Salut aux citoyens du monde qui rêvent que le ministre de l'intérieur français, valls, n'a pas dit que les roms roumains n'ont pas vocation à s'installer en France parce ne correspondant pas à la culture français, (un truc comme ça. Je suis d'accord avec lui, il faut virer les roms, mais, il ne faut pas oublier les musulmans dont la culture n'est pas la nôtre et, peut-être d'autres après.
Enfin, un vrai leader de gauche avec un discours d'extrême droite, enfin !
Alors, la crise est finie selon le président français hollande. Ben, oui, elle est finie puisqu'il le dit. Sauf, que personne ne le croit.
Alors, pourquoi, il continue à nous sortir des inepties ?
Simple, parce qu'il prend les français pour des cons.
Et, pourtant, aux States la crise couve.
(source : wikistrike)
Il semble bien que
les actionnaires de la FED aient
décidé de sacrifier l'un d'entre eux sur l'autel de la politique
financière, ce qui pourrait donner au Congrès un bon motif de voter
avec plus d'emphase le nouveau plafond de relèvement de la dette, sujet
sur lequel il semble se montrer plus que réticent.
Il y a une vraie crise politique aux USA, si grave que le Congrès a
décidé de couper les bons alimentaires malgré le veto de l'administration Obama.
JP Morgan semble cumuler les ennuis et les attaques, à tel point qu'ils viennent de proposer une transaction à l'Etat Américain, d'un paiement d'un montant entre 3 et 7 Milliards pour solde de tout compte et faire cesser les poursuites, pardon, 11 Milliards depuis ce soir 25 Septembre 22 H heure française. Combien demain ?
http://fr.finance.yahoo.com/actualites/jpmorgan-propose-3-milliards-dollars-solder-enquêtes-214914755--finance.html
Il est évident que dans un tel contexte, les clients fuient la banque.
Nouveau Lehman en perspective, mais avec une puissance totalement décuplée par rapport au Lehman précédent.
Les attaques sont telles que JP Morgan vient de mettre son siège social en vente de toute urgence .
http://www.bloomberg.com/news/2013-08-16/jpmorgan-marketing-downtown-s-1-chase-manhattan-plaza.html
Dans ce contexte, Mario Draghi est en train de préparer les mesures de sauvegarde contre les effets dominos que ce sacrifice risque d'entrainer sur les banques de la zone Euro avec un nouveau LTRO (liquidités quasi gratuites pour les banques qui pourront les reprêter avec profit aux Etats).
Vous aviez aimé la crise des Subprimes ? Vous allez adorer la crise JP Morgan disent les cyniques mal intentionnés qui ont bien sûr déjà mis leurs économies à l'abri. (voir les dernières publications de Simone Wapler, Agora finances avec son dernier article : France 2013, la faillite).
Et pendant ce temps, les Chinois très en colère car ils avaient demandé l'arrêt des imprimantes de la FED, qui déstabilise les économies des émergents par les manipulations sur le dollar, viennent de créer une zone de convertibilité du Yuan à Shangai (plus facile à contrôler que Hong Kong), associé à un fonds d'assistance financière aux Brics.
Vers un Yuan convertible: la Chine part en guerre contre l'hégémonie du dollar
http://www.atlantico.fr/decryptage/vers-yuan-convertible-chine-part-en-guerre-contre-hegemonie-dollar-antoine-brunet-838146.html#210VPFvqR0hVSot3.99
On peut imaginer que ce fond est déjà entré en action lors des récentes attaques contre le rouble ou le real Brésilien durant l'été .
Ces deux annonces simultanées sont tout simplement en train de signer la fin du Dollar "monnaie planétaire étalon", donc l'arrêt des manipulations sur les marchés de taux, de change, de matières premières, boursiers , l'arrêt de l'hégémonie monétaire et financière américaine.
Tous aux abris: FED, JP Morgan...
Les Chinois n'ayant pas transféré leur pouvoir régalien de création monétaire aux banquiers privés, comme ce qui s'est fait aux USA ou en Europe, des créations nettes de monnaie leur sont tout à fait possible et deviennent un outil de géostratégie. De plus si ces excédents monétaires sont destinés à alimenter les réserves des Brics, ils n'auront pas ou peu d'impact sur l'inflation chinoise, principal argument d'opposition de ceux qui veulent conserver ce pouvoir exhorbitant aux financiers.
L'ambiance ne doit pas être très rose à Wall Street, ni au sein de l'administration Obama. Le candidat fétiche du Président, Larry Summers, qui devait remplacer Ben Bernanke à la tête de la Fed vient d'ailleurs d'annoncer le retrait de sa candidature.
Et par ricochet, ce que l'on appelle le risque systémique ou l'effet domino risque bien d'atteindre la zone euro et la France dans les jours prochains."
Alors, mes chers lecteurs, qui est le plus à plaindre les américains qui n'auront plus de bons alimentaires ou les financiers de Wall Street ?
En tout cas, qu'Obama se méfie, les américains au sujet de la crise syrienne préfèrent le président russe Poutine à sa personne.
D'ici que Poutine se présente à la prochaine élection présidentielle américaine, il n'y a pas loin.
(source :Allainjules.com)
Et, pour changer de tous ces maux qui nous écrasent, un peu de bricolage.
(source : solar.freeonplate.com)
Plusieurs facteurs font qu'entre les énergies renouvelables (et écologiques), et les énergies conventionnelles (non renouvelables et non écologiques), le choix qui s'impose est d'abord celui de l'énergie conventionnelle avec pour argument principal le prix. Par exemple, les gigantesques profits générés par les monopoles sur les réserves stratégiques de pétrole. Lisez ce document pour voir qu'une simple personne peut faire la différence en construisant un panneau solaire à l'aide de pièces recyclées. Donc vive le recyclage!
Il est en réalité incroyablement simple et économique de construire un chauffage solaire d'appoint pour sa maison. Le plus intéressant est que le système d'accumulation de la chaleur est construit a partir de canettes en aluminium vides!
CHAUFFAGE SOLAIRE PAR COLLECTEURS FABRIQUES A BASE DE CANETTES
Pour commencer, il faut récupérer des canettes vides qui
seront le coeur de notre système. Il faut les nettoyer autant que
possible car les odeurs dus aux moisissures se développent rapidement.
Attention! Les canettes sont généralement faites en aluminium, mais
certaines sont en métal. Testez-les avec un aimant. La conductivité
thermique de l'aluminium est meilleur que celle du métal, c'est ce qui
nous intéresse.
Sur le fond de chaque canette, on fait 3 trous avec un pointeau (Photo 2 et 3).
Sur le haut des canettes, on agrandit le trou ovale (celui par lequel on boit), en découpant l'aluminium du centre vers les cotes. Enfin, vous repliez les parties coupées vers l'intérieur. Il est important d'avoir ces "ailerons" a l'intérieur de la canette car cela provoquera un écoulement turbulent de l'air, et permettra ainsi a tout le volume d'air d'être en contact avec l'aluminium et de récupérer un maximum de chaleur.
Étant donné la quantité de colle dont vous aurez besoin, choisissez un tube de colle en cartouche a appliquer au pistolet.
Préparer un support pour empiler vos canettes. Celui de
la photo 6 est fait avec 2 morceaux de bois plats cloues entre eux.
Le but est de maintenir les canettes aussi droites que possible pendant
le séchage. Vous pouvez aussi utiliser un élastique pour maintenir les
canettes fixes sur le support.
Faites comme vous voulez, l'important est d'avoir des tubes de canettes bien droits.
Les photos 7, 8, 9 détaillent l'étape de collage.
Une série de canettes collées forment un "tube solaire". La photo 10 montre
le tube fixé sur son support en attendant le séchage total.
Les boites d'admission et de sortie d'air sont faites en bois ou en aluminium
(ici en bois 10mm). Pour assurer une bonne étanchéité du système, pensez a siliconer
les bords (toujours avec une colle résistante a la chaleur).
Coté canette, les planches sont perforées de trous de diamètre 55mm (photo 11, 12).
On les fixe sur le châssis, a la colle dans notre cas pour faire d'une pierre
2 coups : fixation / étanchéité, et on ajuste au mieux a la longueur des tubes de canettes.
Le montage prend forme ! (Photo 13).
La partie arrière du châssis est faite en contre-plaqué.
Vous pouvez consolider la structure comme sur la photo 14.
Pour améliorer l'effet "serre", on isole la partie arrière avec de la laine de
roche ou du styrodur (photo 15). Faites bien attention a découper justement
l'entrée et la sortie d'air.
L'assemblage, la protection, et la peinture du châssis est finie.
On fixe des crochets sur les 4 coins (photo 16) ce qui permettra de fixer
proprement notre panneau au mur (photo 17).
Avant de percer vos murs, calculez bien votre coup et déterminez précisément
la position des trous d'entrée / sortie d'air. A vous de décider si vous
préférez aspirer l'air de l'extérieur ou de l'intérieur, ou de placer la sortie
d'air en haut ou en bas de votre installation.
Pour finir, on peint nos canettes en noir avant de les placer dans le châssis.
On recouvre le châssis de la plaque de plexiglas qui sera collée de façon a
éviter toute fuite d'air. Le plexiglas est placé de façon légèrement convexe
pour être plus performant. Le solair système sans plexiglas avant d'être fini
(photo 18), et une fois fini et installé (photo 19 et 20).
Cliquez pour savoir comment un panneau solaire en canettes
fonctionne.
La page suivante montre les spécifications des pièces et matériaux nécessaires a la construction du panneau solaire..
Note importante: Notre système de chauffage solaire n'est pas capable de stocker l'énergie thermique collectée. Lorsque le soleil brille, le collecteur solaire collecte de la chaleur, et il faut utiliser cet air chaud immédiatement. Si il y a trop peu de soleil, il faut interrompre l'entrée d'air dans le collecteur pour ne pas refroidir la pièce. Vous pouvez bricoler des vannes en entrée / sortie d'air pour isoler la pièce au maximum par mauvais temps.
Un thermostat différentiel contrôle le ventilateur qui insuffle l'air dans le système. Ce thermostat se trouve en magasin d'électronique. Il comprend 2 capteurs de température. L'un est placé a l'entrée d'air, l'autre a la sortie. En fonction du paramétrage, le thermostat controle le débit du ventilateur pour laisser l'air + ou - longtemps dans le collecteur afin d'accumuler + ou - de chaleur.
Avant son installation sur le mur, le panneau a été testé dans le jardin. C'était en hiver, un temps ensoleillé et aucun nuages. Un ventilateur de PC assure la ventilation de l'air dans le collecteur. Après 10 minutes en plein soleil, l'air en sortie du système a atteint une température de 70°C! Le résultat du test nous a encouragé a percer les murs et installer le panneau le plus vite possible.
Les mesures après la pose du panneau solaire ont confirmé les résultats précédents. La température extérieure était de -3°C. On fait circuler 3 m3/min dans le collecteur (le ventilateur a été remplace par un modèle + puissant que le ventilateur de PC). La température de l'air en sortie est grimpée jusqu'a 72°C, avant de se stabiliser a 45-55°C (mesurée avec un thermomètre digital). Pour calculer la puissante calorifique, on a pris le volume d'air expulsé et la température moyenne en sortie. La puissance approximative calculée pour le panneau solaire est de 1950 W (watts) ce qui fait + de 2.6Cv!!!
Et, toujours sur le volet bricoleur, de nouveau matériaux apparaissent sur le marché.
(source : Veillecontruction.be)
En
Wallonie, une cinquantaine d’agriculteurs se sont tournés vers la
culture du chanvre, soit une surface de +/- 200 ha. C’est une culture
qu’ils apprécient car, lors de la rotation, elle constitue un très bon
assainisseur de sol. La vitesse de croissance de cette plante
résistante, qui peut atteindre 40 cm/jour au plus fort de la saison,
empêche le développement d’autres végétaux : pas d’herbicide, pas
d’insecticide. Planté en mars-avril, il est récolté en septembre, alors
qu’il atteint 3 à 3,5 mètres de hauteur. Quel est l’avantage de cette croissance rapide ?
Et, pour reprendre un sujet plus sérieux, l'Europe fait semblant de cadrer les banques en les autorisant à faire pire que la dernière fois.
(source : le Monde diplomatique)
Voilà, ce que sont capables de faire les élus et les experts européens.
Et, toujours pas de corruption à Bruxelles !
Une nouvelle crise bancaire s'annonce venant des States et les élus européens pinaillent et sont copains comme cochon avec les banquiers qui veulent détruire la santé public, les retraites, les aides sociales pour récupérer le fric et nous "enculer" bien profond.
Merci, hollande !
Et, pour finir, Exxon Mobil continue à détruire la nature.
(source : 20 minutes)
Washington - L'échouage d'une centaine de dauphins d'Electre près de Madagascar en 2008 dont un grand nombre sont morts a été lié à l'utilisation d'un sonar de cartographie à haute fréquence par la compagnie pétrolière ExxonMobil, selon un rapport de scientifiques indépendants publié jeudi.
«C’est le premier échouage massif de mammifères marins qui puisse être étroitement associé à des relevés cartographiques avec des sonars à haute fréquence», écrivent ces experts dans leur rapport rendu public par la Commission baleinière internationale.
«Mais cette absence de précédent ne permet pas d'exclure la possibilité que ce sonar ait pu jouer un rôle dans cet événement car des échouages précédents n’ont peut être pas été détectés faute d’avoir mené des enquêtes sérieuses», ajoutent ces experts.
Ces sonars produisent des sons puissants qui auraient désorienté ces cétacés qui se sont échoués dans la lagune de Loza dans le nord-ouest de Madagascar.
«ExxonMobil pense que les conclusions de ce groupe d'experts quant au sonar ne sont pas justifiées en raison du manque d'informations au moment des efforts de secours déployés en 2008», a déclaré à l'AFP un porte parole du géant pétrolier américain Patrick McGinn.
«Comme le relève le rapport, plusieurs incertitudes et un manque de données clé limitent la capacité de faire une analyse complète des causes de l'échouage», a-t-il ajouté.
Oceana, l'ONG internationale œuvrant à la conservation des océans, s'est félicitée dans un communiqué de ce rapport «qui pour la première fois établit un lien direct entre l'utilisation de ces sonars et la mort d'animaux marins».
Cette dernière rappelle que le gouvernement américain envisage d'autoriser l'utilisation du même système voire plus puissant dans l'Atlantique le long de la côte du Delaware à la Floride pour la prospection pétrolière.
Le Département de l'Intérieur, responsable de la gestion des ressources naturelles, a estimé en 2012 dans un rapport que des sonars de cartographie à haute fréquence auraient des effets néfastes sur les animaux marins pouvant entraîner des blessures et même la mort dans certains cas.
De ce fait, le gouvernement fédéral demande dans le cadre de la loi sur la protection des espèces en danger de prendre des mesures telles que l'interdiction de ces sonars dans certaines zones durant les période de reproduction pour notamment les baleines franches de l'Atlantique qui sont menacées.
Globalement, le département de l'Intérieur estime que l'impact sur la faune marine devrait être modéré tout en soulignant qu'il n'autoriserait pas ces essais avec ces sonars s'il déterminait que les risques étaient trop élevés pour les animaux marins.
Bien le bonjour chez vous.
René.
Enfin, un vrai leader de gauche avec un discours d'extrême droite, enfin !
Alors, la crise est finie selon le président français hollande. Ben, oui, elle est finie puisqu'il le dit. Sauf, que personne ne le croit.
Alors, pourquoi, il continue à nous sortir des inepties ?
Simple, parce qu'il prend les français pour des cons.
Et, pourtant, aux States la crise couve.
(source : wikistrike)
Vendredi 27 septembre 2013
JP Morgan semble cumuler les ennuis et les attaques, à tel point qu'ils viennent de proposer une transaction à l'Etat Américain, d'un paiement d'un montant entre 3 et 7 Milliards pour solde de tout compte et faire cesser les poursuites, pardon, 11 Milliards depuis ce soir 25 Septembre 22 H heure française. Combien demain ?
http://fr.finance.yahoo.com/actualites/jpmorgan-propose-3-milliards-dollars-solder-enquêtes-214914755--finance.html
Il est évident que dans un tel contexte, les clients fuient la banque.
Nouveau Lehman en perspective, mais avec une puissance totalement décuplée par rapport au Lehman précédent.
Les attaques sont telles que JP Morgan vient de mettre son siège social en vente de toute urgence .
http://www.bloomberg.com/news/2013-08-16/jpmorgan-marketing-downtown-s-1-chase-manhattan-plaza.html
Dans ce contexte, Mario Draghi est en train de préparer les mesures de sauvegarde contre les effets dominos que ce sacrifice risque d'entrainer sur les banques de la zone Euro avec un nouveau LTRO (liquidités quasi gratuites pour les banques qui pourront les reprêter avec profit aux Etats).
Vous aviez aimé la crise des Subprimes ? Vous allez adorer la crise JP Morgan disent les cyniques mal intentionnés qui ont bien sûr déjà mis leurs économies à l'abri. (voir les dernières publications de Simone Wapler, Agora finances avec son dernier article : France 2013, la faillite).
Et pendant ce temps, les Chinois très en colère car ils avaient demandé l'arrêt des imprimantes de la FED, qui déstabilise les économies des émergents par les manipulations sur le dollar, viennent de créer une zone de convertibilité du Yuan à Shangai (plus facile à contrôler que Hong Kong), associé à un fonds d'assistance financière aux Brics.
Vers un Yuan convertible: la Chine part en guerre contre l'hégémonie du dollar
http://www.atlantico.fr/decryptage/vers-yuan-convertible-chine-part-en-guerre-contre-hegemonie-dollar-antoine-brunet-838146.html#210VPFvqR0hVSot3.99
On peut imaginer que ce fond est déjà entré en action lors des récentes attaques contre le rouble ou le real Brésilien durant l'été .
Ces deux annonces simultanées sont tout simplement en train de signer la fin du Dollar "monnaie planétaire étalon", donc l'arrêt des manipulations sur les marchés de taux, de change, de matières premières, boursiers , l'arrêt de l'hégémonie monétaire et financière américaine.
Tous aux abris: FED, JP Morgan...
Les Chinois n'ayant pas transféré leur pouvoir régalien de création monétaire aux banquiers privés, comme ce qui s'est fait aux USA ou en Europe, des créations nettes de monnaie leur sont tout à fait possible et deviennent un outil de géostratégie. De plus si ces excédents monétaires sont destinés à alimenter les réserves des Brics, ils n'auront pas ou peu d'impact sur l'inflation chinoise, principal argument d'opposition de ceux qui veulent conserver ce pouvoir exhorbitant aux financiers.
L'ambiance ne doit pas être très rose à Wall Street, ni au sein de l'administration Obama. Le candidat fétiche du Président, Larry Summers, qui devait remplacer Ben Bernanke à la tête de la Fed vient d'ailleurs d'annoncer le retrait de sa candidature.
Et par ricochet, ce que l'on appelle le risque systémique ou l'effet domino risque bien d'atteindre la zone euro et la France dans les jours prochains."
Alors, mes chers lecteurs, qui est le plus à plaindre les américains qui n'auront plus de bons alimentaires ou les financiers de Wall Street ?
En tout cas, qu'Obama se méfie, les américains au sujet de la crise syrienne préfèrent le président russe Poutine à sa personne.
D'ici que Poutine se présente à la prochaine élection présidentielle américaine, il n'y a pas loin.
(source :Allainjules.com)
L'information déjantée, au Kärcher,
et la liberté d'expression dans sa quintessence: "Mieux vaut mourir
debout que de vivre à genoux" Dolores Ibárruri Gómez
PAS VU EN FRANCE. Syrie: Les USA préfèrent Poutine à Obama. Hollande, bon dernier
Publié le sept 26, 2013 @ 22:18
Un récent sondage, publié par
YouGov montre que les Américains plébiscitent, et de façon très
écrasante, le président russe Vladimir Poutine, comme étant été le
leader politique le plus efficace lors de la crise des armes chimiques
syriennes. Loin devant le président Obama.
A la question de savoir quel est l’homme
politique qui a été le plus efficace lors de la crise des armes
chimiques syrien, 49 pour cent des Américains ont plébiscité le
président Vladimir Poutine, tandis que seulement 25 pour cent ont voté
pour Barack Obama. Comme d’habitude, François Hollande est bon dernier.
Parmi les républicains, le ratio était de 63 pour cent pour Poutine et seulement 7 pour cent pour Obama.
Et, pour changer de tous ces maux qui nous écrasent, un peu de bricolage.
(source : solar.freeonplate.com)
Comment construire un panneau de chauffage solaire a partir de canettes d'aluminium
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Plusieurs facteurs font qu'entre les énergies renouvelables (et écologiques), et les énergies conventionnelles (non renouvelables et non écologiques), le choix qui s'impose est d'abord celui de l'énergie conventionnelle avec pour argument principal le prix. Par exemple, les gigantesques profits générés par les monopoles sur les réserves stratégiques de pétrole. Lisez ce document pour voir qu'une simple personne peut faire la différence en construisant un panneau solaire à l'aide de pièces recyclées. Donc vive le recyclage!
Il est en réalité incroyablement simple et économique de construire un chauffage solaire d'appoint pour sa maison. Le plus intéressant est que le système d'accumulation de la chaleur est construit a partir de canettes en aluminium vides!
Le panneau solaire est construit a l'intérieur d'un
cadre en bois (contre-plaqué 15mm), d'une plaque de Plexiglas /
polycarbonate de 3mm. L'arrière contient une épaisseur de 20mm de
laine de roche (ou styrodur) comme isolation. Les canettes se
trouvent donc entre le plexiglas et la laine de roche.
Le panneau solaire est fabriqué a partir de
canettes de bière et de soda et couvertes d'une peinture noire
résistante aux hautes températures. La partie supérieure et
inférieure des canettes est spécialement transformée pour
améliorer l'échange thermique entre elles. Quand le soleil brille,
indépendemment de la température extérieur, l'air contenu
dans les canettes se réchauffe très vite. Un ventilateur permet un
flux régulier de l'air dans le système.
CHAUFFAGE SOLAIRE PAR COLLECTEURS FABRIQUES A BASE DE CANETTES
PANNEAU SOLAIRE ÉTAPES DE CONSTRUCTION "DIY" BRICOLAGE
Pour commencer, il faut récupérer des canettes vides qui
seront le coeur de notre système. Il faut les nettoyer autant que
possible car les odeurs dus aux moisissures se développent rapidement.
Attention! Les canettes sont généralement faites en aluminium, mais
certaines sont en métal. Testez-les avec un aimant. La conductivité
thermique de l'aluminium est meilleur que celle du métal, c'est ce qui
nous intéresse.Sur le fond de chaque canette, on fait 3 trous avec un pointeau (Photo 2 et 3).
Sur le haut des canettes, on agrandit le trou ovale (celui par lequel on boit), en découpant l'aluminium du centre vers les cotes. Enfin, vous repliez les parties coupées vers l'intérieur. Il est important d'avoir ces "ailerons" a l'intérieur de la canette car cela provoquera un écoulement turbulent de l'air, et permettra ainsi a tout le volume d'air d'être en contact avec l'aluminium et de récupérer un maximum de chaleur.
Photo 1 Photo 2 Photo 3
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ATTENTION! Cette étape est dangereuse en raison de l'aluminium très
coupant. Protégez vos mains.
Si des morceaux d'aluminium tombent dans la canette lors de
la découpe, pensez a les retirer avant le montage.
N'enlevez pas les débris a main nues!
L'extérieur des canettes doit aussi être propre.
Nettoyer les avec une solution dégraissante, cela permettra a la
peinture de bien adhérer.
ATTENTION! Ci vous
utilisez des produits inflammables, prenez vos
précautions ; travaillez a l'extérieur et loin de toutes sources de
chaleur.
Coller les canettes avec une colle résistante aux hautes
températures, au moins 200°C. Le haut et le bas des canettes s'emboîtent
parfaitement. Appliquer la colle sur le rebord inferieur d'une canette
et appuyer la sur la partie superieur d'une autre canette. De cette façon, la colle
restera au maximum bloquée entre les 2 canettes (Photo 4). La Photo 5
illustre des séries de canettes finies.Étant donné la quantité de colle dont vous aurez besoin, choisissez un tube de colle en cartouche a appliquer au pistolet.
Photo 4
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Photo 5
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Photo 6
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Faites comme vous voulez, l'important est d'avoir des tubes de canettes bien droits.
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Photo 7
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Photo 8
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Photo 9
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Photo 16
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Photo 17
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Photo 18
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Photo 19
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Photo 20
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La page suivante montre les spécifications des pièces et matériaux nécessaires a la construction du panneau solaire..
Note importante: Notre système de chauffage solaire n'est pas capable de stocker l'énergie thermique collectée. Lorsque le soleil brille, le collecteur solaire collecte de la chaleur, et il faut utiliser cet air chaud immédiatement. Si il y a trop peu de soleil, il faut interrompre l'entrée d'air dans le collecteur pour ne pas refroidir la pièce. Vous pouvez bricoler des vannes en entrée / sortie d'air pour isoler la pièce au maximum par mauvais temps.
Un thermostat différentiel contrôle le ventilateur qui insuffle l'air dans le système. Ce thermostat se trouve en magasin d'électronique. Il comprend 2 capteurs de température. L'un est placé a l'entrée d'air, l'autre a la sortie. En fonction du paramétrage, le thermostat controle le débit du ventilateur pour laisser l'air + ou - longtemps dans le collecteur afin d'accumuler + ou - de chaleur.
Avant son installation sur le mur, le panneau a été testé dans le jardin. C'était en hiver, un temps ensoleillé et aucun nuages. Un ventilateur de PC assure la ventilation de l'air dans le collecteur. Après 10 minutes en plein soleil, l'air en sortie du système a atteint une température de 70°C! Le résultat du test nous a encouragé a percer les murs et installer le panneau le plus vite possible.
Les mesures après la pose du panneau solaire ont confirmé les résultats précédents. La température extérieure était de -3°C. On fait circuler 3 m3/min dans le collecteur (le ventilateur a été remplace par un modèle + puissant que le ventilateur de PC). La température de l'air en sortie est grimpée jusqu'a 72°C, avant de se stabiliser a 45-55°C (mesurée avec un thermomètre digital). Pour calculer la puissante calorifique, on a pris le volume d'air expulsé et la température moyenne en sortie. La puissance approximative calculée pour le panneau solaire est de 1950 W (watts) ce qui fait + de 2.6Cv!!!
Et, toujours sur le volet bricoleur, de nouveau matériaux apparaissent sur le marché.
(source : Veillecontruction.be)
Blocs chaux-chanvre, vous connaissez ? (1/2 IsoHemp - La fabrication)
- Catégorie parente: Performance énergétique du bâtiment
- Publié le lundi 16 septembre 2013 00:00
- Écrit par Françoise Voisel (Le Forem)
- Affichages : 91
C’est un matériau très peu dense. Sa
structure est très légère, emprisonnant énormément de petites particules
d’air et donc idéal pour l’isolation.
Matières premières et fabrication
Le chanvre utilisé par Isohemp est cultivé dans la région de Huy par la société ChanvrEco.
Le circuit court est privilégié, la fabrication des blocs s’effectue en
effet près de Namur. La chaux, aérienne, vient des carrières belges
(Supercalco de Carmeuse). Les blocs sont livrés directement sur chantier
pour diminuer au maximum l’empreinte écologique du transport.
Le processus de fabrication est très
simple et exploite la chimie de la chaux. Le chanvre est ajouté à une
pâte de chaux. Le mélange est versé dans des moules, très légèrement
comprimé et mis à sécher quelques jours à l’intérieur pour ne pas
prendre trop vite. La réaction se poursuit ensuite à l’extérieur tant en
hiver qu’en été. Un mois plus tard, les blocs sont livrables. Le bloc
ne craint pas l’humidité et va continuer à durcir dans le temps.
La fabrication est très peu énergivore. A
part celui de la chaux, le besoin en énergie grise est quasi nul (un
peu d’électricité pour le mélangeur et la presse, pas de four). L’asbl Valbiom,
qui s’occupe de la valorisation de la biomasse, termine une analyse du
cycle de vie (ACV) sur le produit : le bilan carbone du bloc une fois
mis en œuvre sur le chantier est négatif, y compris pourtant le cycle de
la chaux.
Le bloc ne contient ni n’émet de COV, absorbe le CO2 : il participe de la qualité de l’air intérieur des habitations. Il devrait être labellisé ‘Nature plus’ encore cette année.
Production et industrialisation
Les blocs ont d’abord été produits
artisanalement. Ils ont été testés, mis en œuvre sur quelques chantiers
avec différentes solutions techniques. Des visites ont été organisées (Beauvechain,
Tilleur, ...) par les clusters Eco-construction et Cap 2020 pour les
faire connaître auprès des particuliers et des professionnels. Le
produit a également été présenté en salon, comme Wood2build.
Afin de répondre à la demande, la
nécessité d’une production industrialisée s’est rapidement fait sentir.
Mais industrialiser, c’est aussi certifier, normer, ... , une démarche
très professionnelle. Cet été a été mis à profit pour lancer l’unité de
production industrielle.
Matériau et finition
Le béton de chanvre existe depuis une
trentaine d’années. Une première mise en œuvre est le remplissage des
colombages d’une maison alsacienne. Sa résistance et sa souplesse lui
permettent de rependre les mouvements du bâtiment au contraire d’autres
matériaux plus rigides et ce, tout en assurant l’isolation.
Comme le bloc ne craint pas la pluie, il
n’est pas nécessaire de le protéger en cours de chantier. Une
infiltration passagère ne lui fait pas peur et ne dégrade pas ses
qualités. Après réparation, il sèche simplement. Très blanc quand il est
sec, il devient gris lorsqu’il est humide. A l’intérieur, il peut
rester apparent ou être recouvert d’un enduit. N’importe quel enduit
fera l’affaire. Si on respecte l’essence du matériau, la préférence ira
vers une finition à la chaux, l’argile ou encore des plâtres naturels.
Le bloc, de 60 cm de longueur et 30 cm
de hauteur, est fabriqué en différentes épaisseurs : 12, 15, 20 cm. Pour
le bloc de 30 cm d’épaisseur, la hauteur passe à 20 cm. Le calibrage a
été bien étudié. Le bloc sort de la ligne de production sans devoir être
rectifié. Il est souvent posé sur la tranche et là, selon le fabricant,
le calibrage peut être considéré comme parfait.
Ce bloc est autoportant mais non porteur. Il peut être également utilisé pour réaliser des cloisons.
A suivre ...
Sources :
- visite du chantier de l’Architecte Despret et entretien avec Monsieur Beghin, Administrateur délégué d’IsoHemp, le 21/06/2013, Beauvechain
- Isohemp.be
Photo prise lors de la visite. Son utilisation n’engage en rien l’auteur de projet, les sociétés Argio et IsoHemp sur un soutien ou un entérinement éventuel du contenu de l’article.
- visite du chantier de l’Architecte Despret et entretien avec Monsieur Beghin, Administrateur délégué d’IsoHemp, le 21/06/2013, Beauvechain
- Isohemp.be
Photo prise lors de la visite. Son utilisation n’engage en rien l’auteur de projet, les sociétés Argio et IsoHemp sur un soutien ou un entérinement éventuel du contenu de l’article.
Et, pour reprendre un sujet plus sérieux, l'Europe fait semblant de cadrer les banques en les autorisant à faire pire que la dernière fois.
(source : le Monde diplomatique)
Réglementer la finance, une forfanterie sans suite
Une réforme bancaire qui enchante les banquiers
Le problème
identifié, la solution coulait de source : les acrobaties financières
d’une poignée de banquiers appelaient une réglementation vigoureuse de
leur activité. Pourtant, alors qu’en France le gouvernement se félicite
de ce que ses projets dans ce domaine ne « gênent » pas trop les banques, la réforme proposée par Bruxelles en décembre dernier s’emploie à les choyer.
par Dominique Plihon,
mars 2013
« Cette année a été extrêmement
difficile, en particulier pour les plus vulnérables de nos concitoyens.
Mais nous nous attaquons en réalité aux causes profondes du problème :
la santé des finances publiques s’améliore. Les économies les moins
compétitives obtiennent de meilleurs résultats. Le secteur financier est
en cours d’assainissement. Notre structure de gouvernance s’améliore.
Nous ne crions pas victoire, mais il existe des raisons d’être optimiste
et je pense que les investisseurs et les partenaires le reconnaissent. »
Ainsi le président de la Commission européenne José Manuel Barroso se
réjouissait-il, le 14 décembre 2012, de l’accord sur l’union bancaire
conclu au Conseil européen de Bruxelles.
Débordées par une crise financière qu’elles n’ont pas su maîtriser, les autorités européennes s’agitaient depuis des mois pour tenter de réformer leur système de supervision bancaire. Lors du sommet européen de juin 2012, les gouvernements avaient chargé la Commission de formuler des propositions précises. Dès septembre, celle-ci avait rendu public son projet, d’inspiration résolument fédéraliste, qu’elle qualifiait de « saut quantique » pour l’Union. In fine, le programme de mesures adopté au sommet de décembre 2012 par les Vingt-Sept comporte trois volets principaux : une supervision centralisée des établissements financiers par la Banque centrale européenne (BCE) ; un fonds européen de garantie des dépôts ; un dispositif commun de résolution des faillites bancaires.
Certes, la crise a montré la contradiction entre le caractère de plus en plus internationalisé des banques européennes, d’une part, et les systèmes de supervision et de garantie des dépôts qui restent au niveau national, d’autre part. De même, le régime de faillite des banques relève de procédures nationales, alors que, du fait de la dimension internationale de leur activité, leurs défaillances entraînent un risque systémique, les crises se propageant au-delà des frontières.
Cependant, la régulation unifiée des établissements bancaires, telle que l’envisagent les dirigeants européens, ne s’attaque pas aux questions fondamentales posées par la crise. Le projet est centré sur la zone euro et ses dix-sept pays membres, comme le montre la volonté d’attribuer à la BCE le rôle de superviseur en chef, alors même qu’a été créée en 2010 une Autorité bancaire européenne (ABE) ayant vocation à superviser les banques des Vingt-Sept. Quels seront les rôles respectifs de ces deux organes ? Peut-on vraiment reprocher aux Britanniques de ne pas souhaiter relever de la BCE, puisque leur pays n’a pas adopté la monnaie unique ? C’est néanmoins à la City de Londres que se traitent 40 % des opérations en euros…
La création d’un fonds paneuropéen de garantie des dépôts — destiné à rembourser jusqu’à un certain seuil les épargnants en cas de faillite de leur établissement — soulève également de redoutables interrogations. Même si une harmonisation est en cours, il existe quarante régimes de garantie des dépôts dans l’Union européenne. Les autorités françaises et celles de l’ensemble des pays de l’Union se sont ainsi engagées à rembourser les clients des banques à concurrence de 100 000 euros. Mais qu’adviendra-t-il face aux difficultés de l’Espagne, de la Grèce et du Portugal ?
L’Allemagne ou la Finlande pourraient en effet refuser de cotiser au fonds, au motif que cela risquerait d’augmenter les transferts de revenus entre le nord et le sud de l’Europe. Ce que refusent la plupart des pays du Nord… Ce n’est pas un hasard si la chancelière allemande Angela Merkel a tout fait pour limiter le champ d’application de l’union bancaire, et obtenu que seules les deux cents plus grandes banques, sur les six mille que compte la zone euro, relèvent d’une régulation centralisée.
On trouve ici une nouvelle expression des choix politiques et idéologiques des Vingt-Sept : ceux d’une Europe dominée par les marchés, la concurrence et le pouvoir de la finance. Dans ce contexte, deux options se présentaient aux gouvernants : européaniser la garantie des dépôts pour faire face à la faillite éventuelle des grandes banques, ou imposer des limites à la taille des banques et des secteurs bancaires. C’est la première solution qui a été adoptée, permettant aux dirigeants européens de ne pas s’attaquer au poids exorbitant de la finance.
La désignation de la BCE comme superviseur unique et « indépendant » relève de la même logique. Pour les économistes libéraux, il s’agit en effet de limiter le rôle des facteurs politiques, afin de renforcer la « crédibilité » des décisions vis-à-vis des marchés financiers. Mais ces nouvelles prérogatives accroîtront considérablement le pouvoir d’une institution non élue. L’union bancaire fait ainsi un pas supplémentaire dans le sens d’une dépolitisation — les décisions sont prises de manière administrative — et d’une régression démocratique de la construction européenne.
Pour faire bonne mesure, les promoteurs de la réforme prétendent que la BCE sera soumise à des exigences accrues en matière de transparence. S’il est vrai que son président se rend régulièrement devant le Parlement européen pour répondre aux questions des parlementaires, on sait que cette intervention est purement formelle. Il en sera de même en matière bancaire. Ancien responsable de Goldman Sachs Europe, l’actuel président de la BCE, M. Mario Draghi, pourra en toute « indépendance » continuer de privilégier la haute finance par rapport à l’intérêt général…
Des conflits pourraient d’ailleurs surgir avec les gouvernements élus. Ainsi, comment concilier la supervision de la BCE, fondée sur la logique du marché, avec la création de banques publiques d’investissement — comme le gouvernement de M. Jean-Marc Ayrault en a le projet —, et plus largement d’un pôle bancaire public européen régi par des critères de décision non financiers ? Pour être cohérente et efficace, la réforme aurait nécessité une modification des statuts de la BCE afin de placer l’institution sous contrôle démocratique, à commencer par celui du Parlement européen.
Les réformes en cours ne remettent pas en cause la régulation et le fonctionnement des banques, dominés par la logique des marchés financiers européens et internationaux. La solvabilité des établissements dépend avant tout de leurs fonds propres — c’est-à-dire principalement du capital versé par les actionnaires —, et donc de l’appréciation des marchés, ce qui renforce le modèle de la banque actionnariale ayant pour objectif le rendement. Dans ce cadre, les liens entre les banques d’un pays et ses besoins de financement (entreprises, ménages, Etat) se distendent.
Les dirigeants européens auraient pu, là aussi, effectuer d’autres choix. Isoler, par exemple, un vaste secteur de banques de détail, qui se concentrent sur leur cœur de métier (la collecte de dépôts, le crédit de proximité, le financement des acteurs locaux et nationaux), et dont la solvabilité est assurée par des règles contraignantes, telles que l’interdiction d’opérations spéculatives et à hauts risques. L’objectif aurait été de séparer les activités de détail et d’investissement, à l’opposé du fonctionnement actuel qui mêle tous les métiers.
Pourtant, comme s’il ne s’était rien passé, les autorités européennes s’apprêtent à conforter le modèle des banques universelles. Le rapport Liikanen (2) (octobre 2012), commandé par la Commission, se contente de préconiser la création de filiales spécialisées pour les opérations de trading pour compte propre et à haut risque, c’est-à-dire les opérations spéculatives effectuées par les banques avec leurs capitaux propres. Cette mesure minimale ne conduira pas à la séparation entre banque de détail et banque d’investissement, imposée aux Etats-Unis par le président Franklin D.Roosevelt avec le Glass-Steagall Act, en 1933, et en France par le programme du Conseil national de la Résistance, en 1944. Ces politiques avaient permis pendant plusieurs décennies d’éviter les crises bancaires, jusqu’à ce qu’elles soient remises en cause (en 1984 en France, en 1999 aux Etats-Unis). Apparemment, ceux qui nous gouvernent aujourd’hui ne souhaitent pas tirer les leçons de l’histoire.
Le gouvernement français a décidé à la fin 2012 d’élaborer sa propre réforme bancaire, se mettant ainsi en porte-à-faux avec l’objectif d’unifier les changements à l’échelle de l’Union européenne. Dans son discours électoral du Bourget, le 22 janvier 2012, M. François Hollande avait promis de « maîtriser la finance (…) par le vote d’une loi sur les banques qui les obligera à séparer leurs activités de crédit de leurs opérations spéculatives ». Or, sous la pression des lobbies concernés, le gouvernement français a concocté un projet de loi qui va encore moins loin que les recommandations du rapport Liikanen.
En effet, le document présenté au conseil des ministres le 19 décembre 2012 opère une distinction floue entre activités bancaires « utiles » et activités « spéculatives » (titre I, article 1). Le glissement sémantique d’« activités de crédit » à « activités utiles », notion pour le moins subjective, « mène inéluctablement à une non-réforme, car le débat sur l’utilité d’une activité bancaire ne réunira jamais le consensus des différentes parties prenantes », remarque l’association Finance Watch (3). Les opérations de « fourniture de services d’investissement » (c’est-à-dire les opérations de marché), ainsi que celles de « tenue de marché sur instruments financiers » (en particulier la spéculation sur les produits dérivés), pourront rester au sein de la banque de détail, car elles peuvent être « utiles » (sic !) à la clientèle et au financement de l’économie.
Certes, le projet de loi prévoit d’interdire aux banques le commerce des produits dérivés de matières premières agricoles, ainsi que le trading à haute fréquence (4), qui correspond aux ordres de Bourse passés automatiquement par des ordinateurs pour profiter à chaque fraction de seconde d’un écart de taux favorable. Si elles vont dans le bon sens, ces dernières mesures ne concernent qu’une faible partie des activités spéculatives. Au total, d’après les estimations présentées par les banquiers eux-mêmes, la réforme n’aura un effet contraignant que sur 2 à 4 % de l’activité bancaire en France (5)…
Les défenseurs de la nouvelle loi font valoir que le texte, dans son titre II, renforcera le pouvoir des autorités bancaires (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, ACPR) et le contrôle des marchés (Autorité des marchés financiers). Mais de quels pouvoirs disposeront ces instances face à de tels mastodontes ? Le bilan cumulé des trois grandes banques françaises représente deux fois et demie le produit intérieur brut (PIB) du pays ! Seule une séparation complète des banques de détail et des banques d’investissement permettrait de sécuriser un peu l’économie et la société.
Le projet de loi a été attaqué de toutes parts pour ses insuffisances. Pour répondre à ces critiques, le groupe socialiste a proposé des amendements pour muscler la réforme bancaire. Ceux-ci visent à mieux définir et à limiter les opérations de « tenue de marché » jugées utiles pour assurer la liquidité des produits financiers, c’est-à-dire la capacité des acteurs à négocier aisément ces derniers. Mais ces amendements ne conduiront pas à une véritable séparation des activités de banque de détail et de banque d’investissement.
Les réformes en cours, à l’échelle de l’Union européenne, de la zone euro et de la France présentent toutes un point commun : aucune ne remet en cause ni le pouvoir ni la capacité de nuisance des grandes banques universelles qui dominent la finance globale.
Débordées par une crise financière qu’elles n’ont pas su maîtriser, les autorités européennes s’agitaient depuis des mois pour tenter de réformer leur système de supervision bancaire. Lors du sommet européen de juin 2012, les gouvernements avaient chargé la Commission de formuler des propositions précises. Dès septembre, celle-ci avait rendu public son projet, d’inspiration résolument fédéraliste, qu’elle qualifiait de « saut quantique » pour l’Union. In fine, le programme de mesures adopté au sommet de décembre 2012 par les Vingt-Sept comporte trois volets principaux : une supervision centralisée des établissements financiers par la Banque centrale européenne (BCE) ; un fonds européen de garantie des dépôts ; un dispositif commun de résolution des faillites bancaires.
Quand le politique remplace l’administratif
Pour la plupart, les économistes médiatiques et les dirigeants politiques ont réservé un accueil favorable à ce qui est présenté comme une avancée dans le processus d’intégration. « Un pas de plus pour l’Europe », estime ainsi Mme Laurence Boone, directrice de la recherche économique de Bank of America - Merrill Lynch (1). Un succès « historique », s’exclame de son côté M. Michel Barnier, commissaire chargé du marché intérieur, à l’issue du sommet.Certes, la crise a montré la contradiction entre le caractère de plus en plus internationalisé des banques européennes, d’une part, et les systèmes de supervision et de garantie des dépôts qui restent au niveau national, d’autre part. De même, le régime de faillite des banques relève de procédures nationales, alors que, du fait de la dimension internationale de leur activité, leurs défaillances entraînent un risque systémique, les crises se propageant au-delà des frontières.
Cependant, la régulation unifiée des établissements bancaires, telle que l’envisagent les dirigeants européens, ne s’attaque pas aux questions fondamentales posées par la crise. Le projet est centré sur la zone euro et ses dix-sept pays membres, comme le montre la volonté d’attribuer à la BCE le rôle de superviseur en chef, alors même qu’a été créée en 2010 une Autorité bancaire européenne (ABE) ayant vocation à superviser les banques des Vingt-Sept. Quels seront les rôles respectifs de ces deux organes ? Peut-on vraiment reprocher aux Britanniques de ne pas souhaiter relever de la BCE, puisque leur pays n’a pas adopté la monnaie unique ? C’est néanmoins à la City de Londres que se traitent 40 % des opérations en euros…
La création d’un fonds paneuropéen de garantie des dépôts — destiné à rembourser jusqu’à un certain seuil les épargnants en cas de faillite de leur établissement — soulève également de redoutables interrogations. Même si une harmonisation est en cours, il existe quarante régimes de garantie des dépôts dans l’Union européenne. Les autorités françaises et celles de l’ensemble des pays de l’Union se sont ainsi engagées à rembourser les clients des banques à concurrence de 100 000 euros. Mais qu’adviendra-t-il face aux difficultés de l’Espagne, de la Grèce et du Portugal ?
L’Allemagne ou la Finlande pourraient en effet refuser de cotiser au fonds, au motif que cela risquerait d’augmenter les transferts de revenus entre le nord et le sud de l’Europe. Ce que refusent la plupart des pays du Nord… Ce n’est pas un hasard si la chancelière allemande Angela Merkel a tout fait pour limiter le champ d’application de l’union bancaire, et obtenu que seules les deux cents plus grandes banques, sur les six mille que compte la zone euro, relèvent d’une régulation centralisée.
On trouve ici une nouvelle expression des choix politiques et idéologiques des Vingt-Sept : ceux d’une Europe dominée par les marchés, la concurrence et le pouvoir de la finance. Dans ce contexte, deux options se présentaient aux gouvernants : européaniser la garantie des dépôts pour faire face à la faillite éventuelle des grandes banques, ou imposer des limites à la taille des banques et des secteurs bancaires. C’est la première solution qui a été adoptée, permettant aux dirigeants européens de ne pas s’attaquer au poids exorbitant de la finance.
La désignation de la BCE comme superviseur unique et « indépendant » relève de la même logique. Pour les économistes libéraux, il s’agit en effet de limiter le rôle des facteurs politiques, afin de renforcer la « crédibilité » des décisions vis-à-vis des marchés financiers. Mais ces nouvelles prérogatives accroîtront considérablement le pouvoir d’une institution non élue. L’union bancaire fait ainsi un pas supplémentaire dans le sens d’une dépolitisation — les décisions sont prises de manière administrative — et d’une régression démocratique de la construction européenne.
Pour faire bonne mesure, les promoteurs de la réforme prétendent que la BCE sera soumise à des exigences accrues en matière de transparence. S’il est vrai que son président se rend régulièrement devant le Parlement européen pour répondre aux questions des parlementaires, on sait que cette intervention est purement formelle. Il en sera de même en matière bancaire. Ancien responsable de Goldman Sachs Europe, l’actuel président de la BCE, M. Mario Draghi, pourra en toute « indépendance » continuer de privilégier la haute finance par rapport à l’intérêt général…
Des conflits pourraient d’ailleurs surgir avec les gouvernements élus. Ainsi, comment concilier la supervision de la BCE, fondée sur la logique du marché, avec la création de banques publiques d’investissement — comme le gouvernement de M. Jean-Marc Ayrault en a le projet —, et plus largement d’un pôle bancaire public européen régi par des critères de décision non financiers ? Pour être cohérente et efficace, la réforme aurait nécessité une modification des statuts de la BCE afin de placer l’institution sous contrôle démocratique, à commencer par celui du Parlement européen.
Les réformes en cours ne remettent pas en cause la régulation et le fonctionnement des banques, dominés par la logique des marchés financiers européens et internationaux. La solvabilité des établissements dépend avant tout de leurs fonds propres — c’est-à-dire principalement du capital versé par les actionnaires —, et donc de l’appréciation des marchés, ce qui renforce le modèle de la banque actionnariale ayant pour objectif le rendement. Dans ce cadre, les liens entre les banques d’un pays et ses besoins de financement (entreprises, ménages, Etat) se distendent.
Les dirigeants européens auraient pu, là aussi, effectuer d’autres choix. Isoler, par exemple, un vaste secteur de banques de détail, qui se concentrent sur leur cœur de métier (la collecte de dépôts, le crédit de proximité, le financement des acteurs locaux et nationaux), et dont la solvabilité est assurée par des règles contraignantes, telles que l’interdiction d’opérations spéculatives et à hauts risques. L’objectif aurait été de séparer les activités de détail et d’investissement, à l’opposé du fonctionnement actuel qui mêle tous les métiers.
Toujours à la merci des spéculateurs
Aprement défendu par le monde de la finance, le modèle de la banque dite universelle prend la forme de groupes d’une taille considérable, appelés « grandes entités systémiques ». La crise de 2008 a montré les risques qu’il fait courir à la société et aux entreprises : les fonds propres et les dépôts des banques de détail ont été siphonnés par les pertes des activités spéculatives. La banque d’investissement Natixis a ainsi mis en danger le groupe Banque populaire Caisse d’épargne (BPCE), auquel elle appartient, en accumulant entre 5 et 8 milliards d’euros de pertes à la suite d’investissements sur les produits toxiques américains. Ces liaisons dangereuses ont réduit la capacité à financer le secteur productif. La récession économique durable dont souffre la zone euro trouve là l’une de ses causes.Pourtant, comme s’il ne s’était rien passé, les autorités européennes s’apprêtent à conforter le modèle des banques universelles. Le rapport Liikanen (2) (octobre 2012), commandé par la Commission, se contente de préconiser la création de filiales spécialisées pour les opérations de trading pour compte propre et à haut risque, c’est-à-dire les opérations spéculatives effectuées par les banques avec leurs capitaux propres. Cette mesure minimale ne conduira pas à la séparation entre banque de détail et banque d’investissement, imposée aux Etats-Unis par le président Franklin D.Roosevelt avec le Glass-Steagall Act, en 1933, et en France par le programme du Conseil national de la Résistance, en 1944. Ces politiques avaient permis pendant plusieurs décennies d’éviter les crises bancaires, jusqu’à ce qu’elles soient remises en cause (en 1984 en France, en 1999 aux Etats-Unis). Apparemment, ceux qui nous gouvernent aujourd’hui ne souhaitent pas tirer les leçons de l’histoire.
Le gouvernement français a décidé à la fin 2012 d’élaborer sa propre réforme bancaire, se mettant ainsi en porte-à-faux avec l’objectif d’unifier les changements à l’échelle de l’Union européenne. Dans son discours électoral du Bourget, le 22 janvier 2012, M. François Hollande avait promis de « maîtriser la finance (…) par le vote d’une loi sur les banques qui les obligera à séparer leurs activités de crédit de leurs opérations spéculatives ». Or, sous la pression des lobbies concernés, le gouvernement français a concocté un projet de loi qui va encore moins loin que les recommandations du rapport Liikanen.
En effet, le document présenté au conseil des ministres le 19 décembre 2012 opère une distinction floue entre activités bancaires « utiles » et activités « spéculatives » (titre I, article 1). Le glissement sémantique d’« activités de crédit » à « activités utiles », notion pour le moins subjective, « mène inéluctablement à une non-réforme, car le débat sur l’utilité d’une activité bancaire ne réunira jamais le consensus des différentes parties prenantes », remarque l’association Finance Watch (3). Les opérations de « fourniture de services d’investissement » (c’est-à-dire les opérations de marché), ainsi que celles de « tenue de marché sur instruments financiers » (en particulier la spéculation sur les produits dérivés), pourront rester au sein de la banque de détail, car elles peuvent être « utiles » (sic !) à la clientèle et au financement de l’économie.
Certes, le projet de loi prévoit d’interdire aux banques le commerce des produits dérivés de matières premières agricoles, ainsi que le trading à haute fréquence (4), qui correspond aux ordres de Bourse passés automatiquement par des ordinateurs pour profiter à chaque fraction de seconde d’un écart de taux favorable. Si elles vont dans le bon sens, ces dernières mesures ne concernent qu’une faible partie des activités spéculatives. Au total, d’après les estimations présentées par les banquiers eux-mêmes, la réforme n’aura un effet contraignant que sur 2 à 4 % de l’activité bancaire en France (5)…
Les défenseurs de la nouvelle loi font valoir que le texte, dans son titre II, renforcera le pouvoir des autorités bancaires (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, ACPR) et le contrôle des marchés (Autorité des marchés financiers). Mais de quels pouvoirs disposeront ces instances face à de tels mastodontes ? Le bilan cumulé des trois grandes banques françaises représente deux fois et demie le produit intérieur brut (PIB) du pays ! Seule une séparation complète des banques de détail et des banques d’investissement permettrait de sécuriser un peu l’économie et la société.
Le projet de loi a été attaqué de toutes parts pour ses insuffisances. Pour répondre à ces critiques, le groupe socialiste a proposé des amendements pour muscler la réforme bancaire. Ceux-ci visent à mieux définir et à limiter les opérations de « tenue de marché » jugées utiles pour assurer la liquidité des produits financiers, c’est-à-dire la capacité des acteurs à négocier aisément ces derniers. Mais ces amendements ne conduiront pas à une véritable séparation des activités de banque de détail et de banque d’investissement.
Les réformes en cours, à l’échelle de l’Union européenne, de la zone euro et de la France présentent toutes un point commun : aucune ne remet en cause ni le pouvoir ni la capacité de nuisance des grandes banques universelles qui dominent la finance globale.
Dominique Plihon
Professeur d’économie financière à l’université Paris-XIII, membre du
conseil scientifique de l’Association pour la taxation des transactions
financières et pour l’action citoyenne (Attac).
(1) Les Echos, Paris, 19 décembre 2012.
(2) « Rapport de la commission d’experts européens sur la réforme bancaire » (PDF). M. Erkki Liikanen préside la banque centrale finlandaise.
(3) Lettre de Finance Watch à M. Pierre Moscovici, ministre de l’économie et des finances, 11 décembre 2012.
(4) Lire Paul Lagneau-Ymonet et Angelo Riva, « Une directive européenne pour doper la spéculation », Le Monde diplomatique, septembre 2011.
(5) « Réforme bancaire : une loi pour rien », L’Express, Paris, 19 décembVoilà, ce que sont capables de faire les élus et les experts européens.
Et, toujours pas de corruption à Bruxelles !
Une nouvelle crise bancaire s'annonce venant des States et les élus européens pinaillent et sont copains comme cochon avec les banquiers qui veulent détruire la santé public, les retraites, les aides sociales pour récupérer le fric et nous "enculer" bien profond.
Merci, hollande !
Et, pour finir, Exxon Mobil continue à détruire la nature.
(source : 20 minutes)
Un échouage massif de dauphins lié à un sonar par ExxonMobil
Créé le 26/09/2013 à 23h41 -- Mis à jour le 26/09/2013 à 23h44
Washington - L'échouage d'une centaine de dauphins d'Electre près de Madagascar en 2008 dont un grand nombre sont morts a été lié à l'utilisation d'un sonar de cartographie à haute fréquence par la compagnie pétrolière ExxonMobil, selon un rapport de scientifiques indépendants publié jeudi.
«C’est le premier échouage massif de mammifères marins qui puisse être étroitement associé à des relevés cartographiques avec des sonars à haute fréquence», écrivent ces experts dans leur rapport rendu public par la Commission baleinière internationale.
«Mais cette absence de précédent ne permet pas d'exclure la possibilité que ce sonar ait pu jouer un rôle dans cet événement car des échouages précédents n’ont peut être pas été détectés faute d’avoir mené des enquêtes sérieuses», ajoutent ces experts.
Ces sonars produisent des sons puissants qui auraient désorienté ces cétacés qui se sont échoués dans la lagune de Loza dans le nord-ouest de Madagascar.
«ExxonMobil pense que les conclusions de ce groupe d'experts quant au sonar ne sont pas justifiées en raison du manque d'informations au moment des efforts de secours déployés en 2008», a déclaré à l'AFP un porte parole du géant pétrolier américain Patrick McGinn.
«Comme le relève le rapport, plusieurs incertitudes et un manque de données clé limitent la capacité de faire une analyse complète des causes de l'échouage», a-t-il ajouté.
Oceana, l'ONG internationale œuvrant à la conservation des océans, s'est félicitée dans un communiqué de ce rapport «qui pour la première fois établit un lien direct entre l'utilisation de ces sonars et la mort d'animaux marins».
Cette dernière rappelle que le gouvernement américain envisage d'autoriser l'utilisation du même système voire plus puissant dans l'Atlantique le long de la côte du Delaware à la Floride pour la prospection pétrolière.
Le Département de l'Intérieur, responsable de la gestion des ressources naturelles, a estimé en 2012 dans un rapport que des sonars de cartographie à haute fréquence auraient des effets néfastes sur les animaux marins pouvant entraîner des blessures et même la mort dans certains cas.
De ce fait, le gouvernement fédéral demande dans le cadre de la loi sur la protection des espèces en danger de prendre des mesures telles que l'interdiction de ces sonars dans certaines zones durant les période de reproduction pour notamment les baleines franches de l'Atlantique qui sont menacées.
Globalement, le département de l'Intérieur estime que l'impact sur la faune marine devrait être modéré tout en soulignant qu'il n'autoriserait pas ces essais avec ces sonars s'il déterminait que les risques étaient trop élevés pour les animaux marins.
© 2013 AFP
Bien le bonjour chez vous.
René.
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