en Français : https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerres_perso-romaines
qui sont à la source du conflit chiite et sunnite :
Lien en Anglais : https://www.cfr.org/interactives/sunni-shia-divide#!/sunni-shia-divide
Les lignées de sang qui ont leur origine dans l’empire romain soutiennent la partie sunnite (avec l’axe USA-Israélien-Saoudite), tandis que les lignées de sang qui remontent à l’ancienne Perse soutiennent la partie chiite (avec l’axe Iran-Liban/Hezbollah-Syrie), quand les grandes familles Archontes à Rome exploitent les deux côtés du conflit.
Erik Prince est le principal opérateur de la conspiration jésuite et SMOM pour le lancement d’une nouvelle guerre au Moyen-Orient :
Lien en Anglais : http://press.take88.com/the-knights-templar-knights-of-malta-and-blackwaters-erik-prince/
Il a beaucoup d’influence sur Donald Trump et lui a suggéré de créer une nouvelle agence d’espionnage qui serait plus compatible avec les Jésuite et moins avec les Clinton/Bush/Rockefeller de la faction Illuminazi :
Lien en Anglais : https://www.lewrockwell.com/2017/12/no_author/time-for-the-blackwater-spies/ »
(La France devrait se retirer de Syrie, maintenant que daech est vaincu et que le reste de ses combattants se vendent comme mercenaires et que les objectifs des USA ont évolués. Une chance pour la France de sauver les meubles au Proche Orient et de ne pas s'enfoncer dans le cloaque qu'organisent les States. note de rené)
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