(blog à finir et à corriger)
Des nouvelles de l'Ukraine.
(source : histoireetsociete)
Et, que nous prépare le gouvernement Obama ?
(source : L'Express.be)
Nous dirons que les States nous engagent dans une confrontation sans que les citoyens européens n'aient même pas la possibilité de s'exprimer.
Mais, peut-être que les soldats ukrainiens commencent à en avoir marre de se battre pour les oligarques et un gouvernement d'extrême droite.
(source : Itar Tass)
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ccc
Des nouvelles de l'Ukraine.
(source : histoireetsociete)
Aujourd’hui les anarchistes ukrainiens ont attaqué plusieurs positions de l’armée pro-maidan dans la région de Zaporozhye
22AOÛT
(source : L'Express.be)
'L'OTAN prépare le déploiement de bases militaires à la frontière russe'
L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) se prépare à déployer de nouvelles bases militaires pour la première fois de l'histoire en Europe de l'Est, a annoncé le Danois Anders Fogh Rasmussen, secrétaire général de l'organisation. Cette décision a été prise suite à la crise ukrainienne, dans le but de dissuader le président russe, Vladimir Poutine, de créer des problèmes dans les anciens pays baltes.
Rasmussen a indiqué que l’OTAN avait organisé un sommet à Cardiff la semaine prochaine pour lever les derniers désaccords sur cette question et mettre au point ce déploiement. On s’attend à ce que la réponse de la Russie ne tarde pas à venir.
« Afin de mettre en œuvre ces installations de renfort, il est aussi nécessaire de mettre en place des unités de réception dans les pays hôtes. Cela impliquera le stockage préventif de fournitures, du matériel, la préparation des infrastructures, des bases et des quartiers généraux. En fin de compte, ce qu’il faut retenir, c’est que la présence de l'OTAN à l'Est sera plus visible à l'avenir », a déclaré M. Rasmussen.
La Pologne et les trois Etats baltes (la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie) ont manifesté de l’inquiétude vis-à-vis d’une éventuelle menace russe et ont réclamé une plus grande présence de l'OTAN dans la région. Ils ont critiqué les réactions, jugées seulement symboliques, de l'alliance sur cette question.
Pourtant, la mise en place de bases permanentes en Europe de l'Est est très controversée au sein même de l’Organisation. La France, l'Espagne et l'Italie sont contre, tandis que les Américains et les Britanniques sont favorables. Les Allemands, désireux de ne pas se brouiller avec les Russes, ont une attitude plus mitigée.
Le sommet de Cardiff devrait permettre de trouver une formule qui ne comporte pas le terme «permanent» pour la description des nouvelles bases. Mais Rasmussen a expliqué que son but serait de mettre en place des installations constamment habitées à l’Est de ce qui constituait le « rideau de fer » :
Cela pourra se faire sur la base d’une rotation avec une fréquence très élevée. Le point crucial est de faire comprendre à tout agresseur potentiel qu’au cas où il envisagerait une attaque contre un allié de l’OTAN, il devra non seulement faire face aux soldats de ce pays en particulier mais aussi aux troupes de l'OTAN. Voilà ce qui est important. »
La seule base de l'OTAN à l'est de la frontière de la Guerre Froide se trouve à Szczecin, sur la côte baltique de la Pologne. Selon des sources, cette base pourrait être employée comme tête de pont pour le déploiement de nouvelles bases. Des accords auraient déjà été trouvés sur les plans de l'armée de l'air et de la marine, mais le stationnement de forces terrestres internationales en Europe de l'Est suscite encore des divisions."
Et de son côté, le gouvernement ukrainien, refuse de négocier.
(source : Ria novosti)
Pourquoi l'Ukraine ne veut pas la paix
Dossier: Règlement de la situation en Ukraine
15:43 29/08/2014
Par Mikhaïl Rostovski, RIA Novosti
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- Vladimir Poutine rencontre le président ukrainien Piotr Porochenko
- Entretiens à Minsk
- Situation explosive dans l'est de l'Ukraine
Comme on pouvait s'y attendre, les négociations entre les présidents Vladimir Poutine et Piotr Porochenko à Minsk n'ont débouché sur aucune percée. Les perspectives d'une paix rapide en Ukraine restent aussi illusoires après cette rencontre qu'avant. Pourquoi?
Selon la Russie, tout bute sur la position de l'élite politique ukrainienne, qui a complètement perdu sa capacité de réflexion rationnelle et a réduit sa stratégie à l'élimination physique des "insurgés". C'est vrai. Mais ce n'est pas toute la vérité. La position du grand public ukrainien, pour être plus précis des régions centrales et de l'Ouest de l'Ukraine, est une autre cause, si ce n'est la principale, qui explique pourquoi la paix ne s'installe toujours pas dans le pays.
Récemment, une collègue respectée n'ayant rien à voir avec la politique m'a posé une question très simple: pourquoi les citoyens ordinaires de Kiev, des gens qui dans leur majorité sont gentils, honnêtes et à l'écoute, ne réagissent pas au traitement infligé aux autres habitants de Donetsk et de Lougansk par le gouvernement? Savent-ils seulement que, dans ces villes, on procède à une élimination systématique de la population civile? Si oui, alors pourquoi on n'entend pas de protestation d'envergure à ce sujet à Kiev?
Aucun journaliste qui se respecte ne reconnaîtra immédiatement qu'il ne peut pas répondre à une question simple, élémentaire. J'ai donc commencé à lui répondre avec ardeur, à citer des facteurs, des situations et des événements divers et variés. Mais j'ai ensuite réalisé que la question qui m'était posée était on ne peut mieux formulée. Mais je n'ai pas réussi pour autant à trouver une réponse convaincante à 100%.
S'agirait-il de la position de la classe politique ukrainienne? L'avis du sommet de la société de l'Ukraine, comme dans tout autre Etat, détermine bien évidemment énormément de choses. Mais rappelons-nous qu'en plein Maïdan à Kiev la foule n'écoutait personne: ni les représentants du gouvernement de Ianoukovitch, ni les personnalités qui ont ensuite constitué le noyau du nouveau pouvoir.
Ou serait-il question d'un système de propagande organisé d'une main de maître? Encore une fois, c'est bien vrai, mais ce n'est qu'une partie de la vérité. Une campagne de propagande n'est réussie qu'en terreau fertile. Les gens croient uniquement ce qu'ils veulent bien croire. Essayez de les persuader de quelque chose qui serait complètement opposé à leurs valeurs intérieures fondamentales: vous ne parviendrez jamais à le faire rapidement et efficacement.
Ou serait-ce la rancune des habitants du centre et de l'ouest de l'Ukraine contre la Russie, après le rattachement de la Crimée? Cette rancune est forcément présente. Mais voici ce qu'un grand politicien russe m'a dit lors d'un voyage en Ukraine fin 2013 quand la question de la séparation de la Crimée de Kiev ne se posait même pas. Cet interlocuteur a officieusement demandé à ses amis de longue date au sein de l'élite politique ukrainienne comment pourrait se terminer le Maïdan. Plusieurs personnes ont répondu: une guerre civile et la division du pays.
La conclusion s'impose d'elle-même. La rancune contre la Russie est un facteur, certes important, mais secondaire. Ne s'agirait-il pas plutôt de la politique perfidement rusée de l'Occident en Ukraine qui soit le facteur primaire? D'après moi, il ne faut en aucun cas répondre affirmativement à cette question.
Les politiciens américains et européens ne sont pas des Méphistophélès ou des Wolands. Dans certains cas, et dans certains pays, leurs habiles combines fonctionnent – comme en Ukraine. Mais dans d'autres cas et dans d'autres Etats les machinations subtiles de ces mêmes personnes se terminent inéluctablement par un fiasco. Combien d'argent et d'efforts l'Occident a-t-il investi dans la "restructuration" de l'Afghanistan! Tout ça pour mener à un fiasco. L'Irak? Encore plus cuisant. La Libye? Pas mieux.
Nous revenons au point de départ. La ligne occidentale visant la "perestroïka" radicale de tel ou tel Etat n'aboutit que dans les pays où le terreau est fertile. Dans ce cas, la politique de l'Occident vis-à-vis de l'Ukraine n'est pas la cause des causes, mais simplement un facteur parmi d'autres.
Alors quelle est cette cause des causes? Je n'ai toujours pas la réponse à cette question. J'entrevois seulement ce à quoi cette réponse pourrait ressembler et où il faudrait la chercher. Il ne s'agit pas de phénomènes extérieurs ou accidentels. Il est question de certains processus profonds au sein du très grand public ukrainien – de processus qui n'ont pas été remarqués, analysés et stoppés à temps.
Quels sont ces processus? Je n'oserais pas porter de jugement car je ne connais pas suffisamment bien l'Ukraine pour tirer des conclusions dans des domaines aussi subtils et délicats. En revanche, le résultat de ces processus est flagrant pour tous: la population du centre-ouest de l'Ukraine soutient majoritairement le règlement par la force de la crise politique dans le sud-est du pays.
Les dirigeants de l'Etat ukrainien, avant tout le président Porochenko, sont à la fois les auteurs de l'hystérie militaire et ses otages. Tant que l'orientation de l'opinion publique en Ukraine ne changera pas, le gouvernement du pays pourra difficilement changer sa ligne de manière radicale. Sa liberté de manœuvre est fortement réduite par les opinions et les notions radicales qui dominent auprès du grand public. C'est une sorte de mécanisme autoreproductible: le radicalisme des politiciens se nourrit du radicalisme de la population et inversement.
En arrivant à ces conclusions –que moi-même je n'apprécie guère – je ne me fixe pas pour objectif de reprocher quoi que ce soit au peuple ukrainien. Les processus négatifs au sein de la société, j'en suis certain, ne sont pas la faute ou le malheur du peuple ukrainien – un malheur dont la nature doit être comprise au plus vite. Après tout, ne connaissant pas le fond de la maladie, il est impossible de la guérir. "
Et, quand les Etats-Unis préparent une confrontation avec la Russie.
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Horizons et debats > 2014 > N° 19, août 2014 > Les Etats-Unis veulent-ils mener l’Allemagne au front? | [Imprimer] |
Les Etats-Unis veulent-ils mener l’Allemagne au front?
Un projet de loi américain prévoit une étroite «coopération» américano-germanique visant la confrontation avec la Russie
par Karl Müller
C’est grâce à l’ancien haut fonctionnaire américain et actuel journaliste, Paul Craig Roberts, que nous avons pris connaissance du projet de loi de 22 sénateurs américains – soit d’à peu près la moitié de tous les membres du sénat.1 Contraire aux faits, le projet de loi est intitulé «To prevent further Russian aggression toward Ukraine and other sovereign states in Europe and Eurasia, and for other purposes» [Pour prévenir d’ultérieures agressions de la Russie envers l’Ukraine et autres Etats souverains en Europe et Eurasie, et pour d’autres fins] Pour lire le document original, consultez le site https://beta.congress.gov/113/bills/s2277/BILLS-113s2277is.pdf . Le commentaire de Paul Craig Roberts est le suivant: «L’existence de cette ‹aggression russe› n’est que prétendue et non prouvée. Il n’y a ni prises de position écrites (russes) ni d’autres documents prouvant un quelconque besoin d’expension russe.»
Ce projet de loi (cf. encadré) attire particulièrement notre attention puisqu’il prévoit une étroite «coopération» avec l’Allemagne. Là-dessus les citoyens allemands n’ont pas été consultés jusqu’ici. On ne sait pas qui en a connaissance au sein du gouvernement allemand ou dans les cercles politiques allemands.
Le projet de loi prévoit un renforcement des forces américaines en Europe et en Eurasie. Il en va également d’accélérer la construction de bases du bouclier antimissile avancées sur les frontières de la Russie en mesure d’intercepter les missiles russes stratégiques. Plus de moyens financiers devraient être prévus pour le réarmement de la Pologne et les Etats baltes. Des milliards de dollars seraient versés aux ONG actives en Russie pour la déstabiliser, comme c’était le cas en Ukraine. L’armée et les services secrets de l’Ukraine seraient massivement renforcés et l’Ukraine, la Georgie et la Moldavie deviendraient membres de l’OTAN. En exportant du gaz américain vers l’Europe, les Etats-Unis visent à stopper les importations de gaz russe et à établir une dépendance européenne du gaz américain.
«Coopération» avec l’Allemagne signifie en fait, que face à la Russie, elle doit se plier aux ordres des USA. Si dans son livre «Le grand échiquier. L’Amérique et le reste du monde», datant des années 90, Zbigniew Brzezinski partait encore de l’idée qu’en Europe, l’Allemagne et la France étaient les deux puissances continentales les plus importantes assurant la dominance des USA sur le continent eurasien2 et d’où en passant par la Pologne et l’Ukraine3 on pourrait former un coin vers les frontières de la Russie, aujourd’hui Washington ne mise que sur l’Allemagne! Vu la situation actuelle, ce n’est pas par estime particulière pour l’Allemagne (cf. les activités de la NSA dont l’Allemagne est particulièrement concernée) mais il s’agit d’une manœuvre habile:
Ce projet de loi (cf. encadré) attire particulièrement notre attention puisqu’il prévoit une étroite «coopération» avec l’Allemagne. Là-dessus les citoyens allemands n’ont pas été consultés jusqu’ici. On ne sait pas qui en a connaissance au sein du gouvernement allemand ou dans les cercles politiques allemands.
Le projet de loi prévoit un renforcement des forces américaines en Europe et en Eurasie. Il en va également d’accélérer la construction de bases du bouclier antimissile avancées sur les frontières de la Russie en mesure d’intercepter les missiles russes stratégiques. Plus de moyens financiers devraient être prévus pour le réarmement de la Pologne et les Etats baltes. Des milliards de dollars seraient versés aux ONG actives en Russie pour la déstabiliser, comme c’était le cas en Ukraine. L’armée et les services secrets de l’Ukraine seraient massivement renforcés et l’Ukraine, la Georgie et la Moldavie deviendraient membres de l’OTAN. En exportant du gaz américain vers l’Europe, les Etats-Unis visent à stopper les importations de gaz russe et à établir une dépendance européenne du gaz américain.
«Coopération» avec l’Allemagne signifie en fait, que face à la Russie, elle doit se plier aux ordres des USA. Si dans son livre «Le grand échiquier. L’Amérique et le reste du monde», datant des années 90, Zbigniew Brzezinski partait encore de l’idée qu’en Europe, l’Allemagne et la France étaient les deux puissances continentales les plus importantes assurant la dominance des USA sur le continent eurasien2 et d’où en passant par la Pologne et l’Ukraine3 on pourrait former un coin vers les frontières de la Russie, aujourd’hui Washington ne mise que sur l’Allemagne! Vu la situation actuelle, ce n’est pas par estime particulière pour l’Allemagne (cf. les activités de la NSA dont l’Allemagne est particulièrement concernée) mais il s’agit d’une manœuvre habile:
- Pour Washington, l’Allemagne, «n’offrant pas suffisamment de garanties», compte pour un allié a qui «on ne peut pas trop se fier» et qu’il faut davantage impliquer.
- Jusqu’alors, l’Allemagne a entretenu de bonnes relations avec la Russie qu’il faut maintenant détruire.
- A Washington, peu importe que l’Allemagne payera le plus lourd tribut pour la confrontation avec la Russie.
Du déjà vu? En tant qu’historien, on sait que l’histoire ne se répète pas mais on peut constater bien des analogies. De récentes recherches temoignent de l’aide de certains cercles aux Etats-Unis pour construire l’Allemagne hitlérienne et surtout pour amener cette Allemagne hitlérienne à la guerre contre l’Union soviétique4. Il fallait évincer à la fois l’Union soviétique communiste et l’Allemagne toujours trop puissante et imprévisible.
Actuellement, certains politiciens allemands de grande influence, tel le président fédéral Joachim Gauck, n’hésitent pas, en catimini à soutenir l’avidité de pouvoir mondial des Etats-Unis. Mais ce n’est pas du goût de la plus grande majorité des Allemands. Un regard sur l’Allemagne (cf. l’article à la page 7) révèle les soucis des gens. La classe politique devrait être consciente de sa responsabilité et de son devoir de trouver des solutions démocratiques et socialement plus justes. C’est un acte politique criminel d’amener son propre pays dans une confrontation servant des intérêts étrangers et dont les résultats sont imprévisibles. •
Actuellement, certains politiciens allemands de grande influence, tel le président fédéral Joachim Gauck, n’hésitent pas, en catimini à soutenir l’avidité de pouvoir mondial des Etats-Unis. Mais ce n’est pas du goût de la plus grande majorité des Allemands. Un regard sur l’Allemagne (cf. l’article à la page 7) révèle les soucis des gens. La classe politique devrait être consciente de sa responsabilité et de son devoir de trouver des solutions démocratiques et socialement plus justes. C’est un acte politique criminel d’amener son propre pays dans une confrontation servant des intérêts étrangers et dont les résultats sont imprévisibles. •
1 Texte original du 24/7/14: www.paulcraigroberts.org/2014/07/24/washington-escalating-orchestrated-ukrainian-crisis-war-paul-craig-roberts/; Traduction allemande par «Luftpost. Friedenspolitische Mitteilungen aus der US-Militärregion Kaiserslautern/Ramstein» du 5/8/14 (www.luftpost-kl.de/luftpost-archiv/LP_13/LP11714_050814.pdf)
2 Zbigniew Brezinski. Le grand échiquier. L’Amérique et le reste du monde. Pluriel, 1997, cf. particulièrement le chapitre «La tête de pont démocratique» pp. 89ss
3 ibid., carte p. 128
4 L’historien Antony C. Sutton, 1976, dans son livre «Wall Street und the Rise of Hitler» [Wall Street et l’ascension de Hitler] édite des preuves de cette hypothèse. Il s’ensuivaient des livres en allemand comme ceux de Walter Hofer et Herbert R. Reginbogin en 2001, «Hitler, der Westen und die Schweiz 1936–1945», de Eva Schweizer en 2004, «Amerika und der Holocaust. Die verschwiegene Geschichte», Guido Giacomo Preparata en 2010, «Wer Hitler mächtig machte. Wie britisch-amerikanische Finanzeliten dem Dritten Reich den Weg bereiteten».
2 Zbigniew Brezinski. Le grand échiquier. L’Amérique et le reste du monde. Pluriel, 1997, cf. particulièrement le chapitre «La tête de pont démocratique» pp. 89ss
3 ibid., carte p. 128
4 L’historien Antony C. Sutton, 1976, dans son livre «Wall Street und the Rise of Hitler» [Wall Street et l’ascension de Hitler] édite des preuves de cette hypothèse. Il s’ensuivaient des livres en allemand comme ceux de Walter Hofer et Herbert R. Reginbogin en 2001, «Hitler, der Westen und die Schweiz 1936–1945», de Eva Schweizer en 2004, «Amerika und der Holocaust. Die verschwiegene Geschichte», Guido Giacomo Preparata en 2010, «Wer Hitler mächtig machte. Wie britisch-amerikanische Finanzeliten dem Dritten Reich den Weg bereiteten».
Extrait du projet de loi S. 2277, page 13, section 105
Sec. 105. Coopération renforcée entre les Etats-Unis et l’Allemagne quant aux problèmes de sécurité mondiale et européenne.
(a) Politique – Les Etats-Unis suivent une politique de coopération avec le gouvernement de la République fédérale d’Allemagne en ce qui concerne les questions de sécurité mondiale et européenne, et ceci en particulier à la lumière des événements qui ont actuellement lieu en Europe et en Eurasie.
(b) Groupe de travail USA-Allemagne sur la sécurité mondiale et européenne – Le président créera un groupe de travail USA-Allemagne sur la sécurité mondiale et européenne. Ce group se concentrera sur les zones qui sont l’objet d’inquiétude des deux pays, dont entre autre l’Ukraine et sa situation actuelle; il améliorera la coopération politique, économique et militaire entre les deux Etats, ce qui implique un partage accru entre les services de renseignement.
(c) Assemblées régulières – Le group de travail qui sera établi selon le paragraphe (b) se rassemblera au moins une fois par an au niveau du Secrétaire général ou supérieur, deux fois par an au niveau du Secrétaire général adjoint ou supérieur, et une fois tous les trois mois au niveau de l’Assistant secrétaire général ou supérieur.
(d) Crédits autorisés – Le groupe de travail est autorisé à demander un crédit de 5 millions de dollars au Secrétaire d’Etat pour chaque exercice financier dans la période 2015–2017, afin d’effectuer les activités décrites aux paragraphes (b) et (c).
(e) Rapport – Au plus tard 180 jours après l’adoption de la présente Loi, et par la suite une fois par année, le Président présentera aux comités du Congrès concernés un rapport sur les assemblées du groupe de travail établi selon le paragraphe (b). Ces rapports doivent décrire les problèmes spécifiques discutés, les décisions adoptées par le groupe de travail, ainsi que ses efforts à améliorer, élargir et approfondir le rapport entre le gouvernement des Etats-Unis et celui de la République fédérale d’Allemagne.
(a) Politique – Les Etats-Unis suivent une politique de coopération avec le gouvernement de la République fédérale d’Allemagne en ce qui concerne les questions de sécurité mondiale et européenne, et ceci en particulier à la lumière des événements qui ont actuellement lieu en Europe et en Eurasie.
(b) Groupe de travail USA-Allemagne sur la sécurité mondiale et européenne – Le président créera un groupe de travail USA-Allemagne sur la sécurité mondiale et européenne. Ce group se concentrera sur les zones qui sont l’objet d’inquiétude des deux pays, dont entre autre l’Ukraine et sa situation actuelle; il améliorera la coopération politique, économique et militaire entre les deux Etats, ce qui implique un partage accru entre les services de renseignement.
(c) Assemblées régulières – Le group de travail qui sera établi selon le paragraphe (b) se rassemblera au moins une fois par an au niveau du Secrétaire général ou supérieur, deux fois par an au niveau du Secrétaire général adjoint ou supérieur, et une fois tous les trois mois au niveau de l’Assistant secrétaire général ou supérieur.
(d) Crédits autorisés – Le groupe de travail est autorisé à demander un crédit de 5 millions de dollars au Secrétaire d’Etat pour chaque exercice financier dans la période 2015–2017, afin d’effectuer les activités décrites aux paragraphes (b) et (c).
(e) Rapport – Au plus tard 180 jours après l’adoption de la présente Loi, et par la suite une fois par année, le Président présentera aux comités du Congrès concernés un rapport sur les assemblées du groupe de travail établi selon le paragraphe (b). Ces rapports doivent décrire les problèmes spécifiques discutés, les décisions adoptées par le groupe de travail, ainsi que ses efforts à améliorer, élargir et approfondir le rapport entre le gouvernement des Etats-Unis et celui de la République fédérale d’Allemagne.
Source: https://beta.congress.gov/113/bills/s2277/BILLS-113s2277is.pdf
(Traduction Horizons et débats)
(Traduction Horizons et débats)
Nous dirons que les States nous engagent dans une confrontation sans que les citoyens européens n'aient même pas la possibilité de s'exprimer.
Des Etats de L'OTAN créent une nouvelle force multilatérale - constituée de 10.000 hommes sous commandement britannique afin de répondre à la crise en Ukraine (Financial Times)
Des Etats de L'OTAN créent une nouvelle force multilatérale - constituée de 10.000 hommes sous commandement britannique afin de répondre à la crise en Ukraine
Article originel : NATO states create new multilateral force – British-led unit of 10,000 formed in response to Ukraine crisis
Article originel : NATO states create new multilateral force – British-led unit of 10,000 formed in response to Ukraine crisis
Financial Times
Traduction SLT
La Grande-Bretagne et six autres Etats vont créer une nouvelle force expéditionnaire conjointe (Joint Expeditionary Force: JEF) d'au moins 10 000 personnes pour renforcer la puissance de l'OTAN en réponse à l'agression russe en Ukraine.
Cette force sera l'une des décisions les plus audacieuses prises par des membres de l'OTAN en réponse à la crise ukrainienne. L'objectif est de créer une force pleinement opérationnelle, de la taille d'une division, susceptible d'effectuer un déploiement rapide et, des exercices réguliers et fréquents.
Les responsables dans la planification de cette force déclarent qu'elle aura la capacité d'augmenter de manière significative la taille de ses unités.
Cette force intégrera des unités aériennes et navales ainsi que des troupes au sol et sera dirigée par un commandement britannique, avec les autres nations participantes qui devraient fournir des troupes spécialisées ainsi que des unités.
A l'heure actuelle, les pays concernés sont le Danemark, la Lettonie, l'Estonie, la Lituanie, la Norvège et les Pays-Bas. Le Canada a également exprimé son souhait d'intégrer cette nouvelle force.
L'annonce de la création de cette force est prévue la semaine prochaine, par la voix du Premier ministre britannique, David Cameron, qui sera l'hôte du sommet de l'Otan au Pays de Galles.
Le modèle pour cette nouvelle force (JEF) sera la force expéditionnaire franco-britannique, qui a mis des années à se construire et devrait être pleinement opérationnelle d'ici 2016. La coordination d'une force issue de sept pays sera sans doute un défi encore plus important.
L'invasion de la Crimée par la Russie et l'intervention armée en Ukraine a fragilisé l'OTAN qui doit à présent faire en sorte de trouver des ripostes vigoureuses pour lutter contre toute nouvelle agression de Moscou.
Alors que l'alliance des 28 Etats de l'OTAN a arrêté de déployer des troupes permanentes en Europe de l'Est - une mesure qui irait à l'encontre de plusieurs accords de longue date avec la Russie - elle s'est engagée à constituer un programme d'exercices militaires conséquents et à développer de forces de réaction plus flexibles et rapides.
Selon un officier militaire de haut rang impliqué dans la planification de cette nouvelle force, si les détails de la nouvelle force expéditionnaire dirigée par les Britanniques doivent être éclaircies, il y aura probablement des exercices réguliers importants en Europe et ailleurs.
Les analystes estiment que ces mesures importantes seront essentielles pour envoyer un message fort au Kremlin. "Nous devons mettre fin à l'idée que les zones de sécurité en Europe soient hétérogènes", a déclaré Jonathan Eyal, directeur international au Royal United Services Institute, basé à Londres.
"Nous devons parler de prépositionnement, de rotation régulière des troupes et il est très clair que nous n'acceptons plus que les Européens de l'Est aient des statuts différents dans leur adhésion à l'OTAN."
La Grande-Bretagne va entreprendre beaucoup de démarches dans l'organisation et la logistique de cette structure, les responsables britanniques espèrent que cela apportera des avantages conséquents. L'armée britannique a fait un intensif lobbying pour effectuer plus de déploiements à l'étranger afin de se maintenir en ordre de combattre.
Pour la première fois de leur histoire, après que leur retrait d'Afghanistan soit terminée, la quasi-totalité des forces terrestres de la Grande-Bretagne sera basée en permanence sur le sol britannique.
Les responsables britanniques pensent également que l'armée sera également un outil diplomatique puissant dans la consolidation des relations économiques avec l'Europe de l'Est.
De même les exigences des Etats participants pour s'intégrer dans une structure de contrôle et de commandement harmonieux de l'OTAN pourrait fournir des opportunités favorisants l'utilisation de l'équipement britannique."
(source : Itar Tass)
More than 100 Ukrainian troops surrender to Novorossia army
August 31, 13:41 UTC+4
According to preliminary information, this group of Ukrainian troops accepted DPR premier Aleksandr Sakharchenko’s proposal made on Saturday to surrender arms
According to preliminary information, this group of Ukrainian troops accepted DPR premier Aleksandr Sakharchenko’s proposal made on Saturday to surrender arms
DONETSK, August 31, /ITAR-TASS/. More than 100 Ukrainian servicemen have surrendered to the army of Novorossia, the headquarters of the self-proclaimed Donetsk People’s Republic (DPR) said on Sunday.
“The Ukrainian military surrendered arms in the area of Starobeshevo (in the southeast of the Donetsk region). The prisoners of war have been sent to detention facilities. Medical aid has been provided to the wounded,” the DPR headquarters is quoted by the Novorossia news agency.
“The first column of the surrendering came under the friendly fire, and the second passed unhindered,” according to eyewitnesses.
According to preliminary information, this group of Ukrainian troops accepted DPR premier Aleksandr Sakharchenko’s proposal made on Saturday to surrender arms.
The sides have been actively firing on each other’s positions, Novorossia says. Several groups of Ukrainian security forces are encircled by the separatist militia fighters in three locations, it added.
The DPR militias continue an offensive in the south of the Sea of Azov. Taking Novoazovsk, the militias has so far avoided storming Mariupol, only sending sabotage and reconnaissance forces bypassing the city, blocking the road to Berdyansk, the agency says.
Militia fighters after week-long fighting have forced the Ukrainian troops back from Novosvetlovka settlement in the Lugansk region that opens the way to the cargo delivery to Lugansk, a military analyst told Novorossia."
Mais, voilà une mauvaise nouvelle pour le peuple américain."
La stratégie américaine se précise, alors que la Russie n'est pas un pays ennemi, les stratèges de la maison blanche la transforme en nation ennemie.
Pourtant, l'ère soviétique est terminée, alors quel est le but ?
(source : France 24)
L'Ukraine va lancer les procédures d'adhésion à l'Otan
(source : Sciences et avenir)
bbb
Mais, voilà une mauvaise nouvelle pour le peuple américain."
La stratégie américaine se précise, alors que la Russie n'est pas un pays ennemi, les stratèges de la maison blanche la transforme en nation ennemie.
Pourtant, l'ère soviétique est terminée, alors quel est le but ?
(source : France 24)
L'Ukraine va lancer les procédures d'adhésion à l'Otan
(source : Sciences et avenir)
L'amibe dévoreuse de cerveau qui inquiète les Etats-Unis
Plusieurs communes du sud des Etats-Unis ont détecté la présence d'une amibe redoutable dans leur système de distribution d'eau potable. Elle provoque la mort dans 95% des cas.
Les amibes de l’espèce Naegleria fowleri (N. fowleri) se plaisent dans les eaux douces dont la température dépasse 25°C. ©JAN VAN ARKEL / FOTONATURA / MINDEN PICTURES / AFP
NAEGLERIA FOWLERI. Cet été, une espèce rare d’amibe dévoreuse de cerveau a été détectée dans plusieurs villes du sud des Etats-Unis. Trois communes de Louisiane ont ainsi annoncé jeudi 28 août avoir détecté la présence de Naegleria fowleri dans leur système de distribution d'eau potable qui alimente 12.577 personnes.
Une présence qui a de quoi inquiéter les autorités sanitaires américaines. En effet, Naegleria fowleri est une espèce d'amibe responsable de la méningo-encéphalite amibienne primitive. Si cette pathologie est rare, elle n'en est pas moins redoutable. Sur les 310 cas recensés dans le monde ces cinquante dernières années, seulement 11 personnes ont survécu. L'infection est donc mortelle dans plus de 95% des cas.
Elle dévore tout sur son passage
Mais plus encore que ce taux de létalité très élevé, c'est le mode opératoire du micro-organisme unicellulaire qui a de quoi faire peur.
Les amibes de l’espèce Naegleria fowleri (N. fowleri) se plaisent dans les eaux douces dont la température dépasse 25°C (lacs, sources géothermales, eaux usées d'usines, piscines mal entretenues...). Les baigneurs y sont particulièrement exposés lorsque leurs cavités nasales sont "inondées".
L'amibe pénètre par le nez des baigneurs et commence par s'installer dans les muqueuses nasales. Celle-ci remonte le nerf olfactif, qui relie la cavité nasale au cerveau, et se fraye un chemin en dévorant tout sur son passage jusqu'au cerveau où elle occasionne des dégâts considérables et irréversibles. 3 à 7 jours après l'exposition, de terribles migraines, une hyperthermie, des vomissements et des vertiges apparaissent. En moins d'une semaine, le coma et la mort sont assurés. (©CDC)
C'est ainsi qu'est morte Kelly Yust en juillet dernier dans l'Etat du Kansas, une petite fille de 9 ans passionnée de sports nautiques. Un cas qui a choqué l'Amérique.
En 2007, toujours aux Etats-Unis, une augmentation du nombre de cas avait déjà été constatée. À l'époque, Michael Beach, expert du CDC spécialisé dans les maladies liées aux activités de loisirs en milieu aquatique estimait que :
Dans les décennies futures, avec la montée des températures, nous devons nous attendre à voir davantage de cas".
"Les familles peuvent prendre des mesures simples pour s’en protéger, le plus important étant d’éviter que de l’eau ne pénètre dans le nez lorsqu’on se baigne ou que l’on nage dans une piscine.", explique Jimmy Guidry, expert santé en Louisiane.
En France, le dernier cas remonte à 2008. Un garçon de 9 ans était décédé des suites d’une méningite foudroyante après baignade et plongeons dans un bassin alimenté par une source d’eau chaude en Guadeloupe, où la présence de Naegleria fowleri avait été détectée.
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