jeudi 5 septembre 2013

Salut aux petits poisons rouges qui ne rêvent même pas d'océan, vu que dans l'océan, il y a de gros poissons. Nous, c'est pareil, nous sommes dans un bocal et les gros nous bouffent déjà.

Vous me direz, mes chers cinq lecteurs, "Pourquoi se préoccuper du sort des animaux alors que l'on ne se préoccupe de celui des hommes ?"
Peut-être, avez-vous raison, mais, peut-être, non.
Se préoccuper des animaux et des questions de vie, surtout le peu de temps qu'il leur reste, nous humaniserait et nous rendrait plus sensible au sort de l'humanité.
Bien que la première préoccupation de l'homme soit la guerre, on peut toujours espérer.

(source : le Matin)

Le calvaire des dindes bio.

Elevées en Allemagne dans des conditions atroces, elles sont malades, parfois cannibales. Leur viande se retrouverait entre autres dans des aliments pour bébés vendus en Suisse. Migros et Coop réagissent.
Par Victor Fingal. Mis à jour à 07h00 51 Commentaires 
1/5 Les conditions d'élevage sont ignobles.
Animal Rights Watch

Difficilement supportable. Une émission de la chaîne allemande ARD vient de mettre en évidence le calvaire des dindes «bio» élevées en Basse-Saxe et dans le Land de Mecklembourg-Poméranie occidentale. Et la Suisse ne serait pas épargnée.
Les volatiles vivent dans leur crasse et leurs déjections pendant des mois, ne sortent guère de leur cage et développent autant de maladies que leurs congénères élevés traditionnellement.
La Suisse touchée
Un scandale qui touche même notre pays. Des produits pour bébés de la marque allemande Hipp, que l’on trouve chez les grands distributeurs suisses, sont suspectés de contenir cette viande de volaille maltraitée.
«Nous avons découvert des cas de cannibalisme, des inflammations des articulations et un taux élevé de mortalité», commente Wolfgang Siebert, agronome de l’organisation de défense des animaux Animal Rights Watch, qui a collaboré à l’enquête d’ARD.
Et en plus c’est légal!
Malgré la vision d’horreur, les quatre éleveurs piégés n’auraient rien commis d’illégal. «Ils respectent les directives de l’UE, poursuit l’agronome. Les cages sont un peu plus grandes que dans les élevages traditionnels, la nourriture différente. Mais ce n’est pas suffisant!»
Alerté par «Le Matin», Coop et Migros ont réagi.
«Nous avons sur-le-champ contacté le fournisseur de ce produit. Les analyses sont en cours», révèle Ramon Gander, porte-parole de Coop. Quant à Monika Weibel, responsable communication de Migros, qui vend un «risotto de légumes avec de la viande tendre de dinde bio» de la marque Hipp, elle annonce des mesures: «Nous attendons des éclaircissements et nous renoncerons le cas échéant à la vente de ce produit», ajoute la porte-parole.
Hipp, de son côté, estime dans un communiqué que «les images d’élevages de dindes bio montrés sont intolérables. Nous ne les acceptons pas en tant que producteur d’aliments bio pour bébés.»
Règles plus strictes en Suisse
Confrontée aux mêmes images, Sabine Lubow, responsable des relations publique de Bio Suisse, commente: «Ces élevages jettent le discrédit sur toute une branche, sur des éleveurs bio qui produisent avec le souci de respecter le bien-être animalier pour miser sur la qualité et non sur la quantité.»
D’après Bio Suisse, la réglementation sur les conditions d’élevage d’animaux est plus stricte en Suisse que dans l’UE. Mais au nom du principe de réciprocité, les produits bio en provenance de l’UE peuvent être vendus en Suisse. C’est aussi ce qui inquiète Wolfgang Siebert: «Le marché bio de masse s’est généralisé et n’offre pas de garantie crédible.» Le consommateur est averti. (Le Matin)
Créé: 05.09.2013, 07h00

Par contre, en parlant de dinde, dans l'histoire syrienne, c'est le président français qui fait figure de dindon de l'histoire.
Il nous la fait "va-t-en guerre" comme son prédécésseur Sarko.
Bon, ce qu'il nous dit pas encore, c'est que nos petits soldats vont débarquer sur le sol syrien puisque les GI ricains vont y aller.
Ils y retrouveront peut-être les soldats russes qui risquent d'y être aussi et ensemble se taper une petite belote.

(source : RT question more.live)

Russian destroyer enters east Mediterranean to head task force – report

Published time: September 04, 2013 20:30
Edited time: September 04, 2013 21:48

Anti-submarine ship "Admiral Panteleyev" (RIA Novosti / Vitaliy Ankov)
Anti-submarine ship "Admiral Panteleyev" (RIA Novosti / Vitaliy Ankov)
A large anti-submarine ship named “Admiral Panteleyev” reportedly arrived in the east Mediterranean Sea to join the Russian standing naval force as flagship. It comes shortly before the scheduled rotation of two Russian landing craft carriers in the area.
The Russian Navy destroyer left the Far-Eastern port city of Vladivostok on March 19 and arrived in the designated area of the eastern Mediterranean on Wednesday, according to sources cited by Interfax and RIA Novosti.

Meanwhile, the Russian Defense Ministry said that large landing craft carriers “Novocherkassk” and “Minsk” of Russia’s Black and Baltic Sea Fleets have been dispatched to the area, and will join the permanent Mediterranean naval force on September 5-6 in accordance with the earlier planned schedule.

A General Staff source told Itar-Tass that reconnaissance ship “Priazovye” also headed to the area to aid in monitoring the situation in the region.

A senior Russian Navy Main Staff source also told Interfax that guided missile cruiser “Moskva” will be the next vessel arriving in the Mediterranean to replace “Admiral Panteleyev” as flagship.

Missile cruiser “Moskva” (RIA Novosti / Vitaliy Ankov)
Missile cruiser “Moskva” (RIA Novosti / Vitaliy Ankov)
“Moskva” will arrive “in 10 days’ time,” the source claimed, adding that Russian Baltic Fleet destroyer “Nastoichivy” and escort ship of the Black Sea Fleet “Smetlivy” will also be joining the Russian naval unit “in the short run.” None of these claims have been officially confirmed.
The Defense Ministry has repeatedly stressed that the maneuvers are part of the “stage-by-stage rotation of warships and support ships of the standing naval force in the Mediterranean” and that the recent deployments are aimed at monitoring the situation in the region.

“This is a normal practice of any fleet in the event of rising tension in any given ocean or sea area,” Itar-Tass’s source said, adding that the Russian Navy will only be increasing its “complex monitoring” of the situation around Syria.

According to a ministry spokesman’s Tuesday statement, the key task of the Russian standing naval force in the Mediterranean is “comprehensive monitoring over the air, underwater, and surface situation in the zone of its deployment.”

Landing craft carrier “Novocherkassk” (RIA Novosti / Vasiliy Batanov)
Landing craft carrier “Novocherkassk” (RIA Novosti / Vasiliy Batanov)
Prior to the arrival of destroyer “Admiral Panteleyev,” the naval force consisted of landing craft carriers “Aleksandr Shabalin,” “Admiral Nevelskoy,” and “Peresvet,” RIA Novosti reports. It also included escort vessel “Neustrashimy” as well as a tanker and a tugboat.

As the Russian Navy’s moves sparked speculations in the media claiming that Russia is boosting its naval presence in the region ahead of a possible Western strike against Syria, defense officials said that one should not draw parallels between relocations of warships and the Syrian crisis.

“Our military presence in this region predates the Syrian conflict, and will continue after it, and so it would be wrong to draw any connection between the rotation of our ships in the Mediterranean region and events in Syria,” a senior Russian Navy source told RIA Novosti.

En attendant la guerre, une opinion sur l'acte de Assad.

Syrie: l'attaque chimique de Bachar el-Assad, un «coup magistral»

Et si l'attaque au gaz neurologique de Bachar el-Assad était un calcul politique purement cynique?


Un expert de l’ONU en armes chimiques près de Damas le 29 août 2013, REUTERS/Mohamed Abdullah
OUTILS
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Au cours des deux semaines qui se sont écoulées depuis les attaques au gaz dans la banlieue de Damas qui ont tué plus de 1.000 personnes et pourraient entraîner une réponse militaire occidentale, beaucoup de gens se sont demandé ce qui avait bien pu passer par la tête de Bachar el-Assad. Sachant que Barack Obama avait clairement fait comprendre que le gouvernement syrien pouvait faire ce qu’il voulait sans déclencher d’intervention américaine sauf utiliser des armes chimiques, pourquoi a-t-il tenté le diable?
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La question de la motivation a même poussé certains commentateurs à se demander si le gouvernement syrien avait vraiment perpétré l’attaque, ou si les rebelles eux-mêmes n’avaient pas essayé de déclencher une intervention internationale.
Pour mieux comprendre ce qui peut avoir motivé Assad, j’ai parlé avec le spécialiste des sciences politiques Alastair Smith, de la NYU, co-auteur avec Bruce Bueno de Mesquita de The Dictator’s Handbook. Ce livre de 2011 est une analyse brutalement cynique des raisons pour lesquelles les autocrates agissent comme ils le font.
Selon Smith et Bueno de Mesquita, les dirigeants sont motivés quasi-uniquement par le désir de rester au pouvoir. Pour comprendre leur comportement, il faut regarder leur «coalition gagnante», la petite équipe de soutiens qui leur permet de rester à leur poste.
Les dictateurs perdent le pouvoir quand leurs soutiens clés les abandonnent (regardez comment l’armée égyptienne s’est détournée d’Hosni Moubarak puis de Mohammed Morsi), et non quand leur peuple se soulève contre eux. Dans le cas syrien, Smith pense que l’utilisation d’armes chimiques était un pari risqué mais rusé dont le but n’était pas tant de punir les rebelles que d’envoyer un signal à ses soutiens (majoritairement des membres de la secte religieuse alaouite) et à ses alliés internationaux les plus importants:
«D’abord, utiliser des armes chimiques a complètement cimenté le fait qu’il n’y aura pas de fin en douceur pour Assad. Cela a deux conséquences. En Syrie, cela a envoyé un signal à sa coalition qu’elle ferait bien de rester avec lui. Il est là pour durer et il n’a pas de porte de sortie facile, ils savent donc qu’il ne va pas les abandonner. Ces crimes contre l’humanité signifient aussi clairement que la vie sera très dure pour les alaouites en cas de transition politique, ce qui les rend encore plus loyaux envers lui. Ils ne peuvent aller nulle part ailleurs.
C’est aussi un coup international magistral. L’étendue de l’utilisation d’armes chimiques n’a pas été suffisante pour qu’Obama se décide à envoyer des troupes au sol. Les frappes aériennes débattues ne seront probablement pas un facteur militaire décisif.
Et la Russie et l’Iran seraient ravis de faire un pied de nez aux Etats-Unis, et c’est la meilleure manière de s’y prendre. Les Américains vont devoir y aller seuls s’ils y vont, et cela est un bon moyen pour la Russie et l’Iran de les faire passer pour des impotents pathétiques. La Russie va continuer à fournir des armes [à Assad] et l’Iran va continuer à lui fournir de l’argent. C’était donc un très joli coup de sa part.»
Si l’on accepte cette hypothèse sur les motivations d’Assad, cela ne présage rien de bon pour l’impact des potentielles frappes aériennes sur la dynamique du conflit ou sur la future utilisation d’armes chimiques. Pour Smith, Assad est «probablement terrifié à l’idée de perdre certains de ses avions de chasse, mais il y a des limites à ce que les Etats-Unis peuvent faire. Plus ils essayent de faire exploser de choses, plus les iraniens lui donneront de l’argent et les Russes du matériel.»
Le point de vue sur la politique développé dans le Dictator’s Handbook est souvent éclairant, mais rarement encourageant. Quand j’ai demandé à Smith quelles leçons les autres dirigeants autocratiques allaient tirer de la manière dont Assad gère la guerre civile, il a répondu:
«Soyez brutaux. Utilisez tous les moyens à votre disposition pour trouver de l’argent, trouvez des alliés internationaux pour vous financer, et utilisez des techniques de répression brutales parce que cela va marcher. S’il n’avait pas été brutal, il ne serait plus là.»
Joshua Keating
Traduit et adapté par Grégoire Fleurot

Et, toujours sur Slate, un article concernant les psychotropes.

Les psychotropes ne sont pas assez efficaces, mais on ne sait pas par quoi les remplacer


Une plaquette d'antidépresseurs. REUTERS/Bogdan Cristel
LU SUR...
OUTILS
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On vous le disait déjà en août, les médecins prescrivent trop d’antidépresseurs. Surtout aux Etats-Unis, où tout le monde consomme des neuroleptiques. «Les médicaments psychotropes sont devenus une marchandise comme une autre, que les consommateurs ont appris à accepter, voire à apprécier, de la même manière que les grosses voitures ou les chips au fromage» nous dit désormais le New Yorker. Et ce, malgré notre incompréhension totale de leur fonctionnement: si ces médicaments marchent (parfois), les scientifiques sont à ce jour incapables de dire pourquoi, ou comment.
Or, l’industrie pharmaceutique commence à se décourager. «Nous sommes face à une crise», déplorait ainsi le psychiatre Richard A. Friedman, le 19 août dernier, dans le New York Times.
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«Les médicaments disponibles sur le marché laissent à désirer: des patients atteints de maladies comme la schizophrénie, la dépression sévère ou la bipolarité, ne trouvent souvent pas les effets recherchés dans ces médicaments, ou sont incapables de tolérer leurs effets secondaires.»
Ces dernières années, la plupart des entreprises pharmaceutiques ont donc accordé de moins en moins d’importance à leurs départements de recherche en neuroscience. Des essais cliniques ont été interrompus, et la recherche de nouveaux psychotropes est à l’arrêt. Bref, «l’industrie pharmaceutique ne croit plus au mythe qu’elle a passé tant de temps à créer».
En effet, la plupart de ces psychotropes ont été découverts par accident. Or, le problème de la sérendipité, c’est qu’il manque à ces médicaments une théorie solide, permettant de justifier leur efficacité -ou leur inefficacité, dans de nombreux cas.
Pendant longtemps, ces découvertes accidentelles poussaient à croire que la dépression et les autres troubles mentaux étaient liés à un déséquilibre entre certains neurotransmetteurs, autrement dit, à un problème uniquement physique. Une théorie plutôt pratique, bien que réductrice, selon le New Yorker:
«Malgré leur incapacité à comprendre comment fonctionnent les psychotropes, les docteurs continuent de dire à leurs patients que leurs problèmes viennent d’un déséquilibre chimique dans leur cerveau. [...] Cette explication rassure les patients tout en les incitant à consommer ces médicaments, et cela colle parfaitement avec notre idée selon laquelle les docteurs doivent trouver et détruire tous les maux chimiques responsables de nos souffrances à la fois physique et mentale. Cette théorie n’a peut-être aucun fondement scientifique, mais comme mythe, elle est redoutablement efficace». 
Aujourd’hui, l’industrie pharmaceutique doit trouver de nouvelles solutions. Mais après plusieurs décennies de dépendance aux médicaments psychotropes, elle ne sait pas par où commencer.
Dans le New York Times, Richard A. Friedman conclut ainsi son appel à l’aide: «si nous voulons trouver de meilleures solutions médicales pour les maladies mentales qui perturbent et détruisent tant de vies, nous devons accepter une vérité simple: il n’y aura pas d’innovation sans prise de risque, financière ou médicale.»

Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
Bien le bonjour chez vous.
René.



Biotop : quand les insectes se changent en armes naturelles pour protéger les plantes Publié par Emmanuel Perrin, le 03 août 2013 Vous avez lu cet article (8) Top (2) Flop Les coccinelles se nourrissent des pucerons qui attaquent les plantes L’usine Biotop produit ou élève chaque année 100 milliards d’insectes. Ils sont destinés à rendre de nombreux services comme par exemple la coccinelle qui dévore les pucerons ou les punaises qui mangent les acariens. Vous aimez nos contenus ? Dites à vos amis sur Facebook que vous aimez Gentside Découvertes L’usine de Biotop, située dans la Drôme, "fabrique" des produits d’un nouveau genre. Les bacs en plastique posés sur des chariots en fer servent ici à élever des insectes qui joueront des rôles divers en fonction de leur nature. Par exemple, les coccinelles viendront lutter contre les pucerons en en mangeant une centaine chaque jour, les punaises macrolophus elles, mangent aussi bien les pucerons et les acariens que d’autres parasites et le trichogramme parasite les œufs de la pyrale qui ravage les cultures de maïs. Comme l’explique Marc Vignau, directeur général de Biotop, la PME n’a fait que "prendre dans la nature ce qui existe et ce qui est utile". Ainsi, la société emploie les insectes pour mener une "lutte biologique" contre les parasites et les insectes dévoreurs de récolte. Cette solution écologique séduit un grand nombre d’agriculteurs, de particuliers et de collectivités (Caen ou Grenoble par exemple) qui souhaitent limiter l’emploi de produits chimiques toxiques. Plus cher mais aussi efficace que les insecticides D’ailleurs, les agriculteurs qui cultivent des produits estampillés "bio" n’ont pas vraiment le choix. Pour lutter contre les maladies et les parasites, seuls les insectes permettent de combattre efficacement sans utiliser de produits qui leur coûteraient le label. Ainsi, Cyril Vignon qui produit en bio des fruits et légumes anciens, a mis dans sa serre de tomates une punaise sur chaque pied. Le coût est "un poil plus cher que les insecticides classiques" avec 100 euros par an pour une serre contenant 600 pieds, confit-il néanmoins cité par l'AFP. Pour répondre à la demande, Biotop produit aujourd’hui des insectes de façon industrielle. Pour garder le contrôle, l’usine a mis en place de nombreux systèmes de protection et protège jalousement son savoir-faire et ses secrets de production : système anti-invasion, vidéosurveillance, successions de portes et de badges… Il faut dire que l’élevage industriel est extrêmement délicat. Tout doit être extrêmement contrôlé, depuis la température et la lumière jusqu’à l’humidité de l’air. Jusqu'à 36.000 oeufs par gramme Les papillons ephestia notamment sont particulièrement difficiles à mettre au point. Ils seront pour autant d’une grande utilité d’une part en nourrissant de leurs œufs les coccinelles ou les punaises, d’autre part en servent d’hôte au trichogramme, un parasite qui a besoin de coloniser les œufs d'autres insectes pour pondre. Dans chaque salle de production qui leur est dédiée, se trouvent 60 millions de papillons et on peut trouver dans un seul gramme jusqu’à 36.000 œufs. Pas étonnant donc que l’usine sorte 100 milliards d'insectes par an. Depuis quelques temps, Biotop, avec ses 40 employés et son chiffre d'affaires de 5 millions d'euros, envisage de cultiver des champignons capables de tuer des ravageurs, d'autres champignons et même de détruire des mauvaises herbes. Et la PME n'exclut pas de se lancer dans les insectes à manger, un mode de consommation lui aussi très en vogue à l’heure actuelle.

En savoir plus: http://www.maxisciences.com/insecte/biotop-quand-les-insectes-se-changent-en-armes-naturelles-pour-proteger-les-plantes_art30347.html
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Biotop : quand les insectes se changent en armes naturelles pour protéger les plantes Publié par Emmanuel Perrin, le 03 août 2013 Vous avez lu cet article (8) Top (2) Flop Les coccinelles se nourrissent des pucerons qui attaquent les plantes L’usine Biotop produit ou élève chaque année 100 milliards d’insectes. Ils sont destinés à rendre de nombreux services comme par exemple la coccinelle qui dévore les pucerons ou les punaises qui mangent les acariens. Vous aimez nos contenus ? Dites à vos amis sur Facebook que vous aimez Gentside Découvertes L’usine de Biotop, située dans la Drôme, "fabrique" des produits d’un nouveau genre. Les bacs en plastique posés sur des chariots en fer servent ici à élever des insectes qui joueront des rôles divers en fonction de leur nature. Par exemple, les coccinelles viendront lutter contre les pucerons en en mangeant une centaine chaque jour, les punaises macrolophus elles, mangent aussi bien les pucerons et les acariens que d’autres parasites et le trichogramme parasite les œufs de la pyrale qui ravage les cultures de maïs. Comme l’explique Marc Vignau, directeur général de Biotop, la PME n’a fait que "prendre dans la nature ce qui existe et ce qui est utile". Ainsi, la société emploie les insectes pour mener une "lutte biologique" contre les parasites et les insectes dévoreurs de récolte. Cette solution écologique séduit un grand nombre d’agriculteurs, de particuliers et de collectivités (Caen ou Grenoble par exemple) qui souhaitent limiter l’emploi de produits chimiques toxiques. Plus cher mais aussi efficace que les insecticides D’ailleurs, les agriculteurs qui cultivent des produits estampillés "bio" n’ont pas vraiment le choix. Pour lutter contre les maladies et les parasites, seuls les insectes permettent de combattre efficacement sans utiliser de produits qui leur coûteraient le label. Ainsi, Cyril Vignon qui produit en bio des fruits et légumes anciens, a mis dans sa serre de tomates une punaise sur chaque pied. Le coût est "un poil plus cher que les insecticides classiques" avec 100 euros par an pour une serre contenant 600 pieds, confit-il néanmoins cité par l'AFP. Pour répondre à la demande, Biotop produit aujourd’hui des insectes de façon industrielle. Pour garder le contrôle, l’usine a mis en place de nombreux systèmes de protection et protège jalousement son savoir-faire et ses secrets de production : système anti-invasion, vidéosurveillance, successions de portes et de badges… Il faut dire que l’élevage industriel est extrêmement délicat. Tout doit être extrêmement contrôlé, depuis la température et la lumière jusqu’à l’humidité de l’air. Jusqu'à 36.000 oeufs par gramme Les papillons ephestia notamment sont particulièrement difficiles à mettre au point. Ils seront pour autant d’une grande utilité d’une part en nourrissant de leurs œufs les coccinelles ou les punaises, d’autre part en servent d’hôte au trichogramme, un parasite qui a besoin de coloniser les œufs d'autres insectes pour pondre. Dans chaque salle de production qui leur est dédiée, se trouvent 60 millions de papillons et on peut trouver dans un seul gramme jusqu’à 36.000 œufs. Pas étonnant donc que l’usine sorte 100 milliards d'insectes par an. Depuis quelques temps, Biotop, avec ses 40 employés et son chiffre d'affaires de 5 millions d'euros, envisage de cultiver des champignons capables de tuer des ravageurs, d'autres champignons et même de détruire des mauvaises herbes. Et la PME n'exclut pas de se lancer dans les insectes à manger, un mode de consommation lui aussi très en vogue à l’heure actuelle.

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