(blog à finir et à corriger)
Eh, oui, mes chers cinq lecteurs, bientôt, tout ce qui vivra sur la terre sera empoisonné, même nous, vu le nombre de maladies dont nous allons souffrir.
Mais, il restera les guerres pour abréger nos souffrances.
(source : Demain, la terre)
(source : le Monde Idées)
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Eh, oui, mes chers cinq lecteurs, bientôt, tout ce qui vivra sur la terre sera empoisonné, même nous, vu le nombre de maladies dont nous allons souffrir.
Mais, il restera les guerres pour abréger nos souffrances.
(source : Demain, la terre)
Le thon se révèle dangereux pour la consommation humaine
La teneur en mercure dans les océans a triplé depuis la révolution industrielle. Les activités humaines sont la cause de cette pollution qui se retrouve en bout de course, dans nos assiettes.
Les océans sont de plus en plus chargés de mercure. Dans les eaux de surface, la concentration de ce métal a triplé depuis le début de la révolution industrielle. La cause ? Les activités humaines comme la pétrochimie et l’exploitation minière. Dans la revue Nature, des scientifiques indiquent également que les eaux profondes, particulièrement celles de l’Atlantique Nord, sont elles aussi polluées par ce métal. Ainsi, à 5000 mètres de profondeur, la pollution engendrée par l’homme il y a plus de 100 ans continue à s’accumuler dans la chaîne alimentaire océanique. Et à y contaminer la vie.
Une première scientifique
Entre 2006 et 2011, les chercheurs ont prélevés des milliers de litres d’eau lors de 8 campagnes océanographiques réalisées autour du globe. Ils ont constaté des teneurs en mercure anormalement élevées dans les eaux de surface mais également dans les eaux profondes de l’Atlantique Nord ; en comparaison avec la concentration relevée dans les fonds marins de l’Atlantique Sud, de l’océan Austral et de l’océan Pacifique. « L’ampleur de la pollution anthropique au mercure dans les océans est estimée à 290 ± 80 millions de moles (soit 58.000 ± 16.000 tonnes de mercure, NDLR), dont près des deux tiers résident dans les mille premiers mètres de profondeur. » Et d’ajouter que « depuis la révolution industrielle, le développement exponentiel des activités humaines a fait tripler la concentration en mercure dans les eaux de surface des océans ».
L’observation de la variation de la concentration en mercure en fonction de la profondeur et des zones géographiques est une première scientifique. Les chercheurs à l’origine de cette étude estiment d’ailleurs que « Cette nouvelle information va faciliter la compréhension des processus de transformation chimique du mercure inorganique en sa forme toxique méthylée, et indiquer à quelles profondeurs cela se déroule dans les différents océans ».
Le thon dangereux pour la consommation humaine
Et ainsi cibler plus aisément les poissons dangereux pour la consommation humaine. En effet, c’est la forme organique du mercure (le méthylmercure) qui se révèle toxique pour le système nerveux central de l’homme. C’est également sous cette forme chimique toxique qu’il va se loger dans les chairs des poissons.
Grands prédateurs des mers, les thons, requins et autres espadons présentent les plus hauts taux de contamination, à cause de leur alimentation. En effet, à chaque fois qu’un poisson en mange un autre, la teneur en méthylmercure se concentre au fil de la chaîne alimentaire.
Le mercure organique est responsable de graves problèmes du développement du fœtus. Une étude publiée en 2013 dans la revue Environmental Health estimait que plus d’1,8 millions d’enfants européens naissaient chaque année avec un taux de méthylmercure supérieur à la limite sanitaire, engendrant des troubles neurologiques.
Afin de limiter l’exposition de la population générale au mercure toxique, l’Agence française de la sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES) préconise de ne pas consommer plus de deux portions de poissons par semaine."
N'oublions pas l'énergie solaire photovoltaïque comme énergie renouvelable déjà compétitive
Le Monde.fr | • Mis à jour le |Par Daniel Lincot (Directeur de recherche CNRS, Médaille d'argent du CNRS, Directeur de la fédération de recherche photovoltaïque du CNRS)
Dans une tribune intitulée « Agissons pour une nouvelle économie écologique », publiée dans le Monde en date des 2 et 3 août 2014, Monsieur Géraud Guibert, Président de la Fabrique écologique, fondation pluraliste de l'écologie, décrit ainsi l'état actuel de développement des énergies renouvelables : « si certaines sont encore loin d'être compétitives, d'autres sont en train de le devenir. Les données les plus récentes montrent un coût pour l'éolien terrestre un peu plus élevé que celui du nucléaire installé mais moins que celui des nouveaux réacteurs ».
On retiendra la compétitivité économique de l'éolien terrestre, ce qui est tout à fait juste. Par contre, il est regrettable que le photovoltaïque ne soit pas mentionné. Dans l'esprit du lecteur, habitué aux discours anti-photovoltaïque en France, il est fort probable que celui-ci sera à nouveau classé implicitement dans la catégorie des filières « loin d'être compétitives ». Il est très dommage que cette omission, venant d'une tribune en faveur de la transition énergétique renouvelable, et revendiquant de poser les termes du débat « de façon objective », tendra malheureusement à cautionner les idées fausses sur cette énergie.
LE PHOTOVOLTAÏQUE, EN PASSE DE DEVENIR LA SOURCE D'ÉLECTRICITÉ LA MOINS CHÈRE ?
Il faudrait donc apporter les précisions suivantes : le photovoltaïque représente aujourd'hui une capacité mondiale installée de 140 GW, dont 38 GW rien qu'en 2013. En Europe ce sont 80 GW qui sont installés, produisant plus de 6% de l'électricité dans plusieurs pays dont l'Allemagne et l'Italie (contre près de 1% en France). Le photovoltaïque est aujourd'hui, avec l'éolien, la source d'énergie qui se développe le plus vite en Europe, avec 11 GW nouvellement installés en Europe - des 28 - pour l'éolien, contre 10 GW pour le photovotaïque en 2013, et 7,5 GW pour le gaz. Elle est aussi celle dont le potentiel de croissance est considérable.
Et tout cela a une origine bien concrète : la baisse importante des prix des installations photovoltaïques, qui se traduit par une baisse du coût de production de l'électricité photovoltaïque, sans subvention, qui se situe aujourd'hui entre 10 et 20 centimes d'euros du kWh, et atteint dans de nombreuses régions cette fameuse parité réseau (coût de production inférieur au coût d'achat sur le réseau), ce qui permet le développement concurrentiel de cette source d'énergie. Ainsi le photovoltaïque est bel et bien devenu en quelques années la source d'électricité pratiquement la moins chère, que le veuillent ou non les esprits chagrins.
Elle se développe dans de nombreux pays, et, fait nouveau, au-delà de l'Europe (Etats Unis, Chine, Amérique du Sud, Afrique…) représentant un marché considérable. Aujourd'hui une nouvelle phase de croissance, et un retournement de tendance, se dessine pour le photovoltaïque, grâce à la compétitivité économique atteinte, qui induit aussi le développement de l'autoconsommation, du stockage, du couplage avec la mobilité électrique et la production d'hydrogène, qui répondent à des aspirations fortes de nombreux citoyens. Force est de constaterqu'en France, à contre-courant de tous ces signaux positifs et optimistes, le marché décline, l'optimisme recule, on licencie… cherchez l'erreur ?
La tribune de Monsieur Guibert donne ainsi l'occasion de faire partager ces informations complémentaires sur le photovoltaïque, renforçant son appel au développement massif des énergies renouvelables que je partage, avec des informations quantitatives et vérifiables. Il faudrait également élargir cette démarche à l'ensemble des énergies renouvelables (marines, biomasse, géothermie…) pour améliorer encore la qualité du débat sur des bases scientifiques et sortir enfin des généralités et idées fausses, souvent teintées de déni, qui pénalisent encore leur développement en France.
- Daniel Lincot (Directeur de recherche CNRS, Médaille d'argent du CNRS, Directeur de la fédération de recherche photovoltaïque du CNRS)
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