Nucléaire : La France choisit de multiplier par 100 le taux de référence en cas d’urgence !…
Nous sommes vraiment au bord du gouffre et, on disserte sur le sexe des anges. Accepterez vous de vivre avec les radiations, comme les japonais? De manger contaminé comme à Tchernobyl? C’est ce qui risque de nous arriver, avec cette multiplication par 100 du taux de « radiations acceptables » en cas d’accident nucléaire et ce, sans possibilité d’indemnisation ou de recours. Comme ces « experts » sont dans l’incapacité de protéger la population, ils pondent des lois irresponsables, mettant le peuple en danger, tout en se déresponsabilisant, « on a suivi la loi et appliqué les textes » diront ils, quand l’irréparable sera là. Vous le savez, nos centrales sont pleines de malfaçons et de problèmes multiples et variés. L’ASN informe des incidents. Voici la liste des « incidents » pour le mois d’octobre 2016. Vous pouvez regarder tous les mois il y en a. Souci de transparence, peut être! Mais c’est plus qu’inquiétant, avec ces nouvelles dispositions. Sachez que, sur 12 réacteurs contrôlés, cinq doivent être arrêtés.
Centrale nucléaire de Golfech – Réacteurs de 1300 MWe – EDFLe 21 octobre 2016, l’exploitant de la centrale nucléaire de Golfech a déclaré à l’ASN un événement significatif pour l’environnement relatif au non-respect des conditions de rejet des effluents radioactifs gazeux lors d’une manœuvre d’exploitation courante.Centrale nucléaire de Cruas-Meysse – Réacteurs de 900 MWe – EDFLe 30 septembre 2016, l’exploitant de la centrale nucléaire de Cruas – Meysse a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un événement significatif pour la sûreté relatif à l’indisponibilité des capteurs de niveau d’eau de la piscine du bâtiment du réacteur 3.Centrale nucléaire de Cruas-Meysse – Réacteurs de 900 MWe – EDFLe 29 septembre 2016, l’exploitant de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un événement significatif pour la sûreté relatif à une indisponibilité du système de blocage en insertion des grappes de régulation de la température du réacteur 4.Centrale nucléaire de Chinon B – Réacteurs de 900 MWe – EDFLe 7 octobre 2016, l’exploitant de la centrale nucléaire de Chinon a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un événement significatif pour la sûreté relatif à la détection tardive de la perte de fiabilité du système de filtration de l’eau nécessaire au refroidissement du réacteur 1.Usine de préparation d’hexaflorure d’uranium (usine Areva NC) – Transformation de substances radioactives – COMURHEXL’exploitant des usines de conversion d’AREVA NC (ex-COMURHEX) de Pierrelatte a déclaré à l’ASN le 5 octobre 2016 un événement significatif pour la sûreté relatif à l’endommagement de la vanne d’un conteneur d’hexafluorure d’uranium durant son refroidissement.Centrale nucléaire du Tricastin – Réacteurs de 900 MWe – EDFLe 7 octobre 2016, la centrale nucléaire du Tricastin a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un événement significatif pour la sûreté relatif au maintien en position ouverte pendant tout un cycle de fonctionnement d’une vanne de traversée de l’enceinte du réacteur 1.L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a été informée le 7 juillet 2016 par AREVA NC d’une fuite sur une cuve de nitrate d’uranyle au sein de l’établissement de Malvési sur la commune de Narbonne.Centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux – Réacteurs de 900 MWe – EDFLe 20 septembre 2016, l’exploitant de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un événement significatif pour la sûreté relatif au non-respect des règles générales d’exploitation lors de la réalisation d’un essai périodique de bon fonctionnement sur un tableau électrique du réacteur n° 2.Usine de préparation d’hexaflorure d’uranium (usine Areva NC) – Transformation de substances radioactives – COMURHEXAREVA NC (ex-COMURHEX) a déclaré à l’ASN le 30 septembre 2016 un événement significatif pour l’environnement relatif au dépassement des valeurs autorisées en termes de pH et de teneur en uranium, au niveau du point de rejet des eaux pluviales et des eaux de refroidissement de l’installation nucléaire de base (INB) n° 105.Centrale nucléaire de Paluel – Réacteurs de 1300 MWe – EDFLe 27 juin 2016, lors de la maintenance réalisée dans le cadre de l’arrêt du réacteur n° 1, EDF a mis en évidence qu’un assemblage de tuyauteries n’avait pas été monté conformément aux exigences définies de tenue au séisme pour ces matériels. Le même écart a ensuite été détecté sur les autres réacteurs du site.Source l’ASN où il y a 126 pages à consulter, pour les intéressés.
Voici le texte de ces nouvelles mesures, proposé par Galadriel des Brinsd’Herbe.
GRAVISSIME ! Lisez bien ce communiqué de presse de la CRIIRAD, c’est sidérant ! Vous verrez l’importance qu’ont nos vies pour le pouvoir et ces autres salopards qui sont entrain de vous faire de l’œil pour accéder au trône en mai 2017.Mettez-le vous bien dans le crâne, cette information vous le prouve par A+B : Nous ne sommes rien pour eux que des matricules, des statistiques, des chiffres dans des colonnes. Nous ne sommes vivants que lorsqu’ils ont besoin soit de nous flatter ou de nous manipuler pour obtenir notre consentement, soit de nous écraser lorsque nous leur crions que nous existons.Nos existences, nos souffrances, nos problèmes : ils s’en foutent. Ils se foutent que ces ploucs sans-dents vivent ou meurent vous en avez la preuve ci-dessous :BON SANG, REVEILLEZ-VOUS !La France est en train de transposer en droit national les dispositions de la directive 2013/Euratom.
Pour la gestion des situations accidentelles et post-accidentelles, la directive européenne demande aux États de fixer des niveaux de référence. Il s’agit de déterminer quel niveau d’exposition aux rayonnements ionisants sera pris en référence pour décider de la nécessité d’engager (ou pas) telle ou telle action pour protéger la population.Par exemple, à partir de quel niveau de risque, les habitants des zones contaminées pourront espérer être indemnisés et relogés dans un environnement sain ? Et donc, en deçà de quelle valeur seront-ils condamnés à vivre en zone contaminée… ou à partir en abandonnant tous leurs biens et sans bénéficier d’aucune aide ?
…/…Pour chacune de ces phases, les autorités françaises ont retenu la borne supérieure de l’intervalle:100mSv pour la phase d’urgence et 20 mSv pour les 12 mois suivants (et pour les années suivantes rien ne garantit que ce niveau de référence ne sera pas reconduit). Ces valeurs s’appliquent à tous, y compris les nourrissons, les enfants et les femmes enceintes!Rappelons qu’en situation normale, la limite maximale de dose applicable au public est de1mSv/an et que cette valeur correspond déjà à un niveau de risque élevé : si 66 millions de Français recevaient une dose de 1 mSv, cette exposition provoquerait en effet, à terme,plus de 11000 cas de cancer (sur la base du facteur de risque de la CIPR) et probablement plus de 22000 cancers radio-induits(sur la base du facteur de risque non pondéré de la CIPR)1, sans compter toutes les pathologies non cancéreuses, les malformations et les maladies génétiques.
Si l’on multiplie ces chiffres par 20 ou par 100, les niveaux de risque retenus par les autorités donnent le vertige.
Et il faut ajouter que ces valeurs ne sont pas des limites de dose, c’est-à-dire des valeurs à ne pas dépasser, mais de simples références de dose, beaucoup moins contraignantes: une partie de la population pourra être exposée à des doses supérieures sans que cela constitue une infraction.Source Les-Brinsd’Herbe
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