Salut à l'américain moyen qui croit contrôlé son destin. Le réveil va être compliqué et Obama ne va pas vous sauver, il vous enfonce en annihilant les libertés fondamentales.
Hélas, mes chers cinq lecteurs, ils ne veulent pas comprendre. Comme, ils nous le font comprendre tous les jours, le court terme n'est pas négociable.
Evidemment, lorsque je dis court terme, il faut entendre "PROFIT".
Ils ne veulent surtout pas remettre en question, non pas les profits qu'ils ont déjà, mais, ceux à venir. Et, pour cela, ils s'organisent pour mettre en place, avec l'aval du gouvernement américain en ce qui le concerne, pour y mettre dans des camps tous les citoyens qui tenteraient à leur emprise tentaculaire.
En modifiant les lois les protégeant, off course, sous prétexte de lutte contre l'immigration et le terrorisme.
Bref, ils vont "BOUSSILLER" la planète et la pressurer jusqu'à en retirer le dernier profit.
Sauf que nous sommes embarqués sur la même planète et que même, si, ils pensent s'en sortir, cela ne sera pas le cas.
Et, croyez-moi bien, mes chers lecteurs, ils vont le faire, "bousiller la planète", à moins qu'ils ne soient arrêtés. Et, encore à mon avis, vu la répression qu'ils ont mis en place par sécurité, cela ne pourra se passer que dans le sang du peuple, dont ils n'ont rien à "FOUTRE".
(source : Irin News)
JOHANNESBOURG, 20 novembre 2012 (IRIN) - Un nouveau rapport publié quelques jours avant le début de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique
qui doit se tenir à Doha, au Qatar, brosse un tableau déconcertant de
ce à quoi ressemblerait la planète si un réchauffement de 4 °C se
produisait d’ici la fin du siècle.
Selon le rapport, intitulé Turn Down the Heat, Why A Four Degree Celsius Warmer World Must Be Avoided [Baissez le chauffage : Pourquoi un monde plus chaud de 4 °C devrait être évité], nous pourrions connaître une « nouvelle catégorie de vagues de chaleur », d’une ampleur jamais connue auparavant.
D’ici quelques dizaines d’années, les vagues de chaleur qui sévissent actuellement en Afrique subsaharienne et au Moyen-Orient, avec des températures qui dépassent régulièrement les 40 °C, seront un souvenir agréable.
Une hausse des températures de 4 °C d’ici la fin du siècle pourrait entraîner une diminution des réserves alimentaires mondiales et une élévation du niveau des mers et affecter du même coup des centaines de millions de personnes.
Il n’y a par ailleurs aucune certitude que la planète puisse s’adapter à un tel scénario, indique le rapport, une synthèse des plus récentes connaissances en matière de climat préparée par l’Institut de recherche sur l’impact du changement climatique de Potsdam (PIK) et l’organisation non gouvernementale (ONG) allemande Climate Analytics pour la Banque mondiale.
L’adoption de mesures destinées à contrôler les températures mondiales en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) est l’une des principales questions à l’ordre du jour de la Conférence de Doha.
Signes de réchauffement
Les signes de réchauffement de la planète sont de plus en plus apparents, selon le rapport. « La surface terrestre affectée par la sécheresse a probablement augmenté considérablement au cours des 50 dernières années, un peu plus rapidement que ne le prévoyaient les modèles climatiques. »
La sécheresse qui a frappé les États-Unis en 2012 a affecté environ 80 pour cent des terres agricoles, ce qui en fait la plus grave sécheresse depuis les années 1950. Selon le rapport, les températures qui ont été enregistrées sont sans précédent.
Depuis plusieurs années, des scientifiques tentent de convaincre les États de l’importance de contenir le réchauffement de la planète à moins de 2 °C d’ici la fin du siècle, sans quoi nous risquons une hausse de 4 °C. Or, même une augmentation de 2 °C des températures mondiales d’ici 2100 – inévitable selon plusieurs – aurait des effets catastrophiques, notamment l’aggravation du stress hydrique dans les pays arides et semi-arides, l’augmentation de la fréquence des inondations dans les zones côtières de faible altitude, l’érosion côtière dans les petits États insulaires et la disparition de jusqu’à 30 pour cent des espèces animales et végétales.
Et, pour finir; cet article de Basta ! sur le bonheur de vivre en France.
A bientôt.
René.
Hélas, mes chers cinq lecteurs, ils ne veulent pas comprendre. Comme, ils nous le font comprendre tous les jours, le court terme n'est pas négociable.
Evidemment, lorsque je dis court terme, il faut entendre "PROFIT".
Ils ne veulent surtout pas remettre en question, non pas les profits qu'ils ont déjà, mais, ceux à venir. Et, pour cela, ils s'organisent pour mettre en place, avec l'aval du gouvernement américain en ce qui le concerne, pour y mettre dans des camps tous les citoyens qui tenteraient à leur emprise tentaculaire.
En modifiant les lois les protégeant, off course, sous prétexte de lutte contre l'immigration et le terrorisme.
Bref, ils vont "BOUSSILLER" la planète et la pressurer jusqu'à en retirer le dernier profit.
Sauf que nous sommes embarqués sur la même planète et que même, si, ils pensent s'en sortir, cela ne sera pas le cas.
Et, croyez-moi bien, mes chers lecteurs, ils vont le faire, "bousiller la planète", à moins qu'ils ne soient arrêtés. Et, encore à mon avis, vu la répression qu'ils ont mis en place par sécurité, cela ne pourra se passer que dans le sang du peuple, dont ils n'ont rien à "FOUTRE".
(source : Irin News)
CHANGEMENT CLIMATIQUE: Un monde plus chaud de quatre degrés Celsius
Photo: Siegfried Modola/IRIN
Une nouvelle catégorie de vagues de chaleur à l’origine de sécheresses plus intenses pourrait devenir la norme
Selon le rapport, intitulé Turn Down the Heat, Why A Four Degree Celsius Warmer World Must Be Avoided [Baissez le chauffage : Pourquoi un monde plus chaud de 4 °C devrait être évité], nous pourrions connaître une « nouvelle catégorie de vagues de chaleur », d’une ampleur jamais connue auparavant.
D’ici quelques dizaines d’années, les vagues de chaleur qui sévissent actuellement en Afrique subsaharienne et au Moyen-Orient, avec des températures qui dépassent régulièrement les 40 °C, seront un souvenir agréable.
Une hausse des températures de 4 °C d’ici la fin du siècle pourrait entraîner une diminution des réserves alimentaires mondiales et une élévation du niveau des mers et affecter du même coup des centaines de millions de personnes.
Il n’y a par ailleurs aucune certitude que la planète puisse s’adapter à un tel scénario, indique le rapport, une synthèse des plus récentes connaissances en matière de climat préparée par l’Institut de recherche sur l’impact du changement climatique de Potsdam (PIK) et l’organisation non gouvernementale (ONG) allemande Climate Analytics pour la Banque mondiale.
L’adoption de mesures destinées à contrôler les températures mondiales en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) est l’une des principales questions à l’ordre du jour de la Conférence de Doha.
Signes de réchauffement
Les signes de réchauffement de la planète sont de plus en plus apparents, selon le rapport. « La surface terrestre affectée par la sécheresse a probablement augmenté considérablement au cours des 50 dernières années, un peu plus rapidement que ne le prévoyaient les modèles climatiques. »
La sécheresse qui a frappé les États-Unis en 2012 a affecté environ 80 pour cent des terres agricoles, ce qui en fait la plus grave sécheresse depuis les années 1950. Selon le rapport, les températures qui ont été enregistrées sont sans précédent.
Depuis plusieurs années, des scientifiques tentent de convaincre les États de l’importance de contenir le réchauffement de la planète à moins de 2 °C d’ici la fin du siècle, sans quoi nous risquons une hausse de 4 °C. Or, même une augmentation de 2 °C des températures mondiales d’ici 2100 – inévitable selon plusieurs – aurait des effets catastrophiques, notamment l’aggravation du stress hydrique dans les pays arides et semi-arides, l’augmentation de la fréquence des inondations dans les zones côtières de faible altitude, l’érosion côtière dans les petits États insulaires et la disparition de jusqu’à 30 pour cent des espèces animales et végétales.
Et, pour finir; cet article de Basta ! sur le bonheur de vivre en France.
Quand le lobby des pesticides empêche la commercialisation de produits naturels
Par (14 avril 2010)
Insecticides naturels
ou fertilisants bio s’échangent sans problème ailleurs en Europe. Pas
en France. Se procurer un tel produit pour entretenir son potager ou
protéger son champ y est puni par la loi. Le purin d’ortie ou l’huile de
neem sont considérés comme des produits toxiques au même titre qu’un
pesticide de synthèse. Qu’importe, particuliers et paysans pratiquent la
désobéissance civile.
L’annonce avait fait
sourciller les multinationales de l’agro-business comme Syngenta, Bayer
ou BASF. En septembre 2008, Michel Barnier, alors ministre de
l’Agriculture et de la Pêche, présente le plan « Ecophyto 2018 »
en Conseil des ministres. S’inscrivant dans la suite du Grenelle de
l’environnement, ce plan vise à réduire de 50 % l’usage des pesticides,
en 10 ans « si possible ». « C’est un nouveau modèle agricole français qui se construit », s’enthousiasmait à l’époque Michel Barnier.
Un an et demi plus tard, les impasses réglementaires continuent de se dresser devant les agriculteurs, arboriculteurs et jardiniers en quête d’alternative aux pesticides. « Nous avons l’impression que les services de la protection des végétaux s’inquiètent beaucoup plus des préparations naturelles peu préoccupantes que des produits chimiques et toxiques qui peuvent être cancérigènes », s’indigne Jean Sabench, responsable de la commission pesticides à la Confédération paysanne.
« L’industrie a gagné »
« Préparations naturelles peu préoccupantes » ? Ce terme est issu de la Loi sur l’eau et désigne les préparations à base de composant naturel comme la prêle, l’ortie, la fougère, l’argile, le vinaigre blanc ou le petit lait. Utilisées pour renforcer la capacité des plantes, ces préparations prennent la forme d’extrait fermenté, de décoction, d’infusion ou de macération. Le purin d’ortie en est devenu l’emblème quand, fin 2005, la Loi d’orientation agricole contraint ces produits à subir les mêmes tests, contrôles et procédures que les produits « phytopharmaceutiques » – un qualificatif juridique appliqué aux pesticides chimiques – en vue d’obtenir une autorisation de mise sur le marché national.
En 2006, la mobilisation des associations permet d’amender la loi. Les préparations naturelles pourront bénéficier d’une procédure simplifiée. Mais le décret du ministère de l’Agriculture publié en juin 2009 continue d’exiger l’inscription sur la liste européenne des produits « phytopharmaceutiques ». « Au dernier moment, l’industrie a gagné car l’administration a mis une contrainte supplémentaire inadmissible », explique Jean Sabench. Problème pour les structures de l’agriculture bio : les études exigées avant la commercialisation sont excessivement coûteuses. « Le ministère de l’Environnement voulait nous aider à financer les études. Quand ils ont vu le nombre de préparations et le coût global ils nous ont dit qu’ils n’avaient pas les moyens de le faire », raconte l’agriculteur de la conf’.
Désobéissance civile
Producteur de fruits bio dans la Loire, Jean-Luc Juthier assure ne pas pouvoir vivre de son travail sans ces produits-là. « En agriculture biologique, on connait certaines impasses techniques avec le puceron ou le ver de la cerise par exemple. Nous avons donc décidé de continuer à utiliser ces préparations dans la transparence avec les services de l’État et nos organismes certificateurs. C’est en quelque sorte de la désobéissance civile. » Une situation difficilement tenable sur le long terme. « Il y a eu un contrôle chez un revendeur d’huile de neem (utilisée comme insecticide bio), commente Guy Kastler de l’Association pour la promotion des produits naturels peu préoccupants. L’administration lui a demandé de le détruire comme un déchet industriel toxique alors que depuis des siècles les populations indiennes utilisent les graines et les feuilles de cet arbre comme cosmétique ou vermifuge pour les enfants. » Le 3 avril dernier à Saint-Chamond (Loire), des agriculteurs, jardiniers, élus et consommateurs ont décidé de poser le problème sur la place publique en épandant symboliquement de l’huile de neem sur les plantes.
Pour les défenseurs des préparations naturelles peu préoccupantes, cet acharnement juridique trouve sa source dans le procès autour de l’huile de neem. En 1995, l’Office européen des brevets accorde à une entreprise américaine, W.R. Grace, un brevet sur les vertus fongicides de cette huile. Immédiatement, une procédure d’opposition est entamée par une coalition internationale comprenant notamment la Fédération internationale de l’agriculture biologique. Les opposants démontrent que le pouvoir fongicide de l’huile de neem est une connaissance ancienne et répandue chez les agriculteurs indiens et ne peut donc constituer une invention. Au terme d’une longue bataille juridique et technique, l’Office européen revient finalement sur sa décision en mai 2000 et confirme l’annulation du brevet en 2005. « Depuis ce procès, il y a une fixation sur l’huile de neem », assure Guy Kastler. « Tout le monde peut faire du purin d’ortie ou broyer du neem et faire de l’huile. Cela relève du domaine public, poursuit Jean Sabench. Mais pendant les discussions au ministère de l’Agriculture, nous nous sommes heurtés à l’industrie des pesticides, qui a continuellement pratiqué une opposition frontale. »
L’exception française
Première consommatrice de pesticides en Europe, la France continue aujourd’hui de classer les préparations naturelles dans les « phytopharmaceutiques ». D’autres pays européens, soumis aux mêmes directives et règlements, reconnaissent et classent ces préparations dans une catégorie à part. En Allemagne par exemple, les substances de base acceptées par le règlement européen bio n’ont pas besoin d’être inscrites sur la liste européenne. Plus de 400 préparations sont ainsi commercialisées dans ce pays. « En Espagne, il suffit de vérifier que les préparations naturelles sont peu toxiques et efficaces et l’on peut faire l’inscription à peu de frais, explique Jean Sabench. Nous réclamons une réglementation qui soit également logique en France. »
Les associations, syndicats et collectivités locales mobilisées demandent l’adoption en France d’un amendement à la loi Grenelle 2 affirmant que les préparations naturelles peu préoccupantes ne sont pas des pesticides et permettant leur commercialisation et leur utilisation effectives. Dans les ministères, les lobbies s’agitent. Arriveront-ils une fois de plus à imposer leur morbide point de vue ?
Sophie Chapelle
Un an et demi plus tard, les impasses réglementaires continuent de se dresser devant les agriculteurs, arboriculteurs et jardiniers en quête d’alternative aux pesticides. « Nous avons l’impression que les services de la protection des végétaux s’inquiètent beaucoup plus des préparations naturelles peu préoccupantes que des produits chimiques et toxiques qui peuvent être cancérigènes », s’indigne Jean Sabench, responsable de la commission pesticides à la Confédération paysanne.
« L’industrie a gagné »
« Préparations naturelles peu préoccupantes » ? Ce terme est issu de la Loi sur l’eau et désigne les préparations à base de composant naturel comme la prêle, l’ortie, la fougère, l’argile, le vinaigre blanc ou le petit lait. Utilisées pour renforcer la capacité des plantes, ces préparations prennent la forme d’extrait fermenté, de décoction, d’infusion ou de macération. Le purin d’ortie en est devenu l’emblème quand, fin 2005, la Loi d’orientation agricole contraint ces produits à subir les mêmes tests, contrôles et procédures que les produits « phytopharmaceutiques » – un qualificatif juridique appliqué aux pesticides chimiques – en vue d’obtenir une autorisation de mise sur le marché national.
En 2006, la mobilisation des associations permet d’amender la loi. Les préparations naturelles pourront bénéficier d’une procédure simplifiée. Mais le décret du ministère de l’Agriculture publié en juin 2009 continue d’exiger l’inscription sur la liste européenne des produits « phytopharmaceutiques ». « Au dernier moment, l’industrie a gagné car l’administration a mis une contrainte supplémentaire inadmissible », explique Jean Sabench. Problème pour les structures de l’agriculture bio : les études exigées avant la commercialisation sont excessivement coûteuses. « Le ministère de l’Environnement voulait nous aider à financer les études. Quand ils ont vu le nombre de préparations et le coût global ils nous ont dit qu’ils n’avaient pas les moyens de le faire », raconte l’agriculteur de la conf’.
Désobéissance civile
Producteur de fruits bio dans la Loire, Jean-Luc Juthier assure ne pas pouvoir vivre de son travail sans ces produits-là. « En agriculture biologique, on connait certaines impasses techniques avec le puceron ou le ver de la cerise par exemple. Nous avons donc décidé de continuer à utiliser ces préparations dans la transparence avec les services de l’État et nos organismes certificateurs. C’est en quelque sorte de la désobéissance civile. » Une situation difficilement tenable sur le long terme. « Il y a eu un contrôle chez un revendeur d’huile de neem (utilisée comme insecticide bio), commente Guy Kastler de l’Association pour la promotion des produits naturels peu préoccupants. L’administration lui a demandé de le détruire comme un déchet industriel toxique alors que depuis des siècles les populations indiennes utilisent les graines et les feuilles de cet arbre comme cosmétique ou vermifuge pour les enfants. » Le 3 avril dernier à Saint-Chamond (Loire), des agriculteurs, jardiniers, élus et consommateurs ont décidé de poser le problème sur la place publique en épandant symboliquement de l’huile de neem sur les plantes.
Pour les défenseurs des préparations naturelles peu préoccupantes, cet acharnement juridique trouve sa source dans le procès autour de l’huile de neem. En 1995, l’Office européen des brevets accorde à une entreprise américaine, W.R. Grace, un brevet sur les vertus fongicides de cette huile. Immédiatement, une procédure d’opposition est entamée par une coalition internationale comprenant notamment la Fédération internationale de l’agriculture biologique. Les opposants démontrent que le pouvoir fongicide de l’huile de neem est une connaissance ancienne et répandue chez les agriculteurs indiens et ne peut donc constituer une invention. Au terme d’une longue bataille juridique et technique, l’Office européen revient finalement sur sa décision en mai 2000 et confirme l’annulation du brevet en 2005. « Depuis ce procès, il y a une fixation sur l’huile de neem », assure Guy Kastler. « Tout le monde peut faire du purin d’ortie ou broyer du neem et faire de l’huile. Cela relève du domaine public, poursuit Jean Sabench. Mais pendant les discussions au ministère de l’Agriculture, nous nous sommes heurtés à l’industrie des pesticides, qui a continuellement pratiqué une opposition frontale. »
L’exception française
Première consommatrice de pesticides en Europe, la France continue aujourd’hui de classer les préparations naturelles dans les « phytopharmaceutiques ». D’autres pays européens, soumis aux mêmes directives et règlements, reconnaissent et classent ces préparations dans une catégorie à part. En Allemagne par exemple, les substances de base acceptées par le règlement européen bio n’ont pas besoin d’être inscrites sur la liste européenne. Plus de 400 préparations sont ainsi commercialisées dans ce pays. « En Espagne, il suffit de vérifier que les préparations naturelles sont peu toxiques et efficaces et l’on peut faire l’inscription à peu de frais, explique Jean Sabench. Nous réclamons une réglementation qui soit également logique en France. »
Les associations, syndicats et collectivités locales mobilisées demandent l’adoption en France d’un amendement à la loi Grenelle 2 affirmant que les préparations naturelles peu préoccupantes ne sont pas des pesticides et permettant leur commercialisation et leur utilisation effectives. Dans les ministères, les lobbies s’agitent. Arriveront-ils une fois de plus à imposer leur morbide point de vue ?
Sophie Chapelle
A bientôt.
René.
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