samedi 10 novembre 2012

Salut aux militants qui luttent contre la construction absurde de l'aéroport de Notre-Dames-des-Landes, projet phare du premier ministre français. Courage, nous allons être nombreux à vous rejoindre !

Réveillez-vous !
Oui, réveillez-vous mes chers cinq lecteurs, car, si votre banque vous a fait perdre de l'argent, vous pouvez en récupérer une partie.
Elle vous a dit, comme la BNP et d'autres, c'est la faute à la crise, c'est une crise mondiale, tout cela pour que vous ne puissiez imaginer que vous pouviez avoir un recours en vous retournant juridiquement contre elle.
Evidemment, ce n'était que mensonge, car, votre banque savait parfaitement qu'elle vous poussait à acheter des titres à risque ou carrément pourris.
A court terme, cela lui permettait de faire beaucoup d'argent. Sauf, qu'elle connaissait la nature de ces titres et savait qu'ils, à moyen terme, n'étaient pas durable.
Donc, elle vous a menti en vous poussant à en acheter, DONC, vous pouvez attaquer juridiquement votre banque pour en récupérer au moins une partie, sinon, la plus grande partie.
Alors, à vos avocats, mes chers lecteurs et défendez-vous.
Car, cela, sera le moyen de calmer le délire spéculatif de votre banque, si, au final, elle est obligé de rembourser les fonds investis.
Et, comme toujours, les australiens sont à la pointe du combat.

(source : les Moutons Enragés)

Titres à risques: National Australia Bank (NAB) indemnise 7.000 clients


https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVSy593IqBjKuDwBB41tg3_BAjQNmOasJ3MWtQ_x46ic0s2PNCHSRELwhoGHxRrdhyphenhyphenqyj6uq9fNDE1mYa7pdw_w70eMLr6sgGOlP3H-wK3HB3_c-qoPvW99F7e_kB1MDtk-3QC8Vzm5gF9/s1600/bank-420x0nba.jpgNational Australia Bank (NAB) a accepté vendredi de verser 85 millions de dollars australiens (69 millions d’euros) à des centaines, voire des milliers, de clients qui avaient investi dans des titres adossés à des crédits immobiliers avant la crise des subprimes aux Etats-Unis.
Les investisseurs floués avaient engagé en novembre 2010 une procédure judiciaire contre NAB, une des quatre grandes banques australiennes, afin de recouvrer leurs fonds engloutis dans des obligations à risques CDO (collateralised debt obligations).
Le règlement de la procédure collective – impliquant 7.000 clients selon certaines informations – et le versement d’indemnités est une décision purement commerciale dans l’intérêt de nos actionnaires, a déclaré la secrétaire générale de la banque, Michaela Healey, dans un communiqué.
Plusieurs enquêtes sont en cours aux Etats-Unis au sujet de ces produits financiers toxiques.
mp/gab/mc
NATIONAL AUSTRALIA BANK
Source: AFP via Romandie

En attendant, en France, nous ne sommes pas aux Etats-Unis, le peuple a encore son mot à dire.
Notamment en ce qui concerne l'exploitation du gaz de schiste.
Aux Etats-Unis, les multinationales, l'agro-alimentaire, l'industrie pharmaceutique, les banques peuvent faire ce qu'elles veulent, surtout, si, cela est au détriment des intérêts et même de la santé des citoyens.
En France, le citoyen peut encore faire entendre sa voix.
C'est bien pour ça que nous devons rester vigilant et prêt à s'opposer physiquement contre toute tentative d'exploitation de ce type de gaz destructeur de l'environnement, des nappes phréatiques, sources et rivières et de notre santé.
Oui, nous devons rester vigilant parce que malgré l'interdiction décrétée par le président français Hollande, les ministres de son gouvernement ne sont pas clairs à ce sujet.

(source : idem)

Gaz de schiste, communiqué de presse à diffuser..

Reçu par courriel et à diffuser. Merci à Jean Luc V.  pour les collectifs anti-gaz de schiste

Img/Midilibre/Merci à (AFP - GERARD JULIEN)
COMMUNIQUE DE PRESSE – Le 9 novembre 2012
Finissons-en avec les gaz de schiste !
Le gouvernement a annoncé que la proposition du rapport Gallois préconisant la reprise de la recherche des gaz de schiste ne serait pas retenue. François Hollande s’était déjà déclaré opposé à l’exploration et à l’exploitation des gaz de schiste avec la technique de la fracturation hydraulique. Ces décisions sont le résultat de la mobilisation citoyenne et de l’opposition de la population à l’exploitation des hydrocarbures non-conventionnels.
Mais ces déclarations d’intention ne sont pas suffisantes. Les industriels du gaz et du pétrole continuent à faire pression et promettent des techniques d’extraction moins nocives ; des élus et des ministres déclaraient encore hier que l’on ne pouvait exclure la recherche des ressources en gaz de schiste. 
La situation n’est pas claire et un revirement est toujours possible. Le vote d’une loi interdisant totalement l’expérimentation, l’exploration et l’exploitation des gaz et huiles de schiste – quelle que soit la technique utilisée – est plus que jamais indispensable, avant même la réforme prévue du Code minier.
Seules 7 demandes de permis, dont ceux de Beaumont-de-Lomagne et de Cahors ont été rejetées par le ministère de l’Ecologie. Le Sud-Ouest est toujours concerné par des demandes de permis ou des permis en cours : Brive, Foix, Mirande, Eauze, Saint-Griède, Tarbes-Val d’Adour, Ger, Donzacq…
Il existe encore sur le territoire français plus de 80 demandes de permis ou permis en cours pour la recherche d’hydrocarbures conventionnels ou non-conventionnels, dont une partie a pour objet les gaz et huiles de schiste. Le contenu de ces permis et les techniques d’extractions prévues doivent être rendues publiques et tous les permis concernant les gaz et huiles de schiste doivent être rejetés ou abrogés.
La transition énergétique est à peine citée dans le rapport Gallois. C’est pourtant ce modèle de recherche et de développement durable et solidaire, fondé sur la sobriété et les énergies renouvelables qui représente la seule voie possible. Les énergies fossiles appartiennent au passé et hypothèquent l’avenir. Elles sont la première cause du réchauffement climatique et leur exploitation cause des dégâts environnementaux considérables et parfois irréversibles.
Les collectifs Non au gaz de schiste 32, 46, 47, 65, 82, en liaison avec les autres collectifs partout en France, ne relâcheront pas leurs efforts d’information et de mobilisation, tant qu’un cadre législatif clair ne sera pas mis en place, apportant la certitude de l’interdiction de toute recherche et exploitation des gaz et huiles de schiste.
Contact presse : 06 83 20 51 96
Collectif Non au gaz de schiste 32
Collectif Non au gaz de schiste 46
Collectif Non au gaz de schiste 47
Collectif Non au gaz de schiste 65
Collectif Non au gaz de schiste 82

Eh, oui, mes chers lecteurs, soyons prêt, comme pour la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, projet cher à notre premier ministre.
Aéroport, qui entre-nous est un projet obsolète et s'annonce budgétivore avec des coûts inflationnistes et une rentabilité négative. Eh, oui, notre premier ministre veut se faire plaisir en liquidant des terres agricoles et en virant des agriculteurs.
Problème, c'est que l'opposition populaire à ce projet risque de faire perdre les futures élections à nos socialistes.
En tout cas, en France, le peuple se défend. Aux Etats-Unis, il ferme sa "GUEULE !"
(source : Parti de Gauche) 



Communiqué du Parti de Gauche

Toutes et tous à Notre-Dame-des-Landes le 17 novembre !

 Corinne Morel-Darleux, Secrétaire nationale à l'Ecologie

Jean-Luc Mélenchon, co-Président du Parti de Gauche, se rendra samedi 17 novembre à Notre-Dame-des-Landes pour protester contre le projet d’aéroport.
Le Parti de Gauche s’oppose depuis sa création au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes car c’est :- Un projet inutile, l’actuel aéroport nantais est loin de la saturation
- Un projet anachronique, au moment où il nous faut diminuer drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre
- Un projet destructeur des terres agricoles et de zones humides riches en biodiversité
- Un projet destructeur des liens sociaux construits par les agriculteurs installés depuis des décennies sur le site, comme par les militant-e-s qui occupent la zone depuis plusieurs années,
- Un projet coûteux, avec un montage financier opaque qui passe sous silence le coût pour la collectivité publique des routes, ponts et autres aménagements annexes.
- Un projet au profit de la multinationale Vinci, grand bénéficiaire du "partenariat public-privé".
En lançant les opérations d’expulsion des occupant-e-s de la zone, de destruction de leurs habitats et de leurs biens, Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes et actuel Premier ministre, a choisi de mettre la force publique au service d’intérêts privés.

Le Parti de Gauche appelle ses militant-e-s à participer à la mobilisation qui se développe partout en France.  Il sera présent à la manifestation parisienne du 10 novembre qui partira à 14h du métro Belleville.
Il appelle à organiser le déplacement le plus massif possible à la manifestation nationale du 17 novembre et à y participer en nombre. Une délégation nationale du PG y sera présente.
Corinne Morel-Darleux, Secrétaire nationale à l’Ecologie

Et, pour finir, nous continuerons sur ces multinationales de l'agro-alimentaire qui claironne nourrir la planète et de fait, l'empoisonne.

(source : Novethic)

  
 Depuis 2008, le Brésil est le premier
consommateur mondial de 
pesticides, devant les Etats-Unis.
Premières victimes, 
les agriculteurs, victimes d'intoxications
et parfois de cancers.



Maux de tête, vomissements, insomnies, cas de dépressions ou
de suicides... Breno Braga connait
les symptômes par coeur. Médecin à Nova Friburgo, au Nord de Rio
de Janeiro, il ne compte plus le nombre
d'agriculteurs victimes d'intoxications aux pesticides qui ont franchi
la porte de son cabinet depuis 10 ans.
"Dans le cas d'une intoxication aigue, c'est-à-dire l'ingestion d'une
 quantité excessive de pesticides à un 
moment donné, le patient peut s'évanouir, avoir une crise de
convulsions ou des vomissements. 
Dans le cas d'une intoxication à plus long terme, ces petites
 intoxications qui se produisent sans que 
l'agriculteur ne s'en aperçoive, les symptômes sont plus difficiles
 à percevoir, ça peut être des cas de 
dépression, d'insomnie, un amaigrissement et parfois même des
 cas de cancers", détaille le spécialiste.
Le grand bond
C'est une réalité moins glorieuse du miracle agricole
brésilien : avec 1 milliard de litres de pesticides
pulvérisés chaque année sur ses cultures, soit 5 litres par habitant,
 le Brésil est le premier consommateur
de pesticides au monde. D'après une étude publiée par l'Agence
nationale de vigilance sanitaire (Anvisa),
la vente de pesticides sur le territoire national a brassé 7 milliards
de dollars en 2010, autrement dit
10% du marché mondial. Résultat d'une politique qui a fait du
recours aux substances chimiques une
condition nécessaire à l'accomplissement de sa révolution agricole.
"Dans les années 70, l'Etat brésilien 
a publié un décret obligeant les agriculteurs à consacrer une partie
de leur crédits agricoles à l'achat de 
pesticides, sans que ce geste ne s'accompagne de la formation
nécessaire au maniement de ces substances 
potentiellement dangereuses", explique Armando Meyer, directeur
de l'Institut d'Etudes en santé publique
à l'Université fédérale de Rio.
Le chercheur a réalisé plus d'une dizaine d'études sur les
conséquences sur la santé de l'utilisation massive
de pesticides. Prenant à témoin la population agricole de la
région Serrana, région montagneuse de l'Etat
de Rio, elles montrent notamment que les agriculteurs
courent 2,5 fois plus le risque de mourir d'un cancer
de l'estomac que la population non-agricole de la même
région, et sont 2 fois plus sujets aux suicides
(7 fois plus comparé à la population de la ville de Rio...).
"Les agriculteurs utilisent des quantités excessives 
de pesticides par méconnaissance et la plupart du temps
sans l'équipement de protection adéquat. 
La responsabilité relève entièrement des autorités,
absolument pas des agriculteurs", s'agace
le chercheur. Et les inspections sont rares. Chargé de
contrôler l'usage de ces substances au sein du
département de l'agriculture de l'Etat de Rio,
Renato Ferreira observe quantités d'infractions chez les
producteurs, de l'absence d’un local adéquat de stockage
à l'achat de pesticides interdits par l'agence de
vigilance sanitaire ou sans l'attestation d'un agronome
comme le veut la loi. Mais le fonctionnaire ne
dispose que de 24 professionnels pour contrôler les quelques
 100 000 agriculteurs de l'état et la surveillance
des points de ventes relève d’une autre entité, encore
moins bien pourvue. "Le Ministère de l'agriculture n'a 
aucune ligne politique s’agissant des pesticides. Avec
 plus de ressources, il pourrait augmenter le nombre 
d'inspections, diminuant ainsi la contamination des
 personnes et de l'environnement", explique-t-il.
Des pesticides interdits ailleursLes autorités continuent
de fermer les yeux sur cette « épidémie silencieuse »,
comme le désignent
désormais nombre de chercheurs. Le pouvoir de
l’agro-industrie est très puissant. La preuve en 2008
lorsque l’Anvisa, organisme chargé d’évaluer le degré de
toxicité des pesticides, a établi une liste de
14 produits jugés dangereux afin de les retirer du marché.
« Dès que nous avons rendu publique notre initiative, les
 industriels du secteur ont intenté une action 
en justice qui a empêché pendant un an le travail d’analyse »,
raconte Luiz Claudio Meireles, responsable
du département de toxicologie de l’Anvisa.
Depuis 2000, l’Anvisa a réussi à bannir cinq pesticides.
Le « metamidofos », utilisé sur les tomates et
interdit en Chine en raison de ses effets extrêmement
nocifs à la santé, a été retiré du marché en
juillet dernier. Le prochain à être banni sera l’endossulphan
en juillet 2013. Le produit est déjà interdit dans
62 pays. « Le processus de réévaluation est un processus
 difficile. La décision d’interdire un produit doit être 
extrêmement bien fondée pour ne pas offrir un espace
 à la contestation. Au-delà de ça, nous avons des 
actions en justice menées par l’industrie pour empêcher
la réalisation même des réévaluations », explique
Luiz Claudio.
En attendant les résultats, selon l’Association brésilienne
de la Santé publique (Abrasco), sur les 50
substances les plus utilisées sur les cultures du pays,
22 sont déjà interdites dans l’Union européenne.

  





Mathilde Bonnassieux et Frédérique Zingaro à Rio de Janeiro
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René

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