Salut au peuple japonais avec cette question, "Pourquoi vous mentent-ils ?"
Ben, alors, mais, qu'est-ce qu'il se passe autour de l'exploitation du gaz de schiste ?
Le gouvernement a-t-il légiféré ou fait semblant avec son
histoire d'interdire l'exploitation par fracture hydraulique, mais, pas la recherche, oui ou non ?
Un drôle de micmac avant l'élection présidentielle pour éviter de se mettre des électeurs à dos. Et, vous pensez bien, mes trois chers lecteurs si le père sarko l'emportait, qu'elle serait autorisée pour le plus grand bonheur de nos belles régions.
(source : Midi Libre)
THIERRY DUBOURG, 25/05/2011
Roseline Boussac a reçu une assignation contre son arrêté.
Dallas, ton univers impitoyable. À Bonnevaux, en Cévennes gardoise, on est convaincu de la formule depuis que la mairie a reçu vendredi une assignation devant le tribunal administratif de Nîmes. La compagnie pétrolière Schuepbach Energy LLC, dont le siège est à Dallas aux États-Unis, demande l’annulation de l’arrêté municipal du 8 mars 2011 interdisant « les forages pour l’exploration et l’exploitation de gisements de gaz de schistes par la technique de la fracturation hydraulique verticale et horizontale » sur le territoire de la commune.
Le petit village de 102 habitants tombe des nues. « C’est une entreprise de Dallas qui vient nous dire ce qu’il faut que l’on fasse chez nous », s’emporte le maire, Roseline Boussac. «
Je ne vais pas me laisser faire. Comme Jeanne d’Arc, je pars en guerre », lance ulcérée l’élue. « Heureusement que je suis assurée en tant que maire pour pouvoir me défendre devant une grosse société comme ça. »
La compagnie américaine qui détient un permis de recherche (dit de Villeneuve-de-Berg), en Ardèche et sur le nord du Gard, a assigné une vingtaine d’élus, essentiellement ardéchois. « C’est une mesure conservatoire. Le recours doit se faire dans les 2 mois après l’arrêté sinon on ne peut plus l’attaquer. Il s’agit que l’on ne puisse pas interdire d’utiliser les permis. Nous verrons ensuite comment les choses vont évoluer », assure Me Fornacciari, représentant les intérêts de la compagnie américaine.
Sans convaincre pour autant les antigaz de schiste. Car l’arrêté ne fait rien de plus que de coller à la loi votée par les députés le 11 mai et qui interdit la fracturation hydraulique. Mais pas la recherche de gaz de schiste.
D’où la crainte que les prospections ne soient pas abandonnées. « J’ai tout de suite compris que la nouvelle loi ne changerait rien », confirme Roseline Boussac. « Les compagnies donneront un autre terme que fracturation hydraulique et le tour sera joué. On nous dit que tout est arrêté, mais en fait on n’arrête rien du tout. »
Donc, ces salauds ont vraiment l'intention de nous forcer la main, d'empoisonner le pays et détruire nos vies et celles de nos familles. je l'avais dit, ce combat sera certainement le plus difficile et celui qui exigera le plus de sacrifices.
La guerre, car, cela sera une guerre, sera longue, mais, les techniques utilisées pour le Larzac sont toujours d'actualité, comme, diviser les parcelles de terres entre des milliers de propriétaires.
En tout cas, il ne faut avoir aucune confiance dans ce gouvernement, ni d'ailleurs dans ce président, dont quelques bons amis ont créé des sociétés pour participer à la curée.
Que l'Amérique du nord se détruise avec ce type d'exploitation, grand bien lui fasse. Peut-être, même au point d'en devenir un jour une terre d'émigration.
Alors, qu'en Australie, le gouvernement tente de mettre en place la taxe carbone. Avec difficulté et obstination, je vous l'accorde, mais, petit à petit l'oiseau fait son nid.
(source : les Nouvelles Calédoniennes)
Gare à la montée des eaux
Australie - Ven 27 Mai 2011
"Selon le premier rapport de la Commission climat du gouvernement australien, le niveau de la mer pourrait s'élever d'un mètre d'ici un siècle en raison du réchauffement climatique. Une montée des eaux qui risque de multiplier les inondations sur les régions côtières.
Melbourne et Sydney recouvertes par l’océan dans cent ans ? Le scénario ne tient pas que de la science-fiction, même s’il constitue une vision extrême.
Tournées vers la mer et ouvertes sur le Pacifique, les deux mégalopoles australiennes pourraient subir de plein fouet les effets du réchauffement climatique. « Le niveau de la mer pourrait monter de 50 centimètres à 1 mètre d’ici la fin du siècle », prédit le professeur Will Steffen. Directeur exécutif de l’Institut en charge des questions liées au changement climatique (« Climate Change )», à l’université de Canberra, Will Steffen est à la tête de la Commission climat instaurée par le gouvernement de Julia Gillard.
Critique. Une commission qui a rendu son premier rapport lundi dernier. Intitulé The Critical Decade, (« la décennie critique »), le document de 72 pages s’appuie sur toutes les recherches scientifiques des dernières années.
Schémas et courbes à l’appui, il montre que le réchauffement climatique n’est pas une lubie, mais un fait réel et avéré : « On en sait plus sur le comportement des calottes glaciaires. Nous savons que la glace fond à un taux croissant », argumente le professeur Will Steffen. La planète se réchauffe. La température augmente sous l’effet des gaz à effet de serre, produits par l’industrialisation. C’est là, le deuxième volet du rapport.
(...)Les auteurs ne se contentent pas de constater que le réchauffement est en cours. Pour l’expliquer, ils pointent clairement du doigt les émissions de CO2 dans l’atmosphère. Selon le rapport, seules des mesures drastiques pourront enrayer le phénomène.
Si Melbourne et Sydney veulent être épargnées à terme par les eaux, si la Grande Barrière de corail veut préserver son équilibre, si des archipels comme Tuvalu, au nord-est des Iles Fidji, ne veulent pas tout simplement disparaître de la carte… il faut agir très vite. Les politiques doivent agir. Vu sous cet angle, The Critical Decade tombe à pic pour Julia Gillard.
Le Premier ministre travailliste bataille en effet pour imposer sa « taxe carbone». L’idée est de pénaliser et de « décourager », en les taxant, les énergies polluantes. Et donc de lutter contre les gaz à effet de serre…
Les Australiens – particuliers et industriels – devraient ainsi s’acquitter de la taxe carbone à partir de juillet 2012. Or pour l’heure, la mesure reste très impopulaire. L’opposition libérale avance qu’elle ne fera que diminuer le pouvoir d’achat des ménages. D’autres rétorquent que la lutte contre le réchauffement climatique ne sera efficace que lorsqu’il y aura une réelle volonté et une synergie de tous les grands pays de ce monde. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui… Julia Gillard le sait. Mais elle avance pas à pas. Persuadée, que l’Australie se doit de jouer les précurseurs..."
Ben, dites donc, plus de Sydney dans cent ans, sauf que cent ans, c'est encore loin. Disons que cela laissera le temps au australiens d'en construire une les pieds dans l'eau ou, une, à moitié dans l'eau, à moitié hors de l'eau.
Et, sur ce rêve incongru, je vous laisse, mes trois chers lecteurs.
Bien le bonjour chez vous.
René.
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