mercredi 6 août 2014

(blog à finir et à corriger)

Bonne nouvelle pour l'agriculture durable en France, mes chers cinq lecteurs.
Maintenant, au tour des agriculteurs américains d'imposer la même à leur gouvernement.

(source : Bastamag)



AGRO-ÉCOLOGIE

Les préparations naturelles ne sont plus considérées comme des pesticides

PAR 

Un pas vient d’être franchi à l’Assemblée nationale pour faciliter le passage à une agriculture sans pesticides. Les préparations naturelles dites « peu préoccupantes » (PNPP), comme le purin d’ortie, de prêle mais aussi l’argile ou le vinaigre blanc, ne seront plus soumises aux mêmes règles que les substances chimiques de synthèse. Un régime simplifié pour l’utilisation et la commercialisation de ces préparations vient ainsi d’être reconnu par la Loi d’avenir agricole, examinée à l’Assemblée nationale le 9 juillet. « A l’heure où ce texte de loi veut promouvoir des systèmes moins consommateurs de pesticides, il eut été pour le moins incompréhensible que des méthodes alternatives simples et naturelles ne trouvent pas leur place », se réjouit Brigitte Allain, députée écologiste de Dordogne.
La liste des PNPP entrant dans la catégorie intitulée « biostimulants » doit encore être définie par voie réglementaire, autrement dit par le ministère de l’Agriculture. Les militants de l’Aspro-PNPP, association qui promeut ces préparations, assurent qu’elle veillera « à ce que les décisions qui seront prises permettent réellement la commercialisation et l’utilisation des PNPP ». Ces dernières années, des agriculteurs, des jardiniers, des élus et des consommateurs ont multiplié les actions civiques en épandant symboliquement sur les places publiques des préparations à base d’extraits végétaux (voir ici et ). Une caravane pour la défense de l’agroécologie paysanne a également sillonné les routes françaises en mai dernier, pour alerter les députés et sénateurs sur les lourdeurs réglementaires encadrant ces préparations. L’amendement concernant les PNPP a été adopté après le passage en deuxième lecture au Sénat le 18 juillet.Lire également : Agriculture bio, semences, emplois, pesticides, fermes usines… Ce que propose la loi d’avenir agricole
Mais, une autre mauvaise nouvelle pour la France, le gaz de schiste s'introduit par la petite porte avant de prendre la grande.

(source : France Info via Basta)



À LIRE SUR FRANCE INFO

EDF : un contrat d’importation de gaz de schiste irrite les écologistes


La nouvelle est passée presque inaperçue la semaine dernière. En toute discrétion, EDF a signé un accord pour importer du gaz de schiste des Etats-Unis. Les écologistes en appellent à Ségolène Royal.
Ce contrat signé par EDF avec le groupe américain Cheniere, c’est ce dernier qui l’a annoncé dans un communiqué publié le 17 juillet. Les premières livraisons de gaz liquéfié sont prévues pour 2016 et le contrat a une durée de 20 ans. Sur le papier, le raisonnement est simple. La France dépend des gaz naturels russes et algériens. Il faut diversifier les approvisionnements, "réduire nos dépendance vis-à-vis du gaz russe" notamment comme l’explique Philippe Chalmin, professeur d’économie à l’université Paris Dauphine. Et si on n’a pas les détails de l’accord financier, il estime qu’on peut "imaginer que ramener sur l’Europe à niveau de 9 à 10 dollars là où nous importons le gaz russe aux alentours de 11 à 12 dollars".
Sauf que les prix attractifs du gaz américain ne font pas oublier la contradiction. La France dit non à l’extraction de gaz de schiste, chez elle, mais elle accepte qu’EDF en importe en grandes quantités des Etats Unis."
Et, pour parler des sanctions US contre la Russie, les pays européens seront les plus touchés et au final, ce sont les hommes d'affaires chinois qui prendront leur place.

(source : Ria novosti)

Sanctions contre Moscou: un risque de crise économique en Finlande

Dossier: Sanctions contre la Russie

Alexander Stubb
18:56 06/08/2014
MOSCOU, 6 août - RIA Novosti
Les sanctions européennes contre la Russie risquent de provoquer une crise économique en Finlande, a déclaré mercredi le premier ministre finlandais Alexander Stubb.
"Nous parlons d'une possible crise économique, les conséquences des sanctions peuvent devenir graves", a indiqué M.Stubb cité par la radio-télévision publique nationale de Finlande Yle.
Selon la Banque centrale de Finlande, l'économie du pays affichera une baisse de 0,5%, si l'économie russe recule de 3% en raison des sanctions. "Il s'agit de centaines de millions voire de milliards à long terme", a ajouté M.Stubb.
Selon lui, les sanctions européennes contre Moscou n'ont pas encore eu d'effet négatif notable sur la Finlande.
L'UE a adopté des sanctions économiques contre la Russie à partir du 1er août sur fond de crise en Ukraine. Initiées par la Commission européenne, les sanctions frappent plusieurs domaines de l'économie russe: accès aux marchés financiers, ventes d'armes, livraisons d'équipements pour le secteur pétrolier, technologies sensibles dans le domaine de l'énergie et produits à double usage."

Par contre, en Chine, le prochain marché du siècle ne sera pas l'immobilier, cela sera les méthodes de dépollution.

(source : le Quotidien du Peuple)

Moins de 5% des villes chinoises ont un air respirable

( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )

06.08.2014 15h25

Seulement 9 des 161 municipalités chinoises ont atteint le nouveau standard de surveillance de la qualité de l'air devenu plus strict au cours des six premiers mois de l'année, d'après le Ministère de la protection de l'environnement (MEP).
Ces neuf villes étant Zhoushan, Shenzhen, Zhuhai, Zhanjiang, Yunfu, Beihai, Sanya et Lhassa.
La Chine a lancé en février 2012 un nouveau standard de surveillance de la qualité de l'air, incluant la surveillance de l'ozone, du monoxyde de carbone, des PM2,5 et PM10, du dioxyde de soufre et d'azote.
Parmi les 166 cités dans lesquelles la mesure n'a pas encore été adoptée, 105 parviennent aux normes requises, représentant 63,3% du total, soit une baisse de 7,1% par rapport à la même période en 2013.
La majorité des villes qui ont déjà appliqué le nouveau standard se trouve dans la province du Hubei (nord de la Chine), les régions voisines Beijing, Tianjin, le delta du Yangtsé (est) et le Delta du Pearl River dans le sud du pays.
Le ministère a répertorié et publié les indices de la qualité de l'air de 74 grandes métropoles sur une base mensuelle. Comparativement à l'année dernière, la situation dans ces villes s'est améliorée. Le nombre de jours dont la qualité de l'air a atteint la norme fixée a augmenté en moyenne de 58,7 à 60,3%. "

Et, au Portugal, ce sont encore les portugais qui vont payer. Parce que l'emprunt à la troïka européenne, ce n'est pas cadeau. Demandez aux grecs, ils en connaissent un bout sur le sujet.

(source : idem)

Le Portugal renflouera sa plus grande banque privée dans un plan de sauvetage de 4,9 milliards d'euros

( Source: Xinhua )

05.08.2014 14h37

Le Portugal renflouera la plus grande banque privée du pays, la Banco Espirito Santo (BES), avec un plan de sauvetage de 4,9 milliards d'euros (6,6 milliards de dollars) après l'effondrement de ses actions la semaine dernière, a révélé dimanche soir le gouverneur de la Banque du Portugal Carlos Costa.
M. Costa a déclaré dans un communiqué que l'argent proviendra d'une ligne de crédit d'Etat négociée antérieurement avec la troïka composée de l'Union européenne, le Fonds monétaire international et la Banque centrale européenne.
La BES sera divisée en une "mauvaise banque" qui prendra les actifs toxiques, et une nouvelle, du nom de Novo Banco, ou Nouvelle Banque, a dit M. Costa, ajoutant que l'argent des détenteurs de comptes est en sécurité. Le chef exécutif de BES Vitor Bento sera en charge de la nouvelle banque.
La banque en difficulté a subi une perte nette de 3,58 milliards d'euros (4,8 milliards de dollars) au premier semestre et ses actions ont chuté drastiquement jeudi après que des problèmes, dont des fraudes et du blanchiment d'argent, ont été découverts dans un audit.
La manoeuvre de la Banque du Portugal est destinée à empêcher le pays de retomber dans la crise économique dont il a souffert au cours des trois dernières années."

Et, pendant ce temps, en Irak et en Syrie, l'avancée des combattants islamistes va provoquer l'union du peuple kurde.

(source : El Watan)

Ils veulent stopper l’avancée de l’état islamique

Le PKK appelle les Kurdes à unir leurs forces

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le 06.08.14 | 10h00 Réagissez

Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, rebelles kurdes de Turquie) a, selon la presse turque, appelé les Kurdes à unifier leurs forces contre l’avancée des éléments de l’Etat islamique (EI) dans le nord de l’Irak, une zone kurde. «Nos seuls efforts ne suffiront pas. Nous devons joindre (nos forces)» contre l’Etat islamique (EI), a affirmé le chef militaire du PKK, Murat Karayilan, cité par le journal Radikal sur son site internet.

L’EI s’est emparé dimanche de la ville irakienne de Sinjar, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière syrienne, infligeant un nouveau revers aux forces irakiennes et aux combattants kurdes, les Peshmergas, qui la défendaient. «Formons un commandement uni. Préparons-nous et arrachons l’EI des zones qu’il a occupées, dont Sinjar. C’est possible», a affirmé M. Karayilan, appelant de ses vœux la constitution d’un conseil militaire commun.
«Nous pouvons libérer Sinjar ensemble mais si tel n’est pas le cas, nous y mènerons une guérilla, a-t-il ajouté. Nous ne laisserons pas l’EI faire ce qu’il veut là-bas. Nous ferons tout pour l’en empêcher.» Les forces issues de la région autonome kurde d’Irak ont subi de lourdes pertes ces derniers jours face aux éléments de l’EI, qui ont décrété un «califat» sur les territoires irakiens qu’ils contrôlent depuis leur offensive de juin. Le PKK dispose, aux confins de la Turquie et de l’Irak, de plusieurs milliers de militants armés qui mènent depuis 1984 une lutte contre l’Etat turc qui a fait plus de 40 000 morts.
Un cessez-le-feu avait été décrété en mars 2013 par le PKK dans le cadre de pourparlers de paix avec Ankara qui n’ont pour l’instant débouché sur aucun accord. Il est à rappeler qu’en juin dernier, quand l’armée irakienne a fui devant l’avancée des djihadistes, les Kurdes ont pris sa place, élargissant leur territoire de 40%, mais aujourd’hui ils sont à leur tour en difficulté. La tactique des Kurdes a éprouvé les forces de sécurité qui se retrouvent avec une étendue bien plus importante à contrôler, alors même que la région autonome du Kurdistan connaît des difficultés financières.
Conséquence : les peshmergas ont subi plusieurs revers majeurs début août face aux insurgés, perdant coup sur coup plusieurs villes à la frontière syrienne, en particulier Zoumar et Sinjar, ainsi que deux petits champs pétroliers. Les forces kurdes sont considérées comme de loin les plus efficaces et les mieux organisées d’Irak, mais le problème de trésorerie du Kurdistan, lié à son conflit avec Baghdad sur la question de la vente du pétrole, pèsent sur le financement et l’équipement des troupes.
A. Z.


bbb

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