lundi 14 novembre 2016


La Grèce n’est pas encore morte, mais les CHAROGNARDS INTERNATIONAUX SE LA PARTAGENT déjà !!!
Grèce : le réseau électrique sera détenu par la Chine à hauteur de 24 %
La crise qui sévit en Grèce depuis de nombreux mois maintenant n’aura pas eu que des inconvénients. Loin s’en faut. A l’instar des banques US et de Goldman Sachs notamment, la Chine fait partie du clan des gagnants … les Grecs étant les grands perdants.
Lundi, la société grecque DEI ( Dimósia Epichírisi Ilektrismoú) – dénommée en anglais Public Power Corporation(PPC) – fournisseur historique et principal d’électricité en Grèce et contrôlée par l’État, a annoncé avoir décidé de vendre une participation minoritaire des parts qu’elle détient dans l’opérateur grec de réseau électrique, ADMIE, au chinois State Grid. L’opération valorise désormais l’opérateur grec à 1,7 milliard d’euros, selon DEI.
Il s’agit de la dernière avancée des relations de plus en plus rapprochées entre les deux pays, lesquelles se concentrent sur les projets d’infrastructure grecs après que le Premier ministre grec Alexis Tsipras se soit rendu en Chine en juillet dernier.
« Malgré la concurrence réduite, puisque la loi limite sévèrement les entreprises qui peuvent participer (à la vente) et le délai serré, le prix qui a émergé est en ligne avec des ventes similaires des entreprises de transport d’électricité en Europe », a déclaré à cette occasion, le Président de DEI, Manolis Panagiotakis.
Rappelons que la semaine dernière, State Grid, entreprise d’État chinoise avait été retenue comme favorite pour le rachat de 24% des parts de l’opérateur grec de réseau électrique, ADMIE, avec une offre de 320 millions d’euros.
La compagnie grecque publique d’électricité DEI avait ajouté dans un communiqué que le conseil d’administration de la DEI devait se réunir le 31 octobre pour désigner officiellement le repreneur retenu au final. Le quotidien libéral Kathimerini grec indiquait d’ores et déjà à cette date que l’offre chinoise était jugée satisfaisante par le gouvernement grec.
Le chinois State Grid était en concurrence avec l’italien Terna dont l’offre n’a pas été détaillée par DEI. Le gestionnaire français de réseau, RTE, avait aussi manifesté son intérêt mais sans finalement déposer d’offre.
Précisons que cette cession avait été exigée par les créanciers de la Grèce – certes surendettée – à savoir l’Union européenne et le FMI. Le gouvernement grec, de gauche radicale, a néanmoins souhaité en limiter l’ampleur. En vertu des accords de sauvetage conclus entre Athènes et ses créanciers, DEI doit vendre sa participation de 100% dans ADMIE, ou le transférer intégralement à l’état, d’ici 2017.
Le journal grec Imerisia ainsi que le Wall Street Journal  précisent que l’accord sera soumis à l’approbation finale lors de l’assemblée générale extraordinaire de DEI, prévue pour le jeudi 24 novembre.
L’accélération des privatisations est une des conditions posées par l’UE et le FMI à la Grèce pour maintenir le pays sous perfusion financière.  Ces opérations sont censées rapporter à terme 50 milliards d’euros et permettre d’éponger en partie la dette publique grecque.
State Grid n’est pas le seul groupe chinois a bénéficié de la situation. Avant lui, le géant chinois du transport maritime Cosco a racheté cet été 67% de la société du Pirée (OLP), l’autorité gérant le plus grand port de Grèce, pour un montant de 368,5 millions d’euros.
En septembre dernier, DEI a également signé un accord avec la China Machinery Engineering Corporation (CMEC) en vue de construire une centrale électrique d’un milliard d’euros en Grèce.
Sources : AFP, WSJ, Imerisia
Tag(s) : #ACTUALITES#Crise de l'Euro
(Alors, c'est pour quand le tchernobyl à la française qui s'arrêtera à la frontières des pays limitrophes ? note de rené)

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