jeudi 31 octobre 2013
Claude Bourguignon - Proteger les sols pour préserver la biodiversité
http://www.youtube.com/v/K7wbDr_P8NU?autohide=1&version=3&autohide=1&autoplay=1&feature=share&attribution_tag=MiFLa-RibZTPUAmHXBEumQ&showinfo=1
mercredi 30 octobre 2013
(blog à finir et à corriger)
Désolé, mes chers cinq lecteurs, ces derniers temps, la plume me tombe des mains et je ne suis pas causant.
D'ailleurs, aujourd'hui aussi, j'ai un peu la flemme. Donc, cela sera bref.
Mais, commençons par LA LIBERTE, chère à tout être humain.
En Europe, si, personne ne proteste, elle va vite se retrouver derrière nous et le monde que nous préparons à nos enfants risquent d'être très sérieusement "DANGEREUX"
(source : wikistrike)
Nouvelle loi en Grèce: les opposants à l'UE risquent désormais deux ans de prison !
Un triste sort attend désormais les citoyens grecs qui ne sont pas d'accord avec les structures, les institutions, les représentants, les mesures ou les instruments de l’Union européenne.
Depuis le jeudi 24 Octobre, le Code pénal hellène a introduit l'article 458, qui est une mesure relative à la "violation du droit communautaire", dans lequel il est prévu un emprisonnement pouvant aller jusqu'à deux ans pour les citoyens qui agissent contre les structures européennes, mais aussi, pour ceux qui protestent ou expriment un désaccord comme l’opposition aux sanctions. Deux ans de prisons aussi pour ceux qui vont à l’encontre des gouvernements et des représentants de l'UE.
Vous l‘aurez compris, toute personne qui entrave la politique de l'UE risque la prison !
Après les 2 millions d’euros dépensés par le Parlement européen pour bloquer les blogs, sites web et autres affiches eurosceptiques, aujourd’hui, en Grèce, pour pouvoir s’exprimer librement, il faut ne pas avoir peur de passer derrière les barreaux.
La liberté d’expression est donc morte, et avec… la démocratie, puisque avec cet article, c'est l'ensemble des grecs qui est visé, et pas seulement les opposants politiques.
C’est confirmé, l’UE est une dictature…
Aux citoyens des autres pays d’Europe, préparez-vous, parce que l’Union Européenne n’existe pas pour vous, elle vous combat, dans un unique but financier.
Alexander Doyle pour WikiStrike
Bravo pour leur Europe qui continue à se construire contre nos intérêts à nous les citoyens soi-disant libre et vivant en démocratie.
Et, dans le style, le président français, François Hollande ne fait pas pire que son prédécesseur, nicolas sarkozy, il fait la même en imposant des taxes que le privé est chargé de collecter. En plus, concernant l'écotaxe qu'ils ne sont même pas capable de mettre en place, le contrat établi à l'époque de sarkozy oblige l'état à payer des millions d'euros aux sociétés chargées de la collecte.
(source : Bastamag.net)
Alors, si, j'ai un conseil à vous donner, "COMPTEZ SUR VOS PROPRES FORCES !"
Comment ?
En mettant en service et en exploitant des petites centrales solaires photovoltaïques en toiture de bâtiments publics.
Qui ?
Des citoyens lambda (176 au 10 octobre 2013) groupés en une coopérative d’intérêt collectif (SCIC) sans but lucratif animée pas un groupe d’une quinzaine de bénévoles.
Combien ?
Au 1 octobre 2013, ce sont sept petites centrales qui sont déjà en production sur des lycées, écoles, mairies,... et quatre qui sont en projet pour 2014.
Quelle puissance, quelle production ?
Début octobre 2013 : 103 kva sur 7 petites centrales produisent 109 000 kwh/an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de quarante foyers.
Objectif fin 2014 : tripler la production avec quelques jolis projets "sur le grill" et toujours en coopérative citoyenne sans but lucratif.
Nous ne serons pas loin alors d’assurer un production de nature à compenser intégralement les consommations domestiques de l’ensemble de nos coopérateurs qui deviendront dès lors électriquement neutres.
Mais où ?
En Auvergne bien sûr (pays du soleil !), dans la chaîne des volcans autour d’une commune d’irréductibles : Loubeyrat.
Mais avec quels moyens ?
Au départ une cagnotte associative, rapidement abondée de quelques subventions, enrichie de souscriptions de parts coopératives locales ou plus lointaines (certains coopérateurs résident en Corse, dans le Périgord, en Béarn, on ne les voit jamais aux AG mais ils sont coopérateurs et ça veut dire beaucoup).
Depuis le début, toute la production est livrée à EDF (en attendant de pouvoir vendre à Enercoop). Les sommes collectées sont intégralement réinvesties sur les projets futurs.
Peut-on aider ?
Oui, exceptionnellement et pour permettre de toucher un public plus large que les vaillants coopérateurs, la plate-forme de "micro funding" Ulule est mobilisée, chacun peut depuis chez lui apporter des fonds (à partir de 1€) et recevoir en échange quelques contre parties et surtout avoir la fierté de pouvoir dire : "C’est un peu grâce à mo i !" Attention c’est jusqu’au 15 novembre et pas plus tard !
Un exemple : les gradins de rugby du stade Manzat transformés en centrale solaire
Après un premier trimestre de production, la centrale solaire photovoltaïque que nous avons mise en service à la mi juillet sur les gradins de rugby de Manzat affiche des résultats conformes aux attentes. Avec une production autour des 7 900 kWh produits fin octobre, nous aurons produit en un peu plus de trois mois l’équivalent de la consommation annuelle de trois foyers.
Cette installation a été l’occasion de remettre entièrement à neuf la toiture en bac acier des gradins. La saison de rugby reprend, nous espérons n’avoir pas trop dérangé les activités de nos rugbymans au cours du chantier qui s’est organisé sur plusieurs semaines.
Pourquoi, devons-nous, nous organiser entre-nous ?
Simple, parce qu'ils nous empoisonnent !
(source : Jeunecitoyen
Le Coca-Cola et le boissons énergisantes, le vinaigre balsamique, les bonbons (Carambar), les gnocchis (à poêler, Panzani), les biscuits apéritifs (Tuc), les barres chocolatées (Kellogs, Special K), les condiments (Savora). Ainsi que les alcools et cocktails avec ou sans alcool (Old nick, Mister cocktail), les chewing-gum (Hollywood, Mentos), les soupes (Maggi, Royco minute soup).
> Pourquoi ?
Ils peuvent contenir le colorant E150D, des sulfites de sodium, des colorants azoïques ou du BHA.
Le colorant caramel E150D est classé « cancérigène possible » par le centre international de recherche sur le cancer (Circ). Depuis janvier 2012, l’Etat de Californie a limité « drastiquement son usage ».
Le sulfite de sodium (E221) est un conservateur qui peut provoquer des maux de tête, des démangeaisons ou des difficultés respiratoires, note « 60 millions de consommateurs ».
Les colorants azoïques donnent une coloration vive aux aliments mais ils sont soupçonnés d’être allergisants, et peut-être cancérigènes. « De nombreuses marques de confiserie ont choisi de leur substituer des colorants naturels », précise le magazine. Encore un effort !
Le BHA (hydroxyanisole butylé) est un anti-oxydant, cancérogène possible chez l’homme selon le Circ. Plusieurs études estiment qu’il s’agit également d’un perturbateur endocrinien.
Les lingettes pour bébés (Nivea, Pampers), le dentifrice (Colgate, Carrefour kids), le fond de teint (L’Oréal), la crème dépilatoire (Nair), la crème hydratante (Dove), du gel anticellulite (Linéance), la mousse à raser (Avène), le gel douche…
> Pourquoi ?
Ils contiennent des paraben, conservateurs soupçonnés de dérégler le système hormonal. Mais ce n’est pas tout. Ils peuvent aussi contenir du Triclosan : un agent antibactérien qui, par un usage répété, pourrait favoriser des résistances aux antibiotiques.
Le phénoxyéthanol, un conservateur, est quant à lui soupçonné d’être toxique pour la reproduction et le développement chez l’animal. L’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) préconise de ne plus l’utiliser dans les produits destinés au siège pour les enfants âgés de moins de 3 ans.
Enfin, le MIT (méthylisothiazolinone), utilisé comme conservateur, peut provoquer des allergies. Par exemple de l’eczéma, mais aussi des réactions plus invalidantes au quotidien. Et quand on y est allergique, « c’est pour la vie », note « 60 millions de consommateurs ».
Le liquide vaisselle (Mir, Carrefour, Palmolive), les adoucissants, les lessives (Mir, Ariel, Woolite), et les nettoyants ménagers (Ajax, Cif, Mr Propre).
> Pourquoi ?
Là aussi, il contiennent du MIT, avec risque de réactions allergiques.
Laura Fernandez Rodriguez – Le Nouvel Observateur »
Source : Le Nouvel Observateur
Mais, rassurez-vous, mes chers lecteurs, les savants ou chercheurs ne sont pas tous FOUS, la preuve :
(source : Top Santé.com)
Toutes les personnes (en majorité des femmes) qui souffrent
de fibromyalgie vont enfin pouvoir respirer ! Non, leur maladie n’est
pas seulement psychosomatique. Oui, c’est une véritable pathologie avec
une cause et des effets. Cette découverte est tellement importante
qu’elle fait la Une de la revue de l’Académie américaine de la douleur,
accompagnée d’un éditorial rempli de louanges du Professeur Robert
Gerwin, de l’Ecole de médecine John Hopkins (Baltimore).
Une équipe de chercheurs d’Albany, aux Etats-Unis, dirigée par les Dr. Frank Rice Phillip Albrecht, a identifié certaines altérations de notre corps qui seraient responsables de la fibromyalgie. Lorsque notre température chute (hypothermie) ou qu’elle grimpe (hyperthermie), nous avons à l’intérieur du corps une sorte de thermostat, l’hypothalamus qui permet à notre corps de maintenir son équilibre. Quand nous utilisons nos muscles, particulièrement au niveau des mains et des pieds, un autre thermostat appelé shunt arterio-veineux nous permet de garder une température stable. Ce shunt agit comme une soupape entre les artérioles ou les veines qui alimentent le corps en sang oxygéné pour permettre aux organes de bien fonctionner, et les veinules, qui emportent les déchets du sang.
Or, selon les chercheurs d’Albany, c’est un dysfonctionnement de ce shunt atério-veineux qui serait responsable des douleurs de la fibromyalgie. « Lorsque ce shunt est défectueux, les muscles et les tissus de la peau ne peuvent pas être nourris correctement et leurs déchets ne peuvent pas être évacués. Il en résulte une accumulation d'acide lactique dans les muscles et le tissu profond qui affecte le système musculaire et provoque les douleurs qui voyagent d’une partie à l’autre du corps » expliquent les médecins. « Ce dysfonctionnement du shunt envoie également des messages erronés à notre système nerveux central et les nerfs hypersensibilisés envoient à leur tour des signaux de douleur ».
Cette découverte devrait enfin ouvrir la voie aux recherches sur le traitement de la douleur de la fibromyalgie, une maladie qui concernerait entre 2 et 5% de la population française.
mm
Désolé, mes chers cinq lecteurs, ces derniers temps, la plume me tombe des mains et je ne suis pas causant.
D'ailleurs, aujourd'hui aussi, j'ai un peu la flemme. Donc, cela sera bref.
Mais, commençons par LA LIBERTE, chère à tout être humain.
En Europe, si, personne ne proteste, elle va vite se retrouver derrière nous et le monde que nous préparons à nos enfants risquent d'être très sérieusement "DANGEREUX"
(source : wikistrike)
Nouvelle loi en Grèce: les opposants à l'UE risquent désormais deux ans de prison !
Un triste sort attend désormais les citoyens grecs qui ne sont pas d'accord avec les structures, les institutions, les représentants, les mesures ou les instruments de l’Union européenne.
Depuis le jeudi 24 Octobre, le Code pénal hellène a introduit l'article 458, qui est une mesure relative à la "violation du droit communautaire", dans lequel il est prévu un emprisonnement pouvant aller jusqu'à deux ans pour les citoyens qui agissent contre les structures européennes, mais aussi, pour ceux qui protestent ou expriment un désaccord comme l’opposition aux sanctions. Deux ans de prisons aussi pour ceux qui vont à l’encontre des gouvernements et des représentants de l'UE.
Vous l‘aurez compris, toute personne qui entrave la politique de l'UE risque la prison !
Après les 2 millions d’euros dépensés par le Parlement européen pour bloquer les blogs, sites web et autres affiches eurosceptiques, aujourd’hui, en Grèce, pour pouvoir s’exprimer librement, il faut ne pas avoir peur de passer derrière les barreaux.
La liberté d’expression est donc morte, et avec… la démocratie, puisque avec cet article, c'est l'ensemble des grecs qui est visé, et pas seulement les opposants politiques.
C’est confirmé, l’UE est une dictature…
Aux citoyens des autres pays d’Europe, préparez-vous, parce que l’Union Européenne n’existe pas pour vous, elle vous combat, dans un unique but financier.
Alexander Doyle pour WikiStrike
Bravo pour leur Europe qui continue à se construire contre nos intérêts à nous les citoyens soi-disant libre et vivant en démocratie.
Et, dans le style, le président français, François Hollande ne fait pas pire que son prédécesseur, nicolas sarkozy, il fait la même en imposant des taxes que le privé est chargé de collecter. En plus, concernant l'écotaxe qu'ils ne sont même pas capable de mettre en place, le contrat établi à l'époque de sarkozy oblige l'état à payer des millions d'euros aux sociétés chargées de la collecte.
(source : Bastamag.net)
Les dessous de l’écotaxe : quand Benetton et Goldman Sachs collectent l’impôt français
par Agnès Rousseaux
En
reportant l’entrée en vigueur de l’écotaxe pour les poids lourds, le
gouvernement Ayrault vient une nouvelle fois de capituler face à des
intérêts privés. Mais derrière cette taxe écologique se cache une autre
question, qui n’a jamais été soumise au débat public : c’est la première
fois que la collecte de l’impôt est confiée à des entreprises privées.
Un consortium emmené par Benetton, Goldman Sachs, Thalès et SFR
empochera 20% des recettes de la taxe pour assurer son recouvrement. Du
jamais vu ! Enquête.
Après
six ans de reports et d’atermoiements, l’écotaxe poids lourds est
devenue un sujet explosif. Et le gouvernement n’en finit plus de
s’empêtrer dans des reculades qui le décrédibilisent. Les critiques se
focalisent sur le coût de la taxe pour les transporteurs et les
agriculteurs. Pourtant, l’essentiel est ailleurs : pour la première
fois, la collecte d’un impôt est confiée à des entreprises privées.
L’État a fait le choix de déléguer le recouvrement de l’écotaxe à un
prestataire, par le biais d’un contrat de partenariat public-privé. Le
produit de la perception de la taxe, estimée à 1 200 millions d’euros
par an, sera reversé à l’administration des douanes. Une première en
matière de fiscalité ! Un système choisi sous Sarkozy et mis en œuvre
par un gouvernement socialiste et écologiste... L’écotaxe « s’appuie sur un mode de recouvrement entièrement nouveau et automatisé. A bien des égards, c’est une taxe du XXIe siècle ! », s’enthousiasme la sénatrice UMP Marie-Hélène Des Esgaulx, dans un rapport remis la Commission des finances en février dernier.
« Un retour à la Ferme Générale de l’Ancien Régime ! », dénonçait la CGT, lorsque le gouvernement Fillon a validé cette option, peu après le Grenelle de l’environnement. Cette externalisation entraine un surcoût pour le contribuable. « L’écotaxe est incontestablement coûteuse », admet Marie-Hélène Des Esgaulx. Sur un total de 1,2 milliard d’euros collectés, environ 280 millions d’euros sont consacrés à la rémunération du prestataire privé. Soit 23 % [1] ! C’est la taxe la plus coûteuse jamais mise en place ! « A titre de comparaison, ce pourcentage ne dépasse pas 1,2 % pour l’impôt sur le revenu », poursuit le rapport. « Le recouvrement d’un impôt coûte souvent moins de 1% du montant de celui-ci, confirme Philippe Bock, secrétaire général du syndicat Solidaires Douanes. « Pour les services des douanes, la masse salariale coûte un milliard d’euros, pour des rentrées fiscales de 67 milliards d’euros. Le coût de recouvrement de l’écotaxe est complètement prohibitif ! » Cette taxe poids lourds, « c’est service public minimum et profits maximum », résume le syndicat.
Benetton, Goldman Sachs, Thales et SFR, collecteurs d’impôt
« Le coût global du contrat de partenariat, bien qu’élevé, ne semble pas surestimé », conclut Marie-Hélène Des Esgaulx devant la commission des Finances. Il est de toute façon bien tard pour s’en apercevoir. Le contrat de partenariat a été signé en octobre 2011, pour une durée de 13 ans et 3 mois [2]. L’État se trouve lié jusqu’en 2025, sans qu’aucune étude n’ait été menée sur l’opportunité de confier cette mission au secteur privé. « Les Douanes n’étaient pas capables de faire un tel montage technique », tranche le député UMP Hervé Mariton. Au terme du contrat, l’ensemble du dispositif doit être remis à l’État.
Qui va toucher ces 280 millions par an (desquels sont déduits 50 millions de TVA) pour mettre en œuvre le dispositif ? Un consortium d’entreprises baptisé Ecomouv’, mené par le groupe italien Autostrade. Celui-ci est une filiale d’Atlantia, la société qui gère la plupart des autoroutes italiennes. Elle est détenue (à 48 %) par le fonds d’investissement Sintonia, propriété de la famille Benetton. La banque états-unienne Goldman Sachs est entrée au capital de ce fonds en 2008. Autostrade, qui détient 70 % d’Ecomouv’, s’est allié avec les groupes français Thales, SNCF, SFR et Steria, une entreprise qui vend des services informatiques aux entreprises. Visiblement, personne ne s’est demandé comment la SNCF appréhendera d’éventuels conflits d’intérêt, alors que les 3 300 camions de sa filiale Geodis, spécialisée dans le transport de marchandises, seront concernés par l’écotaxe. Rappelons également que l’objectif initial de l’écotaxe est de développer des transports plus écologiques, notamment le fret ferroviaire, sur lequel la SNCF a quelques intérêts financiers.
Les rentrées fiscales passeront-elles par les paradis fiscaux ?
Ecomouv’ prévoit des recettes de près de 2,8 milliards d’euros pour les 11,5 années d’exploitation du dispositif. Les véhicules de plus de 3,5 tonnes – environ 600 000 immatriculés en France et 200 000 étrangers – devront s’enregistrer auprès d’Ecomouv’, notamment via des sociétés de télépéages habilitées : Axxes, DKV, Eurotoll, Ressa, Telepass et Total. Les poids lourds devront se doter d’un boîtier, type GPS, qui permettra de retracer leur parcours sur les 15 000 km de tronçons routiers concernés par la taxe. Des portiques installés sur ces routes serviront uniquement à contrôler que les camions sont bien dotés de boîtiers. Les sociétés de télépéage collecteront une partie des taxes, versées sous forme d’abonnement [3]. En contrepartie, elles seront rémunérées par Ecomouv’ à hauteur de 60 millions d’euros par an. Les transporteurs pourront, s’ils le souhaitent, s’acquitter de la taxe directement auprès d’Ecomouv’.
« Nous osons tout de même espérer que le cahier des charges a formellement interdit à Ecomouv’ de disposer comme il l’entend des sommes avancées par les redevables, sous peine de voir celles-ci reversées aux actionnaires, ou bien servir à quelque spéculation ou encore transférées dans quelque paradis fiscal », s’interroge Solidaires. Que le collecteur d’impôts joue en bourse les sommes collectées serait en effet une nouveauté ! Le syndicat s’inquiète également des usages possibles des données collectées sur les transporteurs et leurs pratiques.
« Pour le prestataire privé, c’est gagnant-gagnant, résume Philippe Bock, de Solidaires Douanes. Mais pour l’État, c’est un fiasco sur le plan fiscal et sur le plan environnemental. L’objectif écologique a été complètement perdu en route. L’écotaxe devait promouvoir les circuits courts, en taxant les transports, et comme les autoroutes sont exonérées, cela incite les camions à se reporter vers les grands axes routiers ! » Un travers pointé dans le rapport de la sénatrice Marie-Hélène Des Esgaulx : avec l’écotaxe, le ministère des Transports s’attend à une augmentation de 15 à 20 % du trafic poids lourds sur les autoroutes. Une recette supplémentaire estimée à 400 millions d’euros par an pour les sociétés gérant les autoroutes, principalement Vinci et la Sanef !
Ecotaxe : quels profits pour le privé, quelles recettes pour l’État ?
C’est ce type de partenariat public-privé qu’a choisi l’Allemagne pour son écotaxe poids lourds. Celle-ci permet de collecter près de 4,4 milliards d’euros par an, autoroutes comprises. Toll Collect, le consortium qui gère le dispositif, regroupe Deutsche Telekom, le constructeur automobile Daimler et Cofiroute, filiale du groupe français Vinci. Il a été rémunéré à hauteur de 600 millions d’euros. L’affaire semble juteuse, puisque Toll Collect annonce un bénéfice net de 80 millions d’euros en 2012 [4]. Un peu moins évident pour l’État allemand, qui, depuis 2004, lui réclame 3,3 milliards d’euros de dommages-intérêts pour manque à gagner, du fait de nombreux retards subis par le projet, et 1,7 milliard de pénalité pour non-respect du contrat. Un contentieux qui dure depuis huit ans. A ce tarif, autant gérer soi-même la collecte.
En Slovaquie, c’est également un consortium privé, SkyToll, qui a signé un contrat d’exploitation pour 13 ans. Ce consortium, détenu à 10% par le concessionnaire d’autoroutes français Sanef, dirigé par Alain Minc, a gagné l’appel d’offres en 2007. Il avait pourtant fait l’offre la plus élevée… Douze recours [5] et deux enquêtes de la commission européenne plus tard, le dispositif mis en place est loin d’avoir fait ses preuves. La taxe a rapporté 141 millions d’euros en 2010. Sur lesquels Sky Toll ponctionne 110 millions d’euros ! Résultat : l’État slovaque a touché à peine le quart de la somme collectée [6]. « Les coûts de fonctionnement par rapport au rendement de la taxe seront nettement inférieurs en France à ce qu’ils sont en Slovaquie », explique le député UMP Hervé Mariton, auteur d’un rapport à l’Assemblée nationale sur le sujet en 2011. Voilà qui est rassurant.
Contentieux et présomption de corruption
Le service des douanes sera chargé de gérer les contentieux et les recouvrements forcés, mais aussi d’assurer le contrôle du dispositif. « Quel accès aurons-nous au système informatique ?, interroge Philippe Bock. Il sera impossible pour nous d’avoir une vue globale du système. » Les risques de défaillance sont grands. La France se prépare-t-elle à des désillusions ? Car la bataille entre sociétés privées pour le marché de l’écotaxe est rude. L’appel d’offre a déjà été marqué par plusieurs contentieux. En janvier 2011, la Sanef – qui a perdu l’appel d’offre – dépose un recours devant le tribunal administratif de Pontoise afin d’empêcher la signature du contrat. Motif : l’État a été conseillé durant la procédure par la société RAPP, qui a travaillé pour la société Autostrade sur la mise en place d’une taxe poids lourds en Autriche. L’indépendance de ce conseil est donc contestée. La procédure a été annulée par le juge administratif, mais validée par le Conseil d’État.
La Sanef a également saisi le service central de la prévention de la corruption du ministère de la Justice pour « faits relevant du délit de favoritisme, de trafic d’influence et d’incitation à la corruption ». Selon ses dirigeants, la société « a été approchée » et « on lui aurait fait comprendre que le résultat de l’appel d’offre serait fonction de ce qu’elle pourrait accepter de "faire" ou de qui elle pourrait "gratifier" ». L’affaire a été transmise au Parquet de Paris, puis de Nanterre. Qu’importe. Le contrat entre l’État et Ecomouv’ est signé en octobre 2011, sous le gouvernement Fillon. Commence alors un « délai contractuel » de 21 mois au terme duquel le dispositif devra être prêt et la collecte lancée. Jean-Marc Ayrault profitera-t-il du nouveau report annoncé le 28 octobre pour renégocier les modalités de collecte de l’écotaxe ? Pieds et poings liés au partenariat public-privé, le nouveau gouvernement dispose d’une faible marge de manœuvre.
Déjà un demi-milliard de perdu
Le lancement de la taxe, prévue en juillet 2013, est repoussé une première fois en octobre, puis en janvier 2014. Chaque report signifie une perte de recettes pour l’État. Un préjudice évalué à 90 millions d’euros par mois, selon L’Officiel des Transporteurs. Soit un manque à gagner de plus de 500 millions d’euros rien qu’en 2013. Le nouveau report sine die laisse présager une accumulation des pertes. Selon Ecomouv, entre 800 millions et un milliard d’euros d’investissements ont déjà été engagés. Un montant que devra rembourser le gouvernement en cas d’annulation du projet, estime le consortium. Celui-ci n’obtiendra sans doute pas les 800 millions d’euros prévus en cas d’annulation du contrat – puisque celui-ci est seulement suspendu – mais il pourrait demander des indemnités de plusieurs dizaines de millions d’euros.
Des agents des douanes chargés de superviser les contrôles ont déjà été mutés au centre de Metz, où travailleront 130 agents au sein du service taxe poids lourds. Plusieurs centaines de personnes ont été recrutées par Ecomouv’ pour son centre d’appel et de traitement des factures, également basé à Metz. Autant de personnes qui risquent de se retrouver en chômage technique si la situation ne se débloque pas.
La Bretagne, quasi exemptée d’écotaxe
Reste que les opposants à l’écotaxe – Medef et FNSEA de Bretagne en tête – semblent avoir fait plier le gouvernement. Ce qui agace profondément les associations écologistes. Seule une partie du réseau routier est concernée [7] par l’écotaxe. Et la Bretagne en est grandement exemptée en raison de son caractère « péninsulaire », avec un taux de réduction de 50%, rappellent le Réseau action climat et la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT) dans un communiqué. La contribution des transporteurs bretons est évaluée à 42 millions d’euros par an, alors que la région devrait recevoir annuellement 135 millions d’euros pour l’amélioration de ses infrastructures de transport [8], expliquent les associations. De cela, FNSEA et Medef locaux n’en ont cure.
Derrière les arbitrages sur l’écotaxe et la capitulation permanente du gouvernement, une interrogation plus grave subsiste : l’État français a-t-il encore les moyens et l’autorité nécessaires pour assurer la collecte des impôts, sans céder à des intérêts privés ? En matière de fiscalité devraient primer la cohérence et l’intérêt général, et non la sous-traitance au plus offrant d’une fonction régalienne déjà bien mise à mal.
Agnès Rousseaux
(@AgnesRousseaux)
Photo : CC Liquid Oh
« Un retour à la Ferme Générale de l’Ancien Régime ! », dénonçait la CGT, lorsque le gouvernement Fillon a validé cette option, peu après le Grenelle de l’environnement. Cette externalisation entraine un surcoût pour le contribuable. « L’écotaxe est incontestablement coûteuse », admet Marie-Hélène Des Esgaulx. Sur un total de 1,2 milliard d’euros collectés, environ 280 millions d’euros sont consacrés à la rémunération du prestataire privé. Soit 23 % [1] ! C’est la taxe la plus coûteuse jamais mise en place ! « A titre de comparaison, ce pourcentage ne dépasse pas 1,2 % pour l’impôt sur le revenu », poursuit le rapport. « Le recouvrement d’un impôt coûte souvent moins de 1% du montant de celui-ci, confirme Philippe Bock, secrétaire général du syndicat Solidaires Douanes. « Pour les services des douanes, la masse salariale coûte un milliard d’euros, pour des rentrées fiscales de 67 milliards d’euros. Le coût de recouvrement de l’écotaxe est complètement prohibitif ! » Cette taxe poids lourds, « c’est service public minimum et profits maximum », résume le syndicat.
Benetton, Goldman Sachs, Thales et SFR, collecteurs d’impôt
« Le coût global du contrat de partenariat, bien qu’élevé, ne semble pas surestimé », conclut Marie-Hélène Des Esgaulx devant la commission des Finances. Il est de toute façon bien tard pour s’en apercevoir. Le contrat de partenariat a été signé en octobre 2011, pour une durée de 13 ans et 3 mois [2]. L’État se trouve lié jusqu’en 2025, sans qu’aucune étude n’ait été menée sur l’opportunité de confier cette mission au secteur privé. « Les Douanes n’étaient pas capables de faire un tel montage technique », tranche le député UMP Hervé Mariton. Au terme du contrat, l’ensemble du dispositif doit être remis à l’État.
Qui va toucher ces 280 millions par an (desquels sont déduits 50 millions de TVA) pour mettre en œuvre le dispositif ? Un consortium d’entreprises baptisé Ecomouv’, mené par le groupe italien Autostrade. Celui-ci est une filiale d’Atlantia, la société qui gère la plupart des autoroutes italiennes. Elle est détenue (à 48 %) par le fonds d’investissement Sintonia, propriété de la famille Benetton. La banque états-unienne Goldman Sachs est entrée au capital de ce fonds en 2008. Autostrade, qui détient 70 % d’Ecomouv’, s’est allié avec les groupes français Thales, SNCF, SFR et Steria, une entreprise qui vend des services informatiques aux entreprises. Visiblement, personne ne s’est demandé comment la SNCF appréhendera d’éventuels conflits d’intérêt, alors que les 3 300 camions de sa filiale Geodis, spécialisée dans le transport de marchandises, seront concernés par l’écotaxe. Rappelons également que l’objectif initial de l’écotaxe est de développer des transports plus écologiques, notamment le fret ferroviaire, sur lequel la SNCF a quelques intérêts financiers.
Les rentrées fiscales passeront-elles par les paradis fiscaux ?
Ecomouv’ prévoit des recettes de près de 2,8 milliards d’euros pour les 11,5 années d’exploitation du dispositif. Les véhicules de plus de 3,5 tonnes – environ 600 000 immatriculés en France et 200 000 étrangers – devront s’enregistrer auprès d’Ecomouv’, notamment via des sociétés de télépéages habilitées : Axxes, DKV, Eurotoll, Ressa, Telepass et Total. Les poids lourds devront se doter d’un boîtier, type GPS, qui permettra de retracer leur parcours sur les 15 000 km de tronçons routiers concernés par la taxe. Des portiques installés sur ces routes serviront uniquement à contrôler que les camions sont bien dotés de boîtiers. Les sociétés de télépéage collecteront une partie des taxes, versées sous forme d’abonnement [3]. En contrepartie, elles seront rémunérées par Ecomouv’ à hauteur de 60 millions d’euros par an. Les transporteurs pourront, s’ils le souhaitent, s’acquitter de la taxe directement auprès d’Ecomouv’.
« Nous osons tout de même espérer que le cahier des charges a formellement interdit à Ecomouv’ de disposer comme il l’entend des sommes avancées par les redevables, sous peine de voir celles-ci reversées aux actionnaires, ou bien servir à quelque spéculation ou encore transférées dans quelque paradis fiscal », s’interroge Solidaires. Que le collecteur d’impôts joue en bourse les sommes collectées serait en effet une nouveauté ! Le syndicat s’inquiète également des usages possibles des données collectées sur les transporteurs et leurs pratiques.
« Pour le prestataire privé, c’est gagnant-gagnant, résume Philippe Bock, de Solidaires Douanes. Mais pour l’État, c’est un fiasco sur le plan fiscal et sur le plan environnemental. L’objectif écologique a été complètement perdu en route. L’écotaxe devait promouvoir les circuits courts, en taxant les transports, et comme les autoroutes sont exonérées, cela incite les camions à se reporter vers les grands axes routiers ! » Un travers pointé dans le rapport de la sénatrice Marie-Hélène Des Esgaulx : avec l’écotaxe, le ministère des Transports s’attend à une augmentation de 15 à 20 % du trafic poids lourds sur les autoroutes. Une recette supplémentaire estimée à 400 millions d’euros par an pour les sociétés gérant les autoroutes, principalement Vinci et la Sanef !
Ecotaxe : quels profits pour le privé, quelles recettes pour l’État ?
C’est ce type de partenariat public-privé qu’a choisi l’Allemagne pour son écotaxe poids lourds. Celle-ci permet de collecter près de 4,4 milliards d’euros par an, autoroutes comprises. Toll Collect, le consortium qui gère le dispositif, regroupe Deutsche Telekom, le constructeur automobile Daimler et Cofiroute, filiale du groupe français Vinci. Il a été rémunéré à hauteur de 600 millions d’euros. L’affaire semble juteuse, puisque Toll Collect annonce un bénéfice net de 80 millions d’euros en 2012 [4]. Un peu moins évident pour l’État allemand, qui, depuis 2004, lui réclame 3,3 milliards d’euros de dommages-intérêts pour manque à gagner, du fait de nombreux retards subis par le projet, et 1,7 milliard de pénalité pour non-respect du contrat. Un contentieux qui dure depuis huit ans. A ce tarif, autant gérer soi-même la collecte.
En Slovaquie, c’est également un consortium privé, SkyToll, qui a signé un contrat d’exploitation pour 13 ans. Ce consortium, détenu à 10% par le concessionnaire d’autoroutes français Sanef, dirigé par Alain Minc, a gagné l’appel d’offres en 2007. Il avait pourtant fait l’offre la plus élevée… Douze recours [5] et deux enquêtes de la commission européenne plus tard, le dispositif mis en place est loin d’avoir fait ses preuves. La taxe a rapporté 141 millions d’euros en 2010. Sur lesquels Sky Toll ponctionne 110 millions d’euros ! Résultat : l’État slovaque a touché à peine le quart de la somme collectée [6]. « Les coûts de fonctionnement par rapport au rendement de la taxe seront nettement inférieurs en France à ce qu’ils sont en Slovaquie », explique le député UMP Hervé Mariton, auteur d’un rapport à l’Assemblée nationale sur le sujet en 2011. Voilà qui est rassurant.
Contentieux et présomption de corruption
Le service des douanes sera chargé de gérer les contentieux et les recouvrements forcés, mais aussi d’assurer le contrôle du dispositif. « Quel accès aurons-nous au système informatique ?, interroge Philippe Bock. Il sera impossible pour nous d’avoir une vue globale du système. » Les risques de défaillance sont grands. La France se prépare-t-elle à des désillusions ? Car la bataille entre sociétés privées pour le marché de l’écotaxe est rude. L’appel d’offre a déjà été marqué par plusieurs contentieux. En janvier 2011, la Sanef – qui a perdu l’appel d’offre – dépose un recours devant le tribunal administratif de Pontoise afin d’empêcher la signature du contrat. Motif : l’État a été conseillé durant la procédure par la société RAPP, qui a travaillé pour la société Autostrade sur la mise en place d’une taxe poids lourds en Autriche. L’indépendance de ce conseil est donc contestée. La procédure a été annulée par le juge administratif, mais validée par le Conseil d’État.
La Sanef a également saisi le service central de la prévention de la corruption du ministère de la Justice pour « faits relevant du délit de favoritisme, de trafic d’influence et d’incitation à la corruption ». Selon ses dirigeants, la société « a été approchée » et « on lui aurait fait comprendre que le résultat de l’appel d’offre serait fonction de ce qu’elle pourrait accepter de "faire" ou de qui elle pourrait "gratifier" ». L’affaire a été transmise au Parquet de Paris, puis de Nanterre. Qu’importe. Le contrat entre l’État et Ecomouv’ est signé en octobre 2011, sous le gouvernement Fillon. Commence alors un « délai contractuel » de 21 mois au terme duquel le dispositif devra être prêt et la collecte lancée. Jean-Marc Ayrault profitera-t-il du nouveau report annoncé le 28 octobre pour renégocier les modalités de collecte de l’écotaxe ? Pieds et poings liés au partenariat public-privé, le nouveau gouvernement dispose d’une faible marge de manœuvre.
Déjà un demi-milliard de perdu
Le lancement de la taxe, prévue en juillet 2013, est repoussé une première fois en octobre, puis en janvier 2014. Chaque report signifie une perte de recettes pour l’État. Un préjudice évalué à 90 millions d’euros par mois, selon L’Officiel des Transporteurs. Soit un manque à gagner de plus de 500 millions d’euros rien qu’en 2013. Le nouveau report sine die laisse présager une accumulation des pertes. Selon Ecomouv, entre 800 millions et un milliard d’euros d’investissements ont déjà été engagés. Un montant que devra rembourser le gouvernement en cas d’annulation du projet, estime le consortium. Celui-ci n’obtiendra sans doute pas les 800 millions d’euros prévus en cas d’annulation du contrat – puisque celui-ci est seulement suspendu – mais il pourrait demander des indemnités de plusieurs dizaines de millions d’euros.
Des agents des douanes chargés de superviser les contrôles ont déjà été mutés au centre de Metz, où travailleront 130 agents au sein du service taxe poids lourds. Plusieurs centaines de personnes ont été recrutées par Ecomouv’ pour son centre d’appel et de traitement des factures, également basé à Metz. Autant de personnes qui risquent de se retrouver en chômage technique si la situation ne se débloque pas.
La Bretagne, quasi exemptée d’écotaxe
Reste que les opposants à l’écotaxe – Medef et FNSEA de Bretagne en tête – semblent avoir fait plier le gouvernement. Ce qui agace profondément les associations écologistes. Seule une partie du réseau routier est concernée [7] par l’écotaxe. Et la Bretagne en est grandement exemptée en raison de son caractère « péninsulaire », avec un taux de réduction de 50%, rappellent le Réseau action climat et la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT) dans un communiqué. La contribution des transporteurs bretons est évaluée à 42 millions d’euros par an, alors que la région devrait recevoir annuellement 135 millions d’euros pour l’amélioration de ses infrastructures de transport [8], expliquent les associations. De cela, FNSEA et Medef locaux n’en ont cure.
Derrière les arbitrages sur l’écotaxe et la capitulation permanente du gouvernement, une interrogation plus grave subsiste : l’État français a-t-il encore les moyens et l’autorité nécessaires pour assurer la collecte des impôts, sans céder à des intérêts privés ? En matière de fiscalité devraient primer la cohérence et l’intérêt général, et non la sous-traitance au plus offrant d’une fonction régalienne déjà bien mise à mal.
Agnès Rousseaux
(@AgnesRousseaux)
Photo : CC Liquid Oh
Alors, si, j'ai un conseil à vous donner, "COMPTEZ SUR VOS PROPRES FORCES !"
En Auvergne, des citoyens s’organisent pour devenir autonomes en énergie
Combrailles durables
mardi 29 octobre 2013
Beaucoup en
parlent, ils l’ont fait : une coopérative de citoyens en Auvergne mène
concrètement la transition énergétique sur son territoire. Et ça
marche ! Par exemple sur un stade de rugby.
Comment ?
En mettant en service et en exploitant des petites centrales solaires photovoltaïques en toiture de bâtiments publics.
Qui ?
Des citoyens lambda (176 au 10 octobre 2013) groupés en une coopérative d’intérêt collectif (SCIC) sans but lucratif animée pas un groupe d’une quinzaine de bénévoles.
Combien ?
Au 1 octobre 2013, ce sont sept petites centrales qui sont déjà en production sur des lycées, écoles, mairies,... et quatre qui sont en projet pour 2014.
Quelle puissance, quelle production ?
Début octobre 2013 : 103 kva sur 7 petites centrales produisent 109 000 kwh/an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de quarante foyers.
Objectif fin 2014 : tripler la production avec quelques jolis projets "sur le grill" et toujours en coopérative citoyenne sans but lucratif.
Nous ne serons pas loin alors d’assurer un production de nature à compenser intégralement les consommations domestiques de l’ensemble de nos coopérateurs qui deviendront dès lors électriquement neutres.
Mais où ?
En Auvergne bien sûr (pays du soleil !), dans la chaîne des volcans autour d’une commune d’irréductibles : Loubeyrat.
Mais avec quels moyens ?
Au départ une cagnotte associative, rapidement abondée de quelques subventions, enrichie de souscriptions de parts coopératives locales ou plus lointaines (certains coopérateurs résident en Corse, dans le Périgord, en Béarn, on ne les voit jamais aux AG mais ils sont coopérateurs et ça veut dire beaucoup).
Depuis le début, toute la production est livrée à EDF (en attendant de pouvoir vendre à Enercoop). Les sommes collectées sont intégralement réinvesties sur les projets futurs.
Peut-on aider ?
Oui, exceptionnellement et pour permettre de toucher un public plus large que les vaillants coopérateurs, la plate-forme de "micro funding" Ulule est mobilisée, chacun peut depuis chez lui apporter des fonds (à partir de 1€) et recevoir en échange quelques contre parties et surtout avoir la fierté de pouvoir dire : "C’est un peu grâce à mo i !" Attention c’est jusqu’au 15 novembre et pas plus tard !
Un exemple : les gradins de rugby du stade Manzat transformés en centrale solaire
Après un premier trimestre de production, la centrale solaire photovoltaïque que nous avons mise en service à la mi juillet sur les gradins de rugby de Manzat affiche des résultats conformes aux attentes. Avec une production autour des 7 900 kWh produits fin octobre, nous aurons produit en un peu plus de trois mois l’équivalent de la consommation annuelle de trois foyers.
Cette installation a été l’occasion de remettre entièrement à neuf la toiture en bac acier des gradins. La saison de rugby reprend, nous espérons n’avoir pas trop dérangé les activités de nos rugbymans au cours du chantier qui s’est organisé sur plusieurs semaines.
Source et photo : Combrailles durables
Lire aussi : Les énergies renouvelables en France aux mains d’EDF, d’Areva, d’Alstom et de leurs amis
Lire aussi : Les énergies renouvelables en France aux mains d’EDF, d’Areva, d’Alstom et de leurs amis
Pourquoi, devons-nous, nous organiser entre-nous ?
Simple, parce qu'ils nous empoisonnent !
(source : Jeunecitoyen
Coca-Cola, Tuc, Colgate… 100 produits quotidiens et toxiques
60 millions de consommateurs » a passé en revue les produits de supermarché contenant des substances toxiques.
Ces substances à risques qui empoisonnent le quotidien » : dans son numéro de septembre, le magazine « 60 millions de consommateurs » n’épingle pas seulement les substances toxiques contenues dans la cigarette électronique. Le magazine de l’Institut national de la consommation (INC) pointe aussi plusieurs familles de produits dont nous faisons un usage quotidien. Pas un scoop : dans son documentaire « Notre poison quotidien », la journaliste Marie-Monique Robin dénonçait déjà voici un an l’omniprésence de substances cancérogènes et de perturbateurs endocriniens dans nos placards et réfrigérateurs, et les graves dysfonctionnements de l’évaluation de leur toxicité. Cette fois, on plonge dans le cabas. Revue de détail. A vous de faire le tri.Alimentation
> Ils sont épinglésLe Coca-Cola et le boissons énergisantes, le vinaigre balsamique, les bonbons (Carambar), les gnocchis (à poêler, Panzani), les biscuits apéritifs (Tuc), les barres chocolatées (Kellogs, Special K), les condiments (Savora). Ainsi que les alcools et cocktails avec ou sans alcool (Old nick, Mister cocktail), les chewing-gum (Hollywood, Mentos), les soupes (Maggi, Royco minute soup).
> Pourquoi ?
Ils peuvent contenir le colorant E150D, des sulfites de sodium, des colorants azoïques ou du BHA.
Le colorant caramel E150D est classé « cancérigène possible » par le centre international de recherche sur le cancer (Circ). Depuis janvier 2012, l’Etat de Californie a limité « drastiquement son usage ».
Le sulfite de sodium (E221) est un conservateur qui peut provoquer des maux de tête, des démangeaisons ou des difficultés respiratoires, note « 60 millions de consommateurs ».
Les colorants azoïques donnent une coloration vive aux aliments mais ils sont soupçonnés d’être allergisants, et peut-être cancérigènes. « De nombreuses marques de confiserie ont choisi de leur substituer des colorants naturels », précise le magazine. Encore un effort !
Le BHA (hydroxyanisole butylé) est un anti-oxydant, cancérogène possible chez l’homme selon le Circ. Plusieurs études estiment qu’il s’agit également d’un perturbateur endocrinien.
Cosmétiques
> Ils sont épinglésLes lingettes pour bébés (Nivea, Pampers), le dentifrice (Colgate, Carrefour kids), le fond de teint (L’Oréal), la crème dépilatoire (Nair), la crème hydratante (Dove), du gel anticellulite (Linéance), la mousse à raser (Avène), le gel douche…
> Pourquoi ?
Ils contiennent des paraben, conservateurs soupçonnés de dérégler le système hormonal. Mais ce n’est pas tout. Ils peuvent aussi contenir du Triclosan : un agent antibactérien qui, par un usage répété, pourrait favoriser des résistances aux antibiotiques.
Le phénoxyéthanol, un conservateur, est quant à lui soupçonné d’être toxique pour la reproduction et le développement chez l’animal. L’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) préconise de ne plus l’utiliser dans les produits destinés au siège pour les enfants âgés de moins de 3 ans.
Enfin, le MIT (méthylisothiazolinone), utilisé comme conservateur, peut provoquer des allergies. Par exemple de l’eczéma, mais aussi des réactions plus invalidantes au quotidien. Et quand on y est allergique, « c’est pour la vie », note « 60 millions de consommateurs ».
Produits d’entretien
> Ils sont épinglésLe liquide vaisselle (Mir, Carrefour, Palmolive), les adoucissants, les lessives (Mir, Ariel, Woolite), et les nettoyants ménagers (Ajax, Cif, Mr Propre).
> Pourquoi ?
Là aussi, il contiennent du MIT, avec risque de réactions allergiques.
Laura Fernandez Rodriguez – Le Nouvel Observateur »
Source : Le Nouvel Observateur
Mais, rassurez-vous, mes chers lecteurs, les savants ou chercheurs ne sont pas tous FOUS, la preuve :
(source : Top Santé.com)
Fibromyalgie : la pathologie enfin expliquée
Le 25 octobre 2013 à 20h00 - Mis à jour le 28 octobre 2013 à 18h15 - par Catherine Cordonnier
On a longtemps pensé que le
fibromyalgie était de l’ordre du psychosomatique. Or des chercheurs
semblent avoir découvert la cause de cette pathologie qui touche
majoritairement les femmes.
© iStockPhoto
Une équipe de chercheurs d’Albany, aux Etats-Unis, dirigée par les Dr. Frank Rice Phillip Albrecht, a identifié certaines altérations de notre corps qui seraient responsables de la fibromyalgie. Lorsque notre température chute (hypothermie) ou qu’elle grimpe (hyperthermie), nous avons à l’intérieur du corps une sorte de thermostat, l’hypothalamus qui permet à notre corps de maintenir son équilibre. Quand nous utilisons nos muscles, particulièrement au niveau des mains et des pieds, un autre thermostat appelé shunt arterio-veineux nous permet de garder une température stable. Ce shunt agit comme une soupape entre les artérioles ou les veines qui alimentent le corps en sang oxygéné pour permettre aux organes de bien fonctionner, et les veinules, qui emportent les déchets du sang.
Or, selon les chercheurs d’Albany, c’est un dysfonctionnement de ce shunt atério-veineux qui serait responsable des douleurs de la fibromyalgie. « Lorsque ce shunt est défectueux, les muscles et les tissus de la peau ne peuvent pas être nourris correctement et leurs déchets ne peuvent pas être évacués. Il en résulte une accumulation d'acide lactique dans les muscles et le tissu profond qui affecte le système musculaire et provoque les douleurs qui voyagent d’une partie à l’autre du corps » expliquent les médecins. « Ce dysfonctionnement du shunt envoie également des messages erronés à notre système nerveux central et les nerfs hypersensibilisés envoient à leur tour des signaux de douleur ».
Cette découverte devrait enfin ouvrir la voie aux recherches sur le traitement de la douleur de la fibromyalgie, une maladie qui concernerait entre 2 et 5% de la population française.
mm
mardi 29 octobre 2013
(blog à finir et à corriger)
Et, la jeunesse recomposera l'environnement que leurs adultes ont détruit.
(source : wikistrike)
Daniel, 16 ans, décompose les sacs plastiques en 3 mois
Vous savez, mes chers lecteurs, cette nature que nous polluons avant de la détruire.
(source : Nature to share)
;;vvvvvv
Et, la jeunesse recomposera l'environnement que leurs adultes ont détruit.
(source : wikistrike)
Vendredi 25 octobre 2013
Grâce
à des bactéries qui se
nourrissent de plastiques, cet adolescent a réduit considérablement le
temps nécessaire à la décomposition des sacs que notre société produit
en masse .
Entre 100 et 400 ans : c’est le temps nécessaire pour qu’un sac plastique se
décompose. Un problème écologique majeur, quand on sait qu’il en est distribué 18 milliards chaque année rien qu’en France et
que les pétroles qui entrent dans sa composition sont extrêmement
néfastes pour l’écosystème. Daniel Burd, lycéen canadien de 16 ans,
vient d’inventer une technique permettant de réduire leur cycle
de décomposition à trois mois.
« Chaque semaine, j’étais de corvée ménage. Lorsque je descendais les poubelles, je voyais tous ces sacs plastiques entassés. J’ai fini par me demander ce que notre société pouvait bien en faire. La réponse : pas grand chose. J’ai donc décidé d’agir par moi-même. »
« Chaque semaine, j’étais de corvée ménage. Lorsque je descendais les poubelles, je voyais tous ces sacs plastiques entassés. J’ai fini par me demander ce que notre société pouvait bien en faire. La réponse : pas grand chose. J’ai donc décidé d’agir par moi-même. »
Le
garçon s’est intéressé à certaines bactéries souterraines capables de
digérer les matières plastiques. Après plusieurs expériences,
il a isolé des microbes particulièrement friands de polyéthylène, la
molécule la plus utilisée par l’industrie pétrochimique pour produire
les sacs. En mélangeant ces bactéries à du sel pour
favoriser leur croissance il tenait là un cocktail explosif pour se
débarrasser des plastiques.
En récompense de son invention, qui pourrait sauver la vie de nombreux animaux, Daniel Burd s’est vu décerner le Prix Science Jeunesse canadien. Sa technique intéresse de nombreux industriels à travers le monde. Car pour l’heure, il faut énormément d’énergie pour atteindre les températures nécessaires au recyclage des plastiques. L’emploi de bactéries qui génèrent leur propre chaleur permettrait de s’attaquer au problème de façon plus économique et écologique.
En récompense de son invention, qui pourrait sauver la vie de nombreux animaux, Daniel Burd s’est vu décerner le Prix Science Jeunesse canadien. Sa technique intéresse de nombreux industriels à travers le monde. Car pour l’heure, il faut énormément d’énergie pour atteindre les températures nécessaires au recyclage des plastiques. L’emploi de bactéries qui génèrent leur propre chaleur permettrait de s’attaquer au problème de façon plus économique et écologique.
Source : wedemai
Vous savez, mes chers lecteurs, cette nature que nous polluons avant de la détruire.
(source : Nature to share)
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www .20min .ch
-
October 25, 1:53 PM
Un
test montre que deux thons à nageoires jaunes achetés dans les magasins
suisses sont contaminés par la radioactivité . .Un expert affirme
qu'ils sont sans danger pour la santé...
Fukushima est loin, mais les conséquences de la catstrophe nucléaire de 2011 ont atteint la Suisse.. C'est ce que démontre un test demandé par Radio 105 .
Les produits proviennent d'une coopérative , la COOP, et d'un magasin Globus ( grande chaine de magasins en Allemagne et en Suisse, de style supermarchés)
Les tests ont été fait par des chimistes du Laboratoire du canton de Bäle , dirigé par Markus Zehringer .
Résultat : Les deux échantillons contenaient du césium 134 et du césium 137 .Ces isotopes ne se produisent pas dans la nature , ils sont liés à la fission nucléaire.
Les valeurs sont toutefois bien en deçà de la limite , la consommation du poisson ne serait donc pas si dangereuse.
Les poissons viennent des Philippines.
Les thons albacore sont de bons nageurs , ils parcourent de longues distances. Il est donc probable que la contamination provienne de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima , où de l'eau contaminée est déversée dans la mer depuis de longs mois .
Il n'y a toutefois pas de danger pour la santé . Avec 0,4 Becquerel de Césium 137 par kilogramme , les valeurs sont en deça de la limite de 1250 Becquerel par kilogramme " a précisé Markus Zehringer, chef de la Radioactivité au Laboratoire Cantonal de Bâle, sur Radio 105.
Il a ajouté que ce Laboratoire ferait régulièrement de tels tests dans le futur afin de surveiller la contamination.
Traduit par Hélène Brauer pour Nature to Share
Fukushima est loin, mais les conséquences de la catstrophe nucléaire de 2011 ont atteint la Suisse.. C'est ce que démontre un test demandé par Radio 105 .
Les produits proviennent d'une coopérative , la COOP, et d'un magasin Globus ( grande chaine de magasins en Allemagne et en Suisse, de style supermarchés)
Les tests ont été fait par des chimistes du Laboratoire du canton de Bäle , dirigé par Markus Zehringer .
Résultat : Les deux échantillons contenaient du césium 134 et du césium 137 .Ces isotopes ne se produisent pas dans la nature , ils sont liés à la fission nucléaire.
Les valeurs sont toutefois bien en deçà de la limite , la consommation du poisson ne serait donc pas si dangereuse.
Les poissons viennent des Philippines.
Les thons albacore sont de bons nageurs , ils parcourent de longues distances. Il est donc probable que la contamination provienne de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima , où de l'eau contaminée est déversée dans la mer depuis de longs mois .
Il n'y a toutefois pas de danger pour la santé . Avec 0,4 Becquerel de Césium 137 par kilogramme , les valeurs sont en deça de la limite de 1250 Becquerel par kilogramme " a précisé Markus Zehringer, chef de la Radioactivité au Laboratoire Cantonal de Bâle, sur Radio 105.
Il a ajouté que ce Laboratoire ferait régulièrement de tels tests dans le futur afin de surveiller la contamination.
Traduit par Hélène Brauer pour Nature to Share
;;vvvvvv
lundi 28 octobre 2013
(blog à finir et à corriger)
Bon, mes chers cinq lecteurs, qu'un ancien vice-président américain nous confirme que nous allons tous, tout droit dans un mur, nous en sommes contents.
Seulement, qu'à-t-il fait pour l'éviter lorsqu'il était en fonction ?
(source : Le Monde, 12 septembre 2013)
Jeudi 12 septembre 2013
Pour le Prix Nobel de la paix 2007, la multiplication des événements extrêmes pousse à agir.
La crise s'est aggravée. Plus nous retardons une réponse globale, plus il sera difficile de la résoudre.
Nous continuons à déverser chaque jour dans l'atmosphère 90 millions de tonnes d'émissions polluantes, comme si c'était un égout à ciel ouvert. L'accumulation de cette pollution représente maintenant autant d'énergie calorifique supplémentaire que l'explosion, chaque jour, de 400 000 bombes d'Hiroshima. L'essentiel de cette chaleur part dans les océans, mais une bonne partie gagne l'atmosphère, et une autre dessèche les sols. On en mesure les conséquences : des sécheresses plus intenses et des orages qui déversent des pluies beaucoup plus fortes. Les prévisions pour la France, l'Italie, l'Espagne, tout le sud de l'Europe sont particulièrement catastrophiques.
Et pourtant, avec la crise, la question du climat a perdu en intensité..
C'est vrai. Depuis 2007, tous ceux qui voulaient faire une priorité de la lutte contre le réchauffement climatique ont été confrontés à un quadruple phénomène. La grande récession de l'automne 2008, la décision de la Chine de subventionner massivement la construction de panneaux solaires et d'éoliennes. Troisième élément : la découverte de vastes réserves de gaz de schiste exploitables grâce aux progrès technologiques réalisés dans les forages horizontaux et la fracturation hydraulique. Ces nouveaux gisements ont abaissé le prix de l'électricité à des niveaux qui ont contribué à la faillite de beaucoup d'entreprises solaires et éoliennes. Et il y a eu enfin l'échec du Sommet sur le climat à Copenhague en 2009.
Voyez-vous des perspectives de changement ?
Oui. Ces deux dernières années, il y a eu un renversement de situation. Les événements météorologiques extrêmes liés à la crise climatique sont devenus trop massifs et trop fréquents pour être ignorés. L'ouragan Sandy qui a frappé New York et la côte est, les incendies dans l'Ouest américain, les inondations au Pakistan et en Australie, etc. Il se trouve aussi que les investissements réalisés dans le solaire et le vent ont abouti à des réductions progressives des coûts pour l'électricité générée par l'énergie photovoltaïque ou éolienne. Au point qu'une majorité des habitants de la planète ont maintenant la possibilité d'acheter de l'électricité issue du solaire et du vent à des prix inférieurs au coût de l'électricité générée par d'autres sources.
En dépit du boom du gaz de schiste ?
Oui. La dynamique est très simple. La courbe d'abaissement du coût pour l'énergie solaire et éolienne ressemble à la courbe bien connue qui s'applique aux puces électroniques. L'efficacité augmente alors que le coût diminue. Et plus on les utilise, plus le prix baisse. Alors que les énergies fossiles, plus on les utilise, plus elles coûtent cher.
Quel est le scénario le plus probable à vos yeux pour le futur ?
La réponse dépend de notre degré de participation dans les processus de décision. Le futur est aussi entre nos mains.
Propos recueillis par Corine Lesnes
(Extraits de l'interview réalisée à Nashville.)
Le Monde, 12 septembre 2013
Oui, mes chers lecteurs, des fois, on en est à penser qu'un retour à la campagne s'impose.
(source : Telerama.fr)
Ces Robins des bios des temps modernes qui font renaître les fermes
Enquête | A
l'heure où les fermes meurent les unes après les autres, l'association
Terre de liens résiste. Elle apporte son aide aux jeunes paysans qui
s'installent en bio.
Le -
Weronika Zarachowicz - Télérama n° 3298
Weronika Zarachowicz - Télérama n° 3298
Ce
matin, la grêle tombe dru sur le petit village de
Saint-Aignan-de-Cramesnil, dans la plaine de Caen. Le vent balaie les
deux hectares du terrain d'Antonin Gourdeau. Les pieds pataugent dans la
boue, on s'abrite sous un vaste bâtiment en construction. Bientôt, ici,
sur la terre nue, s'élèvera la Ferme de la Petite Bruyère, une ferme « écoconstruite »,
flambant neuve. Au rez-de-chaussée, l'épicerie paysanne pour vendre les
légumes du champ, le garage pour le tracteur et l'entrepôt ; à l'étage,
un logement pour Antonin, 25 ans, tout nouveau maraîcher de
Saint-Aignan et créateur d'un singulier îlot de diversité – quarante
légumes bio, « plus de cent cinquante variétés », fleurs pour attirer les pollinisateurs et, bientôt, plantes aromatiques…
Pourquoi devient-on paysan à cet âge, quand on n'est pas fils d'agriculteur soi-même ? Pourquoi décide-t-on de s'installer en bio dans une vaste plaine envahie par les cultures intensives de betterave, de colza et de lin ? Une partie de la réponse se niche dans le regard noir et déterminé d'Antonin. « J'ai toujours eu la tête dure », lâche-t-il. Avant l'agriculture, il y a eu un parcours scolaire chaotique, une période ébéniste, une autre musicale, tuba aux pompiers de Paris… La passion pour les plantes est venue sur le tard : peu à peu, au fil de stages auprès de maraîchers.
Mais s'installer, c'était « une autre histoire ». Antonin n'est pas fils de paysan, n'a pas d'argent pour acheter un terrain, ni même d'apport pour emprunter. Et la terre coûte de plus en plus cher, partout en France. En Normandie, le prix de l'hectare a grimpé en flèche : plus 43 % en dix ans. Et les fermes meurent, dans le plus assourdissant des silences. Un chiffre étonnant dit l'ampleur du processus : deux cents fermes disparaissent chaque semaine en France. Bâtiments transformés en résidences secondaires ou en restaurants chics, terres muées en zones d'activité commerciale, en lotissements ou rachetées par de grosses structures agricoles qui s'agrandissent, se concentrent toujours plus et stimulent une agriculture industrielle très polluante.
Heureusement, la route d'Antonin a croisé celle de Terre de liens,
un organisme inédit doté d'une triple casquette : à la fois association
qui milite pour le développement de l'agriculture biologique, société
foncière et fonds qui aide les jeunes à accéder à la propriété agricole.
Son credo ? La terre n'est pas une marchandise que l'on peut laisser au
marché, c'est un « bien commun », comme l'air, comme l'eau, qu'il faut
préserver.
D'où cette idée, simple et lumineuse, de faire appel à l'épargne
collective – moyennant avantages fiscaux – et aux dons, pour acheter des
fermes ou des terres, et les louer à de jeunes agriculteurs souhaitant
s'installer en bio. Et préserver, coûte que coûte, l'usage agricole des
terres. Créée par le Néerlandais Sjoerd Wartena en 2003, l'association a
fait tilt très vite : 116 actionnaires et un capital de 700 000 euros,
en 2004 ; 7 600 actionnaires, 30 millions de capital et 19 associations
régionales, partout sur le territoire, en 2012.
Bref, Terre de liens permet de lutter concrètement contre la désertification rurale et l'étalement urbain, et de convaincre les élus locaux qu'une autre politique foncière est possible – eux qui sont « parfois démunis quand leurs terres agricoles sont menacées », poursuit Gaël Louesdon. « Quand l'une d'elle est transformée en zone d'activité, le prix de vente est multiplié par trois à cinq en moyenne. Pour une zone de lotissements, on multiplie par dix, vingt voire trente ! Nous proposons une autre manière de réfléchir à la façon de gérer, ensemble, une terre. »
Chaque année, une centaine de projets atterrissent sur les bureaux de Terre de liens : « Vingt à trente d'entre eux tiennent la route. On en sélectionne un à trois par an sur les deux régions, Haute et Basse-Normandie. Ensuite, chaque installation se fait sur douze à dix-huit mois. Il faut réunir 75 % des fonds avant installation et puis, ça prend du temps de persuader les élus, les voisins, les habitants du coin… » Comme à Saint-Aignan, chez Gaël Louesdon, élu de la commune depuis 2008, et où Antonin bataille ferme.
Les gens du coin ont d'abord observé Antonin en silence, lui qui a repris des terres qui n'avaient pas été cultivées depuis plus de vingt ans et qui travaille en traction animale, avec deux ânes « pour respecter la terre ». Personne ne lui a dit que le champ avait « servi à enterrer le matériel militaire de la région après la Seconde Guerre mondiale. Tous les trois mètres, je tombe sur des casques, des douilles, ça fait deux ans que je déterre des bouts de métal ! » Et puis, il y a ces deux couloirs de vent « qui font très mal ». « Normalement, on remplace une bâche tous les dix ans pour une serre, j'en ai déjà utilisé trois en deux ans… »
Soutenu par Terre de liens et de mieux en mieux inséré dans la commune, Antonin apprivoise le métier, vend ses cageots de légumes en direct et par le biais des paniers Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne), vient de créer un jardin communautaire. Et se donne quinze ans pour « développer l'aromate », plus facile à travailler et à forte valeur ajoutée. « Je veux prouver qu'un jeune peut s'installer en bio, qu'on peut inventer de nouveaux modèles. » En France, l'agriculture est essentiellement tournée vers l'élevage et les céréales, qui captent toutes les subventions européennes, alors que la demande de légumes est énorme : « En quatre ans, on est passés de quatre à quarante maraîchers bio dans la région. »
A une
centaine de kilomètres de Saint-Aignan, dans l'Eure, le paysage a
changé, et une ferme nichée dans le bocage enneigé, en bordure de forêt,
raconte une autre histoire. Celle d'un couple de trentenaires, Sophie
et Vincent Ozeblio et leurs deux enfants, en recherche de terres depuis
huit ans et sur le point – « enfin ! » – de s'installer. Dans
l'Eure aussi, le prix du foncier s'est envolé, et les petites
exploitations à taille humaine se sont faites de plus en plus rares.
Vincent, un enfant du pays, a vu la région changer au fil des années. «
Il y a encore dix ans, c'était de l'herbage et des fermes. Maintenant,
il y a plein de pavillons. Pendant ce temps-là, l'Eure a perdu plus de
35 % de ses paysans, un record en France… »
Il y a quelques mois, Sophie et Vincent visitent la ferme de
Françoise Moraine, à Sainte-Marguerite-en-Ouche, près de Bernay (Eure).
Membre de la Confédération paysanne, cette éleveuse au beau visage grave
cherche avec son voisin Michel Coq, éleveur caprin, à « installer
des jeunes dans le même esprit : une agriculture durable et de
proximité. Avec l'idée de leur transmettre la ferme, nos cheptels, notre
savoir-faire et notre clientèle ».
Vingt-trois hectares dont trois de vergers, des troupeaux de chèvres et de brebis, un charme fou. Et un endroit atypique pour la région : « L'Eure s'est spécialisée dans l'agriculture industrielle, explique Vincent, de grosses structures agricoles livrent des matières premières, lait et surtout céréales… La moyenne, dans le coin, c'est un agriculteur pour cent cinquante hectares, alors qu'ici, sur vingt-trois hectares, on peut faire vivre une famille. » Et un projet d'élevage en bio, avec commercialisation en circuits courts.
Epaulés
par Terre de liens, Sophie et Vincent se lancent en juillet 2012 dans
une campagne intensive d'appels aux dons : sur les marchés avec Michel,
lors de réunions publiques de l'Amap du coin, lors de fêtes locales et
de journées portes ouvertes sur la ferme… La documentariste Marie-Monique Robin « marraine » le projet du couple, organise une projection de son dernier film, Les Moissons du futur, avec débat et buffet « pour sensibiliser ».
Résultat, cent dix-sept souscripteurs de Terre de liens ont dit «
banco » : des particuliers, des associations comme l'Amap ou les deux Biocoop de la région… La preuve, selon Vincent, Françoise, Gaël et les autres Terre de liens, que « la demande pour une autre agriculture est là ». Que la vraie modernité est dans les petites fermes diversifiées. « Pour l'instant, c'est sûr, dit Vincent,
nous sommes minoritaires, surtout dans le coin. Mais la France s'est
donné comme objectif d'avoir 20 % de surfaces en bio en 2020. Nous, on
veut être acteurs de ce changement, et il faut bien commencer quelque
part… ».
Combien de paysans faudrait-il dans votre région pour manger local et bio ? Il suffit de se connecter au Convertisseur alimentaire
pour avoir la réponse, en un seul petit clic. Ce tout nouvel outil, à
la fois ludique et ultra pédago, a été développé par Julien Losfeld, de
l'antenne normande de Terre de liens, dans la lignée de la calculette à
empreinte carbone proposée par le WWF.
Son objectif ? « Permettre à tout citoyen, mais aussi aux communes ou aux cantines scolaires, d'estimer les surfaces agricoles nécessaires pour se nourrir en bio, explique Gaël Louesdon. Un bon moyen pour prendre conscience des efforts à accomplir, mais aussi pour faire pression sur ses élus afin de faire bouger les choses ! C'est aussi une autre façon de faire le lien entre consommateurs et producteurs. » Et un bon résumé du message constructif de Terre de liens : la terre est l'affaire de tous.
Pourquoi devient-on paysan à cet âge, quand on n'est pas fils d'agriculteur soi-même ? Pourquoi décide-t-on de s'installer en bio dans une vaste plaine envahie par les cultures intensives de betterave, de colza et de lin ? Une partie de la réponse se niche dans le regard noir et déterminé d'Antonin. « J'ai toujours eu la tête dure », lâche-t-il. Avant l'agriculture, il y a eu un parcours scolaire chaotique, une période ébéniste, une autre musicale, tuba aux pompiers de Paris… La passion pour les plantes est venue sur le tard : peu à peu, au fil de stages auprès de maraîchers.
Mais s'installer, c'était « une autre histoire ». Antonin n'est pas fils de paysan, n'a pas d'argent pour acheter un terrain, ni même d'apport pour emprunter. Et la terre coûte de plus en plus cher, partout en France. En Normandie, le prix de l'hectare a grimpé en flèche : plus 43 % en dix ans. Et les fermes meurent, dans le plus assourdissant des silences. Un chiffre étonnant dit l'ampleur du processus : deux cents fermes disparaissent chaque semaine en France. Bâtiments transformés en résidences secondaires ou en restaurants chics, terres muées en zones d'activité commerciale, en lotissements ou rachetées par de grosses structures agricoles qui s'agrandissent, se concentrent toujours plus et stimulent une agriculture industrielle très polluante.
Soutenu par Terre de liens et de mieux en mieux inséré dans la commune, Antonin apprivoise le métier. © Rémy Artiges pour Télérama
“La population est urbaine à 80 % :
tout l’enjeu est qu'elle se reconnecte
avec sa région et prenne conscience
que la terre est un bien commun.”
tout l’enjeu est qu'elle se reconnecte
avec sa région et prenne conscience
que la terre est un bien commun.”
Gaël Louesdon, directeur de la branche normande de Terre de liens
Depuis quatre ans, elle a notamment creusé son sillon « environnemental, éducatif et de finance responsable » en Basse-Normandie et « même en Haute-Normandie, l'une des régions les moins bio de France ». Cinq cents actionnaires ont déjà investi dans neuf fermes, avec « l'envie de préserver ce capital précieux que sont nos terres ET de redonner du sens à leur épargne, explique Gaël Louesdon, le directeur de la branche normande. On
leur dit : reprenez en main une partie de votre épargne, vous
connaissez son utilité sociale et environnementale, près de chez vous.
La population est urbaine à 80 % : tout l'enjeu est qu'elle se
reconnecte avec sa région et prenne conscience que la terre est un bien
commun. »Bref, Terre de liens permet de lutter concrètement contre la désertification rurale et l'étalement urbain, et de convaincre les élus locaux qu'une autre politique foncière est possible – eux qui sont « parfois démunis quand leurs terres agricoles sont menacées », poursuit Gaël Louesdon. « Quand l'une d'elle est transformée en zone d'activité, le prix de vente est multiplié par trois à cinq en moyenne. Pour une zone de lotissements, on multiplie par dix, vingt voire trente ! Nous proposons une autre manière de réfléchir à la façon de gérer, ensemble, une terre. »
Chaque année, une centaine de projets atterrissent sur les bureaux de Terre de liens : « Vingt à trente d'entre eux tiennent la route. On en sélectionne un à trois par an sur les deux régions, Haute et Basse-Normandie. Ensuite, chaque installation se fait sur douze à dix-huit mois. Il faut réunir 75 % des fonds avant installation et puis, ça prend du temps de persuader les élus, les voisins, les habitants du coin… » Comme à Saint-Aignan, chez Gaël Louesdon, élu de la commune depuis 2008, et où Antonin bataille ferme.
“Le discours anti-écolo passe plutôt bien ici.”
Gaël Louesdon, élu de Saint-Aignan-de-Cramesnil depuis 2008
La naissance d'une ferme, avec très peu de terres et en participatif ? « C'est un acte de résistance, une cellule souche qui, on l'espère, va se développer », dit Gaël. Une cinquantaine de citoyens ont investi, mais peu d'habitants de la commune. «
Ils sont difficiles à convaincre, c'est un village-dortoir pour une
majorité de gens qui bossent dans l'automobile, dans le tertiaire… Le
discours anti-écolo passe plutôt bien ici. »Gaël Louesdon, élu de Saint-Aignan-de-Cramesnil depuis 2008
Les gens du coin ont d'abord observé Antonin en silence, lui qui a repris des terres qui n'avaient pas été cultivées depuis plus de vingt ans et qui travaille en traction animale, avec deux ânes « pour respecter la terre ». Personne ne lui a dit que le champ avait « servi à enterrer le matériel militaire de la région après la Seconde Guerre mondiale. Tous les trois mètres, je tombe sur des casques, des douilles, ça fait deux ans que je déterre des bouts de métal ! » Et puis, il y a ces deux couloirs de vent « qui font très mal ». « Normalement, on remplace une bâche tous les dix ans pour une serre, j'en ai déjà utilisé trois en deux ans… »
Soutenu par Terre de liens et de mieux en mieux inséré dans la commune, Antonin apprivoise le métier, vend ses cageots de légumes en direct et par le biais des paniers Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne), vient de créer un jardin communautaire. Et se donne quinze ans pour « développer l'aromate », plus facile à travailler et à forte valeur ajoutée. « Je veux prouver qu'un jeune peut s'installer en bio, qu'on peut inventer de nouveaux modèles. » En France, l'agriculture est essentiellement tournée vers l'élevage et les céréales, qui captent toutes les subventions européennes, alors que la demande de légumes est énorme : « En quatre ans, on est passés de quatre à quarante maraîchers bio dans la région. »
Grâce à un
financement participatif, Sophie et Vincent s'installent dans une ferme
acquise par Terre de liens. Ils étaient à la recherche de terres depuis
huit ans. © Rémy Artiges pour Télérama
Vingt-trois hectares dont trois de vergers, des troupeaux de chèvres et de brebis, un charme fou. Et un endroit atypique pour la région : « L'Eure s'est spécialisée dans l'agriculture industrielle, explique Vincent, de grosses structures agricoles livrent des matières premières, lait et surtout céréales… La moyenne, dans le coin, c'est un agriculteur pour cent cinquante hectares, alors qu'ici, sur vingt-trois hectares, on peut faire vivre une famille. » Et un projet d'élevage en bio, avec commercialisation en circuits courts.
Françoise, éleveuse dans l'Eure, laisse sa ferme à Sophie et Vincent. Une façon de transmettre son éthique. © Rémy Artiges pour Télérama
Le Convertisseur alimentaire
Combien de paysans faudrait-il dans votre région pour manger local et bio ? Il suffit de se connecter au Convertisseur alimentaire
pour avoir la réponse, en un seul petit clic. Ce tout nouvel outil, à
la fois ludique et ultra pédago, a été développé par Julien Losfeld, de
l'antenne normande de Terre de liens, dans la lignée de la calculette à
empreinte carbone proposée par le WWF.Son objectif ? « Permettre à tout citoyen, mais aussi aux communes ou aux cantines scolaires, d'estimer les surfaces agricoles nécessaires pour se nourrir en bio, explique Gaël Louesdon. Un bon moyen pour prendre conscience des efforts à accomplir, mais aussi pour faire pression sur ses élus afin de faire bouger les choses ! C'est aussi une autre façon de faire le lien entre consommateurs et producteurs. » Et un bon résumé du message constructif de Terre de liens : la terre est l'affaire de tous.
vvv
samedi 26 octobre 2013
(blog à finir et à corriger)
Et, encore et toujours le gaz de schiste.
Comme, le palmier à huile contribue à une déforestation généralisée sur la planète, l'extraction de gaz de schiste contribue à la raréfaction de l'eau. Déjà, très problématique aux Etats-Unis, ce type d'extraction va mener à une catastrophe dans les pays où cette ressource n'est pas abondante, sans compter qu'elle participe aussi à la mauvaise qualité de l'air en provoquant une fuite importante de méthane enfermé dans les sols.
(source : Etat du Monde-Etat d'être)
Alors, quel est le bénéfice engendré par le gaz de schiste ?
Nul, à mon avis, sur le moyen terme et activant une bulle financière sur le court terme qui ne va pas tarder à "exploser".
Par contre, lorsqu'il n'y aura plus d'eau potable, que va faire le gouvernement américain, demander aux compagnies pétrolière de payer, elles qui s'apprêtent à se ruer sur le pôle nord ?
Que nenni, mon capitaine, Obama n'en a rien à foutre, ni, les républicains ou les démocrates d'ailleurs.
(source : 20 minutes)
Mais, me direz-vous, mes chers lecteurs, les compagnies pétrolière vont bien trouver des experts pour affirmer que la radioactivité présente dans l'eau est bonne pour la santé.
D'ailleurs, vu, le nombre d'experts corrompus ou disons plus correctement sujets à des conflits d'intérêts sont légion aux States et en Europe.
Et, cela étant les lois émises par l'Europe sont de fait illégales !
En Europe, selon le journal le Monde, 59% des experts seraient en situation de conflits d'intérêts.
Eh, oui, je vous le disais, tout le sait, mais, leur intérêt à nos élus est de laisser faire.
vvv
Et, encore et toujours le gaz de schiste.
Comme, le palmier à huile contribue à une déforestation généralisée sur la planète, l'extraction de gaz de schiste contribue à la raréfaction de l'eau. Déjà, très problématique aux Etats-Unis, ce type d'extraction va mener à une catastrophe dans les pays où cette ressource n'est pas abondante, sans compter qu'elle participe aussi à la mauvaise qualité de l'air en provoquant une fuite importante de méthane enfermé dans les sols.
(source : Etat du Monde-Etat d'être)
Flashback – Gaz de schiste : cinq emplois pour 1000 cancers
(Source : Basta!)
« On a été informés par la presse en novembre 2012 que le ministère de l’Énergie allait signer un contrat de prospection de gaz de schiste avec la multinationale Shell. Ils nous ont menti. En réalité, le contrat était déjà conclu », constate avec colère Mansour Cherni, coordinateur de la Fédération nationale de l’électricité et du gaz de l’UGTT, le principal syndicat tunisien. Le projet se traduirait par des centaines de forages gaziers, de Kairouan, au centre de la Tunisie, jusqu’à Sfax, au nord-est du pays. « La question est de savoir maintenant quand le gouvernement va passer à l’exploitation », ajoute le syndicaliste.
Selon Mohamed Balghouthi, consultant en stratégie et intelligence économique, cette exploitation aurait commencé dès mars 2010, au sud de la Tunisie, et aurait été diligentée par la compagnie franco-britannique Perenco. « Les compagnies profitent du vide juridique actuel (la Constitution étant en cours de rédaction, ndlr) et de l’absence de principe de précaution pour forer », dénonce t-il.
Eau radioactive
Dans un pays où le taux de chômage approche les 17 %, le gouvernement met en avant la manne d’emplois générée par cette activité. « C’est un leurre,rétorque le syndicaliste Mansour Cherni. 5 à 10 emplois seront créés pour un puits foré mais en contrepartie, 1 000 à 1 500 citoyens auront le cancer », estime-t-il. Car aucune règle ne protègera les habitants des pollutions engendrées par l’extraction. « Cela ne créera pas d’emplois locaux, ajoute Sabria Barka, présidente de l’Association environnementale Eco-conscience.Les compagnies étrangères viennent avec leurs propres techniciens et infrastructures, et les ramèneront avec eux. »
« Notre pays est déjà en situation de stress hydrique », poursuit Mansour. Or, il faut 19 millions de litres d’eau pour une seule injection dans un puits ». Un fonctionnement en continu impliquerait 10 injections par jour, soit 190 millions de litre d’eau quotidiens. Autrement dit, la consommation de 2 000 citoyens pendant un an… « Nous ne disposons pas de l’infrastructure pour traiter les eaux issues de l’extraction, ajoute Sabria Barka. L’eau de fracturation pénètre dans les couches profondes qui peuvent être chargées en éléments radioactifs. Or, les normes actuelles ne cherchent même pas à les doser. Le citoyen peut donc se retrouver avec de l’eau radioactive ».
Un groupe de députés a récemment soulevé devant l’Assemblée nationale constituante la question de la dangerosité de la fracturation hydraulique, seule technique d’extraction utilisée pour les gaz de schiste. « Ces élus ont demandé à ce que le principe de précaution soit appliqué et qu’une étude d’impact soit menée mais ils sont minoritaires », pointe Sabria Barka. « Nous sommes encore dispersés en Tunisie, mais nous travaillons à la création d’un collectif anti-gaz de schiste afin de faire pression ensemble », se réjouit Mansour. Des alliances favorisées par la tenue du Forum social mondial à Tunis où associations environnementales et syndicats multiplient les rencontres.
Alors, quel est le bénéfice engendré par le gaz de schiste ?
Nul, à mon avis, sur le moyen terme et activant une bulle financière sur le court terme qui ne va pas tarder à "exploser".
Par contre, lorsqu'il n'y aura plus d'eau potable, que va faire le gouvernement américain, demander aux compagnies pétrolière de payer, elles qui s'apprêtent à se ruer sur le pôle nord ?
Que nenni, mon capitaine, Obama n'en a rien à foutre, ni, les républicains ou les démocrates d'ailleurs.
(source : 20 minutes)
ENERGIE - Ils démontrent que les eaux rejetées par les forages sont dangereusement radioactives...
Le Wikileaks des gaz de schiste. Vendredi 26 février, le New York Times publiaitdes données triées parmi 30.000 documents confidentiels produits par l’EPA, l’agence de protection de l’environnement américaine. Ces documents révèlent que les eaux rejetées par les forages de gaz de schiste sont radioactives à des taux qui peuvent atteindre 1.000 fois les limites autorisées pour l’eau de boisson.
Selon les documents que s’est procurés le New York Times, les niveaux de radioactivité dans les eaux usées sont tels que les industriels ne peuvent pas les dépolluer complètement. La moitié des eaux serait donc envoyée dans les stations d’épuration traditionnelles, qui n’ont souvent pas les capacités de ramener les eaux à des niveaux correspondant aux normes requises pour l’eau de boisson.
«Un des plus grands échecs des Etats-Unis dans la fourniture d’eau potable»
En Pennsylvanie, où l’on compte 71.000 forages actifs, une grande quantité d’eaux usées est rejetée dans la rivière Monongahela, qui alimente plus de 800.000 personnes en eau du robinet notamment dans la ville de Pittsburgh. Des niveaux un peu moins élevés de radioactivité ont été observés dans la rivière Delaware, qui fournit l’eau potable de plus de 15 millions de personnes dans la région de Philadelphie.
A la fin 2008, une sécheresse a fait craindre aux autorités une forte pollution par les eaux usées et les habitants de Pittsburgh ont été incités à consommer de l’eau en bouteille. L’EPA décrit cet incident dans un document interne comme «un des plus grands échecs des Etats-Unis dans la fourniture d’eau potable». Et pour cause: la Pennsylvanie est un des rares Etats américains à avoir autorisé les industries gazières à se décharger de la majorité de leurs eaux usées auprès des stations d’épuration classiques. Ailleurs, les 10 à 40% d’eau chargée en produits chimiques qui remontent des fracturations doivent être enterrées dans des puits sous des roches imperméables.
Les contrôles de radioactivité seraient également trop peu fréquents: selon leNew York Times, les eaux de boisson ne sont contrôlées que tous les six à neuf ans, et sur 65 sites testés en Pennsylvanie, aucun n’avait de données plus récentes que 2008, voire 2005 pour la plupart, date à laquelle les extractions de gaz de schiste étaient encore rares.
Le New York Times pointe du doigt l’indulgence des autorités vis-à-vis des industries qui exploitent les 493.000 puits des Etats-Unis. «Pour chauffer la maison, on brûle les meubles», accuse John H.Quigley, ancien secrétaire du département de Conservation des ressources naturelles de Pennsylvanie.
Des effets collatéraux inquiétants
Les scientifiques de l’EPA ont beau s’alarmer, mettant en garde contre une radioactivité dangereusement élevée dans l’eau du robinet, rien n’a été fait pour contrôler le retraitement des eaux issues des forages. Et les autres effets collatéraux des gaz de schiste, notamment la pollution de l’air, inquiètent les chercheurs. «Les impacts de la fracturation hydraulique sur la santé, ainsi que des contaminations de l’air et de l’eau, ont été constatés dans au moins une douzaine d’Etats», témoigne Walter Hang, président de l’entreprise Toxics Targeting, qui collecte des données sur les forages de gaz.
Si aucun cas n’a encore été avéré, la contamination au radium des eaux de boisson ou des aliments peut être la cause de cancers. Au Texas, où de nombreux forages ont été creusés ces dernières années, le nombre d’enfants asthmatiques a fortement augmenté dans les villes voisines.
Audrey Chauvet
Mais, me direz-vous, mes chers lecteurs, les compagnies pétrolière vont bien trouver des experts pour affirmer que la radioactivité présente dans l'eau est bonne pour la santé.
D'ailleurs, vu, le nombre d'experts corrompus ou disons plus correctement sujets à des conflits d'intérêts sont légion aux States et en Europe.
Et, cela étant les lois émises par l'Europe sont de fait illégales !
En Europe, selon le journal le Monde, 59% des experts seraient en situation de conflits d'intérêts.
Eh, oui, je vous le disais, tout le sait, mais, leur intérêt à nos élus est de laisser faire.
vendredi 25 octobre 2013
(blog à finir et à corriger)
Alors, quoi, la bouffe industrielle est mauvaises, mes chers cinq lecteurs.
(source : Nature to share)
m
vv
Alors, quoi, la bouffe industrielle est mauvaises, mes chers cinq lecteurs.
(source : Nature to share)
From
rt .com
-
Today, 1:11 PM
Monsanto
a réfuté que les problèmes de santé apparaissant en Argentine soient
liés à ses pesticides et insiste que ses produits sont sains.
L'entreprise rejette un rapport d'Associated Press que Monsanto est à
blâmer pour une augmentation du taux de cancers et de malformations de
naissance.
Réagissant à un rapport d'AP ayant enquêté sur les effets des produits de Monsanto en Argentine, l'entreprise a appelé pour plus de contrôle gouvernemental et a attaqué la crédibilité de la recherche.
"Si les pesticides sont mal utilisés en Argentine, alors c'est dans le meilleur intérêt de tout le monde, le public, le gouvernement, les fermiers, l'industrie et Monsanto, que le mauvais emploi de ces agents chimiques soit arrêté", a dit l'entreprise de St Louis dans le Missouri.
Monsanto a aussi rappelé que le glyphosate, un produit chimique utilisé dans son pesticide RoundUp, a été prouvé être un produit sécure. Le porte-parole de l'entreprise a réfuté la corrélation entre l'utilisation de pesticides et l'augmentation des maladies comment manquant de validité.
"L'absence de données sûres rend très difficile l'établissement d'une relation entre l'incidence de maladies et c'est encore plus difficle d'en établir la causalité. A notre connaissance, il n'y a aucune relation de cause à effet" a dit Helscher.
AP a conduit une série d'entretiens à travers l'Argentine avec des médecins et des gens qui ont soufferts des effets pervers des pesticides de Monsanto. Il apparaît que dans bien des endroits, les règlementations sont ignorées par les agriculteurs et que des pesticides soient régulièrement utilisés à 30m de zones d'habitation, alors que la distance de sécurité minimum est de 500m.
Plus troublant, l'étude a trouvé que la province argentine productrice de soja, Santa Fe, dans le nord de l'Argentine, a vu son taux de cancer augmenter de 2 à 4 fois par rapport à la moyenne nationale. De plus, les chercheurs ont aussi trouvé plus de désordres de la glande thyroïde et de maladies respiratoires chroniques.
L'Argentine est le troisième producteur mondial de soja et la quasi totalité de ses cultures proviennent d'organismes génétiquement modifiés (OGM).
Malgré les affirmation de Monsanto concernant la sécurité de son glyphosate, l'étude a prouvé que celui-ci pouvait être dangereux.
Le biologiste moléculaire le Dr. Andres Carrasco de l'université de Buenos Aires a injecté de petits échantillons du produit chimique dans des embryons, ce qui causa un changement de niveau dans l'acide rétinoïque, une substance barrière fondamentale au cancer.
Les chercheurs ont observé que les mêmes changements se produisaient chez les grenouilles et le bétail avec des défauts vertébraux habitant les zones où ces produits chimiques sont utilisés. "S'il est possible de reproduire cela en laboratoire, c'est sûrement ce qui se produit sur le terrain en pire, comme nous suspectons que ce soit le cas, ce que nous devons faire est de mettre cette étude sous la loupe."
L'Argentine a adopté les méthodes de production de Monsanto il y a 17 ans, achetant dans le marché OGM pour aider à relancer une économie moribonde. Judy Hatcher, présidente de Pesticide Action Network International a dit à AP que considérant l'augmentation des cas de maladies et de graves problèmes de santé dans les zones où les produits sont utilisés et le manque de réglementations, Monsanto devrait offrir plus d'aide.
"Comme nous l'avons appris des Etats-Unis, les cultures génétiquement modifiées résistantes à l'herbicide mène à une augmentation de l'utilisation de ce produits et alors que les mauvaises herbes développent une résistance naturelle à ces herbicides, l'industrie produit de plus en plus de produits dangereux pour combattre ces super-mauvaises herbes et les agriculteurs tombent dans le cycle infernal de la spirale aux pesticides."
Traduit de l'anglais par Résistance 71
Réagissant à un rapport d'AP ayant enquêté sur les effets des produits de Monsanto en Argentine, l'entreprise a appelé pour plus de contrôle gouvernemental et a attaqué la crédibilité de la recherche.
"Si les pesticides sont mal utilisés en Argentine, alors c'est dans le meilleur intérêt de tout le monde, le public, le gouvernement, les fermiers, l'industrie et Monsanto, que le mauvais emploi de ces agents chimiques soit arrêté", a dit l'entreprise de St Louis dans le Missouri.
Monsanto a aussi rappelé que le glyphosate, un produit chimique utilisé dans son pesticide RoundUp, a été prouvé être un produit sécure. Le porte-parole de l'entreprise a réfuté la corrélation entre l'utilisation de pesticides et l'augmentation des maladies comment manquant de validité.
"L'absence de données sûres rend très difficile l'établissement d'une relation entre l'incidence de maladies et c'est encore plus difficle d'en établir la causalité. A notre connaissance, il n'y a aucune relation de cause à effet" a dit Helscher.
AP a conduit une série d'entretiens à travers l'Argentine avec des médecins et des gens qui ont soufferts des effets pervers des pesticides de Monsanto. Il apparaît que dans bien des endroits, les règlementations sont ignorées par les agriculteurs et que des pesticides soient régulièrement utilisés à 30m de zones d'habitation, alors que la distance de sécurité minimum est de 500m.
Plus troublant, l'étude a trouvé que la province argentine productrice de soja, Santa Fe, dans le nord de l'Argentine, a vu son taux de cancer augmenter de 2 à 4 fois par rapport à la moyenne nationale. De plus, les chercheurs ont aussi trouvé plus de désordres de la glande thyroïde et de maladies respiratoires chroniques.
L'Argentine est le troisième producteur mondial de soja et la quasi totalité de ses cultures proviennent d'organismes génétiquement modifiés (OGM).
Malgré les affirmation de Monsanto concernant la sécurité de son glyphosate, l'étude a prouvé que celui-ci pouvait être dangereux.
Le biologiste moléculaire le Dr. Andres Carrasco de l'université de Buenos Aires a injecté de petits échantillons du produit chimique dans des embryons, ce qui causa un changement de niveau dans l'acide rétinoïque, une substance barrière fondamentale au cancer.
Les chercheurs ont observé que les mêmes changements se produisaient chez les grenouilles et le bétail avec des défauts vertébraux habitant les zones où ces produits chimiques sont utilisés. "S'il est possible de reproduire cela en laboratoire, c'est sûrement ce qui se produit sur le terrain en pire, comme nous suspectons que ce soit le cas, ce que nous devons faire est de mettre cette étude sous la loupe."
L'Argentine a adopté les méthodes de production de Monsanto il y a 17 ans, achetant dans le marché OGM pour aider à relancer une économie moribonde. Judy Hatcher, présidente de Pesticide Action Network International a dit à AP que considérant l'augmentation des cas de maladies et de graves problèmes de santé dans les zones où les produits sont utilisés et le manque de réglementations, Monsanto devrait offrir plus d'aide.
"Comme nous l'avons appris des Etats-Unis, les cultures génétiquement modifiées résistantes à l'herbicide mène à une augmentation de l'utilisation de ce produits et alors que les mauvaises herbes développent une résistance naturelle à ces herbicides, l'industrie produit de plus en plus de produits dangereux pour combattre ces super-mauvaises herbes et les agriculteurs tombent dans le cycle infernal de la spirale aux pesticides."
Traduit de l'anglais par Résistance 71
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