(blog à finir et à corriger)
Bon, aujourd'hui, mes cinq lecteurs, des nouvelles du Mali, ce pays où d'affreux djihadistes tentent d'imposer la Charia à l'ensemble des pays sahéliens et du Maghreb.
Après s'être pris une tripotée par l'aviation française et avoir été poursuivi par l'armée française et tchadienne, ils se repliés dans le sud de la Libye où ils reconstituent leur force.
Un article d'El Watan d'Algérie nous en apprend un peu plus.
Abdullah Souni, agriculteur dans la palmeraie d’Adrar, réfugié malien, a combattu dans les rangs de l’armée malienne jusqu’en février 2012, date de sa capture par les combattants d’Ançar Eddine lors de l’encerclement de la base militaire aérienne d’Amecheche. Après avoir été relâché, il s’est réfugié avec sa famille en Algérie.
«Quand nous combattions les salafistes, nous savions que nous étions en train de combattre des Touareg de la tribu Ifoghas, ainsi qu’un petit nombre des Touareg de la tribu Idnan, raconte-t-il. Les groupuscules étaient sous le commandement d’un cousin d’Iyad Ag Ghali, Suleiman Ghali. Et avant que ne tombe la base d’Amecheche, certaines unités de l’armée malienne se battaient contre le Mouvement national pour la libération de l’Azawad, dont la plupart des combattants sont issus des tribus Idnan, Chenana et Smonas.
Ançar Eddine comptait également des étrangers venus d’Algérie, du Maroc, de la Mauritanie et des Touareg du Niger.» Abdullah relate aussi que quelques jours après la chute d’Amecheche, les prisonniers ont été transférés vers une base de détention d’Ançar Eddine qui était une ancienne base de la gendarmerie malienne, près de Tsalit. «Les salafistes d’Ançar Eddine nous ont soumis à un programme spécial d’endoctrinement et d’entraînement.»
Selon lui, le plus important d’entre eux s’appelait Kemou Belmokhtar, un homme avec une longue barbe teintée de henné, un religieux arabe de Tombouctou. «Après trois jours de détention, nous nous sommes rendu compte qu’ils allaient nous libérer contre la promesse de ne plus nous engager dans l’armée malienne, se souvient-il. Pendant notre détention, des liens d’amitié s’étaient tissés entre nous et certains combattants du Mujao.
Ces derniers étaient bien plus humains que les combattant d’Ançar Eddine, dont certains ne nous appréciaient pas, parce que nous étions noirs. Nous avons alors commencé à comprendre la composition de ces groupes tribaux dont la loyauté repose sur la tribu et le sang.» Abdullah raconte avoir sympathisé avec un combattant d’une vingtaine d’années, du Mujao, originaire de la ville d’Asfi au Maroc. «Il portait un turban noir et parlait du djihad pour Dieu. Il m’a invité à rejoindre le Mujao sans jamais me forcer. Il refusait de parler d’AQMI, qui visiblement, ne suscitait pas son adhésion.» Aziz M.
Et, voilà, on a viré Khadafi, juste pour le virer, peut-être après une entrevue entre sarko et l'émir du Qatar et sans préparation de l'après, aucune.
Maintenant, la Syrie.
Alors, qu'en Syrie, les combattants djihadistes sont pratiquement plus nombreux que les combattants de l'armée libre de Syrie.
Ce n'est pas que je défende Assad, mais, je m'étonne que tous les pays arabes autour d'Israël tombent comme des mouches s'entraînant dans des guerres civiles qui laissera le temps à Israël d'expulser les palestiniens de Cisjordanie en laissant des villes poubelles pour ceux qui restent.
La Turquie a grand tort parce que les djihadistes viendront sur son territoire pour y proclamer la charia.
Alors, qui a intérêt à une intervention, à part les grandes familles juives américaines ?
Mais, passons parce que j'émets cette hypothèse, on va me traiter d'antisémite et me traîner devant les tribunaux.
Donc, je la retire. Passons plutôt aux Etats-Unis où les exploitants de gaz de schiste continue à déverser leur merde dans les rivières, sans compter qu'ils empoisonnent les nappes phréatiques.
Et, oui, un petit aveu pour une grande destruction de l'environnement.
Et, pour poursuivre, dans ce monde étonnant, un message du ministre iranien des affaires étrangères.
La démarche est inédite : le nouveau ministre iranien des affaires
étrangères de la République islamique d'Iran, Mohammad-Javad Zarif, a
souhaité un joyeux Roch Hachana, le nouvel an juif, sur son compte Twitter personnel. "Happy Rosh Hashanah", a écrit le chef de la diplomatie iranien.
Ce message, publié le 4 septembre en anglais, est d'autant plus étonnant que les deux mandats consécutifs de l'ancien président ultra-conservateur, Mahmoud Ahmadinejad (2005-2013), ont été marqués par ses déclarations violentes contre l'Etat d'Israël. M. Ahmadinejad avait qualifié holocauste de "légende".
La surprise ne s'arrête pourtant pas là, car Mohammad-Javad Zarif a par la suite tenté d'assurer, toujours sur Twitter, Christine Pelosi - la fille de l'Américaine Nancy Pelosi, la chef démocrate à la Chambre des représentants - qui critiquait l'Etat iranien d'avoir émis des doutes sur l’Holocauste.
"Le nouvel an serait encore plus doux si l'Iran mettait un terme à son négationnisme d’Holocauste, cher Monsieur!", a suggéré Christine Pelosi. "L'Iran ne l'a jamais nié. L'homme qui l'a fait est parti. Bonne année!", a répondu cet ancien ambassadeur de Téhéran à l'ONU, en faisant allusion à Mahmoud Ahmadinejad.
Quelque peu plus tard, il a essayé de modérer ses propos en modifiant ainsi son tweet. "L'homme qui semblait le nier est parti", a-t-il écrit.
vvv
Bon, aujourd'hui, mes cinq lecteurs, des nouvelles du Mali, ce pays où d'affreux djihadistes tentent d'imposer la Charia à l'ensemble des pays sahéliens et du Maghreb.
Après s'être pris une tripotée par l'aviation française et avoir été poursuivi par l'armée française et tchadienne, ils se repliés dans le sud de la Libye où ils reconstituent leur force.
Un article d'El Watan d'Algérie nous en apprend un peu plus.
Sahel : Les nouvelles stratégies du terrorisme
le 06.09.13 | 10h00
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© Photo : AFP
Des armes. Des hommes. De l’influence. Après l’intervention militaire du nord du Mali, les organisations terroristes rassemblent les forces qu’il leur reste pour se redéployer.
C’est un fait, l’opération Serval et le blocus frontalier côté algérien
ont porté un sérieux coup à tous les groupes terroristes de la région.
Et pas seulement en décapitant la tête d’AQMI au Sahel, Abou Zeïd, dont
la mort a été confirmée le 4 mars par la filiale d’Al Qaîda. A
l’exception d’AQMI, qui a perdu un chef mais peu d’hommes, les autres
formations comptent des pertes importantes dans leurs rangs. «Plusieurs
djihadistes ont été tués mais surtout, la survie au nord du Mali est
devenue très compliquée, explique une source sécuritaire algérienne.
Les difficultés pour trouver de l’eau – les Français ont empoisonné les puits – et du carburant ne permettaient pas aux groupes de fonctionner avec beaucoup d’hommes.» Le Mujao ne compterait aujourd’hui que 500 combattants dans ses rangs contre 1000 auparavant. Ançar Eddine, entre 800 et 1000, contre 2000 au début des opérations militaires. «Les pertes sont presque équivalentes, reconnaît un cadre des services de sécurité. A la différence que le chef d’Ançar Eddine, Iyad Ag Ghaly, reste intouchable dans son fief du Nord-Mali. Ni les Français, ni les Maliens, ni les Algériens ne veulent s’en prendre à celui qui reste le meilleur négociateur pour libérer les otages. Il ne faut pas enterrer trop vite son mouvement, car le grand leader de la tribu des Ifoghas rassemble encore autour lui de nombreux jeunes.»
Paralysie
Pour autant, ces groupes pourraient rapidement retrouver leur potentiel d’avant janvier 2011, début des opérations militaires au Nord-Mali. En annonçant publiquement, fin août, leur fusion sous une nouvelle bannière, celle des Mourabitoune (Almoravides), Mokhtar Belmokhtar et le Mujao ont de sérieux atouts pour se donner un nouveau souffle. D’abord, l’appui indirect d’Al Qaîda. «C’est le numéro un d’Al Qaîda, Ayman Al Zawahiri, qui a lui-même demandé cette union, affirme un contact des services algériens. En janvier 2013, il a envoyé ses émissaires, dont un djihadiste libyen, au nord du Mali, auprès d’anciens membres déçus du Mujao et du groupe des “Enturbannés’’ de Belmokhtar.» Déçu de constater qu’aucune opération d’envergure n’a été menée contre les troupes françaises ou maliennes de Serval par AQMI, et ce, malgré la faiblesse relative de l’engagement français (comparé à l’engagement américain en Afghanistan, par exemple), Al Zawahiri comptait sur eux pour frapper les forces françaises. La disparition d’Abou Zeïd, considéré par tous comme un chef militaire, n’est pas la seule raison qui explique la paralysie des djihadistes au cours de l’opération Serval.
Al Zawahiri le sait : les troupes souffrent avant tout de leur désunion. «A laquelle s’ajoute, à ses yeux, l’incompétence de Belmokhtar», poursuit le cadre des services. Belaouar («Le Borgne», surnom de Belmokhtar, ndlr) ne sera d’ailleurs pas le chef des Mourabitoune. «On ne connaît pas son nom, mais on sait que ce sera un djihadiste de terrain, qui a combattu les Soviétiques et les Américains en Afghanistan, donc un “vétéran”», confie Mohamed Ould Khattatt, rédacteur en chef de l’Agence mauritanienne Nouakchott Information. «Peu de chances que ce soit un Algérien, ajoute-t-on du côté des services, Al Zawahiri enverra plutôt quelqu’un qui connaît la région.» Un Mauritanien, ou probablement un Libyen, susceptible d’attirer d’autres salafistes libyens actuellement sans chapelle.
C’est le second atout des Mourabitoune : l’influence de Belmokhtar sur les djihadistes libyens. Son réseau en Libye fait incontestablement de lui, aujourd’hui, l’homme le plus puissant du Sahel. En plus des combattants du Mujao, il compte aussi de nombreux soutiens parmi les terroristes tunisiens et même au sein du Mouvement des fils du Sahara pour la justice islamique. Le groupe, en partie composé d’éléments qui ont quitté le Mujao, compterait entre 50 et 70 hommes. A sa tête depuis la mort de Lamine Bencheneb lors de l’opération de Tiguentourine, Abdesselam Tarmoun est appuyé par Youssef, un des frères de Bencheneb. Il y aurait actuellement des négociations entre les services de sécurité algériens, les notables d’Illizi et des jeunes en contact avec le groupe pour leur faire déposer les armes.
Négociations
Si leurs revendications ne sont pas idéologiques (ils ne réclament pas l’application de la charia) mais sociales – ils accusent le gouvernement d’avoir marginalisé le Sud et de l’avoir laissé moisir dans le sous-développement – ils ont tout de même revendiqué deux embuscades : une en avril 2013, à Tin Tahedjli, entre Djanet et Illizi, pour tenter de libérer un des leurs prisonnier, et une en juin 2013, dans le massif Azdjer, près de Djanet, contre l’armée. Si les Mourabitoune ont de l’influence, Ançar Eddine, les hommes d’Al Qaîda, garde intactes ses capacités d’organisation. «Les djihadistes eux-mêmes disent que si l’opération de Tiguentourine avait été menée par AQMI et pas par Belmokhtar, elle n’aurait pas échoué, précise une source proche du dossier d’In Amenas. Mais Belaouar se sentait trop marginalisé par le ‘‘clan de Boumerdès’’ (Droukdel, Okacha) pour rester au sein d’Al Qaîda, c’est pour cette raison qu’il a fondé son propre groupe.» Le plus grand défi pour toutes ces organisations, à présent, c’est de trouver de quoi survivre, du carburant, de nouvelles caches, du ravitaillement. «Mais aussi de quoi pouvoir recruter, souligne une source sécuritaire. Autrement dit, de convaincre de nouvelles recrues d’adhérer à une nouvelle organisation, crédible, qui a des ambitions».
Les difficultés pour trouver de l’eau – les Français ont empoisonné les puits – et du carburant ne permettaient pas aux groupes de fonctionner avec beaucoup d’hommes.» Le Mujao ne compterait aujourd’hui que 500 combattants dans ses rangs contre 1000 auparavant. Ançar Eddine, entre 800 et 1000, contre 2000 au début des opérations militaires. «Les pertes sont presque équivalentes, reconnaît un cadre des services de sécurité. A la différence que le chef d’Ançar Eddine, Iyad Ag Ghaly, reste intouchable dans son fief du Nord-Mali. Ni les Français, ni les Maliens, ni les Algériens ne veulent s’en prendre à celui qui reste le meilleur négociateur pour libérer les otages. Il ne faut pas enterrer trop vite son mouvement, car le grand leader de la tribu des Ifoghas rassemble encore autour lui de nombreux jeunes.»
Paralysie
Pour autant, ces groupes pourraient rapidement retrouver leur potentiel d’avant janvier 2011, début des opérations militaires au Nord-Mali. En annonçant publiquement, fin août, leur fusion sous une nouvelle bannière, celle des Mourabitoune (Almoravides), Mokhtar Belmokhtar et le Mujao ont de sérieux atouts pour se donner un nouveau souffle. D’abord, l’appui indirect d’Al Qaîda. «C’est le numéro un d’Al Qaîda, Ayman Al Zawahiri, qui a lui-même demandé cette union, affirme un contact des services algériens. En janvier 2013, il a envoyé ses émissaires, dont un djihadiste libyen, au nord du Mali, auprès d’anciens membres déçus du Mujao et du groupe des “Enturbannés’’ de Belmokhtar.» Déçu de constater qu’aucune opération d’envergure n’a été menée contre les troupes françaises ou maliennes de Serval par AQMI, et ce, malgré la faiblesse relative de l’engagement français (comparé à l’engagement américain en Afghanistan, par exemple), Al Zawahiri comptait sur eux pour frapper les forces françaises. La disparition d’Abou Zeïd, considéré par tous comme un chef militaire, n’est pas la seule raison qui explique la paralysie des djihadistes au cours de l’opération Serval.
Al Zawahiri le sait : les troupes souffrent avant tout de leur désunion. «A laquelle s’ajoute, à ses yeux, l’incompétence de Belmokhtar», poursuit le cadre des services. Belaouar («Le Borgne», surnom de Belmokhtar, ndlr) ne sera d’ailleurs pas le chef des Mourabitoune. «On ne connaît pas son nom, mais on sait que ce sera un djihadiste de terrain, qui a combattu les Soviétiques et les Américains en Afghanistan, donc un “vétéran”», confie Mohamed Ould Khattatt, rédacteur en chef de l’Agence mauritanienne Nouakchott Information. «Peu de chances que ce soit un Algérien, ajoute-t-on du côté des services, Al Zawahiri enverra plutôt quelqu’un qui connaît la région.» Un Mauritanien, ou probablement un Libyen, susceptible d’attirer d’autres salafistes libyens actuellement sans chapelle.
C’est le second atout des Mourabitoune : l’influence de Belmokhtar sur les djihadistes libyens. Son réseau en Libye fait incontestablement de lui, aujourd’hui, l’homme le plus puissant du Sahel. En plus des combattants du Mujao, il compte aussi de nombreux soutiens parmi les terroristes tunisiens et même au sein du Mouvement des fils du Sahara pour la justice islamique. Le groupe, en partie composé d’éléments qui ont quitté le Mujao, compterait entre 50 et 70 hommes. A sa tête depuis la mort de Lamine Bencheneb lors de l’opération de Tiguentourine, Abdesselam Tarmoun est appuyé par Youssef, un des frères de Bencheneb. Il y aurait actuellement des négociations entre les services de sécurité algériens, les notables d’Illizi et des jeunes en contact avec le groupe pour leur faire déposer les armes.
Négociations
Si leurs revendications ne sont pas idéologiques (ils ne réclament pas l’application de la charia) mais sociales – ils accusent le gouvernement d’avoir marginalisé le Sud et de l’avoir laissé moisir dans le sous-développement – ils ont tout de même revendiqué deux embuscades : une en avril 2013, à Tin Tahedjli, entre Djanet et Illizi, pour tenter de libérer un des leurs prisonnier, et une en juin 2013, dans le massif Azdjer, près de Djanet, contre l’armée. Si les Mourabitoune ont de l’influence, Ançar Eddine, les hommes d’Al Qaîda, garde intactes ses capacités d’organisation. «Les djihadistes eux-mêmes disent que si l’opération de Tiguentourine avait été menée par AQMI et pas par Belmokhtar, elle n’aurait pas échoué, précise une source proche du dossier d’In Amenas. Mais Belaouar se sentait trop marginalisé par le ‘‘clan de Boumerdès’’ (Droukdel, Okacha) pour rester au sein d’Al Qaîda, c’est pour cette raison qu’il a fondé son propre groupe.» Le plus grand défi pour toutes ces organisations, à présent, c’est de trouver de quoi survivre, du carburant, de nouvelles caches, du ravitaillement. «Mais aussi de quoi pouvoir recruter, souligne une source sécuritaire. Autrement dit, de convaincre de nouvelles recrues d’adhérer à une nouvelle organisation, crédible, qui a des ambitions».
Témoignage
Abdullah, revenu de chez les djihadistes d’Ançar EddineAbdullah Souni, agriculteur dans la palmeraie d’Adrar, réfugié malien, a combattu dans les rangs de l’armée malienne jusqu’en février 2012, date de sa capture par les combattants d’Ançar Eddine lors de l’encerclement de la base militaire aérienne d’Amecheche. Après avoir été relâché, il s’est réfugié avec sa famille en Algérie.
«Quand nous combattions les salafistes, nous savions que nous étions en train de combattre des Touareg de la tribu Ifoghas, ainsi qu’un petit nombre des Touareg de la tribu Idnan, raconte-t-il. Les groupuscules étaient sous le commandement d’un cousin d’Iyad Ag Ghali, Suleiman Ghali. Et avant que ne tombe la base d’Amecheche, certaines unités de l’armée malienne se battaient contre le Mouvement national pour la libération de l’Azawad, dont la plupart des combattants sont issus des tribus Idnan, Chenana et Smonas.
Ançar Eddine comptait également des étrangers venus d’Algérie, du Maroc, de la Mauritanie et des Touareg du Niger.» Abdullah relate aussi que quelques jours après la chute d’Amecheche, les prisonniers ont été transférés vers une base de détention d’Ançar Eddine qui était une ancienne base de la gendarmerie malienne, près de Tsalit. «Les salafistes d’Ançar Eddine nous ont soumis à un programme spécial d’endoctrinement et d’entraînement.»
Selon lui, le plus important d’entre eux s’appelait Kemou Belmokhtar, un homme avec une longue barbe teintée de henné, un religieux arabe de Tombouctou. «Après trois jours de détention, nous nous sommes rendu compte qu’ils allaient nous libérer contre la promesse de ne plus nous engager dans l’armée malienne, se souvient-il. Pendant notre détention, des liens d’amitié s’étaient tissés entre nous et certains combattants du Mujao.
Ces derniers étaient bien plus humains que les combattant d’Ançar Eddine, dont certains ne nous appréciaient pas, parce que nous étions noirs. Nous avons alors commencé à comprendre la composition de ces groupes tribaux dont la loyauté repose sur la tribu et le sang.» Abdullah raconte avoir sympathisé avec un combattant d’une vingtaine d’années, du Mujao, originaire de la ville d’Asfi au Maroc. «Il portait un turban noir et parlait du djihad pour Dieu. Il m’a invité à rejoindre le Mujao sans jamais me forcer. Il refusait de parler d’AQMI, qui visiblement, ne suscitait pas son adhésion.» Aziz M.
Et, voilà, on a viré Khadafi, juste pour le virer, peut-être après une entrevue entre sarko et l'émir du Qatar et sans préparation de l'après, aucune.
Maintenant, la Syrie.
Alors, qu'en Syrie, les combattants djihadistes sont pratiquement plus nombreux que les combattants de l'armée libre de Syrie.
Ce n'est pas que je défende Assad, mais, je m'étonne que tous les pays arabes autour d'Israël tombent comme des mouches s'entraînant dans des guerres civiles qui laissera le temps à Israël d'expulser les palestiniens de Cisjordanie en laissant des villes poubelles pour ceux qui restent.
La Turquie a grand tort parce que les djihadistes viendront sur son territoire pour y proclamer la charia.
Alors, qui a intérêt à une intervention, à part les grandes familles juives américaines ?
Mais, passons parce que j'émets cette hypothèse, on va me traiter d'antisémite et me traîner devant les tribunaux.
Donc, je la retire. Passons plutôt aux Etats-Unis où les exploitants de gaz de schiste continue à déverser leur merde dans les rivières, sans compter qu'ils empoisonnent les nappes phréatiques.
nofrackingfrance's insight:
A Cleveland , dans Ohio, un employé d’une entreprise de
Youngstown spécialisée dans le stockage et l’élimination de liquides de
forages pétroliers et gaziers a avoué ce matin avoir pratiqué des
dizaines de dumping de milliers de gallons d’eaux usées de fracking ,
et ce à au moins 24 reprises, dans un affluent de la rivière Mahonin". Et, oui, un petit aveu pour une grande destruction de l'environnement.
Et, pour poursuivre, dans ce monde étonnant, un message du ministre iranien des affaires étrangères.
Quand le ministre iranien des affaires étrangères salue les juifs sur Twitter
Mohammad-Javad
Zarif, le nouveau ministre des affaires étrangères, essaie d'initier
une nouvelle ère dans la diplomatie iranienne.
Ce message, publié le 4 septembre en anglais, est d'autant plus étonnant que les deux mandats consécutifs de l'ancien président ultra-conservateur, Mahmoud Ahmadinejad (2005-2013), ont été marqués par ses déclarations violentes contre l'Etat d'Israël. M. Ahmadinejad avait qualifié holocauste de "légende".
La surprise ne s'arrête pourtant pas là, car Mohammad-Javad Zarif a par la suite tenté d'assurer, toujours sur Twitter, Christine Pelosi - la fille de l'Américaine Nancy Pelosi, la chef démocrate à la Chambre des représentants - qui critiquait l'Etat iranien d'avoir émis des doutes sur l’Holocauste.
"Le nouvel an serait encore plus doux si l'Iran mettait un terme à son négationnisme d’Holocauste, cher Monsieur!", a suggéré Christine Pelosi. "L'Iran ne l'a jamais nié. L'homme qui l'a fait est parti. Bonne année!", a répondu cet ancien ambassadeur de Téhéran à l'ONU, en faisant allusion à Mahmoud Ahmadinejad.
Quelque peu plus tard, il a essayé de modérer ses propos en modifiant ainsi son tweet. "L'homme qui semblait le nier est parti", a-t-il écrit.
vvv
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