dimanche 11 novembre 2012

Salut à la Bretagne. Lève-toi, le pouvoir central s'attaque à tes enfants et aux enfants de France à Notre-Dame-des-Landes. Debout, Breton, reprends ton destin en main !


Sans doute, vous vous posez la question, mes chers cinq lecteurs, pourquoi, je suis au cul de l'industrie agro-alimentaire et chimique.
Tout simplement parce qu'il s'agit d'une question de santé publique qui concerne aussi bien les français, les chinois que les baleines.
Eh, oui, mes chers lecteurs, la mer est indirectement ou directement polluée par ces industries, pharmaceutiques et autres. Donc, les espèces y vivant, aussi.
Mais, vous pouvez aussi, le prendre sous un angle différent.
Par exemple en ce qui concerne la sécurité sociale et toutes les politiques de santé publique dans le monde lorsqu'elles existent. Médicare aux Etats-Unis.
Naturellement, la couverture santé répond à des conditions différentes par pays.
Le danger que nous fait courir l'industrie chimique, les pesticides, les OGM, c'est de faire exploser les cas de maladies graves, donc, coûteuses pour la communauté au point, par la pression des besoins et de la cherté des médicaments, faire que les couvertures santé mises en place soient en situation de faillite.
Donc, non seulement, l'industrie chimique, de l'agro-alimentaire, pharmaceutique avec ses pilules merveilleuses et les exploitations de gaz de schiste aux Etats-Unis, nous empoisonnent, en plus, elles finissent par tuer les services publics de santé.
Voilà, où nous en sommes à l'heure actuelle.
Ce qui naturellement enchante le secteur des assurances privées de santé qui comme aux Etats-Unis récupère le magot de la santé publique.

(source : le Monde Planète)


Le lien entre la maladie de Parkinson et les pesticides officiellement reconnu

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Les agriculteurs sont confrontés à l'envolée des prix des matières premières.

C'est un pas de plus vers la reconnaissance des maladies professionnelles des agriculteurs. Lundi 7 mai, est entré en vigueur un décret qui reconnaît la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle et établit explicitement un lien de causalité entre cette pathologie – seconde maladie neurodégénérative en France après Alzheimer – et l'usage des pesticides.

Un pas de plus car, dans ce domaine où règnait jusqu'ici la loi du silence, la prise de conscience des effets des produits phytosanitaires sur la santé des agriculteurs commence seulement à émerger. Et à porter ses fruits. En février, la victoire d'un céréaliculteur charentais, Paul François, qui avait intenté un procèscontre le géant américain Monsanto, a constitué une première en France. La firme a été jugée responsable de l'intoxication de l'agriculteur par les vapeurs d'un de ses herbicides, le Lasso – retiré du marché en 2007 en France, alors que sa dangerosité était connue depuis plus de vingt ans.
Quelques jours plus tard, ils étaient plusieurs dizaines d'exploitants à manifester au Salon de l'agriculture, devant le stand de l'Union des industriels de la protection des plantes. Leurs revendications : le classement des affections liées à l'usage des pesticides en maladies professionnelles et le retrait des produits dangereux.
Le 30 avril, c'est une autre décision, celle de la Commission d'indemnisation des victimes d'infraction (Civi) d'Epinal, qui est venu apporter de l'eau au moulin : ce jour-là, l'Etat a été condamné à indemniser un agriculteur céréalier de Meurthe-et-Moselle souffrant d'un syndrome myéloprolifératif. D'abord reconnue comme maladie professionnelle, la pathologie est alors associée par la Civi à l'usage de produits contenant notamment du benzène.
UN DÉCRET "TRÈS ATTENDU"
Dans ce paysage qui commence doucement à évoluer, le décret concernant la reconnaissance de la maladie de Parkinson était donc "très attendu", note Guillaume Petit. L'agriculteur appartient à l'association Phyto-victimes, créée en mars 2011, et avec laquelle Paul François a, l'un des premiers, brisé le silence en attaquant Monsanto. Lui a attendu quatre ans avant de voir sa pathologie reconnue comme maladie professionnelle. "Combien voient leur demande refusée ? Combien aussi y renoncent, devant la difficulté ?", interrogeait-il lors de la création de cette association.
L'entrée de la maladie de Parkinson dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole facilitera donc les démarches pour les agriculteurs chez qui cette pathologie aura été diagnostiquée moins d'un an après l'usage de pesticides – le texte ne précise pas lesquels. "C'est une reconnaissance officielle qui est, déjà, importante sur un plan symbolique, note Guillaume Petit. Mais c'est aussi le moyen, pour l'agriculteur, d'être pris en charge financièrement, en fonction de son taux d'incapacité à poursuivre son travail."
EN DIX ANS, CINQ MALADIES LIÉES AUX PESTICIDES RECONNUES
Jusqu'ici, selon Yves Cosset, médecin du travail national adjoint à la Mutuelle de la santé des agriculteurs (MSA), seuls vingt cas de maladies de Parkinson ont été rapportés aux comités de reconnaissance des maladies professionnelles en dix ans. Dix ont été acceptés, dix refusés. Dans la même période, seuls quatre ou cinq cas de maladies ont été officiellement reconnus comme causés par les pesticides.
Au total, ce sont 4 900 pathologies qui sont reconnues chaque année comme maladies professionnelles chez les agriculteurs. Mais plus de 90 % d'entre elles sont des TMS (troubles musculo-squelettiques), le reste des cas étant principalement liés aux animaux et à la poussière de bois ou d'amiante, selon Yves Cosset. 
Dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole, on trouve ainsi, par exemple, la maladie de Lyme – causée par les tiques –, le tétanos ou encore les hépatites. Mais aussi quelques pathologies liées aux produits phytosanitaires. Est notamment cité, depuis 1955, l'arsenic, responsable d'une large gamme d'affections – irritations, intoxications ou cancers. Ou encore le benzène, classé comme cancérogène certain, et le pentachlorophénol (PCP), interdit dans les pesticides depuis 2003.
Mais, rappelle Yves Cosset, "ces tableaux évoluent au fur et à mesure des connaissances de la science. Or, la plupart des pathologies liées aux pesticides apparaissent de manière différée, dix, vingt, voire trente ans après le début de leur usage. Dans la médecine du travail, on a commencé à parler de l'amiante dans les années 1960, et ce produit n'a été mentionné dans ces tableaux qu'en 1998 pour les cancers. Il n'est donc pas exclu que d'autres pathologies émergent et soient reconnues dans les années à venir..."

Eh, oui, mes chers lecteurs, nous sommes cernés par la connerie et la recherche de profit à tout prix et les baleines paient le prix de notre inconséquence.

(source : idem)


Au Groenland, des déchets bloqués en eaux profondes

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On savait l'Everest souillé par les déchets des expéditions, on connaissait les continents de morceaux de plastique en suspension qui se sont formés au gré des gyres océaniques, ces courants formant de gigantesques spirales. Une étude allemande mise en ligne mi-octobre par la revue scientifique Marine PollutionBulletin montre que même les profondeurs de l'océan Arctique ne sont pas à l'abri des déchets de toutes sortes.

Melanie Bergmann est biologiste à l'Institut Alfred-Wegner pour la recherche polaire et marine (AWI). Elle étudie les animaux vivant en eaux profondes autour de la station d'observation de l'AWI installée dans le détroit de Fram, qui sépare le Groenland de l'archipel norvégien du Svalbard, à la limite de l'océan Arctique . "Un jour, en regardant les photos prises par nos robots sous-marins, à 2 500 m de profondeur, j'ai eu le sentiment qu'il y avait plus de déchets que par le passé, raconte-t-elle. J'ai voulu en avoir le coeur net." La biologiste et son confrère Michael Klages ont étudié 2 200 clichés pris entre 2002 et 2011. Conclusion : la densité de déchets est passée de 3 635 à 7 710 par km2, une concentration comparable à celle enregistrée dans un canyon sous-marin de la région de Lisbonne, au Portugal.
Selon les chercheurs, la fonte de la banquise pourrait être une des explications du phénomène. "La glace de mer agit comme une barrière naturelle, qui empêche les vents d'entraîner les déchets terrestres jusqu'à la mer et les bateaux de fréquenter ces contrées", avance Mélanie Bergmann. Le recul de la banquise a fait exploserla fréquentation de la région par les navires de pêche, et les opérations de nettoyage menées sur les côtes du Spitzberg, la principale île du Svalbard, ont montré que les déchets récupérés provenaient en majorité de ces embarcations."Nous avions même trouvé un chalut", se souvient François Galgani, responsable de projets à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), qui a travaillé en 2004 avec l'AWI. L'océanographe voit une autre explication à la concentration de déchets dans le détroit de Fram : "Un courant qui remonte le long des côtes norvégiennes et transporte les déchets depuis la mer du Nord."
"LES DÉCHETS SE COMPTENT SÛREMENT PAR MILLIONS"
Plus de la moitié (59 %) des déchets identifiés par les chercheurs de l'AWI sont des morceaux de plastique. "Nous avons repéré des éponges empêtrées dans des sacs plastiques, des anémones de mer fixées sur des morceaux de plastique, de carton ou de corde.", se désole Melanie Bergmann. A cette profondeur, impossible d'envisager une campagne de nettoyage. "A l'échelle d'un bassin océanique, les déchets se comptent sûrement par millions, estime M. Galgani. Il y a quelques années, on avait même envisagé d'aller voir au pôle Nord. Il faudraitdemander aux Russes, qui ont planté [en 2007] un drapeau au fond de l'océan, à la verticale du pôle, s'ils n'y ont pas aussi trouvé quelques déchets."


Et, si, mes chers lecteurs, nous commencions à interdire l'utilisation de sacs en plastique comme l'ont fait certains pays d'Afrique et d'ailleurs ?
Si, eux l'ont fait, c'est que cela est possible.
Et, cela sera tout pour aujourd'hui, bien le bonjour chez vous.
René.

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