(blog à finir et à corriger)
Stop !
Oui, stop, mes chers cinq lecteurs, arrêtons d'empoisonner ces pauvres américains et chinois avec nos vins français qui sont de véritables grenades à poisons.....violents.
Et, oui, en avalant le vin français, tout le monde s'empoisonne. Et, comme, nous ingurgitons du liquide, les poisons passent plus vite dans le sang et se fixent dans nos organes prêts à exploser à partir de doses trop concentrées.
Arrêtons d'acheter du vin français et même du vin tout court parce que les autres, californiens, italiens, espagnols, russe, australiens, chiliens et désormais chinois sont tous du poison liquide.
(source : Radins.com)
Les produits phytosanitaires utilisés sur les vignes pour combattre les maladies sont à incriminer.
Le pire, c'est qu'il n'existe aucune procédure mise en place par l'État français pour définir et contrôler le taux de pesticides dans les vins. Les consommateurs - mais également les producteurs - demeurent ainsi dans le flou.
Cinq bordeaux, et plus particulièrement le Grave Blanc Château Roquetaillade-le-Bernet 2011 contient 1.682 microgrammes de pesticides par kilo, soit le record quant à la quantité de pesticides contenus dans le vin.
Toutefois, le taux des pesticides dans les vins n'atteindrait pas la limite maximale de résidus (LMR), préconisé par l'Agence européenne de sécurité des aliments (AESA). Vraiment une bonne nouvelle ?"
A part ça, l'accord de libre échange de la Colombie avec les Etats-Unis ont permis à Mosanto de tenter de faire passer une loi pour obliger tous les agriculteurs à utiliser uniquement ses semences.
Et, après cela, Bruxelles veut nous faire croire qu'un tel accord entre l'Europe et les States sera bénéfique pour les citoyens européens.
(source : Nature to share)
Ah, que c'est beau la lutte. En tout cas, il y en a d'autres qui luttent pour l'amour de la religion et en offrant son corps. Ah, que c'est beau la religion !
(source : Courrier International)
Eh, oui, Mohammet, avait promis des femmes au paradis, les djihadistes n'ont pas eu à attendre de le rejoindre. Euh, ce n'est peut-être pas lui, mais, plutôt, les assassins, vous savez cette secte de tueurs. Tiens, comme les djihadistes, si, vous vous référez à l'histoire.
Mais, passons, parce que nous n'avons pas besoin des djihadistes pour mourir, nos industriels assument très bien la tâche.
(source : Journal de l'environnement)
Il n’est pas si courant de pouvoir observer en temps réel les
manœuvres de lobbying de l’industrie pour influencer l’élaboration d’une
politique publique périlleuse pour ses intérêts. La publication, par la
Commission européenne, de la définition et des critères concernant les
perturbateurs endocriniens (PE) est un cas d’école, car elle aura des
conséquences économiques d’importance dans les domaines de la chimie,
des pesticides, des biocides, mais aussi des cosmétiques ou de l’eau. La
DG Environnement, qui devait se prononcer en décembre prochain,
envisage maintenant de lancer une procédure d’évaluation d’impact
(économique), qui repoussera de 6 à 8 mois la prise de définition. Il
s’agissait d’une des revendications de l’industrie.
C’est dans ce contexte très délicat que 18 scientifiques ont publié cet été un même éditorial dans 14 revues scientifiques. Leur objectif: décrédibiliser la position scientifique de la DG environnement, basée sur le principe de précaution. En réponse, 41 scientifiques ont publié un texte critiquant ces auteurs et leurs positions peu ou mal étayées. En apparence technique, cette controverse donne l’occasion de voir à l’œuvre une opération de lobbying d’une part, mais aussi les liens parfois troubles que la science peut entretenir avec le secteur privé. Car, comme le démontre la journaliste Stéphane Horel aux termes d’une enquête fouillée sur les conflits d’intérêts, la quasi-totalité des cosignataires du premier éditorial nourrissent des liens forts avec les industries dont leur texte défend les intérêts. Son enquête vient de paraître dans Environmental Health News[1].
- JDLE: Tout part d’une «fuite» d’une recommandation rédigée par la DG Environnement sur la définition des critères des PE… Que contient ce document? A qui profite le crime?
Stéphane Horel - Cette recommandation qui a «fuité» n’a pas révélé les intentions de la DG Environnement, car tout le travail antérieur (rapport Kortemkamp, groupe ad hoc, groupe experts à la DG et leur rapport JRC) témoignait de la direction dans laquelle travaille la DG. A savoir que l’évaluation sanitaire des PE ne serait plus basée sur une évaluation a posteriori du danger de la substance –comme c’est le cas aujourd’hui pour tout produit- mais sur une évaluation a priori. C’est le Parlement européen qui a introduit ces «critères guillotines» dans les réglementations consacrées aux pesticides et aux biocides, votées en 2009 et 2012. Désormais, on évaluera les dangers auxquels peuvent être soumis les gens avant de les exposer.
JDLE – Combien de produits pourraient-ils être concernés par cette nouvelle réglementation?
Stéphane Horel - L’industrie donne des chiffres un peu exagérés pour faire peur, comme lors des discussions autour de la réglementation Reach[2]. Dans l’une de ses évaluations des impacts économiques de la réglementation, l’industrie avance que 20% des substances seraient bannies du marché européen. Des conséquences accrues par le fait que cela toucherait des pesticides parmi les plus vendus.
JDLE- Or derrière l’enjeu économique se cache un enjeu scientifique crucial quand il s’agit des PE: c’est la question des seuils en deçà desquels ou à partir desquels les PE ont, ou n’ont pas, des effets sur la santé.
Stéphane Horel - Effectivement. Pour essayer de faire simple dans une architecture très compliquée, il faut savoir que dans la logique de Reach, on se demande d’abord: les PE sont-ils des substances hautement préoccupantes? Si c’est le cas, soit on considère qu’on peut maîtriser l’exposition des gens, c’est l’«usage contrôlé», un terme un peu marqué à cause de l’histoire de l’amiante, et alors le produit reste sur le marché. Soit on ne peut pas en maîtriser les risques. Une évaluation socio-économique est alors menée, au cours de laquelle les fabricants devront démontrer que les bénéfices apportés par le produit l’emportent sur les risques pour la santé et qu’il n’existe pas de substitut. Le critère déterminant pour ces deux approches, c’est de savoir si on peut déterminer un seuil en deçà duquel il n’y aura pas d’effet sanitaire. Or justement, les PE ne connaissent pas les seuils, ils sont actifs, et parfois même plus actifs, à faible dose. Il y a donc là un enjeu économique, mais aussi scientifique, car certains toxicologues peinent à remettre en cause le concept -qui fonde toute leur discipline depuis des siècles- selon lequel la dose fait le poison.
JDLE – Pour en revenir à la controverse scientifique, quels sont les profils de carrière des signataires du premier éditorial, qui tente de décrédibiliser le rapport préliminaire qui a «fuité»?
Stéphane Horel – D’abord, il faut bien avoir à l’esprit que c’est du jamais vu, de la part de scientifiques, d’attaquer de la sorte une intention politique. C’est en tant que rédacteurs en chef (ou adjoints) de revues scientifiques qu’ils vont publier simultanément le même texte dans leurs 14 revues. Leurs attaques sont toutefois assez floues: ils n’explicitent pas les enjeux, ils ne citent pas les documents visés. C’est un texte très court -une page et demi- alors qu’ils s’en prennent tout de même à trois ans de travail. En outre, leurs critiques ne sont pas sourcées, et il y a peu de références scientifiques à l’appui de leurs critiques. «L’aspect le plus préoccupant de cet éditorial, c’est qu’il brouille la barrière entre ce qui relève de la science et ce qui dépend de choix politiques, sociétaux et démocratiques», estiment les auteurs du «contre-édito».
Maintenant, décrivons plus précisément leur pedigree… … Sur les 18 signataires, j’ai mis en évidence que 17 d’entre eux entretiennent ou ont entretenu des liens avec différentes industries. Pour la plupart, ce sont des gens qui ont déjà fait carrière, et qui sont à la tête de services ou de départements. Huit d’entre eux sont des professeurs de toxicologie. Mais quasiment aucun n’a travaillé sur les PE, ce qui soulève la question de l’étendue de leurs connaissances dans ce domaine relativement neuf et donc de leurs compétences. Nigel Gooderham, rédacteur en chef de Toxicology Research journal et professeur de toxicologie moléculaire à l’Imperial College London, m’a expliqué qu’en signant cet éditorial «il n’avait rien à gagner. C’était purement basé sur [sa] réflexion scientifique et [son] analyse».
Mais il y aussi des gens au profil curieux, comme Gio Batta Gori: c’est presque une célébrité, pour moi qui travaille sur les réseaux d’influence et les stratégies de l’industrie. En effet, c’est un ancien consultant de l’industrie du tabac, du début des années 1980 à la fin des années 1990, comme les «tobacco documents» le révèlent. La revue qu’il dirige est une revue dite «capturée» par l’industrie, puisqu’elle appartient à une société savante qui ne révèle pas ses sponsors. Mais une plongée dans les archives démontre qu’il s’agit de Philip Morris, Coca Cola, Monsanto et d’autres.
JDLE - A cet éditorial était jointe une lettre adressée à Anne Glover, la conseillère scientifique en chef du président de la Commission, José Manuel Barosso. Que dit cette lettre?
Stéphane Horel - A peu près la même chose que l’éditorial, en s’adressant en plus à Anne Glover pour intervenir dans le débat et le processus officiel, notamment en lui demandant de faire intervenir les trois comités scientifiques[3] de la Commission. S’adresser à elle, c’est un geste éminemment politique. En creux, c’est une attaque contre une décision votée par le peuple, à savoir cette approche de précaution.
Qui sont-ils? Sur les 71 signataires, j’ai mis à jour sur 40 d’entre eux des liens documentés avec le secteur privé. Sans compter qu’une partie ne travaillent pas sur les PE. Ce qui est très choquant, c’est qu’autant les signataires du premier éditorial se réclamaient de leur seul titre de rédacteurs en chef, autant parmi les 71 scientifiques qui ont co-signé la lettre à Anne Glover, 15 mettent la nature de leurs fonctions en avant, mais aussi les positions qu’ils peuvent ou ont pu occuper dans différentes instances européennes! C’est notamment le cas pour deux d’entre eux, qui ont collaboré au groupe de travail PE monté par l’Efsa en octobre 2012 et qui a rendu son opinion en mars 2013. On se demande donc à quel titre ils s’expriment. Il n’y a pas de code de conduite sur le sujet à l’Efsa, mais cela pose question.
Cerise sur le gâteau, le lobby des pesticides a soutenu publiquement cette lettre ouverte. L’un des signataires m’a dit qu’il n’est pas responsable de qui soutient ou pas leurs positions. Mais je trouve intéressant de constater que la position prise par ces scientifiques est soutenue par l’industrie.
JDLE - La riposte a été immédiate. Quel est le profil des signataires de la réponse à l’éditorial?
Stéphane Horel – Sur les 41 signataires de ce texte, 14 ont participé au rapport de l’OMS/Pnue. Ce sont des gens qui savent de quoi ils parlent. Ils ont par ailleurs eu l’élégance de déclarer leurs conflits d’intérêts avec le secteur privé –ils n’en ont aucun- comme c’est la norme en ce domaine. Ce à quoi Daniel Dietrich, l’auteur principal du premier éditorial, considère qu’il n’y avait pas matière à publier quoi que ce soit sur d’éventuels conflits d’intérêts, puisque les scientifiques s’exprimaient dans le cadre d’un éditorial, et non d’un article scientifique qui aurait pu avoir de l’influence sur l’un ou l’autre produit chimique. Cela témoigne a minima d’une compréhension extrêmement étroite de ce que c’est que de publier ses conflits d’intérêts…
JDLE – Vous êtes une journaliste spécialisée dans la mise au jour de ces conflits d’intérêts entre scientifiques et industrie. Est-ce si courant et pourquoi est-ce si important?
Stéphane Horel - Grâce au Mediator, le grand public en France a compris que cette question n’était pas une question purement théorique ou intellectuelle, mais qu’elle avait des conséquences sur la santé des gens. Les questions de controverses –ou de pseudo controverses- scientifiques ne peuvent plus se dérouler sans que l’on se demande: mais d’où parlent les gens qui s’expriment? Le fait est qu’on est aujourd’hui dans une situation de conflits d’intérêts généralisée, notamment parce que c’est une des stratégies avérées de l’industrie de créer des liens avec les experts. Ce n’est pas un état naturel, mais la conséquence d’une stratégie. Et le principal responsable de cette situation, ce sont les pouvoirs publics. L’industrie, finalement, ne fait que son travail, et les pouvoirs publics sont censés mettre des garde-fous pour que l’expertise publique soit faite dans l’intérêt des gens et leur santé. Nanotechnologies, radiofréquences, OGM, médicaments…. Toutes ces questions ont besoin d’une expertise publique indépendante des intérêts privés.
Il faut savoir que l’un des plus gros financeurs de la recherche en Europe, c’est la Commission européenne. Or certaines des conditions mises par l’UE, c’est que les chercheurs bénéficient de partenaires ou de financeurs privés. C’est parfois une condition sine qua non pour avoir de l’argent public. Donc, quoi qu’ils en disent, cela cadre forcément les questions qui vont faire l’objet de la recherche. Par ricochet, cela implique que de l’argent public bénéficie au secteur privé, ce qui n’est pas en soi condamnable. Mais la question politique qui est derrière, c’est que cela peut déboucher sur une amélioration de la productivité des profits d’une entreprise au mépris de standards sanitaires. Or c’est un problème réel.
vv
Stop !
Oui, stop, mes chers cinq lecteurs, arrêtons d'empoisonner ces pauvres américains et chinois avec nos vins français qui sont de véritables grenades à poisons.....violents.
Et, oui, en avalant le vin français, tout le monde s'empoisonne. Et, comme, nous ingurgitons du liquide, les poisons passent plus vite dans le sang et se fixent dans nos organes prêts à exploser à partir de doses trop concentrées.
Arrêtons d'acheter du vin français et même du vin tout court parce que les autres, californiens, italiens, espagnols, russe, australiens, chiliens et désormais chinois sont tous du poison liquide.
(source : Radins.com)
Pesticides : tous les vins contrôlés positifs
Sur
92 bouteilles de vins, produites dans toutes les régions de France,
contrôlées par l'association UFC Que Choisir, aucune n'est exempte de
pesticides !
33 molécules de pesticides recensées !
D'après les résultats de l'association UFC Que Choisir, le vin, quel que soit le type, comporte des traces de pesticides. 33 molécules ont été décelées dont le bromopropylate et le carbendazyme, qui sont pourtant des molécules interdites en Europe.Les produits phytosanitaires utilisés sur les vignes pour combattre les maladies sont à incriminer.
Le pire, c'est qu'il n'existe aucune procédure mise en place par l'État français pour définir et contrôler le taux de pesticides dans les vins. Les consommateurs - mais également les producteurs - demeurent ainsi dans le flou.
Quels sont vins les plus touchés ?
Selon l'étude, il s'agit de ceux du Sud-Ouest et, tenez-vous bien, un cumul de 14 pesticides a été décelé dans le Bordeaux Mouton-Cadet 2010. Il bat ainsi le record et est suivi du Margaux 2010 Maison-Ginestet, et du Saint-Emilion 2011 Chantet-Blanet.Cinq bordeaux, et plus particulièrement le Grave Blanc Château Roquetaillade-le-Bernet 2011 contient 1.682 microgrammes de pesticides par kilo, soit le record quant à la quantité de pesticides contenus dans le vin.
Toutefois, le taux des pesticides dans les vins n'atteindrait pas la limite maximale de résidus (LMR), préconisé par l'Agence européenne de sécurité des aliments (AESA). Vraiment une bonne nouvelle ?"
A part ça, l'accord de libre échange de la Colombie avec les Etats-Unis ont permis à Mosanto de tenter de faire passer une loi pour obliger tous les agriculteurs à utiliser uniquement ses semences.
Et, après cela, Bruxelles veut nous faire croire qu'un tel accord entre l'Europe et les States sera bénéfique pour les citoyens européens.
(source : Nature to share)
COLOMBIE: Des paysans ont vaincu Santos, la marionnette de Monsanto en Colombie
En
un retournement étonnant, le président Santos a suspendu la résolution
n°9.70 mettant en œuvre des dispositions draconiennes sur l'accord de
libre-échange entre les États- Unis et la Colombie.
Dans mon article sur la guerre secrète d'Obama en Colombie, j'avais détaillé le lien entre Monsanto, l'administration Obama et le gouvernement colombien, lien cherchant à imposer aux agriculteurs de n'utiliser que des semenses approuvées par le gouvernement.
Des agriculteurs et transporteurs avaient organisé une manifestation nationale massive qui s'est tenue surtout à Bogota, la capitale de la Colombie. Elle a commencé pacifiquement le 19 août mais la violence a vite fait son apparition. Une grande partie de la violence est issue d'éléments de la police infiltrés agissant en provocateurs. Le mouvement de protestation a grossi en incluant un large éventail de groupes montés contre le gouvernement.
Ce succès marque une rupture majeure sur les résultats des efforts déployés par les agriculteurs jusque-là. Le gouvernement avait pu résister aux manifestations précédentes. Celle-ci a pris des proportions énormes qui ont débouché sur des actions de désobéissance civile telles que le blocage de plus de 40 routes du pays.
Les agriculteurs qui protestaient ont forcé le gouvernement colombien à négocier le rejet du projet de loi agricole et la libération des manifestants arrêtés. Un compte rendu détaillé de cette victoire est sur YouTube sous The Real News.com
Un documentaire YouTube, dirigé par Victoria Salano, a montré le lien entre la résolution 9.70 et l'accord de libre-échange. Il a aussi montré la force utilisée de façon choquante par le gouvernement Santos pour obliger les agriculteurs à n'utiliser que des semences approuvés par le gouvernement.
La vidéo est devenue virale en galvanisant le soutien aux manifestations ayant comme objectif principal l'abrogation de la résolution 9.70 . Une version anglaise avec des informations à jour est prévue sortir pour la semaine du 23 septembre 2013.
Phil Pepin
Source: Natural News
Dans mon article sur la guerre secrète d'Obama en Colombie, j'avais détaillé le lien entre Monsanto, l'administration Obama et le gouvernement colombien, lien cherchant à imposer aux agriculteurs de n'utiliser que des semenses approuvées par le gouvernement.
Des agriculteurs et transporteurs avaient organisé une manifestation nationale massive qui s'est tenue surtout à Bogota, la capitale de la Colombie. Elle a commencé pacifiquement le 19 août mais la violence a vite fait son apparition. Une grande partie de la violence est issue d'éléments de la police infiltrés agissant en provocateurs. Le mouvement de protestation a grossi en incluant un large éventail de groupes montés contre le gouvernement.
Ce succès marque une rupture majeure sur les résultats des efforts déployés par les agriculteurs jusque-là. Le gouvernement avait pu résister aux manifestations précédentes. Celle-ci a pris des proportions énormes qui ont débouché sur des actions de désobéissance civile telles que le blocage de plus de 40 routes du pays.
Les agriculteurs qui protestaient ont forcé le gouvernement colombien à négocier le rejet du projet de loi agricole et la libération des manifestants arrêtés. Un compte rendu détaillé de cette victoire est sur YouTube sous The Real News.com
Un documentaire YouTube, dirigé par Victoria Salano, a montré le lien entre la résolution 9.70 et l'accord de libre-échange. Il a aussi montré la force utilisée de façon choquante par le gouvernement Santos pour obliger les agriculteurs à n'utiliser que des semences approuvés par le gouvernement.
La vidéo est devenue virale en galvanisant le soutien aux manifestations ayant comme objectif principal l'abrogation de la résolution 9.70 . Une version anglaise avec des informations à jour est prévue sortir pour la semaine du 23 septembre 2013.
Phil Pepin
Source: Natural News
Ah, que c'est beau la lutte. En tout cas, il y en a d'autres qui luttent pour l'amour de la religion et en offrant son corps. Ah, que c'est beau la religion !
(source : Courrier International)
TUNISIE Le sexe au service des djihadistes en Syrie
Des Tunisiennes offrent leur corps
aux combattants en Syrie dans le cadre du djihad al-nikah, une pratique
encouragée par les salafistes et qui consiste à avoir des relations
sexuelles sans limite et hors mariage. Ces combattantes du sexe
reviennent enceintes dans leur pays.
Dessin de Cost
Des filles tunisiennes sont retournées en Tunisie
enceintes, œuvre de combattants salafistes qui ont mis la Syrie à feu et à
sang. Après avoir servi au "repos du guerrier", désormais légitimé
par quelques cheikhs wahhabites, elles se retrouvent avec des enfants à charge,
nés de pères inconnus [le djihad de ces jeunes filles consiste à coucher avec
autant de djihadistes qu'elles le peuvent].
Le ministre de l'Intérieur tunisien lui-même, Lotfi Ben Jeddou, a publiquement affirmé le 19 septembre que près d'une centaine de djihadistes leur passaient dessus sur leur chemin de Damas. Et les voici aujourd'hui à rentrer avec le fruit de ce djihad al-nikah, cette sorte de prostitution aux accents religieux.
Quel sera le sort de ces nouveau-nés, dans un contexte social où les mères célibataires sont durement stigmatisées ? A ce sujet, Lina Ben Mhenni, blogueuse engagée, a interpellé la ministre de la Femme, Sihem Badi, par l'intermédiaire de Facebook : "Quel sera votre programme pour les encadrer et pour sauver leurs enfants ?"
"Faudrait-il les jeter à la mer ?"
Lina questionne également Souad Abderrahim, l'élue du parti Ennahda à l'Assemblée nationale constituante, qui s'était illustrée en novembre 2011 en affirmant que "les mères célibataires ne devraient pas aspirer à un cadre légal qui protège leurs droits". Pour rappel, Mme Abderrahim n'avait pas hésité à déclarer que ces filles mères constituaient "une infamie pour la société tunisienne".
Ben Mhenni apostrophe la députée et lui demande s'il convient de qualifier ces jeunes femmes de retour de Syrie de "mères célibataires", dans la mesure où il s'agit de "moudjahidates" ? Lina martèle : "Faudrait-il les honorer, les encadrer, et protéger leurs enfants, ou les jeter à la mer ?"
Des questions d'une brûlante actualité, qui soulèvent un pan du voile sacré qui tend à les escamoter. Comble du paradoxe, ce seront les fatwas de cheikhs salafistes, appelant au djihad al-nikah, qui permet des rapports sexuels hors mariage avec des partenaires multiples, qui mettront cette fois-ci sur le tapis un sujet de société considéré comme un tabou. Même si, selon les chiffres divulgués en 2010 par des associations de protection de l'enfance, pas moins de quatre bébés naissent chaque jour, en Tunisie, hors du cadre du mariage. Et il aura donc fallu attendre le retour des "djihadistes sexuelles", pour exhumer le sujet. Provoquera-t-il une nouvelle fois l'opprobre des extrémistes religieux alors qu'ils sont pour le moins coupables de complicité ?
Le ministre de l'Intérieur tunisien lui-même, Lotfi Ben Jeddou, a publiquement affirmé le 19 septembre que près d'une centaine de djihadistes leur passaient dessus sur leur chemin de Damas. Et les voici aujourd'hui à rentrer avec le fruit de ce djihad al-nikah, cette sorte de prostitution aux accents religieux.
Quel sera le sort de ces nouveau-nés, dans un contexte social où les mères célibataires sont durement stigmatisées ? A ce sujet, Lina Ben Mhenni, blogueuse engagée, a interpellé la ministre de la Femme, Sihem Badi, par l'intermédiaire de Facebook : "Quel sera votre programme pour les encadrer et pour sauver leurs enfants ?"
"Faudrait-il les jeter à la mer ?"
Lina questionne également Souad Abderrahim, l'élue du parti Ennahda à l'Assemblée nationale constituante, qui s'était illustrée en novembre 2011 en affirmant que "les mères célibataires ne devraient pas aspirer à un cadre légal qui protège leurs droits". Pour rappel, Mme Abderrahim n'avait pas hésité à déclarer que ces filles mères constituaient "une infamie pour la société tunisienne".
Ben Mhenni apostrophe la députée et lui demande s'il convient de qualifier ces jeunes femmes de retour de Syrie de "mères célibataires", dans la mesure où il s'agit de "moudjahidates" ? Lina martèle : "Faudrait-il les honorer, les encadrer, et protéger leurs enfants, ou les jeter à la mer ?"
Des questions d'une brûlante actualité, qui soulèvent un pan du voile sacré qui tend à les escamoter. Comble du paradoxe, ce seront les fatwas de cheikhs salafistes, appelant au djihad al-nikah, qui permet des rapports sexuels hors mariage avec des partenaires multiples, qui mettront cette fois-ci sur le tapis un sujet de société considéré comme un tabou. Même si, selon les chiffres divulgués en 2010 par des associations de protection de l'enfance, pas moins de quatre bébés naissent chaque jour, en Tunisie, hors du cadre du mariage. Et il aura donc fallu attendre le retour des "djihadistes sexuelles", pour exhumer le sujet. Provoquera-t-il une nouvelle fois l'opprobre des extrémistes religieux alors qu'ils sont pour le moins coupables de complicité ?
Eh, oui, Mohammet, avait promis des femmes au paradis, les djihadistes n'ont pas eu à attendre de le rejoindre. Euh, ce n'est peut-être pas lui, mais, plutôt, les assassins, vous savez cette secte de tueurs. Tiens, comme les djihadistes, si, vous vous référez à l'histoire.
Mais, passons, parce que nous n'avons pas besoin des djihadistes pour mourir, nos industriels assument très bien la tâche.
(source : Journal de l'environnement)
Les perturbateurs endocriniens, objets de tous les lobbies
Le 23 septembre 2013 par Marine Jobert
Stéphane Horel, journaliste et documentariste spécialisée sur les conflits d'intérêts.
C’est dans ce contexte très délicat que 18 scientifiques ont publié cet été un même éditorial dans 14 revues scientifiques. Leur objectif: décrédibiliser la position scientifique de la DG environnement, basée sur le principe de précaution. En réponse, 41 scientifiques ont publié un texte critiquant ces auteurs et leurs positions peu ou mal étayées. En apparence technique, cette controverse donne l’occasion de voir à l’œuvre une opération de lobbying d’une part, mais aussi les liens parfois troubles que la science peut entretenir avec le secteur privé. Car, comme le démontre la journaliste Stéphane Horel aux termes d’une enquête fouillée sur les conflits d’intérêts, la quasi-totalité des cosignataires du premier éditorial nourrissent des liens forts avec les industries dont leur texte défend les intérêts. Son enquête vient de paraître dans Environmental Health News[1].
- JDLE: Tout part d’une «fuite» d’une recommandation rédigée par la DG Environnement sur la définition des critères des PE… Que contient ce document? A qui profite le crime?
Stéphane Horel - Cette recommandation qui a «fuité» n’a pas révélé les intentions de la DG Environnement, car tout le travail antérieur (rapport Kortemkamp, groupe ad hoc, groupe experts à la DG et leur rapport JRC) témoignait de la direction dans laquelle travaille la DG. A savoir que l’évaluation sanitaire des PE ne serait plus basée sur une évaluation a posteriori du danger de la substance –comme c’est le cas aujourd’hui pour tout produit- mais sur une évaluation a priori. C’est le Parlement européen qui a introduit ces «critères guillotines» dans les réglementations consacrées aux pesticides et aux biocides, votées en 2009 et 2012. Désormais, on évaluera les dangers auxquels peuvent être soumis les gens avant de les exposer.
JDLE – Combien de produits pourraient-ils être concernés par cette nouvelle réglementation?
Stéphane Horel - L’industrie donne des chiffres un peu exagérés pour faire peur, comme lors des discussions autour de la réglementation Reach[2]. Dans l’une de ses évaluations des impacts économiques de la réglementation, l’industrie avance que 20% des substances seraient bannies du marché européen. Des conséquences accrues par le fait que cela toucherait des pesticides parmi les plus vendus.
JDLE- Or derrière l’enjeu économique se cache un enjeu scientifique crucial quand il s’agit des PE: c’est la question des seuils en deçà desquels ou à partir desquels les PE ont, ou n’ont pas, des effets sur la santé.
Stéphane Horel - Effectivement. Pour essayer de faire simple dans une architecture très compliquée, il faut savoir que dans la logique de Reach, on se demande d’abord: les PE sont-ils des substances hautement préoccupantes? Si c’est le cas, soit on considère qu’on peut maîtriser l’exposition des gens, c’est l’«usage contrôlé», un terme un peu marqué à cause de l’histoire de l’amiante, et alors le produit reste sur le marché. Soit on ne peut pas en maîtriser les risques. Une évaluation socio-économique est alors menée, au cours de laquelle les fabricants devront démontrer que les bénéfices apportés par le produit l’emportent sur les risques pour la santé et qu’il n’existe pas de substitut. Le critère déterminant pour ces deux approches, c’est de savoir si on peut déterminer un seuil en deçà duquel il n’y aura pas d’effet sanitaire. Or justement, les PE ne connaissent pas les seuils, ils sont actifs, et parfois même plus actifs, à faible dose. Il y a donc là un enjeu économique, mais aussi scientifique, car certains toxicologues peinent à remettre en cause le concept -qui fonde toute leur discipline depuis des siècles- selon lequel la dose fait le poison.
JDLE – Pour en revenir à la controverse scientifique, quels sont les profils de carrière des signataires du premier éditorial, qui tente de décrédibiliser le rapport préliminaire qui a «fuité»?
Stéphane Horel – D’abord, il faut bien avoir à l’esprit que c’est du jamais vu, de la part de scientifiques, d’attaquer de la sorte une intention politique. C’est en tant que rédacteurs en chef (ou adjoints) de revues scientifiques qu’ils vont publier simultanément le même texte dans leurs 14 revues. Leurs attaques sont toutefois assez floues: ils n’explicitent pas les enjeux, ils ne citent pas les documents visés. C’est un texte très court -une page et demi- alors qu’ils s’en prennent tout de même à trois ans de travail. En outre, leurs critiques ne sont pas sourcées, et il y a peu de références scientifiques à l’appui de leurs critiques. «L’aspect le plus préoccupant de cet éditorial, c’est qu’il brouille la barrière entre ce qui relève de la science et ce qui dépend de choix politiques, sociétaux et démocratiques», estiment les auteurs du «contre-édito».
Maintenant, décrivons plus précisément leur pedigree… … Sur les 18 signataires, j’ai mis en évidence que 17 d’entre eux entretiennent ou ont entretenu des liens avec différentes industries. Pour la plupart, ce sont des gens qui ont déjà fait carrière, et qui sont à la tête de services ou de départements. Huit d’entre eux sont des professeurs de toxicologie. Mais quasiment aucun n’a travaillé sur les PE, ce qui soulève la question de l’étendue de leurs connaissances dans ce domaine relativement neuf et donc de leurs compétences. Nigel Gooderham, rédacteur en chef de Toxicology Research journal et professeur de toxicologie moléculaire à l’Imperial College London, m’a expliqué qu’en signant cet éditorial «il n’avait rien à gagner. C’était purement basé sur [sa] réflexion scientifique et [son] analyse».
Mais il y aussi des gens au profil curieux, comme Gio Batta Gori: c’est presque une célébrité, pour moi qui travaille sur les réseaux d’influence et les stratégies de l’industrie. En effet, c’est un ancien consultant de l’industrie du tabac, du début des années 1980 à la fin des années 1990, comme les «tobacco documents» le révèlent. La revue qu’il dirige est une revue dite «capturée» par l’industrie, puisqu’elle appartient à une société savante qui ne révèle pas ses sponsors. Mais une plongée dans les archives démontre qu’il s’agit de Philip Morris, Coca Cola, Monsanto et d’autres.
JDLE - A cet éditorial était jointe une lettre adressée à Anne Glover, la conseillère scientifique en chef du président de la Commission, José Manuel Barosso. Que dit cette lettre?
Stéphane Horel - A peu près la même chose que l’éditorial, en s’adressant en plus à Anne Glover pour intervenir dans le débat et le processus officiel, notamment en lui demandant de faire intervenir les trois comités scientifiques[3] de la Commission. S’adresser à elle, c’est un geste éminemment politique. En creux, c’est une attaque contre une décision votée par le peuple, à savoir cette approche de précaution.
Qui sont-ils? Sur les 71 signataires, j’ai mis à jour sur 40 d’entre eux des liens documentés avec le secteur privé. Sans compter qu’une partie ne travaillent pas sur les PE. Ce qui est très choquant, c’est qu’autant les signataires du premier éditorial se réclamaient de leur seul titre de rédacteurs en chef, autant parmi les 71 scientifiques qui ont co-signé la lettre à Anne Glover, 15 mettent la nature de leurs fonctions en avant, mais aussi les positions qu’ils peuvent ou ont pu occuper dans différentes instances européennes! C’est notamment le cas pour deux d’entre eux, qui ont collaboré au groupe de travail PE monté par l’Efsa en octobre 2012 et qui a rendu son opinion en mars 2013. On se demande donc à quel titre ils s’expriment. Il n’y a pas de code de conduite sur le sujet à l’Efsa, mais cela pose question.
Cerise sur le gâteau, le lobby des pesticides a soutenu publiquement cette lettre ouverte. L’un des signataires m’a dit qu’il n’est pas responsable de qui soutient ou pas leurs positions. Mais je trouve intéressant de constater que la position prise par ces scientifiques est soutenue par l’industrie.
JDLE - La riposte a été immédiate. Quel est le profil des signataires de la réponse à l’éditorial?
Stéphane Horel – Sur les 41 signataires de ce texte, 14 ont participé au rapport de l’OMS/Pnue. Ce sont des gens qui savent de quoi ils parlent. Ils ont par ailleurs eu l’élégance de déclarer leurs conflits d’intérêts avec le secteur privé –ils n’en ont aucun- comme c’est la norme en ce domaine. Ce à quoi Daniel Dietrich, l’auteur principal du premier éditorial, considère qu’il n’y avait pas matière à publier quoi que ce soit sur d’éventuels conflits d’intérêts, puisque les scientifiques s’exprimaient dans le cadre d’un éditorial, et non d’un article scientifique qui aurait pu avoir de l’influence sur l’un ou l’autre produit chimique. Cela témoigne a minima d’une compréhension extrêmement étroite de ce que c’est que de publier ses conflits d’intérêts…
JDLE – Vous êtes une journaliste spécialisée dans la mise au jour de ces conflits d’intérêts entre scientifiques et industrie. Est-ce si courant et pourquoi est-ce si important?
Stéphane Horel - Grâce au Mediator, le grand public en France a compris que cette question n’était pas une question purement théorique ou intellectuelle, mais qu’elle avait des conséquences sur la santé des gens. Les questions de controverses –ou de pseudo controverses- scientifiques ne peuvent plus se dérouler sans que l’on se demande: mais d’où parlent les gens qui s’expriment? Le fait est qu’on est aujourd’hui dans une situation de conflits d’intérêts généralisée, notamment parce que c’est une des stratégies avérées de l’industrie de créer des liens avec les experts. Ce n’est pas un état naturel, mais la conséquence d’une stratégie. Et le principal responsable de cette situation, ce sont les pouvoirs publics. L’industrie, finalement, ne fait que son travail, et les pouvoirs publics sont censés mettre des garde-fous pour que l’expertise publique soit faite dans l’intérêt des gens et leur santé. Nanotechnologies, radiofréquences, OGM, médicaments…. Toutes ces questions ont besoin d’une expertise publique indépendante des intérêts privés.
Il faut savoir que l’un des plus gros financeurs de la recherche en Europe, c’est la Commission européenne. Or certaines des conditions mises par l’UE, c’est que les chercheurs bénéficient de partenaires ou de financeurs privés. C’est parfois une condition sine qua non pour avoir de l’argent public. Donc, quoi qu’ils en disent, cela cadre forcément les questions qui vont faire l’objet de la recherche. Par ricochet, cela implique que de l’argent public bénéficie au secteur privé, ce qui n’est pas en soi condamnable. Mais la question politique qui est derrière, c’est que cela peut déboucher sur une amélioration de la productivité des profits d’une entreprise au mépris de standards sanitaires. Or c’est un problème réel.
[1]
Stéphane Horel est journaliste indépendante spécialisée dans les
conflits d’intérêts et les questions d’influence dans le domaine de la
santé. Elle travaille actuellement à un documentaire télévisé consacré
au processus européen de réglementation des perturbateurs endocriniens.
[2]
Adoptée en 2006, elle consiste à enregistrer les produits chimiques
auprès de l’UE, dont l’évaluation de la dangerosité se fait au fur et à
mesure, en fonction de leur tonnage.
[3]
Ces trois comités ont eu à rendre quelques avis spécifiques sur le
dossier, mais ils ne font pas partie de la saisine générale, comme cela a
pu être le cas pour l’agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa).
vv
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire