Plan de sauvetage: le FMI ne viendra plus en aide à la Grèce
Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 01/07/2017 à 14:28
Après 2018, la Grèce ne devrait plus bénéficier de plan de sauvetage de la part du FMI. afp.com/PHILIPPE HUGUEN
Le ministre allemand des Finances a annoncé ce samedi que l'organisation internationale participait pour la "dernière fois" à un programme de renflouement.
Entre le FMI et la Grèce, c'est quasi fini. Le Fonds monétaire international ne participera plus à un programme de sauvetage, a révélé le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble dans un entretien publié samedi par le quotidien grec Ta Néa.
"Nous avons tous convenu (zone euro et FMI) que le troisième programme grec (2015-2018) sera le dernier avec la participation du FMI", a indiqué le ministre, connu pour son intransigeance sur la question de la restructuration de la dette grecque.
"Le problème n'est pas résolu"
Le FMI ne cesse de réclamer l'allègement de la dette grecque, une solution selon l'institution pour donner un nouveau souffle à l'économie du pays. Ayant participé financièrement aux deux premiers prêts internationaux accordés pour parer la crise de la dette, le FMI reste présent dans le troisième programme grec mais refuse pour le moment de donner de l'argent, si la zone euro ne décide pas d'alléger la dette grecque (actuellement à 180% du PIB).
Sous la pression surtout de Berlin, la zone euro n'a pas encore tranché sur l'épineuse question de la dette grecque, renvoyant ce dossier à l'année prochaine. Selon Wolfgang Schäuble, "les règles du FMI correspondent à un pays qui dispose de sa propre monnaie mais non pas à un pays membre d'une union monétaire".
Vers un Fonds monétaire européen?
Les prêts internationaux accordés à la Grèce depuis l'éclosion de la crise de la dette en 2010 et accompagnés d'une austérité stricte, ont permis d'obtenir "quelques résultats mais n'ont pas résolu le problème", avoue Wolfgang Schäuble qui espère toutefois une solution d'ici la fin du programme actuel en 2018.
Il estime que "le Mécanisme européen de stabilité (MES) devrait se transformer en un Fonds monétaire européen" pour répondre aux besoins éventuels des pays membres de la zone euro.
De son côté, Klaus Regling, chef du MES, confirme dans un entretien paru également samedi dans un autre quotidien grec, qu'il y a "une discussion en Europe sur le renforcement de l'union monétaire". La zone euro doit devenir "moins vulnérable", "je suis sûr que le MES jouera un rôle plus important" si une nouvelle crise se présentait, souligne Klaus Regling.
Bientôt de retour sur les marchés internationaux
"Nous pouvons assumer certaines responsabilités qu'avait le FMI ces dernières années et je pense qu'il y a un large consensus pour y arriver dans l'avenir ", a-t-il dit au Journal des rédacteurs (Efimerida ton syntakton en grec).
Le chef du MES s'est entretenu mercredi à Athènes avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras et le ministre grec des Finances Eucleide Tsakalotos, sur les perspectives de l'économie grecque. "Si les réformes continuent les 14 prochains mois, la Grèce pourra retourner sur les marchés internationaux", assure-t-il au Journal des Rédacteurs.
(Quoi, y'a plus rien à vendre en Grèce, ses femmes vendent leur corps, ses hommes s'exilent, ses plages, ses aéroports, ses îles sont privatisées, les retraites finissent dans la caisse des banques, bref, à part les enfants à proposer aux pédophiles, la Grèce vaut plus un clou. Mais, pas sûr que tous les vautours la quittent. Il faudrait demander à moscovici, le commissaire européen français, spécialiste de la Grèce, le mec, toujours content de lui. note de rené)
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