Kenya : la nouvelle réglementation américaine sur le glyphosate pourrait affecter les exportations horticoles
(Agence Ecofin) - Au Kenya, la prochaine réglementation sanitaire de l’Etat de la Californie sur le glyphosate, principale substance active de l’herbicide Roundup, commercialisé par le groupe Monsanto, suscite les inquiétudes dans le rang des acteurs de l’industrie horticole. En effet, ce produit, en usage dans le secteur horticole kényan, devrait être catalogué comme cancérigène à compter du 7 juillet prochain, rapporte Businessdailyafrica.
Pour de nombreux observateurs, cette nouvelle norme pourrait plomber les arrivées de produits horticoles kényans, notamment les fleurs coupées, sur le marché américain si les autorités locales ne s’y conforment pas rapidement.
« Si les USA listent le Roundup comme substance cancérigène, cela serait un coup dur pour nos produits horticoles dans la mesure où nous misons sur la diversification de nos débouchés.», a indiqué Alfred Serem, ancien directeur général de l’Autorité de développement de l’horticulture (HCDA).
« Même si les conséquences ne seront pas immédiates, des mesures préventives devront être adoptées avant qu’il ne soit trop tard. Ce changement au niveau américain pourrait entrainer aussi une modification du statut du produit en Europe », a ajouté M. Serem.
Listé en mars 2015, comme probablement cancérigène par le Centre international de recherche sur le Cancer (CIRC) de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le glyphosate a été déclassé en mai 2016, après une étude de l’OMS en partenariat avec l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
Pour rappel, le Kenya a exporté 133 000 tonnes de produits horticoles vers les USA en 2016, selon les données du Centre kényan pour le développement de l’horticulture.
L’industrie horticole kényane est principalement portée par le secteur floricole et génère annuellement des recettes de l'ordre de 1 milliard $.
Espoir Olodo
(Les commissaires sont pour le round-up et les USA contre ! Euh, je pige pas. Evidemment, il n'y a pas de corruption ! En tout cas, je n'achète plus rien en provenance du Kenya. note de rené)
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