Salut à tous les criminels environnementaux. Un jour, la balance penchera de notre côté et vous serez traduits en justice. Enfin, on peut l'espérer.
Et, pendant,mes chers cinq lecteurs que la planète financière continue de jouer au monopoly, la planète bleu pendant ce temps continue son inexorable évolution vers un monde hostile à l'espèce humaine.
Normal, me direz-vous, lorsque c'est l'espèce humaine qui l'amène à cette transformation qu'elle rend elle-même "inexorable".
Quant-au Pérou dont les glaciers disparaissent, il y aura incidence sur le Brésil qui se construit une économie énergétique à partir de l'Amazone.
Oui, mes chers lecteurs, quelle incidence sur le Brésil ?
(source : Futura-environnement)
Et, pendant,mes chers cinq lecteurs que la planète financière continue de jouer au monopoly, la planète bleu pendant ce temps continue son inexorable évolution vers un monde hostile à l'espèce humaine.
Normal, me direz-vous, lorsque c'est l'espèce humaine qui l'amène à cette transformation qu'elle rend elle-même "inexorable".
Quant-au Pérou dont les glaciers disparaissent, il y aura incidence sur le Brésil qui se construit une économie énergétique à partir de l'Amazone.
Oui, mes chers lecteurs, quelle incidence sur le Brésil ?
(source : Futura-environnement)
Le Pérou, un des pays les plus menacés par le changement climatique
Par Jean Etienne, Futura-Sciences
La plus grande chaîne de montagnes
tropicales glaciaires du monde, la Cordillère Blanche, dans les Andes
péruviennes, est en train de virer au brun. En cause, la fonte accélérée
des glaces séculaires qui la recouvraient, prémisse à de nombreux
bouleversements.
Selon Lonnie Thompson, expert des principaux
glaciers de l'Université d'État d'Ohio, la vitesse de fonte est le
problème le plus important, car lorsque le processus s'accélère le glacier ne peut plus se reconstituer.
Et cette géologue de réputation mondiale annonce qu'elle observe le
même phénomène d'accélération partout dans le monde, depuis l'Himalaya
jusqu'au Kilimandjaro.
Et de citer comme exemple Quelccaya dans le Sud du Pérou, la plus haute calotte glaciaire tropicale du monde, qui avait commencé à perdre ses glaces à raison de 6 mètres par an à partir de 1960, et qui se réduit actuellement de 60 mètres par année.
La situation est bien plus qu'alarmante, avertit la
scientifique, car 70% des glaciers tropicaux sont situés au Pérou, et la
masse glaciaire a diminué d'au moins 22% depuis 1970, selon une étude
menée par l'Institut de Ressources Nationales du Pérou, INRENA, une
agence gouvernementale. Dans toutes les Andes péruvienne, la roche
affleure là où, jusqu'à récemment, il n'y avait que de la glace à perte
de vue. Le glacier Broggi, particulièrement prisé des touristes qui venaient y visiter les cavernes naturelles aux couleurs féeriques, a disparu. Il en reste une flaque d'eau, sorte de petite lagune qui restera probablement éphémère.
Mais la disparition des glaciers entraîne un autre
problème, tout aussi vital, qui est le manque d'approvisionnement en eau
du pays. Car ceux-ci alimentent des rivières, qui s'écoulent dans les
vallées et fournissent l'eau potable aux villes tentaculaires qui se
développent à leurs pieds, ainsi qu'à de nombreux bidonvilles sur la
côte péruvienne du Pacifique. Elles alimentent aussi l'agriculture et les centrales hydroélectriques, qui fournissent 70% de l'énergie électrique de la nation. L'épuisement de cette source pourrait rendre toute cette zone inhabitable d'ici moins de 50 ans, or elle concentre les 2/3 des habitants du Pérou."
Donc, mes chers lecteurs, pour que vous compreniez bien comment le Pérou arrose l'Amazone, je vous propose cette carte. Ce qui signifie que dans 70 ans, le fameux barrage Belo Monto, l'un des plus grand barrage du monde, ne servira pas à grand chose à ce moment. Mais, avant il aura subi une fonte des neiges dévastatrices qui pourrait fort bien l'emporter.
Pourquoi ?
Parce que l'accélération de la fonte des neiges va s'accélérer au point de devenir catastrophique pour tout le bassin amazonien.
Et, pour finir, je voudrais faire un parallèle entre la France et le Japon concernant la dissimulation faite concernant la qualité de l'eau qu'ils boivent.
En France, la quantité de pesticides utilisé par l'agriculture "chimique" a continué d'augmenter. De ce fait, l'eau s'en trouve évidemment encore plus polluée.
(source : ConsoGlobe)
- Les Etats-Unis sont le premier consommateur mondiale de pesticides, suvient l’Inde, la France, 1er consommateur en Europe, puis l''Allemagne. Malgré les recommandations du Grenelle de l’environnement, la France est toujours championne de l’utilisation des produits phytosanitaires en Europe. On trouve des insecticides, herbicides, fongicides partout, y compris dans notre environnement.
D'où, cette information que j'avais relayé sur cette lettre concernant le changement des normes autorisées sur les traces de pesticides autorisées dans l'eau potable de notre beau pays, la France. Changement de normes réalisé par le gouvernement Fillon avant la chute électorale de son président.
Merci Fillon !
(source : notre-planete.info)
Les ressources en eau (cours d'eau et nappes souterraines) sont très polluées en France, principalement à cause des nitrates(1) et des pesticides. Les pesticides les plus présents dans les eaux surveillées sont des herbicides, qu'ils soient de la famille des triazines (atrazine et ses métabolites), des urées substituées (diuron, isoproturon) ou autres comme le glyphosate et son dérivé l'AMPA.
Un avis du Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France (CSHPF) daté du 7 juillet 1998 prévoyait, en interprétation de la Directive 98/83, que l'eau ne devait « pas être utilisée, ni pour la boisson, ni pour la préparation des aliments » si un pesticide s'y trouvait à une quantité supérieure à 20% d'une valeur appelée « valeurs sanitaires maximales », (V Max, définie par l'OMS), pendant plus d'un mois, ou si la teneur en pesticides dépassait ne serait qu'un jour cette V Max... toujours largement supérieure au 0,1 μg/L de la limité dite 'de qualité'.
Cette situation pouvait déjà paraître anormale puisqu'elle entérinait une situation dans laquelle on tolérait la distribution d'eau contenant des quantités de pesticides bien supérieures à la limite de qualité, au motif qu'elle ne présenterait pas de risque sanitaire au regard de la V Max.
Motif de la direction Générale de la Santé : "Certaines études font état que les pesticides peuvent être à l'origine de cancers, d'effets neurotoxiques et d'effets sur la reproduction (baisse de la fertilité). Toutefois, aucune étude n'est aujourd'hui disponible sur les risques pouvant être liés à la consommation d'eau non conforme à des concentrations telles que celles observées en France. Il convient également de rappeler que la source principale de l'exposition aux pesticides par ingestion est l'alimentation."
Avant la note de 2010, dès que la valeur de 20% de la V Max était dépassée pendant plus d'un mois, soit 0,4 μg/L d'atrazine, une interdiction temporaire de consommation était prononcée.
Depuis la note de 2010, c'est 100% de la V Max, soit 2 μg/L d'Atrazine, qu'il faudra dorénavant dépasser pour voir l'eau interdite à la consommation, même si le dépassement dépasse 30 jours !
« Autrement dit : on va tolérer dans de très nombreuses localités des quantités de pesticides dans l'eau 5 fois plus importantes qu'avant décembre 2010 ! » déclare François Veillerette, porte Parole de Générations Futures, association spécialisée dans la question des pesticides, qui s'insurge contre « une instruction du Ministère de la Santé passée inaperçue et visant à rendre plus commode la distribution d'eau polluée par des quantités de pesticides bien plus importantes qu'avant 2010. Ainsi pour un pesticide comme le folpet, pourtant classé cancérigène probable aux Etats Unis, on va maintenant tolérer jusqu'à 300 μg/L d'eau pendant plus d'un mois alors qu'auparavant on ne pouvait dépasser les 60 μg/L pendant la même durée ! » s'indigne t'il.
« Cette amélioration en trompe l'oeil n'est due qu'à une manipulation des valeurs de pesticides acceptées dans l'eau et pas à une véritable amélioration de la situation » proteste François Veillerette qui voit là « la preuve que les autorités publiques ont renoncé à améliorer la situation en changeant les pratiques agricoles en profondeur mais préfèrent changer les graduations du thermomètre que de faire vraiment baisser la fièvre ! Les candidats à l'élection présidentielle doivent se positionner et promettre de revenir sur ce changement de système qui va conduire à une exposition grandissante du public à des pesticides dangereux » Conclut il.
Fin 2011, le WWF France annonçait, après une enquête approfondie de trois ans, que "les protocoles de mesure de la qualité de l'eau ont, à plusieurs reprises, été profondément édulcorés depuis une dizaine d'années. Ils sont entachés de nombreux biais qui conduisent à sous estimer très gravement l'ampleur de la pollution des rivières et des nappes phréatiques."
Rappelons qu'en 2007, 57% des points d'eaux souterraines (forages, puits, etc.) en France, contenaient des pesticides. Or, ces ouvrages captent une nappe profonde, bien protégée des pollutions superficielles(4).
En effet, le ministère de l'Ecologie chiffrait dans un rapport de septembre 2011 le coût des pollutions agricoles. Rien que pour les pesticides et les nitrates, le montant s'élève pour les ménages à un minimum compris entre 1 et 1,5 milliards d'euros par an. Pire, si l'on voulait décontaminer les eaux souterraines, il nous en coûterait entre 522 et 847 milliards d'euros(3) !
"Lorsqu'on sait que ce rapport ne prend en compte que les seules pollutions agricoles, qu'il n'a pas intégré les amendes que la France devra payer pour le non respect des directives européennes et qu'il a été fait à partir d'une évaluation de la qualité de l'eau qui est largement en deçà de la réalité, on ne peut qu'alerter nos concitoyens sur le fait que les pouvoirs publics ne pourront pas faire face à des coûts qui sont véritablement astronomiques." souligne une enquête du WWF d'octobre 2011. Les banques et le système financier doit être sauvé à tout prix, mais la qualité de l'environnement et donc la santé des citoyens peut attendre...
Dans bien des domaines(5), le gouvernement s'illustre par sa capacité à annoncer des résultats en progression, alors que la situation sur le terrain empire, simplement en manipulant l'outil statistique à son avantage...
Et, quel est le rapport avec le Japon ?
Simple, rappelez-vous, mes chers lecteurs, le postscriptum d'hier.
(source : ACTUALITÉS FUKUSHIMA-INFORMATIONS)
Et, voilà, l'histoire est dite. ILS NOUS PRENNENT POUR DES CONS !
A bientôt.
René.
Donc, mes chers lecteurs, pour que vous compreniez bien comment le Pérou arrose l'Amazone, je vous propose cette carte. Ce qui signifie que dans 70 ans, le fameux barrage Belo Monto, l'un des plus grand barrage du monde, ne servira pas à grand chose à ce moment. Mais, avant il aura subi une fonte des neiges dévastatrices qui pourrait fort bien l'emporter.
Pourquoi ?
Parce que l'accélération de la fonte des neiges va s'accélérer au point de devenir catastrophique pour tout le bassin amazonien.
En France, la quantité de pesticides utilisé par l'agriculture "chimique" a continué d'augmenter. De ce fait, l'eau s'en trouve évidemment encore plus polluée.
(source : ConsoGlobe)
Les pesticides dans le monde
Le marché mondial représente environ 40 milliards de dollars et à peu stable depuis les années 2000.
- Les Etats-Unis sont le premier consommateur mondiale de pesticides, suvient l’Inde, la France, 1er consommateur en Europe, puis l''Allemagne. Malgré les recommandations du Grenelle de l’environnement, la France est toujours championne de l’utilisation des produits phytosanitaires en Europe. On trouve des insecticides, herbicides, fongicides partout, y compris dans notre environnement.
D'où, cette information que j'avais relayé sur cette lettre concernant le changement des normes autorisées sur les traces de pesticides autorisées dans l'eau potable de notre beau pays, la France. Changement de normes réalisé par le gouvernement Fillon avant la chute électorale de son président.
Merci Fillon !
(source : notre-planete.info)
L'Etat autorise plus de pesticides dans l'eau du robinet
8085 lectures / 31 commentaires06 mars 2012 ; révision : 07 mars 2012, 10 h 22
© C. Magdelaine / notre-planete.info
Le Ministère de la Santé rend plus facile la distribution d'eau polluée par des pesticides au-delà de la limite de qualité !Les ressources en eau (cours d'eau et nappes souterraines) sont très polluées en France, principalement à cause des nitrates(1) et des pesticides. Les pesticides les plus présents dans les eaux surveillées sont des herbicides, qu'ils soient de la famille des triazines (atrazine et ses métabolites), des urées substituées (diuron, isoproturon) ou autres comme le glyphosate et son dérivé l'AMPA.
Contexte réglementaire sur la qualité de l'eau
La Directive 98/83/CE est claire : au-delà de 0,10 μg/L (0,1 microgramme par litre) par substance pesticide individuelle ou de 0,50 μg/L (0,5 microgramme par litre) pour le total des pesticides quantifiés, la limite de qualité(2) réglementaire est dépassée. MAIS, car il y a un mais, cela ne signifie pas, qu'au-delà de ces valeurs, l'eau contaminée ne peut plus être distribuée.Un avis du Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France (CSHPF) daté du 7 juillet 1998 prévoyait, en interprétation de la Directive 98/83, que l'eau ne devait « pas être utilisée, ni pour la boisson, ni pour la préparation des aliments » si un pesticide s'y trouvait à une quantité supérieure à 20% d'une valeur appelée « valeurs sanitaires maximales », (V Max, définie par l'OMS), pendant plus d'un mois, ou si la teneur en pesticides dépassait ne serait qu'un jour cette V Max... toujours largement supérieure au 0,1 μg/L de la limité dite 'de qualité'.
Cette situation pouvait déjà paraître anormale puisqu'elle entérinait une situation dans laquelle on tolérait la distribution d'eau contenant des quantités de pesticides bien supérieures à la limite de qualité, au motif qu'elle ne présenterait pas de risque sanitaire au regard de la V Max.
Aujourd'hui, une instruction récente de la DG Santé augmente encore la tolérance !
Cette situation a encore empiré depuis la publication en catimini d'une instruction de la direction Générale de la Santé le 9 décembre 2010, publiée au BO en février 2011. Cette instruction prévoit en effet que dorénavant, pour que des restrictions de distribution d'eau contenant des pesticides soit mises en place, c'est 100% de la V Max du pesticide concerné qui devra être atteinte, quelle que soit la durée de l'exposition.Motif de la direction Générale de la Santé : "Certaines études font état que les pesticides peuvent être à l'origine de cancers, d'effets neurotoxiques et d'effets sur la reproduction (baisse de la fertilité). Toutefois, aucune étude n'est aujourd'hui disponible sur les risques pouvant être liés à la consommation d'eau non conforme à des concentrations telles que celles observées en France. Il convient également de rappeler que la source principale de l'exposition aux pesticides par ingestion est l'alimentation."
Qu'est ce que cela change ?
Un exemple simple permet de comprendre. Pour l'atrazine, pesticide très fréquemment retrouvé dans les eaux en France, la V Max est de 2 μg/L.Avant la note de 2010, dès que la valeur de 20% de la V Max était dépassée pendant plus d'un mois, soit 0,4 μg/L d'atrazine, une interdiction temporaire de consommation était prononcée.
Depuis la note de 2010, c'est 100% de la V Max, soit 2 μg/L d'Atrazine, qu'il faudra dorénavant dépasser pour voir l'eau interdite à la consommation, même si le dépassement dépasse 30 jours !
« Autrement dit : on va tolérer dans de très nombreuses localités des quantités de pesticides dans l'eau 5 fois plus importantes qu'avant décembre 2010 ! » déclare François Veillerette, porte Parole de Générations Futures, association spécialisée dans la question des pesticides, qui s'insurge contre « une instruction du Ministère de la Santé passée inaperçue et visant à rendre plus commode la distribution d'eau polluée par des quantités de pesticides bien plus importantes qu'avant 2010. Ainsi pour un pesticide comme le folpet, pourtant classé cancérigène probable aux Etats Unis, on va maintenant tolérer jusqu'à 300 μg/L d'eau pendant plus d'un mois alors qu'auparavant on ne pouvait dépasser les 60 μg/L pendant la même durée ! » s'indigne t'il.
Résultat : les statistiques s'améliorent, mais pas la réalité...
Autre conséquence logique de cette nouvelle mesure dénoncée par Générations Futures : la baisse artificielle du nombre de personnes concernées par une présence excessive de pesticide nécessitant une restriction d'utilisation de l'eau. On est ainsi passé de 34 300 personnes touchées par ces restrictions en 2009 à une estimation de 8 939 dans le bilan de la qualité des eaux 2010(3) !« Cette amélioration en trompe l'oeil n'est due qu'à une manipulation des valeurs de pesticides acceptées dans l'eau et pas à une véritable amélioration de la situation » proteste François Veillerette qui voit là « la preuve que les autorités publiques ont renoncé à améliorer la situation en changeant les pratiques agricoles en profondeur mais préfèrent changer les graduations du thermomètre que de faire vraiment baisser la fièvre ! Les candidats à l'élection présidentielle doivent se positionner et promettre de revenir sur ce changement de système qui va conduire à une exposition grandissante du public à des pesticides dangereux » Conclut il.
Fin 2011, le WWF France annonçait, après une enquête approfondie de trois ans, que "les protocoles de mesure de la qualité de l'eau ont, à plusieurs reprises, été profondément édulcorés depuis une dizaine d'années. Ils sont entachés de nombreux biais qui conduisent à sous estimer très gravement l'ampleur de la pollution des rivières et des nappes phréatiques."
Rappelons qu'en 2007, 57% des points d'eaux souterraines (forages, puits, etc.) en France, contenaient des pesticides. Or, ces ouvrages captent une nappe profonde, bien protégée des pollutions superficielles(4).
Dépolluer l'eau en France coûterait jusqu'à 847 milliards d'euros !
La logique voudrait qu'un pays cherche continuellement à améliorer la qualité de ses milieux afin que les impacts des produits chimiques sur la santé et la biodiversité s'amenuisent. Force est de constater que c'est le contraire. En fait, depuis des décennies la qualité de l'eau en France ne s'améliore pas franchement, or la Directive européenne Cadre sur l'Eau, adoptée en 2000, fixe comme objectif de résultats d'atteindre le bon état écologique et chimique des eaux d'ici 2015 : un pari intenable pour la France.En effet, le ministère de l'Ecologie chiffrait dans un rapport de septembre 2011 le coût des pollutions agricoles. Rien que pour les pesticides et les nitrates, le montant s'élève pour les ménages à un minimum compris entre 1 et 1,5 milliards d'euros par an. Pire, si l'on voulait décontaminer les eaux souterraines, il nous en coûterait entre 522 et 847 milliards d'euros(3) !
"Lorsqu'on sait que ce rapport ne prend en compte que les seules pollutions agricoles, qu'il n'a pas intégré les amendes que la France devra payer pour le non respect des directives européennes et qu'il a été fait à partir d'une évaluation de la qualité de l'eau qui est largement en deçà de la réalité, on ne peut qu'alerter nos concitoyens sur le fait que les pouvoirs publics ne pourront pas faire face à des coûts qui sont véritablement astronomiques." souligne une enquête du WWF d'octobre 2011. Les banques et le système financier doit être sauvé à tout prix, mais la qualité de l'environnement et donc la santé des citoyens peut attendre...
Dans bien des domaines(5), le gouvernement s'illustre par sa capacité à annoncer des résultats en progression, alors que la situation sur le terrain empire, simplement en manipulant l'outil statistique à son avantage...
Notes
- Ils sont naturellement présents dans l'environnement mais en faible quantité. La contamination des eaux par ces éléments résultent d'apports excessifs liés à l'activité humaine : engrais chimiques ou organiques, élevage intensif (déjections animales), assainissement défectueux (eaux usées pas ou mal traitées)...
- Sauf pour : aldrine, dieldrine,heptachlore et heptachloroépoxyde : ou la LQ = 0,03 μg/L
- bilan de la qualité des eaux 2010, DGS, congrès national santé environnement, 14-15 décembre 2011.
- Rapport sur l'état de l'environnement en France (service statistique du ministère du Développement durable).
- la sécurité des biens et des personnes est particulièrement illustratif de ce phénomène.
Auteur
Christophe Magdelaine / notre-planete.info - Tous droits réservésEt, quel est le rapport avec le Japon ?
Simple, rappelez-vous, mes chers lecteurs, le postscriptum d'hier.
(source : ACTUALITÉS FUKUSHIMA-INFORMATIONS)
Fukushima contamination de l’eau potable on change les normes …
Posted on 19 novembre 2012 | in ACTUALITÉS FUKUSHIMA-INFORMATIONS | by admin
See on Scoop.it – FUKUSHIMA INFORMATIONS
Le 17 Mars 2011 le ministère de la Santé du Travail et des Affaires sociales avait sensiblement accru les niveaux de sécurité de l’eau potable. Le changement était intervenu quelques jours après les explosions à Fukushima Daiichi.
Cet état de fait est très préoccupant pas seulement parce qu’ ils ont relevé les niveaux, mais qu’ils l’ont fait sans aucun préavis réel du public . Les niveau précédents étaient de 10 Bq / litre pour les deux césium et l’iode. Les nouveaux niveaux sont de 200 Bq / litre pour le césium et le BQ 300 / litre pour l’iode !!
En revanche ici sont les niveaux de l’OMS, l’Allemagne et les Etats-Unis:
OMS = 1Bq/liter
Allemagne = 0,5 Bq / litre
USA = 0,111 Bq / litre
Le 17 Mars 2011 le ministère de la Santé du Travail et des Affaires sociales avait sensiblement accru les niveaux de sécurité de l’eau potable. Le changement était intervenu quelques jours après les explosions à Fukushima Daiichi.
Cet état de fait est très préoccupant pas seulement parce qu’ ils ont relevé les niveaux, mais qu’ils l’ont fait sans aucun préavis réel du public . Les niveau précédents étaient de 10 Bq / litre pour les deux césium et l’iode. Les nouveaux niveaux sont de 200 Bq / litre pour le césium et le BQ 300 / litre pour l’iode !!
En revanche ici sont les niveaux de l’OMS, l’Allemagne et les Etats-Unis:
OMS = 1Bq/liter
Allemagne = 0,5 Bq / litre
USA = 0,111 Bq / litre
Et, voilà, l'histoire est dite. ILS NOUS PRENNENT POUR DES CONS !
A bientôt.
René.
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