Salut aux à tous ceux qui regardent l'avenir d'un oeil morne, la revanche s'appellera "Election !"

Et Salomon ordonna, "Partagez cet enfant entre ces deux femmes !"
Et un tribunal indien ordonne que "Le site sacré d'Ayodhya soit partagé entre hindous et musulmans".
Décidemment, décidemment, rien ne se perd, tout se transforme en ce vaste monde.
A part ça, je me demande jusqu'à quand laissera-t-on la spéculation jouer sur les matières agricoles ?
Une autre question, "Comment peux-t-on laisser Mosanto s'approprier la sécurité alimentaire de la planète ?"
Bon, vous me direz que des questions de ce genre, on peut en poser un tas, surtout lorsque l'on sait que l'Europe est pour l'autorisation de la culture des OGM.
Plus, peut-être pour celles issus d'industries européennes qu'américaines.
Sauf, qu'on nous fait des tas de baratins sur le contrôle des places financières et de la spéculation, sur un contrôle des abus bancaires, sur une taxe tobin, sur, sur, sur....sur.
En attendant Mosanto continue à sévir, les spéculateurs continuent à engranger du fric, les banques à abuser des commissions diverses et variées et le service public continue à se déliter faute de moyens.
Mais, passons, nous, nous affrontons ou nous subissons. Pendant ce temps, au Yémen, l'état tente de contrôler, devinez quoi, l'immigration sauvage.
Faut dire que les maquis d'Al Quaïda dans les montagnes de l'est du Yémen attirent les tours opérators du djihadisme international.

(source : Irin News)

"SOMALIE-YÉMEN: Vers la perte du statut automatique de réfugiés pour les Somaliens

Des Somaliens rassemblés au centre HCR à Sanaa
SANAA, 10 août 2010 (IRIN) - Le Yémen a beaucoup de mal à faire face aux arrivées massives de Somaliens par bateau et tente de mettre fin au statut de réfugié prima facie (accès automatique à l’asile) qu’il leur accorde depuis 20 ans.
Le gouvernement dit que certains sont des migrants économiques et ne devraient pas avoir automatiquement le statut de réfugié et que les autres sont des militants qui essaient de rejoindre des groupes d’Al-Qaida pour déstabiliser le pays.
« Tous les Somaliens ne fuient pas le conflit. Beaucoup de ces immigrants viennent de régions sans danger comme Bosasso [un port dans la région du Puntland, au nord de la Somalie] à la recherche de meilleures opportunités économiques », a dit à IRIN Essam Al-Mahbashi, un membre du sous-comité de la Commission yéménite pour les réfugiés (National Committee for Refugee Affairs, NCRA).
Selon lui, l’émergence en Somalie de groupes extrémistes, comme as Al-Shabab, est l’une des raisons pour lesquelles le Yémen veut mettre un terme à la politique de statut de réfugié prima facie.
« Des membres de ces groupes veulent entrer au Yémen pour aider Al-Qaida à organiser ses complots contre la sécurité et la stabilité nationales », a dit M. Al-Mahbashi."

Heureusement que les drones américains liquident les djihadistes à coup de missiles. Sauf, que liquider les chefs n'est pas liquider les troupes. Et, après tout, ce mouvement, comme lors de la révolution française, a une réserve potentielle de chefs issus du terrain très importante, genre tonneau des Danaïdes.
Heureusement, pour nous, c'est aux ricains qu'ils en veulent en priorité. Mais, avant les ricains, ils en veulent au gouvernement yéménite.
Sauf, qu'une chose qui peut nous rassurer, c'est que les tribus opposées traditionnellement à celles passées Al Quaïda choisiront le camp adverse. Et, rebelote guerre tribale par fondamentalisme interposé.
Décidemment, au Yémen, les tribus attendent le premier prétexte pour se foutre sur la gueule.
A mon avis, ils n'ont pas gagné si, l'on se rappelle comment les républiques arabes des pays décolonisés ont réprimé les religieux à l'époque.
Un retour de bâton est toujours possible à partir du moment où les régimes ont question arrêteront de faire les yeux doux à leur hierarchie religieuse par opportunisme.
De toute façon, ils n'auront pas le choix étant donné que les djihadistes veulent leur mettre la corde au cou.
Mais, passons et passons d'autant plus vite que le temps qui m'est imparti pour écrire prend fin. Je dois retourner au boulot.
Bien le bonjour chez vous.
René.